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 Plein d'idée, mais arrive jamais à en faire des récits

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Oui, sauf qu'écrire, ce n'est pas uniquement raconter une histoire, si tu n'as pas de plaisir à la rédiger, ça ne sert à rien. A la limite, fais fi des codes (même de la ponctuation etc), et écris ton histoire à la va-vite en attendant d'en faire quelque chose de plus adapté, ou même qu'une réelle envie de l'écrire arrive. Parce que sinon, tu risques de ne jamais en garder de trace.
 
Lou Giberli
   
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Lou Giberli  /  Magicien d'Oz


C'est pour cela que j'ai régulièrement des pauses, de 3 semaines / 1 mois.

Mais j'y reviens toujours, car j'ai tout de même envie d’écrire.

Assez contradictoire tout ça.
 
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Déjà, il faut faire le tri entre toutes tes idées. Certaines ne sont pas bonnes à prendre.
Par exemple : tu aimerais écrire un roman policier, tout en intégrant une histoire d'amour, mais tu aimerais aussi parler de zombies et de momies. Il faut évidemment éliminer les deux dernières. D'accord, ce que je dis est un peu énorme, mais note toutes tes idées sur une feuille et tu t'apercevras que certaines ne sont pas bonnes à prendre.
Ensuite, dans les idées que tu retiendras, tu trouveras certainement une cohérence, soit dans les thèmes eux-mêmes soit dans la façon dont tu les aborde. Après le point délicat c'est qu'il ne faut pas avoir peur de l'originalité, et pourquoi pas introduire des zombies dans un roman policier ? A toi de voir si tu trouves des liens assez costauds avec ton thème global.
Une fois que tu as trouvé une certaine cohérence à toutes tes idées - tu as décidé, admettons, d'écrire un thriller fantastique qui se passe au XVI eme siècle dans la cour d'Henri IV-,il est nécessaire de faire un plan. C'est à dire de débrouiller le personnage principal des personnages secondaires, l'intrigue principale des intrigues secondaires, et de te choisir un cap; en ce qui me concerne, je pars d'abord du personnage, mais tu peux très bien réfléchir en premier sur l'intrigue.
 
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Marionde  /  Barge de Radetzky


Je me demande si tout cela n'est pas juste une façon de ne pas écrire.

Vouloir avoir les idées claires, être sûr de tenir LA bonne idée, puis faire un plan général, des plans de détails, numéroter les intrigues, savoir qualifier son projet avec des mots de commerciaux (un policier décalé situé au moyen-age dont la toile de fond est une dénonciation de la violence des religions monothéistes, etc...), c'est juste hyper rationaliser pour ne jamais s'y mettre.

Ecrire, ça n'est pas remplir un cadre pré-établi, ça n'est pas se contenter de détailler un plan pré-conçu. Sinon l'écriture n'est qu'une mécanique. Et à ce compte là elle ne m'intéresse pas.

Un roman se construit en cours de route, même si, bien sur, on a un point de départ (qui est parfois la fin, qui parfois va totalement disparaître en cours d'écriture).
Ecrire, c'est de l'artisanat (parfois un art, quand on est vraiment doué), pas un processus industriel.

 
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Le danger d'écrire au fil de la route, c'est de partir dans tous les sens et d'aboutir à quelque chose qui n'a aucun sens, aucune cohérence. Il faut être très très sûr de soi et de sa plume pour se lancer là-dedans, mais pourquoi pas.
 
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Marionde  /  Barge de Radetzky


lemineche a écrit:
Le danger d'écrire au fil de la route, c'est de partir dans tous les sens et d'aboutir à quelque chose qui n'a aucun sens, aucune cohérence. Il faut être très très sûr de soi et de sa plume pour se lancer là-dedans, mais pourquoi pas.

Peut-être. Je ne sais pas. Mais je n'ai jamais réussi à écrire avec un plan défini au départ. Ca n'aboutit jamais. Ca me lasse affreusement. Ou bien je ne me sens pas à la hauteur du projet. Voire les deux à la fois !

En revanche, mettre de l'ordre dans un désordre apparent, ça, ça fonctionne.

Le premier roman que j'ai bouclé, je n'avais aucune idée d'où j'allais. J'ai commencé par rabouter des trucs épars. Puis à compléter. Et j'ai compris ensuite où était le fil rouge. J'ai continué en essayant de ne pas perdre ce fil rouge. Je ne pouvais d'ailleurs pas savoir où j'allais puisque j'intégrais des éléments de ma vie au fur et à mesure où je la vivais !
Pour le deuxième, pareil. J'ai su où j'allais en voyant la structure se dégager de l’écriture. Puis j'ai essayé de rester près de ce fil rouge pour continuer et compléter.
Quand à ce que je suis en train d'écrire, j'avais écrit le début et la fin, et une vague idée du milieu, des flashs, des scènes, me manquait la colonne vertébrale. Et elle m'est tout à coup apparue en discutant avec un ami. En fait, il y avait quelque chose de sous-jacent (appelons cela aussi le fil rouge) que je ne voyais pas, mais qui était là en germe. Depuis, la fin a un peu changée. Et certaines choses qui me paraissaient essentielles au début s’amenuisent.

Mais, au delà de mon expérience, je crois vraiment que l'écriture a sa propre dynamique et qu'il ne faut pas la retarder trop, ni la stériliser trop par des préparatifs et des plans trop pointilleux.
 
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Invité  /  Invité


C'est vrai. Pour parler trivialement, le plan est bien utile mais il devient rapidement sclérosant. Quand on a trop d'idées, cependant, je pense que c'est un bon moyen de canaliser sa pensée et de parvenir à ses fins. En ce qui me concerne, je n'arriverais pas à me lancer dans l'écriture dans roman si je n'ai pas le début, la fin, tous les personnages, leur évolutions et les passages clés. Je m'autorise rarement -mais de plus en plus-, à introduire des éléments discordants; mais c'est tellement facile de s'écarter du plan que je préfère poser des jalons, quitte à prendre des libertés après. Le premier roman que j'ai écrit a été conçu sans plan, et celui-là n'a jamais trouvé d'éditeur; c'est sans doute qu'il lui manquait une certaine cohérence. En tout cas, je tire mon chapeaux aux auteurs qui arrivent à fournir des récits ficelés au fil de leur pensée; il faut avoir une sacrée expérience et une sacrée plume.
 
merrien
   
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merrien  /  Magicien d'Oz


Ehweyn a écrit:
Peut-être que l'écriture n'est pas le support qui conviendrait le mieux à ton histoire, aussi ? En tout cas, pour le moment.

C'est vrai qu'assez souvent, je pense que la vidéo pourrait être un bon support, mais c'est autrement plus difficile, et compliqué à mettre en œuvre, et puis écrire c'est différent, et un vrai plaisir, je pense que je préfère l'écriture quand même !!
 
merrien
   
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merrien  /  Magicien d'Oz


lemineche a écrit:
Le danger d'écrire au fil de la route, c'est de partir dans tous les sens et d'aboutir à quelque chose qui n'a aucun sens, aucune cohérence. Il faut être très très sûr de soi et de sa plume pour se lancer là-dedans, mais pourquoi pas.

En général, j'ai quand même une idée assez précise de toute l'histoire !! Et là, j'ai réussi hier à faire un résumé complet (et assez détaillé) d'une de mes histoire, avec un début, milieu, fin.

Par contre, un autre problème se pose: maintenant que j'ai mon histoire bien structurée (même si je peux rajouter des choses en route), j'essaie d'écrire l'histoire complète, et pour commencer doucement j'essaie d'en faire une nouvelle, mais je pars très vite dans de longues phrases et le souci du détail des situations, ce qui fait que ça me décourage déja !!
 
Soror
   
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Soror  /  Petit chose


Dans ce cas écris quand même ce que tu as en tête, contente toi dans un premier temps de mettre par écrit ce que tu imagine en gardant bien en tête ton petit résumé. Tu t'en fous des fautes de français et de cohérences, évidemment je te conseille pas de faire tout à vitesse grand V, prend bien ton temps et au mieux fait ça quand tu te sens bien afin qu'il y est pas de pression (ou le moins possible). Puis une fois que tu en as assez d'écrire tu laisse comme c'est et tu reprend le lendemain un autre jour dans la semaine ou dans le mois, mais de préférence pas dans un an, bon j'exagère mais tu vois où je veux en venir.

Puis à la reprise tu prend encore plus ton temps et là tu corrige les fautes de cohérences, ce qui ne va pas et ce qui te déplait, après ensuite tu corrige les fautes d’orthographes. Tu trouve un lecteur qui on va dire, va "filtrer" les petites fautes qui restent, ou encore mieux plusieurs lecteurs. Pour cela bonne chance pour en débusquer, parce que pour moi c'est pas de la tarte ! Une fois que tu as revue ton histoire avec ton ou tes lecteurs, tu vois si tu peux utiliser certaines idées que tu as reçu d'eux pour l'améliorer. Tu te relis encore une fois et tu note sur un papier ce qui te choque un peu ou ce qui est à travailler, pour te pencher à fond dessus avant de reprendre l'ouvrage.

Évidement au démarrage je n'ai pas fait comme conseillé au dessus. Bien que je débute dans l'écriture je fais maintenant avec cette méthode et (pour le moment) ça me convient. Mais au pire si je fais fausse route je ne suis pas tout seul sur le forum, beaucoup de personnes vraiment expérimentés pourront me corriger et te venir en aide. Je sais pas si ton résumé a été posté sur ce site ou non, mais si tu veux je peux le lire et t'apporter des idées et quelques astuces, enfin je ferais de mon mieux.

Pour finir je vais me la jouer grand écrivain. Les deux plus grands atouts dans l'écriture sont selon moi les lecteurs, plus tu en as, mieux c'est. Sauf ceux qui t'apporte rien en conseils et qui te disent seulement "trop de la bombe ton livre, j’attends la suite avec impatience !" ou bien "je n'aime pas, c'est de la merde ton truc". Et la patience, plus tu prend calmement ton temps, plus tu te relis et mieux c'est. Sans doute plus facile pour moi parce que je suis lent, mais alors très lent de nature, style zombie. Quoi qu'il en soit, bon courage !



 
merrien
   
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merrien  /  Magicien d'Oz


Non, mon résumé n'est pas encore sur ce site, mais si tu veux te donner la peine de le lire, je serai très content d'avoir ton avis, et tes conseils !
Par contre, je l'ai fait assez vite, et il est pas très bien écrit, surtout le début, et pour la toute fin, la toute dernière phrase, je trouve ça pas terrible, mais ça m'est venu comme ça, et j'ai pas trouvé par quoi remplacer, enfin bref, voila:

Un type, écrivain amateur qui ne dévoile pas ses textes, écrit un roman, complet. Ce roman est absolument excellent, génial, envoutant. Puisqu'il l'a écrit sur son ordi portable, il veut maintenant le stocker dans son gros ordi de bureau. Pour le transférer il utilise une clé USB qu'un collègue de travail lui avait prêté, pour lui passer des documents de travail. Cette clé était donc déjà branché, et puisqu'elle était là, il l'a utilisé. Il transfère donc son roman, MAIS malheur, il a oublié d'effacer le roman sur la clé USB. Quelques jours plus tard, quand il la rend à son collègue, celui-ci l'utilise, et remarque ce document. Il l'ouvre et commence à le lire. Il est alors complètement captivé et fasciné par cet écrit formidable. Sachant qu'il a ouvert la clé le matin, assez tôt, il dévore l'ouvrage, en une journée, finissant assez tard le soir. Il est complètement bluffé et émerveillé par ce magnifique texte qu'il vient de lire. Reprenant ses esprits, il se souvient que le type lui avait déjà confié qu'il écrivait des textes assez conséquent, mais que jamais au grand jamais, il ne voudrait être publié. Ce collègue, rêvant de gloire et de fortune, absolument certain de potentiel extraordinaire de ce livre, décide de l'envoyer à un éditeur. Le lendemain, réponse immédiate de l'éditeur qui, comme le collègue, a été captivé et a lu le livre en une journée, tellement celui-ci est fabuleux. Il propose directement un contrat, lui aussi persuadé que ce roman fera un carton. Le collègue, accepte presque sans hésiter, se disant que c'est une occasion unique de connaître la célébrité et la richesse, et, afin d'éviter de devoir écrire autre chose, sachant qu'il n'a absolument aucun talent d'écriture, il se dit que, si le livre marche aussi bien qu'il l'espère, il déclarera qu'il ne publiera plus jamais rien, pour laisser le seul et magnifique souvenir de cet unique roman.
L'éditeur, propose un tirage en gros, en très gros, et, en un mois, un nombre faramineux d'exemplaires sont écoulés. On assiste d'ailleurs à des scènes inédites dans les libraires et les supermarchés, ou les gens, envoutés par le pouvoir de ce roman, reste dans les magasins toute la journée, lisant sans presque pouvoir s'arrêter et achètent le livre, et le relise encore et encore.
Le type, qui était parti an Australie, dans un région assez reculé, n'a absolument pas entendu que son livre, avait été publié par son collègue. Lorsque, au moment d'embarquer dans l'avion du retour, il voit la tête de son collègue partout sur les journaux, qu'il apprend que celui-ci a publié son livre, a connu une succès inégalé, qu'on le qualifie, à tort, de plus grand écrivain de tout les temps, et qu'il s'apprête à recevoir le prix Nobel de littérature, il prend le premier avion pour la suède, fonce à la remise du prix, force le passage et monte sur scène pour.... Tout laisse à penser qu'il est très en colère et qu'il va frapper son collègue, mais il le prend dans ses bras en criant « FELICITATIONS », avant de lui glisser au creux de l'oreille: « Savoure et profite, tu te rendra bien vite compte de l'erreur que tu viens de commettre », et de se retourner, tout sourire, vers le parterre de journalistes, qui, unanimes, se lèvent et applaudissent les deux hommes.
 
   
    
                         
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