Attention, lis ceci, le_conteur: http://www.editions-persee.fr/presentation

Le_conteur je pense que c'est plutôt toi qui fait erreur.
Si les dites maisons se présentaient comme tu le dis, c'est à dire comme de simples imprimeurs, alors je serai de ton avis. Mais il me semble plutôt évident qu'ils se présentent tous comme des maisons d'édition, et cette dernière (Persée) est plutôt équivoque en la matière sur son site internet.

en effet conteur, ils devraient se dire imprimeurs, maquettistes au pire, au lieu d'éditeur. Mais pas du tout. Regarde leur facebook

https://www.facebook.com/persee.officiel

On ne va pas tourner autour du pot.

Les maisons d'éditions à compte d'auteur jouent sur les mots. Je reconnais que recevoir la note (cotation) après l'envoi de son manuscrit est une sorte; de douche froide.

Mais il ne faut pas leur jeter la pierre, il propose une prestation qui correspond à une demande (je ne dis pas à la demande majoritaire des auteurs mais à la demande de gens qui souhaitent recevoir leurs manuscrits mit en page et imprimer de façon "pro".)

Loin de moi l'idée de mettre ces "éditeurs" dans la case "recommandable" mais ces prestataires propose un service qui est très lisible et qui a l'avantage de donner un prix clair sur une prestation plus ou moins claire.

Ces "éditeurs" proposent et l'auteur dispose. Pour ma part, le seul éditeur digne de ce nom sera celui qui ne te demandera rien d'autre que ton texte (la matière première (brute) ) :le compte d'éditeur.

Donc pas de méprise, mais pas non plus de diabolisation non plus des éditeurs à compte d'auteur (ce type d'éditeurs (tentent de ratisser large) mais celui qui se fait prendre dans leur filet le fait en connaissance de cause).

Il ne faut pas reprocher aux éditeurs (à compte d'auteur) de répondre et faire une offre de prestation de service rapide, quand on collectionne les refus (lettre type) des éditeurs 'normaux'. Si un texte est de qualité, il trouvera sa place tôt ou tard

Quand j'avais tenté l'aventure Persée, c'était il y a un an et demi à peu près. Ils ne m'ont pas proposé d'acheter mes ouvrages à la tonne, mais de payer cash un compte d'auteur d'environ 2500 euros...
Donc oui, il y a du mieux, quand même.

Et je trouve ça bien que Le Conteur se fasse l'avocat du diable : si les "éditeurs" à compte d'auteur existent encore, ça doit être le symptôme d'une maladie de la société que personne n'a pensé à traiter

Tout flatteur/parasite vit aux dépends de celui qui l'écoute blabla blaaa

Réponse à mon dernier mail: décidément je crois que nous n'arriverons pas à nous entendre d'ici la fin de l'année!

Le_conteur a écrit:

Persée and C° ne juge rien, tu envoies du bon ou du mauvais, ils te l'impriment : c'est leur métier!

Alors pourquoi se présentent-ils en tant qu'Editeur?

C'est là qu'il y a arnaque! Ils jouent sur les mots et profitent d'un vide juridique, car aucune loi ne leur interdit de se prétendre des éditeurs.

Mais s'ils disaient franchement qu'ils sont des prestataires qui vendent une impression de livre à un prix exorbitant, et que ceux qui cherchent d'une véritable édition ne doivent absolument pas signer chez eux, ils mettraient vite la clé sous la porte. A ce compte-là autant contacter directement une imprimerie.

Et en plus ils estiment que leurs "auteurs" doivent leur céder leurs droits non seulement sur l'impression papier mais sur tout les autres supports!

De plus, un véritable éditeur exigera toujours qu'un roman n'ait jamais été publié ailleurs. Avec un vieux contrat chez Persée and c°, tu peux dire adieu à une vraie édition.

Non, ils ne se contentent pas d'imprimer ton livre, ils détruisent ton rêve au passage.

Citation :

Et en plus ils estiment que leurs "auteurs" doivent leur céder leurs droits non seulement sur l'impression papier mais sur tout les autres supports!

Non, SergentMajor, je crois que les éditeurs à compte d'auteur ne demandent pas de cession des droits (c'est d'ailleurs un signe qu'ils ne sont pas de "vrais" éditeurs).

Par contre oui, ça c'est vrai, ils détruisent ton rêve au passage

c'est ça qui est horrible.

A la limite quand tu te fais dépouillé de 1500 euros, ça fait mal mais ça te sert de leçon.

Mais là, ton roman perd aussi toutes ses chances de se voir édité un jour chez un vrai éditeur.
C'est comme si tu l'avais mis à la poubelle.

Et là, c'est le drame!

Molly: Je ne suis pas sûre qu'on ne céde pas ses droits dans ce genre de contrat.
D'aprés ce que je lis un peu partout, beaucoup se sont fait avoir.

Quelqu'un a-t-il déjà eu un contrat de chez ces "ô net! éditeurs" sous les yeux, qu'on puisse vérifier?