Il ne faut pas se fâcher, TaedR.
Les petits coups de griffes, c'est probablement car même si personne ici ne te connais (c'est l'intérêt d'un forum, la parole libre), car tu dis beaucoup de choses de toi.
1/ Ton âge. Évidement, la quasi-totalité des gens qui viennent ici ont un peu plus de 16 ans, mais ils ont eu cet âge-là un jour. Il arrive qu'un surdoué en mathématiques parvienne à l'excellence à cet âge. En connais-tu en littérature qui soit à maturité ? L'idée générale est que si tu es capable de produire un roman à 16 ans, c'est très prometteur, mais que tu as le temps pour l'édition de te travailler toi même, en tant que matériau.
2/ Ta localisation géographique. Le 6ème, ce n'est pas le 18ème.
3/ L'appui de ton père. C'est normal, quels parents ne feraient pas la même chose pour leur enfant ? Surtout s'il a le courage d'écrire. Il en faut beaucoup. Mais ça te pose comme un jeune homme qui habite Saint-Germain-des-prés et à qui son papa va offrir l'édition de son livre pour noël. C'est toi qui présente les choses comme ça. Les réactions sont réductrices, peut-être, forcément, mais elles ne viennent pas de nulle part.
En tout cas, au delà des métaphores qui ne sont là que pour mieux expliquer en décontextualisant (n'aimerais-tu pas le football ? Moi non plus
), ce que les JE veulent te dire, c'est que dans ton cas, le compte d'
auteur n'est pas la bonne solution.
Elle dessert ton travail, car elle signifie que personne du métier n'y a apporté crédit. De plus, elle coûte de l'argent alors que le travail d'
auteur doit être rémunéré, même mal. C'est alors la preuve que quelqu'un croit en ton travail. Le compte d'
auteur est donc pour quelqu'un qui souhaite la reconnaissance la plus mauvaise des solutions, car au lieu d'apporter cette preuve-là, la seule importante, elle apporte celle qu'un commerçant s'intéresse à tes sous. Ce qui n'est une surprise pour personne.
Donc : dans l'ordre des préférences :
1/ L'édition à compte d'éditeur
2/ L'auto-édition, qui prouve une volonté, c'est tout à fait respecté dans le milieu.
3/ rien du tout
C'est l'idée. Mais bien entendu, si tu souhaite disposer d'exemplaires de ton livre pour les distribuer en direct dans ton entourage, c'est une autre histoire. Contacte un imprimeur et fais fabriquer tes livres.
Fiscalement, aussi, si tu es édité, ce sont des droits d'auteurs (qui font légalement de toi un
auteur, avec cotisations agessa...), les autres formules relèvent des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). C'est comme si on vendait du papier, sans reconnaissance de la valeur culturelle du bien.
À tes choix ? Prêt ? partez !