Lo.mel a écrit:

Une prostituée n'est pas une petite amie.
Si tu payes, tu obtiendras ses services, mais tu seras un client, et non un Don Juan.

Quelle métaphore colorée et efficace.

Taedr a écrit:

Édit: Mon roman n'était ni SF/fantasy ni roman noir, n'aurais-tu pas les références de maisons d'édition moins spécifiques?

Tu verras que dans la section "Edition", tu trouveras bien d'autres infos utiles à ce sujet.

Je suis entièrement d'accord avec toi Faust, faut pas croire. Pour nuancer ton propos, j'au vu deux livres à un instant T, pas depuis 2008. Je suis allez à la FNAC, j'ai demandé: Connaissez-vous les Editions Persée ? Avez-vous leurs livres en rayon ? Pouvez vous me les montrer ? Et il y en avait deux ce jour-ci, donc le ratio de 2/576 n'est pas objectif.

Mais puisque on est ici pour conseiller TaedR, voilà mes conseils:
Tu es content de ton roman, mais au final tu n'as pas encore eu de retours objectifs puisque les grandes maisons te répondent par lettre-type (souvent sans avoir lu) et les maisons à compte d'auteur te font des louanges pour te faire payer (souvent sans avoir lu)...

pourquoi ne pas poster ton roman sur le forum (au moins un extrait), ça te permettrait de te situer et je suis sûr que tu auras des retours constructifs.

2. Si après ça, tu es toujours convaincu que ton roman vaut le coup d'être publié mais aucun compte d'éditeur à l'horizon, tente l'auto-édition ! Avec un budget de 3000€, ce que tu aurais dépensé pour un compte d'auteur, tu as de quoi faire un beau projet (payer un ptit illustrateur qui te fera un couv sympa, sacrifier des exemplaires pour les journalistes de ta région, en envoyer à des bloggeurs littéraires qui te feront une critique...), et tu es sûr que ton argent sera dépensé pour ton oeuvre (pas de risque de payer la promo d'un autre)...

Voilà, comme ça tout le monde arrêtera de croire que je suis pour le compte d'auteur !!!

Et un dernier conseil également... Sois patient !

Oui je trouve aussi que la métaphore sur les prostitués est bonne.

Cependant, si on va par là: êtes-vous absolument contre la prostitution ??
Moi pas ! Qui sommes nous pour juger les personnes qui ont recours à la prostitution ? Personne !

Maintenant, si un "ami" me dit que de toute manière il va se payer un rapport tarifé et demande si je peux le conseiller. Et bien, si j'en connais une qui est une femme "propre" dans sa manière de se prostituer, et une autre qui est susceptible de lui filer des morbacks, un clamydia, ou pire... Et bien je lui donnerai ce renseignement, que je sois pour ou contre la prostitution...

Tombe.ch a écrit:

J
2. Si après ça, tu es toujours convaincu que ton roman vaut le coup d'être publié mais aucun compte d'éditeur à l'horizon, tente l'auto-édition ! Avec un budget de 3000€, ce que tu aurais dépensé pour un compte d'auteur, tu as de quoi faire un beau projet (payer un ptit illustrateur qui te fera un couv sympa, sacrifier des exemplaires pour les journalistes de ta région, en envoyer à des bloggeurs littéraires qui te feront une critique...), et tu es sûr que ton argent sera dépensé pour ton oeuvre (pas de risque de payer la promo d'un autre)...

Tout pareil (dit-elle du haut de sa petite expérience )
Personnellement, après 4 ans d'autoédition, j'ai même réussi à me faire un peu d'argent de poche. Mes seuls frais ont été liés à des commandes de livres en version bêta pour relecture avant impression (environ 15€ par bouquin frais de port compris).
Et un voyage à Paris pour une séance de dédicaces

Lohengrin est une bête sauvage, ne fais pas attention à lui

Pire, si tu publies à compte d'auteur ton roman est mort. Impossible de le proposer ailleurs ensuite si ça se sait.

Patience est mère de toute vertu

TaedR a écrit:

Merci à tous pour vos conseils objectifs et précieux - mis à part monsieur Lohengrin, qui me traite d'enfant gâté alors qu'il ne connait ni moi ni la situation, je n'apprécie pas du tout - j'en tiendrai compte pour la suite de mes choix.

Ce n'est pas toi que je traite d'enfant gâté ; j'ai dis que je trouvais que tu réfléchissais comme un enfant gâté. C'est ta façon de penser que je critique.

Quant à la situation que je suis censée ne pas connaitre, tu l'as présentée très clairement.

Pianitza a écrit:

Lohengrin est une bête sauvage, ne fais pas attention à lui

Lohengrin est surtout une fille, mon petit Pianitza.

Lohengrin :

Ça ne t'empêches pas d'être une bête

de sexe? :;vivemay;:

On recadre, on se fait des bisous, et on repart sur le sujet de base.

Et on ne traite pas Monsieur Lohengrin de bête, espèce d'animal.

Mais j'aime les bêtes, moi... surtout celles qui ont du second degré

TaedR a écrit:

si aucune des grandes maisons n'accepte mon manuscrit, je prévois d'éditer à compte d'auteur, et très sincèrement, je ne vois pas le problème. J'ai étudié longuement les contrats, cela n'a rien d'une arnaque. La somme demandée est explicable car ce sont de petites structures avec un faible chiffre d'affaires et elles peuvent difficilement prendre le risque de perdre des sommes considérables. Je suis prêt à payer cette somme, car mon désir de me faire éditer est trop fort pour être freiné par des histoires d'argent.

Concernant l'argument du faible chiffre d'affaire, il ne tient pas. Les maisons d'éditions, que dis-je, les prestataires à compte d'auteur ne se paient pas sur les ventes de livres, mais bel et bien sur les frais qu'ils facturent aux auteurs pour leur faire l'immense honneur d'être publiés chez eux. C'est fondamentalement différent.

Je l'ai déjà écrit dans un autre sujet, je crois : quand le message qu'on martèle est "Envoyez vos manuscrits" plutôt que "Achetez nos livres", les choses sont claires. Au final c'est toi, l'auteur, leur seul client. Tu auras ton livre dans les mains, basta. Ensuite, libre à toi d'aller le vendre dans le métro.

Tu dis aussi que ton désir est trop fort pour, je cite être freiné par des histoires d'argent. Je te réponds juste : attends de gagner ta vie avant de consacrer une somme folle à une telle chimère. Lohengrin manque peut-être de tact, mais dans le fond, j'estime qu'il (ou elle???) n'a pas fondamentalement tort.

Dernier point : où est l'urgence ? Je peux comprendre qu'on songe à passer du côté obscur de l'édition quand on prend des refus plein la tronche pendant des années. Mais tu n'es pas dans ce cas-là, d'après ce que j'ai lu. Fais des envois, essuie quelques échecs (qui sont toujours bons pour se remettre en question et progresser), laisse passer le temps. A force, tu recevras peut-être une réponse positive d'un vrai éditeur, grand ou petit.

L'édition à compte d'éditeur, c'est intégrer l'équipe de France de football.

L'édition à compte d'auteur, c'est acheter une tenue de l'équipe de France chez Décathlon et parader avec à Eurodisney en se prenant pour Zidane. La classe.

Ça ressemble, mais ce n'est pas tout à fait pareil, ni au niveau de la reconnaissance, ni au niveau du porte monnaie.

Garde tes sous, TaedeR.