J'écris souvent du fantastique, ça permet de critiquer ouvertement la société sans avoir l'air de trop y toucher. Je trouve que ça passe plus facilement auprès du lecteur, surtout quand on aborde des sujets difficiles (pour ma part l'euthanasie)

Après, je navigue entre les style, j'ai fait du réaliste, de l'horrifique, bref, j'aime pas trop être enfermé dans un genre en particulier.

Je suis un peu dans le cas de Orcal : pour tout dire je n'avais pas de genre fétiche en particulier , j'ai découvert la SF rétro-futuriste parallèlement au travail sur ma saga , en vagabondant sur internet.J'ai de suite vu que ce rétro-futurisme pourrait très bien s'intégrer à mon univers , c'est à partir de ce moment là que mon projet est devenu une (future) héxalogie de science-fiction rétro-futuriste.

Mon choix s'est fait grâce aux aléas de mon travail.Mais sinon j'ai toujours été plus orienté fantasy/fantastique/Science-Fiction.

Je ne crois pas avoir choisi sciemment, en tous cas disons que je n'y ai pas réfléchi avant de me lancer.
J'écris des choses réalistes parce que c'est ce que j'aime lire en général, ce que je me sens capable de faire.
Ce qui m'intéresse aussi: notre époque, le monde dans lequel on vit, les tourments de l'âme, etc.

Je n'ai que peu d'intérêt pour les genres "imaginaires", SF, fantasy, etc, et je serais bien incapable d'en écrire.
Quant au polar, je ne boude pas mon plaisir une fois de temps en temps, mais là encore ce n'est pas ce que je préfère.

Je rejoins l'avis de beaucoup : je n'aime pas trop mettre des cases et des catégories partout...
Je suis plutôt portée vers l'imaginaire et j'aime l'uchronie. Pour les récits réalistes c'est une autre affaire : j'apprécie la lecture, mais je serais incapable d'en écrire... Remarque, ça pourrait être un challenge. En tout cas je pense que je m'essaierai des genres divers avec le temps (et pas forcément dans longtemps d'ailleurs).


Je suis tout à fait d'accord avec Beaumont en tout cas : les livres d'Ursula Le Guin sont un bon exemple de réflexion sur la société je trouve. Et même si c'est un côté secondaire de mon roman, j'aimerais réussir à montrer l'absurdité banalisée de certains aspects du monde occidental (entre autre l'idée que notre modèle de société est parfait, ou les petites remarques racistes et sexistes qu'on entend tous les jours et qui passent sans problème).
J'aime surtout l'idée de retourner les clichés, les mentalités. Expliquer "chez eux ça c'est tout à fait banal" et que le lecteur se dise "mais chez nous aussi en fait, sauf que ça ne vise pas les même personnes, ou ça ne s'applique pas aussi ouvertement". Et le récit fantasy/SF/fantastique permet de le faire plus aisément...

À la base, j'ai un problème : j'aime tout ! Je lis de tout, et en écriture particulièrement, je suis attirée par tous les genres.

Un jour, cependant, j'ai voulu me poser une question pragmatique : qu'est-ce que j'écris ? qui m'éditerait ? Je me suis fait la réflexion que dans la plupart des mes histoires surgissaient des histoires d'amour. Ça ne se finissait pas toujours bien, et parfois je les cachais un peu sous une autre intrigue ; c'est tellement mal vu, l'amour heureux.

N'empêche, je me suis demandée si j'étais capable d'écrire du "roman à l'eau de rose" : ça se vend bien, ces trucs-là, non ? C'est comme ça que je me suis d'abord intéressée à la romance. J'ai fini par en lire quelques unes, parce que c'est difficile d'écrire ce qu'on n'a jamais lu, et au bout de quelques livres, j'étais conquise ! Waouh, et moi qui avais ignoré ce genre pendant si longtemps... Pourquoi, au juste ? Préjugés ? Ignorance ? En tout cas, loin d'être seulement un genre qui "se vend bien", j'ai vraiment découvert un monde qui m'a charmée... On dit souvent que la romance est enfermée dans un "ghetto" ; c'est vrai que les lectrices de romance font pratiquement partie d'un underground, d'une sous-culture dont la masse n'a aucune idée ! On a nos propres références, nos propres légendes, nos propres sujets récurrents, nos propres auteurs fétiches, etc.

Du coup, ce qui a commencé comme un intérêt calculateur, marchand même, s'est transformé en une sorte de cause ! Potentiellement, je suis toujours intéressée par les autres genres, mais il y a tellement à faire pour sortir la romance de son ghetto que j'ai décidé de m'y consacrer corps et âme. Je suis une personne très militante de nature (je suis actuellement déléguée syndicale et impliquée dans le mouvement étudiant québécois), alors je ne pouvais pas passer à côté de cette occasion de m'engager à nouveau... Écrire et désormais éditer de la romance, pour moi, ce n'est pas qu'une préférence personnelle, c'est un manifeste, c'est de l'activisme !

Mais pour revenir aux genres, ce que j'aime dans la romance, c'est la possibilité de la croiser avec tous les autres genres possibles et imaginables ! Vous parlez d'un genre fait pour moi ! Donc, ça va du thriller-romance à la romance historique (toutes les périodes et les civilisations sont permises), en passant par le paranormal, la fantasy urbaine, les voyages dans le temps, les policiers classiques, l'aventure, etc. J'ai lu récemment une romance qui combinait la SF (dystopie), l'historique (retour dans le temps en 1888) et la fantasy (magie et monde parallèle)... "Terminator meets My Fair Lady", disait la couverture. Beaucoup d'auteures de romance sont très geek.

Je ne choisis pas d'avance ce que je vais écrire. J'ai une idée, une histoire, je la développe.

Quand j’étais ado, j'ai commencé par investir les mondes de mes romans favoris. Comme je lisais beaucoup de fantastique et de SF, j'écrivais dans ces styles.
Avec l'âge, j'ai développé mes propres mondes, mes propres personnages. Aujourd'hui mon projet principal, sur lequel je me concentre de façon quasi exclusive depuis quelques mois, est un roman d'aventure historique qui lorgne un peu vers le thriller, le roman de guerre et d'espionnage, avec un touche très légère de fantastique.

Mes autres projets sont une espèce de roman de fantasy mâtiné de science-fiction, un roman pseudo-historique de cowboys et d'indiens, un roman de fantastique contemporain , plus des nouvelles fantastiques, fantasy, de SF ou plus indéfinissables.

Encore une fois, l'important pour moi est d'avoir une histoire à raconter, après qu'importe le genre, ce n'est que des cases pour ceux qui aiment que les choses soient bien rangées.

"Du coup, ce qui a commencé comme un intérêt calculateur, marchand même, s'est transformé en une sorte de cause !"

Cela tombe bien que tu es choisi aussi par goût, car si tu l'avais fait uniquement par intérêts calculateur tu te serais plantée, car les romans qui se vendent le plus sont les polars, espionnage et thrilers ils s'en vend autant que tous les autres genres réunis : Fantastique, SF, Fantasy, horreur, romance, romans historique, autobiographie...

c'est même en constatant cela que les éditeurs français se sont ouverts à la paralittérature et ont rangé leurs grandes idées élitistes pour accueillir le roman policier sous toutes ses coutures, bien avant la SFFF.

Je n'ai pas "choisi un genre".

Je fais dans le réaliste, le fantastique, le thriller psychologique, la SF...
J'écris tout simplement ce que j'aime lire.

Moi je me rends compte que j'écris dans des genres qui correspondent toujours à mon enthousiasme du moment ! Ainsi l'amour que je porte à mes enfants m'a conduit à écrire et illustrer de petits livres pour enfants ! Mon engouement pour Star wars m'a conduit à écrire un space opéra ! Le magique du Seigneur des anneaux m'a lancé sur un roman de Fantasy ! Mes sentiments m'ont conduit à écrire un roman fantastique où je distille beaucoup de sentiments amoureux ! Mais il y a toujours un point commun dans tout ce que je fais : l'imaginaire ! Et ça c'est parce que je suis un rêveur !

Je n'ai pas encore réellement trouvé mon style,, mais j'ai toujours été très intriguée par le paranormal. J'ai aussi beaucoup d'humour j'essaye de le laisser transparaître dans mes écrits.
Mon premier roman partait un peu dans toutes les directions, celui que j'écris en ce moment est ciblé.
Je pense que je verserais dans le fantastique et le paranormal.

Citation :

J'écris tout simplement ce que j'aime lire.

Je crois que tout a été dit, j'écris beaucoup d'horreur/fantastique et ce n'est pas par choix, c'est parce que j'aime ça.

Je reprends ce sujet car je trouvais la question intéressante.

Il est difficile de caser une histoire dans un seul et même genre, je trouve.. Il y a souvent des mélanges qui se font imperceptiblement. Par exemple j'ai commencé il y a peu une histoire qui étaient ancrée dans le réel, mais dans laquelle je glissais peu à peu des éléments fantastiques. De fil en aiguille, j'en suis arrivée à créer un monde un peu hors-temps : un mélange de monde particulier au conte et de.. hybride ? D'ailleurs ça me fait très étrange de changer de genre, et j'ai l'impression que ça ne me correspond pas. Peut-être parce que c'est tout à fait nouveau.

Au passage, on remarque vite qu'il n'y a pas beaucoup d'amateurs de réalisme dans les environs !

Justement... Je n'ai pas "choisi".
J'aime bien le fantastique, du fait qu'il offre beaucoup de possibilités...
Mais j'aime bien changer, aussi. Justement parce que, après tout, je n'ai pas vraiment de raison de me cantonner au Fantastique.

Je trouve que la difficulté - du moins pour moi - avec le fantastique et le merveilleux, c'est qu'on glisse plus facilement dans le cheap et dans le "pas-convaincant-du-tout" qu'avec un genre comme le réalisme.