Oui Delf, tu as raison en un sens, et c'est ce que je me suis dit aussi.
Par contre, accepter de publier un roman truffé de fautes, et ne pas le corriger, cela tient du "suicide éditorial" !
Autre chose : il y a normalement, dans une maison digne de ce nom, un directeur d'ouvrage qui donne des conseils, informe, propose des rectifications, suit l'auteur, etc... On ne demande pas la lune, mais si un tel rôle existait au sein de cette maison, même à minima, ces fautes ne pourraient pas passer ! Tu verras effectivement à la longue... Et je te souhaite de tout cœur de faire partie des chanceux qui, dans l'avenir, bénéficieraient d'un changement de cap de sa part. Mais aujourd'hui je ne peux pas imaginer qu'il en soit ainsi.

Ah, et Tirelipimpon, avant de te faire taper sur les doigts par un modo, un petit passage par la case présentation s'impose

Ha zut, j'ai zappé cette étape ! j'y cours !

aeress a écrit:

se serait une impression à la demande... mais bon, ça on ne peut pas le dire sans savoir, se serait de la diffamation.

C'est ce qu'a affirmé Tirelipimpon trois posts plus haut

Oui horscharte, mais quand j'ai posté il n'était pas encore visible (croisement de posts) ;-)

Après je tiens à être clair : le but relatif à mon intervention n'est pas de casser pour casser. En gros, chacun travaille comme il veut, et fait des erreurs s'il en a envie ou ne sait pas faire autrement !
Mon but est de prévenir les nouveaux auteurs de ce qui les attend.
Car nous sommes tous, surtout pour le premier roman, susceptibles de signer pour signer : "chouette, une maison d'éditions qui veut de moi !" et c'est là l'erreur (à mon humble avis). Mais certains sont très biens chez Terriciaë parce que leur but est atteint : avoir son nom chez un éditeur à compte d'éditeur, quand bien même il serait association loi 1901. Et j'avoue que cela peut convenir si on a l'assurance de ne faire aucune faute, d'être fier de son œuvre et persuadé que tout est parfait, d'avoir son réseau de distribution perso, etc...
Mais à part le fait d'être "officiellement" édité, je ne vois pas l'avantage sur l'autoédition.

Je suis d'accord avec Tirelipimpon, néanmoins, céder vos droits d'auteur n'est pas un acte anodin. Je dois aussi ajouter une petite chose ; le code APE de l'association n'est pas le 5811Z qui correspond à celui d'un véritable éditeur. C'est important de le spécifier, car cela a une incidence sur votre statut d'auteur écrivain - vous ne serez pas considéré comme tel, tout simplement. Au sujet de mon parcours, malheureusement, je ne puis que corroborer les dires des uns et des autres : en tant qu'auteur, j'ai fait tout le boulot, les démarches commerciales, en salons ou autres (et les libraires ne m'ont pas forcément au sérieux, car ils ont l'habitude de bosser avec des éditeurs et des diffuseurs au préalable.) et les corrections éditoriales. Je pourrais en ajouter des tonnes et des tonnes sur mon parcours, mais je préfère le faire en privée, par message - si jamais vous avez des questions.

Bon je remonte le sujet en espérant que vous pourrez répondre à cette question   On parle souvent de leurs réponses positives pour publier un auteur, mais jamais de celles négatives (croyez moi, j'ai cherché). Alors, est ce quelqu'un sait si cette maison répond lorsqu'un manuscrit ne lui plait pas ? Ou bien joue-t-elle au mort comme d'autres éditeurs ?  

Bonjour Phoenixox,
à ma connaissance, ils ne refusent rien, ou alors ce doit être vraiment "plus que du n'importe quoi" ! Car il m'est arrivé de lire plusieurs romans édités chez Terriciaë, dont au moins l'un d'entre eux était truffé de fautes (minimum 2 par pages) et dont le langage était plus assimilable à du "petit nègre" qu'à de la littérature, même de mauvaise qualité. Cela me fait donc dire qu'ils ne doivent vraiment pas refuser grand chose.

Pourtant je connais des auteurs qui n'ont jamais reçu de réponse de leur part. Est-ce leur manière de dire non, je l'ignore.

C'est possible qu'ils manquent de temps - ça doit arriver - pour répondre aux nouvelles sollicitations. En ce sens, ils ne seraient pas les seuls à ne pas répondre pour signifier leur refus : la moitié des maisons d'édition que j'ai côtoyées procèdent ainsi : "si dans les 2 ou 3 mois vous n'avez pas reçu de réponse...etc"

Merci pour vos réponses vous deux   

Hum j'avais vu aussi des auteurs sans réponses... C'est dommage, que ce soit pour Terriciae ou pour une autre maison d'édition, ils devraient préciser le délais lorsqu'on a plus rien à esperer.

Citation :

à ma connaissance, ils ne refusent rien, ou alors ce doit être vraiment "plus que du n'importe quoi" ! Car il m'est arrivé de lire plusieurs romans édités chez Terriciaë, dont au moins l'un d'entre eux était truffé de fautes (minimum 2 par pages) et dont le langage était plus assimilable à du "petit nègre" qu'à de la littérature, même de mauvaise qualité. Cela me fait donc dire qu'ils ne doivent vraiment pas refuser grand chose.

D'après ce que j'ai compris, ils ont changer leur système de souscriptions, on peut peut être s'attendre à une amélioration de la qualité de leurs livres,  vu qu'ils vont devoir bosser pour en vendre. Et puis, certaines rubriques sur leur site (fantasy, par exemple) me semblent peu rempli par rapport à ce que les auteurs écrivent. Ca m'a laisser supposer qu'ils refusaient tout de même des offres.  

Bonjour,

Je souhaite savoir si des auteurs ont rencontré les mêmes mésaventures avec les éditions Terriciaë ?
A l'heure actuelle, quant est-il de la maison visée ?

Merci d'avance,

Juste pour info, j'ai - moi aussi - reçu le contrat et... Quelques bizarreries ont retenues mon attention.
Outre ce qui est déjà signalé sur le forum concernant la rapidité de réponse et le tirage moitié à la demande, voici ce que j'ai remarqué :
- rien sur le contenu de mon bouquin, aucun avis de lecture, rien. Le Redoute me remerciant d'une commande en ligne est plus enthousiaste. Ca m'a fait bizarre.
- le délai pour publier : 60 mois ! C'est à dire que mon bouquin (enfin, mon tapuscrit plutôt) serait bloqué chez eux pendant... 5 ans. Et je suis de plus censée leur présenter les suivants avec droit de préférence. Je peux avoir trois bouquins éditer en 15 ans en somme. J'ai préféré en rire. 18 mois ailleurs m'ont déjà paru une éternité. Et je n'ai rien vu concernant un dédommagement si le bouquin n'est finalement pas publié. L'abricot sur le clafoutis.
- La date à laquelle je dois leur remettre le manuscrit est en 2014. No comment.
- Pas d'à valoir.
- On me demande une quatrième de couv. Bon, franchement, pour moi, c'est clairement le boulot d'un éditeur la 4eme de couv. En plus, je ne suis pas douée du tout pour ça.
Bref, je ne suis pas très tentée.

Effectivement, rien que pour la question des 60 mois...