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 [Outils] Comment publier un premier essai (de philosophie) à 18 ans?

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Qui parle de nouvelle théorie l'ami?
Et la prétention sortirait plus de vos préjugés qu'ailleurs. D'ailleurs, je trouve cela plus cavalier, peut être autant que mes idées, que de faire la morale à un inconnu, sans avoir lu l'inconnu en question.
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Faut bien commencer un jour.

Au pire, s'il se plante, qu'est-ce que ça peut bien faire ? Ce ne sera pas perdu. Il se sera renseigné sur les moyens de publication, sur le milieu en question, ce qui l'aidera beaucoup s'il décide de faire des études de philo.


Valentin, je te conseille de ne plus répondre à David, à moins qu'il n'ai quelque chose de constructif à te dire. Ce qui de toute évidence n'est pas le cas pour le moment.
 
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Invité  /  Invité


Pour rappel, voilà ma réponse -l'une des premières- sur ton projet :

David a écrit:


le mieux pour toi est de synthétiser ta "réflexion" et de la présenter à des directeurs d'UFR voir ce qu'ils en pensent pour éventuellement -dès fois que tu sois le Freud du XXIème siècle- intégrer un cercle de recherche. La première des choses est de voir dans quelle sphère d'études ta réflexion s'intègre (fournis toi des plans de cours, consulte des manuels) Au pire, tu te rendras compte que tu n'y comprends rien mais que malgré tout c'était intéressant. Au mieux, ça te donnera envie d'en apprendre plus et tu auras gagné le virus des études. (Lire David Lodge à ce sujet)

D'autres l'avaient dit avec moins de tact.

Pour le reste, tu as raison : je n'irai pas vous lire. Mais c'est seulement parce que je suis un "vieux" con prétentieux.
 
Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Bon, on ne va pas partir en débat, d'autant plus que Valentin a dû avoir ses réponses, mais ça me démangeait de te répondre.

David a écrit:
Mitsu, my dear, les romans font la part belle à l'originalité et pour une grande part, aux perceptions du monde par leurs auteurs. Leur prétention se borne à la distraction, au témoignage d'une ou plusieurs expériences personnelles voir de celles d'un groupe d'individus ou d'un lieu.

Écrire un roman n'est en rien une discipline. Contrairement à la philosophie.
Qui dit discipline, dit règles et il me semble que celles-ci soient légèrement plus compliquées que celles du tennis de table pour qui veut pondre un essai.

Et puisque la philosophie a une vocation universelle autant le connaitre un chouya, l'univers. Ou, à défaut de connaitre son prochain, on peut forger un raisonnement sur l'étude de la matière. Mais tout seul, dans son coin, avec ses 18 printemps, ça me semble juste ridicule.
David, my dear, la philosophie - avant d'être réservée à ceux qui, comme toi, ont suffisamment d'années de vécu derrière eux pour se départir du ridicule qui teinte tout projet ambitieux entrepris à 18 ans - est avant tout un processus de réflexion, d'analyse, une quête perpétuelle qui ne saurait commencer assez tôt. C'est un questionnement sur ce que l'on ne sait pas, et non une affirmation de ce que l'on sait.
Il n'y a pas - à ma connaissance - de méthode universelle pour philosopher. Il n'y a pas de doctrine définitive non plus, mais bien des milliers de philosophes qui confrontent leurs réflexions sur des concepts si nombreux qu'il serait prétentieux de vouloir tous les traiter.
C'est une démarche critique qui vise justement à bousculer les règles, à désapprendre pour mieux comprendre. Si la plupart des grands philosophes s'étaient contentés de suivre les règles déterminées par leurs prédécesseurs, leur réflexion s'en serait trouvée bien limitée.

Enfin. Bonne chance à Valentin, qui ne risque qu'une chose, apprendre. Au moins, nous sommes d'accord là-dessus Smile
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Mitsu, je ne prétends pas philosopher (D-ieu m'en préserve, j'ai d'autres passe temps et d'autres aspirations aussi). Et si, la philosophie est une discipline (cf le dico) du moins quand elle a d'autres prétentions qu'entretenir le discours avec des piliers de bar.

Quand au plan de notre ami, rien que le grand I me prête à sourire...

Mais, soignons notre discours, soyons pertinents. Pour cela rien de mieux que de faire appel à un autre essai, le dictionnaire :

"Jusqu'à Descartes et Liebinz la philosophie englobe l'ensemble des sciences et des recherches théoriques, inséparables d'une perspective métaphysique. Constatant les divergences idéologiques des philosophes et la certitude des mathématiques, Kant, à la fin du XVIIIème siècle, oriente la philosophie vers une théorie de la connaissance. La philosophie devient un retour critique du savoir sur lui-même. Au début du XIXè siècle hegel est le dernier philosophe qui tente une récapitulation du savoir. Ses successeurs hégéliens se trouveront face à une triple opposition où Marx, Nietzsche et Freud se proposent de démystifier l'illusion philosophique, de mettre à nu ce qu'elle déforme : la justification du système social, la dynamique de la création des valeurs, les déterminations du système social, la dynamique de la création de la conscience (et après c'est moi qu'on trouve prétentieux !) Au XXème siècle le développement des sciences humaines a amorcé la crise définitive de la philosophie en tant que réflexion totalisante sur le devenir humain"

Puisque notre ami prétend à l'essai et s'appuie sur les thèses d'auteurs précités, autant se fier à une définition encyclopédique de la philosophie (qui, à défaut d'avoir avancé mon schmilblick perso aura musclé mes doigts)

Ceci dit les 4 autres définitions de mon dico (Hachette encyclopédique) donnent elles aussi une vision moins freestyle que la tienne :

1/ Branche du savoir qui se propose d'étudier les principes et les causes au niveau le plus général, d'étudier les fondements des valeurs morales, d'organiser des connaissances en un système cohérent.

2/ Recherche, étude des principes qui fondent une science

3/ doctrine philosophique

4/ matière d'enseignement comprenant la psychologie, la morale, la logique et la métaphysique

(tout tapé à la main, hein)

Ah ! j'ai peut être trouvé une définition (la dernière) sui pourrait correspondre au domaine d'étude de notre ami:

5/ (lang courant) Egalité d'humeur, calme, courage ex: supporter une disgrâce avec philosophie (!)

Dans ce cas, oui, nul besoin de connaitre ses prédécesseurs mais faut faire gaffe à pas les citer. Pas sûr que ça mérite un essai non plus dans cette acceptation. Mais puisque vous semblez tous le penser...

 
Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Si on veut faire la guerre des définitions, voici celle de l'Académie Française.

1. Anciennt. Ensemble des sciences et des disciplines ayant pour objet la connaissance rationnelle de la nature.
2. Recherche de la vérité, des principes et des fins de toutes choses ; activité critique de l'esprit fondée sur l'exercice de la raison naturelle, qui s'attache à dégager les fondements de la connaissance, les conditions de l'action et le sens de l'existence humaine. La métaphysique, la morale, la logique sont des parties de la philosophie. Réflexion, examen critique prenant pour objet une science, un art, un domaine de connaissance particulier afin d'en examiner les méthodes et les principes fondamentaux.
3. Doctrine philosophique, système d'idées propre à un auteur, à une école de pensée. Par ext. Ensemble des systèmes philosophiques propres à une époque, un pays.
4. Par affaibl. Ligne de conduite, manière d'appréhender l'existence. Accepter son sort avec philosophie. Prendre les choses comme elles viennent, avec philosophie.


Bref, je maintiens que - à mes yeux - un auteur n'a pas besoin d'amasser un savoir encyclopédique ni d'avoir vécu un certain nombre d'expériences avant d'entreprendre une réflexion philosophique. S'il a l'ambition de regrouper ses conclusions dans un essai et de tenter de le faire publier, seul l'éditeur pourra juger de la qualité de son travail. Qu'il ait 18 ans et qu'il n'ait pas lu tous les philosophes publiés avant lui ne constituent en rien des obstacles insurmontables.

Enfin, on n'a visiblement pas la même vision de la philosophie, et je ne pense pas qu'un de nous deux s'inclinera. J'aimerais bien que Valentin repasse lorsqu'il aura obtenu quelques réponses d'éditeurs, par curiosité.

Et encore une fois, désolée pour tes pauvres doigts Smile
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Invité  /  Invité


Mitsu, la philo je m'en taponne le coquillard mais te lire, c'est un régal, alors si, je suis d'accord avec toi. Vas-y Valentin, lance toi mon ami (pourvu que Mitsu soit là)
 
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Valentin latil, valentin:

Tes doutes sont légitimes, la seule chose que je puisse te dire,

D'abord, c'est d'échanger ta (ou tes) pensée avec tes professeurs ou même de proposer ton manuscrit à des philosophes, d'avoir un retour construit.

Ensuite, si tu penses que ton projet peut apporter à des lecteurs, si tu as envie de donner tes pensées à d'autres alors oui tu peux te faire publier, ce ne sera ni présompteux, ni stupide.

voila ce que j'en pense, bon courage à toi!

http://art-antoineteillet.wifeo.com/
 
   
    
                         
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