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 [Outils] Comment publier un premier essai (de philosophie) à 18 ans?

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petit tiret a écrit:
Alors, tu le postes, tu le postes ??? J'aime bien les essais Very Happy Ne serait-ce qu'un extrait pour nous allécher, et qu'on l'achète en libraire si Dieu veut qu'il s'y trouve un jour.

DIEU EST MOOOORT! (Juste pour garder une discussion à aspect philosophique Very Happy )
 
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Les interventions d'About et de Petit Tiret sont assez salutaires.

De toutes les disciplines nimbées d'un brouillard de connaissances qu'on s'évertue à maintenir inaccessibles, la philosophie remporte certainement la palme. Parce que la philosophie ce n'est pas la chirurgie du ménisque mais une pluralité de discours recelant ce qu'on devrait tous avoir : une conception du monde.

Qu'un ado de 17 ans veuille exprimer la sienne, vu l'état de délabrement intellectuel de la société actuelle, je trouve ça positif et ce qu'il ait lu tous les tomes des divagations de Kant qui crée des noumènes pour mettre l'appréhension du monde en dehors des gens du peuple ou qu'il se soit tenu à lire les aphorismes de Nietzsche ou le mythe de la Caverne que tout le monde comprend - ce qui n'empêche pas que ce soit digne d'intérêt.

Il est d'ailleurs intéressant de noter que les philosophies les plus accessibles soient rejetées dos à dos comme les "prémices du totalitarisme". Je lis souvent ce genre de vomi de la part d'intellectuels grands ou petits-bourgeois et ça m'écoeure au plus haut point. Des cyniques à Marx ou à Schopenhauer, tout y passe. Nietzsche devient même le père du nazisme quand il détestait les antisémites et l'Etat...

Le plus beau concernant ceux qui pourfendent les "adversaires de la société ouverte" - c'est qu'ils sont généralement en faveur de l'enseignement du grec ou autre savoir révolu comme cours principal... Allez chercher l'erreur. Razz

Bref, fais ton truc mon gars. Si t'as une bibliographie derrière toi, c'est toujours intéressant comme démarche - et ça permet effectivement de se rendre compte si on a misé trop haut ou pas.
 
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J'aurais presque envie de surenchérir sur ce qu'Ex-Nihilo vient de raconter. Bien bien.

Autrement :

zaireg a écrit:
P.S: Pour ton essai, va voir du coté de Georg Simmel, je pense que tu trouveras des données intéressantes chez lui.

Georg Simmel, pour une réflexion sur le temps et l'angoisse, ou plus largement, la psychanalyse ? Vraiment je vois pas bien là...
 
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Les deux: Il est l'un des premiers sociologues/psychologues modernes, lorsque la psychologie était une science en pleine émergence. Et en même temps il a discuté de sujets contemporains avec une grande clairvoyance (L'argent, la mode, le pouvoir,...)
 
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Bon, je me permets des digressions vu que le sujet initial a été plus ou moins traité. J'encourage l'auteur du topic, en tout cas, à poster ses textes sur le forum.

zaireg : Qu'il soit un des pionniers de la sociologie, d'accord, et aussi clairvoyant soit-il sur les thématiques de l'argent ou du conflit, je ne vois pas du tout en quoi il apporte des éléments de réflexion sur le temps ou l'angoisse, ou alors il faudrait me citer des ouvrages précis, mais je pense connaître un peu le bonhomme. Du reste, la psychologie et la psychanalyse sont tout de même deux approches franchement différentes. Je veux dire, en fait, qu'il y a des auteurs plus pertinents à citer en la matière. De mémoire : Bergson (ah ah), Heidegger, Kierkegaard dans une certaine mesure, et même Freud pour quelque chose de plus lubrique (angoisse de castration, miam, ou comment l'inconscient te rappelle que tout est toujours sexuel).

Je m'étale, ça m'a titillé.
 
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Il ne possède pas d'ouvrage spécifique sur la problématique du temps ou l'angoisse, mais quelques uns de ses livres (Comme la "philosophie de l'argent") parlent du problème du temps dans quelques passages... Mais juste pour mieux éclaircir la problématique principale qu'est l'argent.
Bien sur, ce serait con de ma part de con-fondre Psychanalyse et Psychologie Very Happy . Si j'ai cité Simmel, c'est surtout pour sa méthode d'analyse, qui est Interdisciplinaire, et traite ses sujets tant de l'angle culturel, artistique que celui sociologique ou psycho. Donc sa méthodologie diversifiée pourrait se montrer utile...
Ah pour les autres (Hormis Freud), Can't tell, je ne les ai jamais lus. Excepté pour Bergson, ses Essais sur la signification comique.
 
Placébo
   
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Placébo  /  Tapage au bout de la nuit


Psychanalyse, quant a soi, on a tous notre théorie propre à soi... le modèle de freud, il l'avait articulé à force de traiter ses patientes, après des années d'exploration.

La psychanalyse, c'est tellement théorique que peut être que les singes en ont la notion sans l'avoir nommée. Tous les termes que freud nomme, valent autant chez Jung qui deblattere à peu près la même théorie, mais le vrai modèle, c'est pas celui des théories, c'est celui dans lequel on vit soi même.

J'avais trouvé la vision de Heidegger assez claire et universelle : le Dasein, l'être-là, l'être auprès, l'être à la mort, l'ustensible, le dévalement...
 
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Je vous remercie tous pour vos commentaires très constructifs et encourageants. Je reconnais que le mot "essai" employé dans mon titre, inspire inévitablement l'image du chat se voyant lion... Il est évident que je ne prétends nullement avoir rédigé une thèse, ou quoi que ce soit d'aussi ambitieux. Cependant, à force d'évoluer et d'avancer dans mon texte, la question du "et en suite ?" se pose incontestablement. Comme une volonté d'aller plus loin. D'où mon titre maladroit.

Voilà grosso modo le plan de ma réflexion, pour donner une petite idée des sujets traités. Je suis parti de questions (très) générales : Qu'est ce que le temps? Par quoi peut-il être caractérisé, s'il le peut? Comment le justifier? Est-il seulement ou n'est il simplement pas? Est-il ex-nihilo ? Qu'est ce alors que l'avenir?

Le temps reste mon fil conducteur, ce qui m'anima et m'anime encore complètement.


I. Une objectivité subjectivée

a) Première approche (Ouvrages piliers : Métaphysique, Aristote)
b) Avenir et désir (Freud, interprétation des rêves, et Ricoeur, Philosophie de la volonté)
c) Une dissociation inévitable (passé et avenir)

II. Vers une libération, une distanciation ou une soumission?

a) Des projections qui devancent les remémorations
b) La nostalgie, entracte à la règle explicable
c) Angoisse et soumission (Heidegger)
d) La sur-angoisse

III. Le Temps face à l’angoisse
 
Le Condor des Andes
   
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(définitivement, je crois que je suis hermétique à la philosophie)

Je vais rebondir sur ce que Tiret a dit plus haut (elle n'est pas la seule) : n'hésite SURTOUT PAS à aller trainer du côté de la section "réflexion", elle en a bien besoin, d'ailleurs... elle tend à s'user un peu ces derniers temps...

Pour ton plan, je ne vais pas discuter sa pertinence, puisque pour commencer le sujet ne me parle pas et qu'ensuite la philosophie en général m'agace. Mais je vais quand même te faire des remarques de pure méthodologie bête et méchante.

D'abord tu dis que le temps est ton fil conducteur, mais il n'apparait qu'une seule fois dans ton plan, et à la fin. Il y a donc maldonne...
Ensuite, un plan répond à une problématique. Il n'y a pas de problématique exprimée ici. Seconde maldonne.
Enfin, certains de tes titres ne sont pas très parlants, pas très caractérisés. "Première approche", on pourrait mettre ça dans absolument TOUTES les copies, TOUS les ouvrages, TOUTES les recettes de cuisines.

Sinon, tu as l'air d'avoir les ingrédients pour faire quelque chose d'intéressant. Bon courage.
 
May
   
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zaireg a écrit:
Les deux: Il est l'un des premiers sociologues/psychologues modernes, lorsque la psychologie était une science en pleine émergence. Et en même temps il a discuté de sujets contemporains avec une grande clairvoyance (L'argent, la mode, le pouvoir,...)

La psychologie émerge toujours. Et très difficilement qui plus est. (L3 psychologie spé psychanalyse inside)
Je vais pas trop m'avancer sur votre vision de la psychanalyse qui m'hérisse jusqu'aux vertèbres car mon pamphlet risque d'être peu convaincant à cette heure-ci. Puis j'ai arrêté de défendre la psychanalyse depuis que j'ai remarqué que les gens prenait plus ça pour une religion qu'autre chose.


Existence en suspension.
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petit tiret
   
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petit tiret  /  Crime et boniment


Citation :
Je reconnais que le mot "essai" employé dans mon titre, inspire inévitablement l'image du chat se voyant lion...
Moi j'aime bien le mot "essai" pour sa modestie au contraire... =) Genre, tiens, je vais essayer de penser...



Citation :
D'abord tu dis que le temps est ton fil conducteur, mais il n'apparait qu'une seule fois dans ton plan, et à la fin. Il y a donc maldonne...
Eeeeh, pssst, s'il y a écrit "passé", "présent", "avenir", "remémoration", etc. c'est qu'on parle aussi du temps Razz


J'essaie de comprendre un peu ton cheminement en regardant le plan.

Si tu pars du temps comme "objectivité subjectivée", c'est que tu considères que le temps existe en dehors du sujet, sans lui ? Et que le sujet ne fait que se l'approprier ? Je suppose que tu discutes quand même ce présupposé. Kant notamment fait du temps, une structure du sujet. Et chez Bergson on a tout une conceptualisation de la durée comme temps vécu, ça peut peut-être t'intéresser. C'est vachement bien Bergson. Il dit que dans le temps vécu on s'abstient, justement, de faire la dissociation passé/présent (j'y ai pensé en lisant la sous partie de ton plan), on les fond l'un dans l'autre. Comme quand on écoute une mélodie : les notes qu'on a entendues sont retenues dans notre conscience, elles s'organisent avec la note qu'on entend et celles qu'on va entendre. Il y a cette liaison entre elles, cette continuité, qui sert souvent à Bergson de métaphore pour caractériser notre vie intérieure. "la mélodie ininterrompue de notre vie intérieure" Smile
( Si ça t'intéresse, suis en plein dedans moi ! )
Après, peut-être que t'as laissé volontairement de côté cet aspect là parce que ça n'avait rien à voir avec l'angoisse, j'sais pas moi.


Si en deuxième partie tu enchaînes sur cette question de la libération beh il faut qu'au bout de ta première partie tu montres pourquoi on devrait se libérer du temps, qu'est-ce qui nous emprisonne dans le temps (c'est bien d'une libération du temps que tu parles ? Le titre est pas très précis). En regardant juste les titres comme ça je ne vois pas bien la transition.


Troisième partie, le temps face à l'angoisse ? Le titre m'étonne un peu car spontanément je penserais le temps comme élément constitutif de l'angoisse.



Hum bon je m'exprime là-dessus alors que tu as sans doute des lecteurs bien plus compétents que moi, de gens qui ont une culture surplombante, une vision d'ensemble. J'ai bien conscience que tu viens plutôt nous voir pour des questions pratiques d'édition, mais dans ce domaine-là j'y connais rien. Je t'aiderai quand j'aurai ma propre maison d'édition de bouquins de philo.
Dans tous les cas ton projet m'a l'air bien parti. Ricoeur, Heidegger et tout... C'est balèse Cool En terminale j'aurais jamais pu faire ça.
 
Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Etienne de la Boétie a écrit Le discours de la servitude volontaire à l'âge de 18 ans. Ce texte est central dans l'histoire philosophique.

Cet exemple illustre qu'on peut écrire des choses géniales à n'importe quel âge. La valeur n'atteint point le nombre des années.

Tente ta chance donc.
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


petit tiret a écrit:
Citation :
D'abord tu dis que le temps est ton fil conducteur, mais il n'apparait qu'une seule fois dans ton plan, et à la fin. Il y a donc maldonne...
Eeeeh, pssst, s'il y a écrit "passé", "présent", "avenir", "remémoration", etc. c'est qu'on parle aussi du temps Razz

Tu vas dire que je joue sur les mots... mais non, ce n'est pas exactement la même chose.

Et arrêtez de parler d'Etienne de la Boétie, on n'est même pas sûr que ce soit lui qui ait écrit son "discours", ni même de l'âge auquel il l'a écrit ou des modification qu'a pu y apporter Montaigne.
 
petit tiret
   
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petit tiret  /  Crime et boniment


Ce n'est pas la même chose, dans le sens où "temps" est plus général - mais ce sont toujours des problématiques liées à cette notion fondamentale. Il pourrait faire apparaître "temps" dans les titres, genre, 1. Le temps : une objectivité subjectivée ; mais en tout cas il ne ment pas en disant que c'est son fil conducteur et qu'il ne cesse d'en parler.

La légende dit que Montaigne aurait voulu rencontrer la Boétie après avoir lu son discours. Alors, peut-être que la version publiée finalement a été modifiée par Montaigne, mais il doit bien y avoir un peu de génie à la base. Puis j'ai envie d'y croire, c'est une jolie histoire. Puis ça n'a pas d'importance, je suis convaincue qu'on peut être génial à 18 ans, et c'est tout ce que je voulais dire.
(la valeur n'attend pas le nombre des années... Avec "atteint" ça veut pas dire grand chose ^^)
 
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Oh Petit tiret, je suis TOUT d'accord avec toi


Dernière édition par Bosie le Jeu 9 Fév 2012 - 17:03, édité 1 fois
 
   
    
                         
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