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 Test : Quel type de poésie écrivez-vous ?

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Quel type de poète êtes-vous ? Lisez l'article et répondez au test
Je suis un polète (une paulette)
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Je suis un bohète
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QuillQueen
   
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   Pensée du jour  :  La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise.
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


les seuls poètes français contemporains que je croise viennent souvent de milieux soit moyens, soit plus bas... donc non, je ne peux pas comprendre Laughing
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Charivari, je trouve ça très drôle et très juste. Je crois que tous les "poètes inspirés" devraient se forcer à se caser dans l'une de tes catégories. Au moins une fois. Ca leur ferait sans doute du bien.
Grandjoe aussi, j'ai bien ri.

...

Bon, maintenant, pour continuer sur le débat qui a été lancé, je ne peux pas être d'accord avec toi, Insane. Tu n'imagines pas à quel point. Tu fais un parallèle incroyable entre niveau social et niveau culturel. Comment, au XXIe siècle, peut-on dire ce genre de chose ?

C'était sans doute vrai à une époque plus ancienne où on pouvait faire la part des choses entre une culture urbaine, noble, écrite, celle de la cour du roi ou de ses potentats locaux ; et une culture populaire, paysanne, orale, qui n'est pas inférieure... mais différente. Au sens d'étrangère. Ce sont deux mondes superposés, hermétiques.

Mais aujourd'hui, la démocratie a gagné, y compris pour la culture. La culture est le bien de tous, en effet, et crois-moi, les "couches populaires" l'ont bien compris. Cela fait longtemps qu'elles se sont accaparé la culture noble tandis que les nobles eux-mêmes s'intéressaient à la culture populaire. Aujourd'hui ces distinctions n'ont plus lieu d'être.

La seule qu'on puisse faire, c'est en terme d'accès : le riche peut payer alors que le pauvre, non. Mais (Dieu merci) toute la culture n'est pas ruineuse, et pour une bonne partie, surtout pour la culture classique, le prix n'est pas discriminant. Cette culture classique (qui n'est plus noble, d'ailleurs) n'est certainement pas méprisée dans les milieux populaires, où au contraire elle est un gage de distinction et d'enrichissement personnel.

Lorsque tu me dis que dans les milieux populaires le père ne peut conseiller de livre à son fils (tu ne le dis pas mais tu le sous-entend très très fortement), je ne peux pas m'empêcher de jeter un œil à ma propre bibliothèque, et de constater que mes meilleures lectures, celles qui relèvent le plus de cette culture classique, proviennent de lui. Je ne crois pas être un cas particulier, mon père non plus.

M

Une dernière chose avant que je ne passe le micro : je crois que tu commets l'erreur fondamentale de croire que la poésie est un art écrit. Non, la poésie est un art oral. Et ça, ça change tout, car si l'écrit est l'arme du pouvoir, l'oralité appartient à ceux qui n'ont ni arme ni pouvoir.
L'oralité est par définition le mode de communication des couches populaires avant que le savoir écrit ne se popularise. Et je te renvoie dans les sociétés qui n'ont pas encore tout à fait abandonné cette culture orale, chez les poètes africains par exemple, qui, crois-moi, ne s'adressent pas particulièrement à une "élite"...
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


insane, pour appuyer ce que dit le condor, mon fils a une pile de conte à même pas 3ans, et tous ces livres viennent de chez Oxfam book, entre 50centimes et 2€50. Est-ce inaccessible ?

Si on ne peut plus citer de poètes contemporains,c 'est parce que notre système d'éducation se borne à nous éveiller à une poésie d'un autre temps.

Ne t'en déplaise, les écoles me demandent de plus en plus d'ateliers d'initiation au slam dans le cadre de leurs dossiers sur la poésie. Et à côté, on a des profs qui se cantonnent à Baudelaire et Rimbaud. C'est beau, certes, mais ce n'est pas le reflet de la poésie contemporaine. C'est surtout ça, qui désintéresse une partie de la population de la poésie. Tout beauté qu'elle puisse avoir. Même Maurice Carême, mort y a pas si longtemps, emploie des "encor" sans "e" qui ne correspondent plus au langage actuel.
quand tu dis "Le peuple a tendance à s'identifier au slam ou au rap et non à la poésie.", tu réfléchis à l'envers. Le "peuple" (un bien grand mot) s'identifie à la poésie quand, via le cadre du slam, il en découvre la magie. En fait, si vraiment la poésie n'avait pas été autant aimée des couches sociales plus basses, et si vraiment on avait tous pu citer des poètes contemporains avec enthousiasme, le slam ne serait pas né. il a répondu à un manque cruel entre l'image ancestrale de la poésie véhiculée par l'éduc' officielle, et la poésie demandée, la poésie qui nous parle et nous plaît. Car c'est bien là sa vocation : développer une parole de façon jolie, agréable, travaillé. Qu'elle soit écrite ou dite.

Et aussi, mets-y les théories que tu veux, j'ai vu passer plein de poètes contemporains sur les scènes slams. Qui eux, savent à quel point oralité et poésie sont intrinsèquement liés. Faut-il que j'en cite ? Alain Dantinne, André Marceau, Guy Marchand, Eric Brognier, Stephane Dulude, Théophile de Giraud, Dominique Massaut, Béatrice Libert...

sinon, comme ex-nihilo, j'accorde au terme "poétique" une plus large connotation que le simple genre littéraire... Exemple :

J'ai habillé mon fils avant-hier, en lui mettant un t-shirt avec un dalmatien dessus. Je lui enfile ses chaussettes, et là il me fait remarquer en les montrant du doigt "les chaussettes elles ont des pois !". En effet, elles avaient des pois bleus, alignés. Et là, il m'assure "les pois du petit chien, ils sont partis dans les chaussettes". Et là, j'ai l'image des pois qui s'ôtent du chien blanc à ronds noirs, pour se placer sur le tissu des chaussettes en devenant bleus.
Je viens de vivre un moment poétique. Et mon gamin n'a pourtant pas beaucoup de culture encrée en lui.
 
Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Le problème d'accessibilité à la culture n'est pas le prix, mais l'envie qui est conditionnée par sa famille et son cercle d'amis, de connaissances. Si aujourd'hui certains membres de ce forum lisent plus, c'est bien grâce au forum, à l'émulation qui en découle. De même, un parent, un ami peut inviter à lire un ouvrage, à donner envie de lire un recueil de poèmes.

Des enquêtes montrent très clairement qu'une certaine culture est associée à un tissu social (troisième fois que je le dis non?) et que nombre d'entre elles se moquent de la poésie et qu'elles se concentrent sur un autre art. Encore une fois, je ne jette pas la pierre sur ces autres arts, je dis juste que la poésie est marginalisée et réservée à un certain milieu dont vous faites peut-être partie sans le savoir.

Et ces exceptions, c'est vous, c'est moi. Mais je suis désolé de vous redire que notre culture est conditionnée par notre éducation, par nos profs à l'école, par nos rencontres, etc. Hélas, il faut avoir la chance, l'étoile qui nous mène vers la poésie.

Et c'est un mythe de croire que la démocratie a rendu la littérature, la poésie accessibles à tous je crois. En revanche, je connais bien certains poètes africains et il est juste de dire que la culture poétique orale est très populaire dans certains pays du continent. Même si certaines de leurs traditions littéraires ont tendance à se perdre.

Enquêtez autour de vous. Vous verrez que la musique classiques, la poésie, le théâtre sont des arts qui s'adressent avant tout à une classe privilégiée. Et même cette classe privilégiée boude parfois ces arts.

Le gros problème, c'est que certains n'osent pas dire qu'ils sont privilégiés au niveau de leur éducation, de leur cercle de connaissances car on se moque de l'argent que vous avez. On parle d'éveil culturel à des arts et non d'argent.

Est-ce une espèce d'envie de se dire défavorisé, puni par le destin? Pour quelle raison toujours se plaindre et ne pas avouer qu'on a reçu un bagage culturel important par rapport à des gens qui n'ont rien reçu? Je l'ignore.
 
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Invité  /  Invité


Alors moi je serais plutôt bohète ^^
 
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La poésie au sens le plus large de tous ses courants - voir la définition personnelle que j'en donne plus haut - naît indifféremment dans toutes les couches de la population.

Ce qu'il se passe, c'est que chez les prolos et sous-prolos, elle a un parfum de tripes et d'authencité qui fédère souvent un public autour d'elle. Vint alors le petit-bourgeois, qui récupère tout... Ce qui était alors mode d'expression devient illustration de soi. Ainsi le punk est devenu, pour beaucoup de jeunes, des surfeurs californiens qui jouent des riffs de guitare sur des rythmes rapides, le slam un moyen d'avoir son heure de gloire sur scène assez facilement - mais réduite à trois minutes.

Evidemment - et heureusement ! - je schématise. N'empêche, on peut prendre n'importe quel courant qui illustre un regard particulier sur le monde, on a souvent des prolos et sous-prolos à la base, et même pas par intuition poétique innée... Mais parce que quand tu éprouves au maximum la contingence du monde, t'es un peu amené à vouloir faire quelque chose de ta vie.
 
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Insane. a écrit:
Des enquêtes montrent très clairement qu'une certaine culture est associée à un tissu social (troisième fois que je le dis non?) et que nombre d'entre elles se moquent de la poésie et qu'elles se concentrent sur un autre art. Encore une fois, je ne jette pas la pierre sur ces autres arts, je dis juste que la poésie est marginalisée et réservée à un certain milieu dont vous faites peut-être partie sans le savoir.

Et ces exceptions, c'est vous, c'est moi. Mais je suis désolé de vous redire que notre culture est conditionnée par notre éducation, par nos profs à l'école, par nos rencontres, etc. Hélas, il faut avoir la chance, l'étoile qui nous mène vers la poésie.

Déjà, tu ne dis pas tout à fait la même chose qu'avant. Certains pratiques culturelles sont les chasses gardées de certaines classes, d'accord. Aucune enquête, par contre, ne te montrera que la poésie est le secteur de culture privilégié des hautes classes sociales. Tout le monde peut être imperméable à la poésie, même les plus aisés. Aux dernières nouvelles, l'éducation — littéraire en particulier — touche également les fils de prolo, et pas seulement les fils de polytechniciens. Sinon dans quelques grandes écoles supérieures (ENA), l'éducation ne se fait plus de façon endogène (depuis le XIXe, en fait) : les professeurs issus de la bourgeoisie, eussent-ils d'ailleurs fait l'ENS, donnent aussi des cours aux rejetons des classes populaires. Le cercle familial n'a pas le monopole de l'initiation à la culture littéraire.

Citation :
Le problème d'accessibilité à la culture n'est pas le prix, mais l'envie qui est conditionnée par sa famille et son cercle d'amis, de connaissances. Si aujourd'hui certains membres de ce forum lisent plus, c'est bien grâce au forum, à l'émulation qui en découle. De même, un parent, un ami peut inviter à lire un ouvrage, à donner envie de lire un recueil de poèmes.
(...)
Et c'est un mythe de croire que la démocratie a rendu la littérature, la poésie accessibles à tous je crois.

Personne n'est en train de dire que c'est juste l'émergence de la démocratie, subitement à un instant donné de l'histoire, qui aurait ouvert la culture à toutes les classes. Ce qui précède la démocratie, le suffrage universel — la participation politique —, c'est un rapprochement et une interpénétration des classes sociales, et l'ouverture d'un espace public, le partage de la culture artistique et littéraire, et, surtout, la réalisation que les goûts entre classes sociales ne sont pas si différents.
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Il faut surtout concevoir la démocratie de façon moins étriquée, comme une culture démocratique qui essaime de nombreux domaines de la société. Y compris l'éducation. On n'a plus d'école de riche ou d'école de pauvre. Certes, le milieu influe fortement sur l'ouverture culturelle, mais ce milieu est par définition pluriel, mouvant, on ne peut pas le résumer à un "milieu prolo fermé" et à un "milieu aisé ouvert". Tout comme on ne peut pas caractériser un milieu aujourd'hui seulement à partir de données sociales ou socio-économiques.

Quant à la musique classique, c'est simple, il suffit d'aller faire un recensement des élèves des écoles municipales de musique. Certes, les bourgeois y sont plus présents que pour le match de l'équipe locale de foot. Mais affirmer que les enfants de classes moyennes, voire de classes prolétaires, en sont absents ou même minoritaires, c'est se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'à se titiller les testicules de l'intérieur.

Enfin, citer l'existence hypothétique d'études est un argument de pertinence limitée.
Citation :

Le gros problème, c'est que certains n'osent pas dire qu'ils sont privilégiés au niveau de leur éducation, de leur cercle de connaissances car on se moque de l'argent que vous avez. On parle d'éveil culturel à des arts et non d'argent.

S'il te plait ! Tu as clairement parlé de couches sociales.
 
Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Je considère que les fils de profs sont privilégiés. Pourtant, ils ne baignent pas dans l'or.

Et si. Il y a des écoles qui réunissent toute la misère du monde et des écoles qui réunissent la haute bourgeoisie.

Je suis passé d'un milieu miséreux à un milieu privilégié. J'ai vécu la différence. Oui, les couches sociales stimulent certains goûts qui sont différents.

J'en ai marre de faire de la paraphrase. Manifestement, j'ai un point de vue différent du votre. Pour moi, la culture, la poésie sont plus accessibles lorsqu'on a un minimum d'argent, lorsqu'on fait partie d'une élite instruite. (dont les fils de prof font partie)

Et l'éducation ouverte à tous est une véritable mascarade. Je n'ai qu'à faire 100 pas pour aller en bas d'une tour. Les mecs ne maitrisent pas plus de cent mots. Pourtant, ils ont été en cours. Ils ont eu plein de profs.

Il y a derrière l'école un accompagnement de la part de l'entourage, de la famille. Lorsqu'il n'est pas effectif, l'enfant n'apprend pas en cours. Lorsque le parent ne dit pas à son enfant qu'il faut appréhender la poésie, l'enfant ne l'appréhende pas.

Enfin, je ne vois pas de liens entre les différentes classes sociales. Je trouve plus des communautés qui ne se mélangent pas. Voilà mon ami about. La société n'est que le cumul de ces strates et non leur harmonie.
 
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Ce que vous racontez n'a pas l'air intéressant. Moi je fais de bohésie avec un matériel de polète.
 
QuillQueen
   
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Yoni a écrit:
Ce que vous racontez n'a pas l'air intéressant.

Recevoir ça de ta part, c'est gratifiant.
 
   
    
                         
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