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 Test : Quel type de poésie écrivez-vous ?

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Quel type de poète êtes-vous ? Lisez l'article et répondez au test
Je suis un polète (une paulette)
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Je suis un bohète
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Charivari
   
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Charivari  /  Crime et boniment


Je vous invite à lire cet article particulièrement intéresant qui dresse une typologie de la poésie sur internet, puis de participer à ce sondage et au débat ouvert sur ce topic.

Selon une enquête très sérieuse menée pendant plusieurs minutes par le Docteur Charlie Vari, éminent spécialiste de la poésie bloguienne, on peut grosso merdo distinguer deux types d'auteurs sur le net : les polètes et les bohètes. voici les caractéristiques de chacun d'entre-eux.


1. Le polète (ou "Paulette")

Le polète écrit des polésies. A tout seigneur tout honneur, c'est Pierre Desproges, qui, le premier, a défini le genre polétique :

« Pour faire de la belle polésie, tu prends deux rimes. Par exemple : Maman et Perrine, « an » et « ine », tu colles n’importe quoi devant, et tu as une très jolie polésie. Je sais pas moi, euh…

Je m’appelle Perrine
J’aime ma maman
Elle est dans la marine
C’est emmerdant. »


Un autre exemple éloquent de polésie, toujours fourni par Desproges :

La Merveille

Ma vie est un enchantement.
Quand je m’endors, quand je m’éveille,
Ou quand je joue à tout moment,
Une fée douce me surveille.
Elle m’entoure de soins charmants
Cette merveille, c’est ma maman.


La grande source d’inspiration du Polète est le calendrier. Un recueil de polésie en bonne et due forme doit obligatoirement se composer de : polésie sur Noël, la Saint Valentin, la fête des mères, des pères, sans oublier l’incontournable ode au printemps et le sonnet de l’automne (qui peut éventuellement être remplacée par une polésie sur la pluie). Le recueil pourra aussi comporter des éloges de l’amitié, de l'enfance, des polésies pour départ à la retraite de collègues et pots de fin d’année, et si le polète a des préoccupations sociales, quelques oeuvres repassant les grands cataclysmes de l’année, depuis la faim dans le monde jusqu’à un hymne au téléthon seront aussi de bon ton.

La polésie, en l’absence de règles fixes, possède quelques tournures et formes caractéristiques. La personnification est particulièrement prisée, par exemple : « Dame nature », « l’aurore aux doigts de rose », « ô Chêne centenaire / entends-tu donc dans mon jardin / Gambader les elfes et les nains ? ». Autre élément assez caractéristique, la polyvalence fonctionnelle des organes anatomiques, notamment le cœur, à la fois capable d’écouter, marcher, sauter de joie ou pleurer. Certaines rimes sont imposées en polésie, telles « amour – toujours », « cœur – bonheur », « automne - monotone » « pluie – mélancolie », "enfance - innocence" et « je t’aime – polème ». La rime est un élément obligatoire, d'ailleurs il existe des auteurs qui ne font pas seulement rimer les mots, mais aussi les smiley : un coeur avec un coeur, une fleur avec une fleur, par exemple.

L’objectif final du Polète est de faire des joulies polésies que l’on peut mettre sous cadre et accrocher au-dessus du buffet du salon, éventuellement brodées sur un napperon et agrémentées de cupidons, petits cœurs et autres organes.

Il existe une manière de reconnaître un polète sans même lire son œuvre : s’il affirme écrire « avec le cœur », et que la polésie, ça ne s’explique pas (ceci dit, ce dernier point est commun avec l’auteur de bohèmes).


2. Le bohète (ou : auteur de bohèmes)

Si le polète "écrit de joulies polésies avec son coeur", le bohète, lui, écrit "des premiers jets avec ses tripes". Quand on sait que les moments privilégiés sont ceux où il est le plus confus, comme par exemple un soir de cuite, on comprendra aisément que sa production n’est pas toujours littéraire.

Le bohète aime aussi écrire lorsque c’est impossible matériellement de le faire, comme dans le métro, en société ou en marchant dans la rue… Mais il est tout à fait incapable de rédiger quoi que ce soit confortablement installé devant une page blanche ou un écran.

Le bohète ne dira jamais qu’il « écrit pour lui-même », puisqu’il ne lit jamais ses propres productions, pas même pas au moment où il les rédige. Dès qu’il a fini, il poste son texte sur un blog ou le jette à la poubelle. Dans ce dernier cas, il s'agit de ses textes les plus poignants et déchirants, c'est-à-dire destinés à être froissés avec le poing ou lacérés.

Le bohète ne dira donc jamais qu’il écrit « pour lui-même », mais n’affirmera pas non plus qu’il écrit « pour les autres », puisque les autres « ne peuvent pas comprendre ». C’est d'ailleurs une des manières les plus sûres de reconnaître un véritable bohète. Si vous lisez ce type d’avant-propos : « J’ai pondu ça en cinq minutes, hier, après une cuite, mais vous ne pouvez pas comprendre », aucun doute n’est possible, il s’agit d’un bohète.

Il est important de différencier les bohètes de deux autres types d’auteurs :

- Ne pas confondre « bohètes » et « poètes maudits ». En effet, le terme « maudit » implique que ce sont les autres qui discréditent l’auteur et le marginalisent. Dans le cas d'un bohète, c’est l’artiste lui-même qui s’auto-flagelle. Il s’agit donc plus de paranoïa ou de masochisme que de malédiction proprement dite.

- Ne pas confondre le bohème et le poème surréaliste. En effet, le surréaliste écrit au fil de la plume ce qui lui passe par la tête ; alors qu’il suffit de jeter un œil au lexique employé par le bohète pour se rendre compte qu’il y a une vraie recherche du mot le plus abscons et de la construction syntaxique la plus tordue. Le bohète n’utilise donc pas son inconscient pour écrire, comme le fait le surréaliste, mais bel et bien sa cervelle, même s'il agite sciemment ses neurones les plus déficientes au moment de rédiger.


Voici une technique pour écrire un bon bohème:

-Tout d’abord préparez une liste de mots bizarres. Mettons, au hasard : « hélicoïdal, pachydermique, anachorète, psychotrope et –parce que ça fait cultivé- Lautréamont ».

- Ensuite, ajoutez quelques termes vulgaires ou désagréables et mélangez le tout dans une phrase sans point.

Par exemple :

Nos étrons psychotropes
dont l’anachorète
Est le témoin visqueux
Vénèrent Lautréamont
Sur l’autel hélicoïdal
De nos amours pachydermiques
 
Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Et les poètes divins?

Ceux qui sont inspirés.
 
Charivari
   
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Charivari  /  Crime et boniment


Insane. a écrit:
Et les poètes divins?

Ceux qui sont inspirés.

Y en pas assez sur le net pour faire une vrai catégorie avec...
Ou plutôt si : mais en général personne ne lit leur blogs, en tout cas pas les autres auteurs, qui sont vite dégoûtés. Du coup, il n'y a plus que les lecteurs qui pourraient les apprécier, et des lecteurs, sur le net, il n'y en a pas, juste des liseurs.

M'enfin, tu peux rajouter un article, hein.
 
QuillQueen
   
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moui... Je vais pas voter. Aucun des deux. Very Happy
 
Lo.mel
   
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Je suppose que j'appartiens aussi à une catégorie caricaturable, mais je ne me reconnais dans aucune de ces deux là.
 
grandjoe
   
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Je suis, mais pas pour longtemps, le seul et unique Joète.

Aucun principe, mais une échelle de degrés :

* De un à quatre : ridicule. Entraînement de novice (forcément mauvais)

* De cinq à douze : envisageable sur mot d'excuse du médecin.

*De douze à trente-neuf : hors de question. Les liqueurs de bonnes femmes dénotent le bourgeois, le social-traître.

*Quarante degrés : tout le monde descend, vous êtes bien arrivés, bienvenue, commençons les choses sérieuses.


Comme la Joésie est sous-réaliste (le surréalisme étant déjà revendiqué par la communauté Shadok) et que le sous-réalisme est la seule façon d'appréhender le monde qu'ont les sous-prolos, les sous-citoyens, et la plupart des sous-mariniers à la retraite qui sont, disons-le, de sacrés alcoolos, le potentiel est énorme.

Au niveau stratégique de notre dévellopement, nous ne comptons pas seulement sur notre nombre qui grandit exponentiellement (merci à nos gouvernants successifs!), mais sur une terreur de classe qui neutralisera le bourgeoisisme triomphant du milieu artistique Français, dans toute sa spendleur à Rollex et à petit zizi centriste en berne.

Tout critique nous critiquant, insulte le Peuple, la Démocratie, les masses laborieuses qui s'essaient à l'écriture, malgré notre idiotie congénitale, notre inculture immense, notre laideur rigolote, ce qui fait déjà beaucoup, mais il ne faut pas oublier qu'on a des tendances au nazisme que rien ne peut réprimer bien longuement, même Laurent Ruquier.

MAIS nous sommes les plus nombreux, et l'heure de la Joésie de masse a sonnée, y a pas de raison que seuls les enfants des classes privilégiées écrivent de petits textes absurdes qui font joli lorsqu'on les lit avec la bouche.

PLACE AU PEUPLE! PLACE A MOI!
 
Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Les goûts divergent selon les classes sociales. De nombreuses études le prouvent même si le bon sens nous l'indiquait avant que celles-ci aient lieu.

Je pense donc que la poésie touche principalement les classes aisées et non les couches défavorisées. C'est malheureux et je ne vois pas que faire pour changer l'ordre établi. Même si de sous-genres comme le rap ou le slam se généralisent dans ces strates là.

Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais de poésie populaire donc. Du moins, à partir du 16ème siècle, aucun poète n'était un prolo qui s'adressait à un autre prolo. (n'y voyez rien de péjoratif) Il y avait c'est vrai auparavant une culture de la ballade, de la chanson en rimes.

Sinon, j'essaierai d'écrire un article sur une autre classe de poètes oui. Il me semble important de souligner que le poète est parfois inspiré et n'est pas qu'un artisan qui joue avec les mots.
 
QuillQueen
   
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non insane, crois-moi, c'était THE objectif du slam et il a réussi. C'est bien par son côté "petit inconnu petite classe parlant à autre inconnu" qu'il s'est répandu en 20ans sur toute la planète.
Pourquoi crois-tu que la première soirée slam s'appelait "Uptown Poetry Slam" ? C'était de la pure ironie ^^

Mais d'accord avec toi pour dire qu'on parle ici trop selon al technicité des mots, non des vagues d'inspiration qu'il transmet.
 
Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Le slam n'est pas de la poésie. Le peuple a tendance à s'identifier au slam ou au rap et non à la poésie.

Comme je l'expliquais, la poésie a une certaine époque s'adressait à tous y compris au peuple. C'est par la suite que la poésie s'est entre guillemets anoblie et qu'elle s'est éloignée de la plupart d'entre nous.

Je précise qu'à aucun moment je n'ai émis de jugements de valeur en disant que le slam était inférieur à la poésie. Je ne connais pas ce courant. Pas assez pour comparer.

 
grandjoe
   
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grandjoe  /  Guère épais


Le XVI ème siècle, Insane?

Et Jacques Prévert, Aragon, Mac Orlan, Boris Vian, Blaise Cendrars, les poètes - chansonniers du "chat noir" et autre, et tous ceux, innombrables, que j'oublie, font partie du patrimoine de la francophonie toute entière, avec des incursions en dehors de la frontière de la langue, encore aujourd'hui.

Le succès de "Léo Ferré chante les poètes" a dépassé de loin les classes bourgeoises. On a tous en mémoire des émissions de radio où Brel, Brassens, Ferré, échangeaient dans un respect mutuel avec / sur des cinéastes, des dialoguistes, des écrivains de prose et de poésie, des peintres, des sculpteurs, etc...

D'une, parce qu'à l'époque on ne prenait pas les gens du peuple (donc la majorité) pour des crétins (on essayait également de les élever, c'était le but de l'ORTF, par exemple). De deux, parce que la culture Française était vue comme le bien de tous, sans distinction de classes. Et si tu avais dit le contraire à Brassens, tu aurais eu intérêt à courir vite. Lui et tous et les autres, d'ailleurs.


"Comme je l'expliquais, la poésie a une certaine époque s'adressait à tous y compris au peuple. C'est par la suite que la poésie s'est entre guillemets anoblie et qu'elle s'est éloignée de la plupart d'entre nous."

Je pense, qu'au contraire, c'est très récent. Ces dernières décennies.

Et, comme par hasard, depuis qu'il n'y a plus de grande voix en poésie qui se soit révélée. Qui pourrait me citer un poète Français de ces trois dernières décennies?

S'il y en avait eu de très bons, leurs textes seraient mis en chanson, seraient connus par toutes et tous. Ils seraient reçus dans les médias. L'élitisme de classe excuse bien des choses... comme la médiocrité. Il est toujours plus facile de blâmer les autres, incultes incompétents mal comprenants, lorsque ne vend pas plus de trente recueils de poésie en deux ans que d'admettre son propre échec. Very Happy
 
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Insane. a écrit:
Les goûts divergent selon les classes sociales. De nombreuses études le prouvent même si le bon sens nous l'indiquait avant que celles-ci aient lieu.

Je pense donc que la poésie touche principalement les classes aisées et non les couches défavorisées. C'est malheureux et je ne vois pas que faire pour changer l'ordre établi. Même si de sous-genres comme le rap ou le slam se généralisent dans ces strates là.

Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais de poésie populaire donc. Du moins, à partir du 16ème siècle, aucun poète n'était un prolo qui s'adressait à un autre prolo. (n'y voyez rien de péjoratif) Il y avait c'est vrai auparavant une culture de la ballade, de la chanson en rimes.

Sinon, j'essaierai d'écrire un article sur une autre classe de poètes oui. Il me semble important de souligner que le poète est parfois inspiré et n'est pas qu'un artisan qui joue avec les mots.

Par moments, j'ai l'impression que tu es resté au XIXe siècle, avant que n'existe l'espace public (car c'est là que tout a commencé, époque bénie). Parce que, dans la lignée de grandjoe, je crois bien que tu te trompes par ici :

Citation :
Comme je l'expliquais, la poésie a une certaine époque s'adressait à tous y compris au peuple. C'est par la suite que la poésie s'est entre guillemets anoblie et qu'elle s'est éloignée de la plupart d'entre nous.

C'est bien plutôt l'inverse.

Tu utilises le verbe « toucher », qui a trait à la sensibilité. Les classes aisées d'aujourd'hui auraient donc le monopole de la sensibilité ? Autant je veux bien reconnaître qu'une dichotomie opéra/radio, par exemple, trouve des points d'attaches dans la distinction sociale, autant limiter les effets de la poésie à une seule couche de société me paraît bien réducteur.
 
grandjoe
   
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grandjoe  /  Guère épais


https://youtu.be/TiiStq2Si00



Est-ce finalement si différent de Ferré chantant Aragon, d'une chanson populaire interprétée par Fréhelle sur un texte de Mac Orlan, de Céline soupigueulant ses airs de musette?

De John Cooper Clarke? Dylan sur Ginsberg? Bukowski sur lui-même? Kerouac sur du jazz? Brassens sur son cancer? Tosches et Dante et le rock'n'roll?

Qui peut couper la poésie de l'oralité? Qui peut déclarer que la compréhension, ou l'incompréhension de la poésie se base sur l'appartenance à une classe? Ou à une éducation standardisée? Ou que la poésie se comprend?

N'est-ce pas plutôt d'un autre ordre?
 
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Merci Joe et désolé aux autres pour ce truc réalisé sans 1 euro que j'osais pas poster ici Embarassed

J'ai bien ri en lisant ton article Charivari ainsi que l'annexe que Joe a faite.

Je pense qu'on pourrait préciser également que la variante kikoolol chez les polètes est très répandue et procède d'une simplication du genre. (abolition des règles orthographiques et sur-représentation des rimes imposées.)

Sinon, je pense pour ma part qu'il y a une poésie potentielle partout où il y a un regard particulier, autrement dit chez tout le monde s'il n'y avait pas autant de conditionnements. Cependant, je ne veux pas dire par là que sans le conformisme de masse, tout le monde serait poète car je considère également que la poésie est une sorte de fluide qui a la particularité de pouvoir se retrouver ailleurs que dans son genre propre. (Telle chanson, tel film, tel roman, telle peinture peuvent être poétiques).
 
Insane.
   
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Je ne veux pas limiter la poésie a une forme ou à une couche sociale. Je dis juste qu'elle est plus populaire chez les élites parce que la culture poétique y est plus présente. Le père peut conseiller un auteur à son fils par exemple.

Et si on ne peut pas citer un poète français contemporain, c'est peut-être car on s'intéresse moins à la poésie et que cette dernière se marginalise, non?

Et About, j'ai dit que je ne portais pas de jugements de valeur. Je n'ai jamais affirmé que la sensibilité variait selon le tissu social par exemple.
 
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Placébo  /  Tapage au bout de la nuit


ces deux catégorique aurait pu etre plus ploésibles, mais c'est bien drôle à lire, et je dirais que je suis d'un peu des deux sans vraiment me caser nécéssairement dans l'un ou l'autre.
 
   
    
                         
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