Lohengrin a écrit:

@Angelye

Je suis pas sûre de bien comprendre. Ce qui te gêne, en fait, c'est le fait que la scène (dégueulasse, donc) ne fait pas avancer l'intrigue (par exemple chez King y'a du sang parce que crime et des perversités parce que psychopates (je caricature), donc ça n'est pas dérangeant du fait qu'il y ait une raison d'être à ces scènes, ou alors ce qui te gêne, c'est le fait qu'il y ait étalage de scènes pénibles sans que cela serve à dénoncer les agissements décrits, sans engagement de l'auteur contre quelque chose ?

Les deux en ce qui me concerne

Je dirais pour ma part que ce sont les livres de Stephenie Meyer(notamment avec sa fameuse saga "Twilight").
- Je m'étais prêtée au jeu et j'ai ainsi lu tout ces tomes ; des écrits tout simplement décevant surtout lorsque certains la qualifie de merveilleux auteur.
Préférant lire plusieurs livres avant de donner un avis péjoratif, je vous avouerais que "l'Appel du sang" mais aussi "nuit d'enfer au paradis" sont loin d'être des livres particulièrement accrochant... Seul," les âmes vagabondes" à sut me distraite lors d'une nuit.

En ce qui concerne la perversité de certains auteurs dans leurs écrits, je dirais qu'ils évoluent en fonction de notre civilisation,qui se dégrade peu à peu. (Du moins pour certains..) Certes, parfois ces scènes (Tel que King) permettent de continuer l'intrigue, de poursuivre la lecture, de comprendre certaines choses, mais pour d'autres cela ne sers qu'à "divertir" "rincer l'oeil" des lecteurs.. (Ce qui est particulièrement malsain et ne mérite pas vraiment d'être publié, du moins, ce n'est que mon avis.) Je pense qu'il y a un juste milieu, et notre langue et tellement riche en mots que nous pouvons nous passer de détail sans intérêt dont certains auteurs veulent pour leur "buzz". Mais bon, il faut de tout pour faire un monde. Espérons seulement que cette mode ne se rependes pas trop..

Une scène, quelle qu'elle soit, est justifiée si elle a une raison valable de se trouver dans le roman. Si elle fait avancer l'intrigue, qu'elle sert à étoffer un personnage, qu'elle défend un propos, alors elle a sa justification, même si elle est choquante à l'extrême.

Par contre, une scène trash juste là pour faire le buzz, pour faire style "j'suis un rebelle et j'vous emmerde", et bien je vomis sur ce genre de scènes et sur les auteurs qui les utilisent...

Echotoïne. a écrit:

J'aimerais tellement pouvoir te dire oui, mais, hélas...
J'ai essayé à plusieurs reprises, à différents âges, durant différents états... Comme je l'ai dit plus haut, j'ai trouvé certaines "jolies" choses, mais jamais je n'ai été, comme tu dis, chavirée.

Tu n'es qu'un ignorant et un ingrat !
Les passagers du Costa Concordia, EUX, étaient de grands amateurs de Rimbaud, et ça les a fait chavirer.

Comme quoi faut se méfier de Rimbaud

J'suis tout à fait d'accord avec lullaby et faust federel. Les auteurs qui font du trash pour faire du trash sont merdiques. S'il n'y a aucun sens derrière, aucun propos, et qu'en plus ça ne fait pas avancer l'histoire, ça ne vaut rien.
Si on a rien à dire, autant le faire avec de jolis mots (ou pas du tout).
Je ne vois pas l'intérêt d'agresser des lecteurs avec une telle diarrhée verbale dégoulinante juste pour le plaisir d'une seule personne, l'auteur lui-même.

Bosie a écrit:

Feu de plancher a écrit:

Bosie a écrit:

Insane. a écrit:

Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.

drôle étant donné l'orientation sexuelle du bonhomme dont -au passage- je suis un incondionnel

Je me suis fais la même réflexion pour Dave et ses chansons.

Je me suis fais la même réflexion avec ta coupe.

Ma coupe ? Ma coupe de quoi ?

Fabre a écrit:

Un fan de Gainsbourg?

C'est moi la fan de Gainsbourg ici

Citation :

- drôle étant donné l'orientation sexuelle du bonhomme dont -au passage- je suis un incondionnel

- Je me suis fais la même réflexion pour Dave et ses chansons.

Ca c'est juste parfait XD

Faust Federel a écrit:

Par contre, une scène trash juste là pour faire le buzz, pour faire style "j'suis un rebelle et j'vous emmerde", et bien je vomis sur ce genre de scènes et sur les auteurs qui les utilisent...

Je te laisse deviner pourquoi je vomissais Houellebeck ci-dessus. \o/

Feu de plancher a écrit:

Bosie a écrit:

Je me suis fais la même réflexion avec ta coupe.

Ma coupe ? Ma coupe de quoi ?

Devine.
Je t'ai connue plus fine
quand tu usais du flood
à taquiner tout le monde
qu'est-ce que t'étais lourde
à jouer la furie-Bond
Je parlais de l'image sous ton pseudo
pas de tes vrais cheveux
je veux pas faire mon Provost
mais le jaune t'irait mieux

Tim: j'ai jamais lu Houellebecq et je comptais m'y mettre... mais là tu viens de semer le doute dans mon esprit!

Tim a écrit:

Je te laisse deviner pourquoi je vomissais Houellebeck

Arf... Houellebecq... dans le genre scènes sexuelles inutiles/débridées/gavantes...

Bon, je reconnais que je n'ai lu que peu de chose de ce "grand écrivain d'aujourd'hui" qui joue les incompris... ça m'a suffi. Quitte à perdre mon temps, je préfère le faire agréablement.

C'est fou comme j'ai même pas envie d'essayer de lire un bouquin de ce mec...

j'avais commencé la possibilité d'une ile (ou quelque chose dans le genre ) et avais été complètement atterré de la banalité du style. Sa gueule, ses thèmes et ses interventions me débectent tellement que je ne pousserai pas la curiosité plus loin que sa déconfiture.

De toute façon, ce n’est plus le style qui est récompensé mais une certaine manière de traduire le spleen d'une frange élitiste de la population. Dans l'exploration de la frigidité des aspirations d'une classe à l'abri du besoin et de la reconnaissance, le film Ice Storm est un must. Ce n'est que mon avis

Je n'ai jamais été attiré par les écrits de Houellebecq. Les rares apparitions et interviews que j'ai vu m'ont laissé l'impression d'un mec névrosé et obsédé par une sexualité déclinante... Autant dire que ce que vous venez de dire tous ne me donne pas plus envie d'approfondir le sujet...

J'ai lu Les Particules élémentaires, de Houellebecq. J'ai trouvé ça chiant, pédant et dégoulinant. Niveau idéologie, rien de neuf depuis Huysmans.
J'ai déjà lu bien pire mais si vous me l'aviez pas rappelé, j'aurais continué à oublier cette mésaventure.