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 Que doit être un livre ?

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Invité  /  Invité


De toute façon allez vous faire foutre les belges je bois de la Guinness.
 
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Invité  /  Invité


Les bières que t'as dites plume du rêve, on les trouve à Delhaize ou à Colruyt ? lol!
 
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Non, ou alors si c'est un proxy Delhaize, oui peut-être. Enfin, à Bruxelles, ça m'étonnerait Qui (si tu es toujours là)

Mais oui, ils sont ennuyants les gens qui voient de la propagande partout (tout comme ceux qui n'en voient nulle part.)

Par exemple, on a essayé de voir dans mes chats mutants de Black-out une charge contre les acharnés du droit animal... alors que c'est juste une référence à la SF de série Z (comme il y en a des dizaines dans tout le bouquin d'ailleurs)
 
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Je vais me faire tuer par les gens qui aiment les chats s'ils lisent mon roman. Alors que c'est le contraire.

Si vous me lisez, OSQALC ( Organisation Secrète Qui Aime Les chats ); envoyez moi une assassin rousse, siouplé.
 
QuillQueen
   
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   Pensée du jour  :  La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise.
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


ben au Colruyt, la Moinette et la Kwak il y a moyen. Mais la Deux Nigauds, c'est surtout sur Liège, et la Duchesse de Bourgogne est la meilleure bière "rouge" qui soit mais peu en connaissent les vertus...

Sinon, rendez-vous en septembre à Bruxelles pour le grand Week end de la Bière Belge, là elles y sont toutes ou presque ! Twisted Evil
Un conseil : goûtez un jour une Malheur ! Elle a été primée plein de fois, toutes couleurs et taux d'alcool confondus, et elle vaut bien ses coupes...
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Prav, t'es au courant que Legolas est brun à la base ?

(oui, ceci était une réflexion philosophique, pardon)
 
Nemesis
   
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Nemesis  /  Incoercible envie de bo bun


Dépoussiérage de sujet.

Je suis en train de lire la Recherche en ce moment (Combray pour être exacte, en première lecture, je m'étais simplement frottée à Un amour de Swann il y a trois ans), et ce qui me frappe, c'est la pertinence avec laquelle l'ami Marcel dépeint certains petits travers humains, des sensations, des situations, des pensées. Moi ultra-convaincue que le roman n'a pas besoin de tant de profondeur pour être agréable, je me prend à apprécier la justesse de l'analyse, comment des passages font écho à la réalité, s'en nourrissent et les décortiquent. C'est d'autant plus surprenant qu'il ne s'agit pas, la plupart du temps, de la trame principale du livre, mais de digressions sur tel ou tel personnage, ou sur les lectures du "héros".
Je ne prends pas de notes alors je n'ai pas d'exemple précis à soumettre, malheureusement.
Mais je ne sais plus qui ici (ou ailleurs sur le forum) disait que les grands livres ont tous cette vision précise des choses humaines, poussée, qui leur donne une résonance un peu mystique. Je ne sais pas vraiment si j'adhère, mais je constate que ça peut être le cas, et que le texte en ressort infiniment grandi, doué d'une dimension supérieure qui donne envie de hocher violemment la tête toutes les deux ou trois pages.

Le contrecoup de cette idée-là, c'est que tout un tas de romans ne s'embarrassent pas de ce genre de considérations, ne vont pas fouiller dans cette direction (je pense à Vian, notamment, mais il y en a d'autres). Est-ce que pour autant ce ne sont pas des grands romans ? Est-ce qu'il faut forcément que la littérature pose une image nette de l'homme et fasse directement écho à son existence, ou est-ce qu'au contraire elle peut aussi se contenter de parler fumée et lapin blanc, sans pour autant perdre en valeur ?

(Surtout que je suis plutôt du côté de la fumée, d'ailleurs le manque total de clarté de cet exposé en est la preuve.)
 
grandjoe
   
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grandjoe  /  Guère épais


A ce que je me rappelle de la bio de Vian, il était plutôt un dilettante. Ce qui n'est pas un problème, Vian, c'est drôle, triste à mourir, fou, singulier. Mais il n'y a (forcément) pas la volonté quasi-encyclopédique qu'on retrouve dans les "grands" romans.

Ces "grands" romans tapent tellement juste qu'on en sort des archétypes (Rastignac, madame Bovary, Bouvard et Pécuchet, etc...), des expressions (héros Balzacien, Célinien, "à la Zola", "la madeleine de Proust", etc...) qui dépassent la littérature pour rentrer dans les mœurs. Qu'on ait lu les ouvrages ou non, d'ailleurs.

"Est-ce qu'il faut forcément que la littérature pose une image nette del'homme et fasse directement écho à son existence, ou est-ce qu'aucontraire elle peut aussi se contenter de parler fumée et lapin blanc,sans pour autant perdre en valeur ?"

Pour l'image nette, depuis qu'on utilise des personnages qui ne sont plus archétypaux, je pense que l'image est de plus en plus floue. Tant mieux, d'ailleurs.

Par contre, écrire sur les lapins blancs et la fumée au lieu d'écrire sur l'homme, n'aura évidemment pas le même impact. La fantasy, c'est bien joli, mais à moins d'avoir une volonté de création de mythe comme Tolkien (et sa culture en même temps, ce serait mieux) je vois mal comment on peut aller au-delà de la littérature récréative. La féérie, à moins d'écrire un roman psychologique à clef, tombe dans le même écueil. (Tout ça, selon moi, hein?)

Bref, on ressort plein d'interrogations d'un Céline, d'un Miller, d'un Joyce. Plein de rébellion d'un Zola, de certains Steinbeck, de certains Maupassant. Même Bukowski, de son point de vue anti-intellectuel (par volonté, il a fait la fac), dit plein de choses sur le monde et des secteurs du monde dont personne ne parlait. On peut en sortir un système d'anarchie ultra-individualiste.

Tout ces grands romans changent ta vie, ou au moins la perception que t'as de celle-ci. Bien que les deux sont possibles.
Hors de l'histoire d'un nombril au milieu de milliards d'autres, la raison de tout ça, Dieu des fois, ou son absence, la reproduction sexuée, la mort et, aujourd'hui, les I-pads, on reste dans la récréation. L'échappatoire.
 
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Invité  /  Invité


Ma a écrit:
De toute façon allez vous faire foutre les belges je bois de la Guinness.

Il y a ton foutre dans ma Chimay : santé.
 
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grandjoe a écrit:
A ce que je me rappelle de la bio de Vian, il était plutôt un dilettante. Ce qui n'est pas un problème, Vian, c'est drôle, triste à mourir, fou, singulier. Mais il n'y a (forcément) pas la volonté quasi-encyclopédique qu'on retrouve dans les "grands" romans.

Ces "grands" romans tapent tellement juste qu'on en sort des archétypes (Rastignac, madame Bovary, Bouvard et Pécuchet, etc...), des expressions (héros Balzacien, Célinien, "à la Zola", "la madeleine de Proust", etc...) qui dépassent la littérature pour rentrer dans les mœurs. Qu'on ait lu les ouvrages ou non, d'ailleurs.

"Est-ce qu'il faut forcément que la littérature pose une image nette del'homme et fasse directement écho à son existence, ou est-ce qu'aucontraire elle peut aussi se contenter de parler fumée et lapin blanc,sans pour autant perdre en valeur ?"

Pour l'image nette, depuis qu'on utilise des personnages qui ne sont plus archétypaux, je pense que l'image est de plus en plus floue. Tant mieux, d'ailleurs.

Par contre, écrire sur les lapins blancs et la fumée au lieu d'écrire sur l'homme, n'aura évidemment pas le même impact. La fantasy, c'est bien joli, mais à moins d'avoir une volonté de création de mythe comme Tolkien (et sa culture en même temps, ce serait mieux) je vois mal comment on peut aller au-delà de la littérature récréative. La féérie, à moins d'écrire un roman psychologique à clef, tombe dans le même écueil. (Tout ça, selon moi, hein?)

Bref, on ressort plein d'interrogations d'un Céline, d'un Miller, d'un Joyce. Plein de rébellion d'un Zola, de certains Steinbeck, de certains Maupassant. Même Bukowski, de son point de vue anti-intellectuel (par volonté, il a fait la fac), dit plein de choses sur le monde et des secteurs du monde dont personne ne parlait. On peut en sortir un système d'anarchie ultra-individualiste.

Tout ces grands romans changent ta vie, ou au moins la perception que t'as de celle-ci. Bien que les deux sont possibles.
Hors de l'histoire d'un nombril au milieu de milliards d'autres, la raison de tout ça, Dieu des fois, ou son absence, la reproduction sexuée, la mort et, aujourd'hui, les I-pads, on reste dans la récréation. L'échappatoire.

Tout à fait.
 
Kid
   
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Kid  /  Un talent FOU


Tu te trompes sur la Fantasy grandjoe. Enfin je crois.
La Fantasy constitue 70% de ce que je lis, et encore je baisse pour avoir l'air plus fin. Parfois, on a du Tolkien, avec des univers incroyables, parfois on a du Jordan avec des univers pourris tout calqués sur Tolkinou, et parfois on a Les Magiciens de Lev Grossman, ou Le Prestige de Christopher Priest.
Ces livres m'ont fait grandir, m'ont appris des choses.

Après, est-ce que les personnages sont très bien foutus ou est-ce qu'il correspondent à la définition de la littérature telle que nous la composons ici?
Je ne saurais le dire.
Je concède volontiers l'aspect divertissement de la Fantasy, pour moi c'est un des ingrédients clés, il faut qu'on se sente dedans, pas comme chez Jordan, Goodkind ou Robillard qui peuvent parfois paraître surprenants de médiocrité (du calme, les fanboys, je fais surtout allusion à Robillard) et où on se fait chier comme des rats vérolés, mais quand l'auteur est doué il réalise ce qui pour moi transforme l'amas d'ingrédients mortuaires en créature de Frankenstein dotée de sentiments: une âme, un morceau de lui.
Pour moi un livre c'est avant tout des bouts de papier collés ensemble, mais un bon livre c'est un livre non pas écrit mais nourri par son auteur. La Fantasy comporte des bouquins comme ça (Lev Grossman, l'exemple le plus frappant car quand on le lit même si les histoires de magie sont invraisemblables on ressent dans les héros la part de vécu etc...)

Après, on en revient à mon idée: c'est peut-être juste un coup de maître, un bon livre donc, mais où commence la littérature, où s'arrête le bon livre pour déboucher sur la GRAND livre?

A réfléchir
http://jackspirou.wordpress.com/
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


La SFFF (Science Fiction, Fantastique, Fantasy) correspond à 100% de ce que je lis. A travers ces textes, je lis du policier (blade runner), de la sagapolitique (Dune), de l'aventure (SDA) et j'en passe ...
Ces genres doivent être considérés comme des portes ouvertes, ou l'imaginaire est libre de s'exprimé sans carquant.

Il n'existe pas de sous littérature, seul certains auteurs n'ont pas de talent.
 
Kid
   
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Kid  /  Un talent FOU


"La fantasy n'est pas une maladie, c'est une force, une chance!"
-Jérôme Noirez

Mais j'ai peur de faire dériver le sujet...
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Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


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Dernière édition par Arcturus le Lun 21 Jan 2013 - 16:40, édité 1 fois
 
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Vian un dilettante.

Oui oui. Nan.

Citation :
A ce que je me rappelle de la bio de Vian, il était plutôt un dilettante. Ce qui n'est pas un problème, Vian, c'est drôle, triste à mourir, fou, singulier. Mais il n'y a (forcément) pas la volonté quasi-encyclopédique qu'on retrouve dans les "grands" romans.

C'est mignon cette façon de catégoriser implicitement Vian comme un presque grand écrivain, celui d'une seule oeuvre souvent. Non, pour moi il est différent mais est aussi un grand. Il touche l'universel, certes avec un côté humoristique et un goût pour une réalité transformée mais je dirais qu'il n'a rien à envier à Balzac ou Hugo. Il est de la trempe de Rabelais plutôt.

En plus, peu d'écrivains ont réussi, comme lui, à se scinder en deux au niveau littéraire, en plus du reste. Il a touché à presque tout, je le qualifierais limite de néo-humaniste non découvert.

Enfin bref, c'était un type qui passait un temps dingue sur ses textes, les peaufinait ect, donc pas un dilettante. Loin de là, juste un type incompris de son vivant et qu'on commence tout juste à mettre à la bonne place.
 
   
    
                         
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