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 La joie de vivre me détruit completement l'envie d'écrire.

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Invité  /  Invité


Ça fait environ 2 mois que je n'écris plus rien du tout. En ce moment, je suis excessivement heureux, je suis entouré d'amis, de jolies filles, je vis très bien, je me sens bien et tout le toutim.

Et donc, ba je n'écris plus du tout. Mais alors plus du tout. Et je n'ai même pas envie d'écrire, je m'en fous même un peu. Je continue de lire et d'adorer la littérature, mais toute la volonté que j'avais de faire de la belle lettre est presque complètement éteinte. C'est pas forcement très grave en vrai, c'est juste pas dans le programme inconscient de ma vie, cette énorme tache, ces milliers de pages à écrire si je veux sortir tout ça, ba j'ai vraiment trop la flemme, c'est plus si important.

Alors on reverra plus tard, mais cette état de béatitude complète va au delà d'une période plus que propice, je suis juste content.

J'ai jamais était aussi convaincu du fait que l'art existe seulement parce qu'il y a des dépressifs.

Z'en pensez quoi ?
 
Sel
   
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Sel  /  Guère épais


Que y'a pas si longtemps, t'étais au bord de la dépression.
Alors profite du moment où tu es heureux, t'auras assez d'autre périodes sombres pour écrire à loisir.

(Puis bon, l'Art, c'est fait pour les malheureux. Y'a qu'à compter le nombre de peintre, de romanciers, de poètes, et j'en passe, qui sont morts dans la misère, sans amis, et tout quoi. M'enfin. Rien n'est généralement vrai, après, hein.)


Dernière édition par Sel le Jeu 16 Oct 2008 - 21:32, édité 1 fois
 
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Invité  /  Invité


Je suis d'accord même si je pense que ça dépend aussi de ce qu'on écrit.

Personnellement, j'ai écrit les nouvelles auxquelles je suis le plus attaché dans des périodes de doute et de vide existentiel. Pas des périodes de déprime au sens strict du terme car il faut quand même un minimum de motivation pour voir ses doigts courir sur le clavier.

Sinon, la joie me rend très niais dans ma prose. Dans mes rares phases de joie de vivre, je ne suis doué que pour les pastiches et les parodies et complètement incapable d'essayer de produire quelque chose de profond.
 
Fourchette
   
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Fourchette  /  Tentatrice chauve


Je suis tout à fait d'accord là-dessus.

Mais comme le remarque Ex-Nihilo, ce n'est pas la dépression au sens strict du terme, celle qui implique une totale démotivation, qui est à mettre en relation avec l'art, mais juste le mal-être, le déséquilibre, le manque.
Après ça n'empêche pas que l'on peut être "heureux" et productif, mais pour l'écriture, je ne sais pas trop. Le "déséquilibre" nécessaire au processus d'écriture ne doit pas être très difficile à retrouver, mais est-ce que ça vaut vraiment le coup de ternir son bonheur juste parce que l'on veut écrire ? ça dépend de nos motivations mais il faut quand même être un peu tordu pour placer l'écriture avant son propre bien-être, rien ne vaut la vie réelle. Personnellement je suis peut-être "tordue", puisque je préfère être un minimum en manque de quelque chose pour garder un minimum de créativité, mais peut-être est-ce aussi parce que je n'ai pas vraiment acquis le vrai "bonheur".

Si tu ne peux plus écrire, tant que c'est parce que tu es parfaitement heureux, tout va bien.
 
Sam
   
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Sam  /  la Langue


Si t'as beaucoup écrit avant, les passages à vide ça existe. Et l'écriture, mine de rien, ça "comble" en quelque sorte. C'est un besoin, donc quand tout va bien, quand il n'y a plus rien à combler, bye bye. Mais ça dépend des personnalités.
Bon je suis un peu à l'inverse de toi en ce qui concerne bonheur/écriture. J'écris rien quand j'ai pas le moral, que de la merde sans vie. Heureusement que je suis un optimiste sur les bords.

L'écriture, ça doit rester spontané. Si tu n'as pas envie, oublie pour l'instant. Tu y reviendras bien un jour.
 
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Invité  /  Invité


Héhéhé!! Oui, je partage ton avis!

Je tiens un journal intime, et lorsque je me sens un peu "dégoutée", l'envie d'écrire me ronge eet je remplie des dixianes de pages à philosopher, à partager mes peines, mes doutes, tenter de réoudre je ne sais quoi...
Mais dès que j'ai une journée pleine de bonnes choses, je reporte ma rédaction, l'oublie même!
Je préfère profiter du moment présent rire, danser.
L'écriture est un moyen d'expression plus mélancolique, ça nous permet de partager avec nous même notre chagrin, voire de s'en débarasser. Par contre, la bonne humeur nous pousse à bouger, à voir des amis, a sortir à s'amuser ect!

C'est pour ça que les plus beaux écrits sont tristes, selon moi.
 
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Invité  /  Invité


L'art n'a rien à voir avec la dépression. Simplement l'art est finalement une autre forme de vie, qui par le mouvement induit est complètement différente des règles de vie "normales". (et qui cherche justement à s'affranchir de ces règles, ou de les rendre plus humaines en les personnalisant sur une expérience propre, individuelle.)

Par conséquent, les gens qui trouvent les moyens d'expression normaux pourries ont beaucoup de raisons de créer leurs univers propres. Et ils ont tout intérêt, ces dépressifs, à avoir recours à l'art pour apprécier un monde qu'il n'appréciait pas. Seulement c'est pas le seul chemin que l'on peut suivre. On peut aussi avoir l'illusion pour x ou y raison que le monde est fondamentalement beau, et chercher par tous les moyens à tout faire basculer vers un sens plus large. Le sens divin, par exemple. (Tout le courant baroque, par exemple, en montrant l'aspect mouvant des choses, ne fait rien d'autres que chercher un principe derrière l'instabilité du monde. Et je pense pas qu'ils furent dépressifs. Y'a pas que le romantisme dans la vie Wink )





L'art ne vient pas de l'auteur, elle vient du spectateur. L'art dépend de la façon dont tu regardes les choses. S'il me faut prouver cela, sans me lancer dans un long débat, je donnerais, en vrac, l'exemple de la relativité de l'art : on ne trouve pas tous artistiques les même choses. L'art, c'est la façon dont on regarde : si on regarde quelque chose en cherchant l'esthétique, un esprit aiguisé et habitué à l'exercice arrivera à trouver beau n'importe quoi. Bien sur, ça, c'est un idéal, dans les faits tout n'est pas aussi faciles, m'enfin bref'.

Donc, mon avis sur la question, c'est qu'à différentes échelles, on peut toujours trouver l'art n'importe où, et ce en dehors d'une oeuvre artistique. Parce que c'est l'intérpretation qui compte. Vous me direz, "là Fog, t'es hors sujet quand même".

Non. Ecrire est juste une forme d'un mouvement particulier de l'esprit, qui consiste à fouiller dans le banal, dans le commun, dans le tangible, pour y trouver, consciemment ou non, des traces de concepts, des traces d'idées en tout genre, qui sont satisfaisantes en elles-mêmes, et le simple fait de les caresser de la pensée est agréable. Tu n'écris peut-être plus, mais le mouvement d'interprétation est toujours là, puisque tu lis, vas voir des films, tout ça. Donc tu restes un écrivain. Que tu écrives ou pas n'a pas d'importance, au final.
 
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.


Dernière édition par RB le Mar 10 Sep 2013 - 23:19, édité 1 fois
 
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Je trouve ça bête de ne pas écrire parce qu'on est heureux. Faut être malheureux pour écrire maintenant ben tiens.
 
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Invité  /  Invité


C'est un résultat pas quelque chose que je m'impose hein.

Le mot " dépressif " était plus ironique qu'autre chose.

En ce moment et comme toujours, je trouve le monde extrêmement laid et les gens toujours aussi ridicules, mais comme toutes mes envies sont satisfaites, que je suis entouré d'amis (très bons amis en plus) 24H/24, ba je m'en fous, tant mieux même.

Moi j'ai toujours vu mon existence comme du temps à remplir plus ou moins harmonieusement. Est-ce qu'au final l'écriture n'existe en mois que par ennui ? Quand il n'y a pas de fêtes, de jolis filles à parler avec, de parties de Soul Calibur entre amis, de bons livres à lire. Je crois que oui, quand au boulot je me fais chier, immédiatement l'envie d'écrire une nouvelle surgit. Là je vois bien que j'ai trop de choses à faire, que j'essaye de dormir le moins possible, pour profiter, alors écrire, j'ai plus le temps. Et puis j'ai toujours dit que j'écrivais pour produire mon roman préféré, j'en ai surement pas besoin en ce moment.
 
Nuée
   
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Nuée  /  Douce épine


A force d’être entouré, on finit par se perdre dans la masse, on perd presque nos propres repères. Tu vas t’en lasser Ma, car forcément le Ma te manquera, le mot "solitude" te manquera. Peut-être l'envie d'écrire te reviendra alors, qui sait?
 
Nox
   
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Nox  /  Vacher polyvalent


Bah, on se définit tous des objectifs diffrents. Tu t'étais peut-être un peu trop mis de pression par rapport à l'écriture et tu souffles un peu maintenant. Moi, ça me faisait un peu ça quand je suis amoureux (juste au début), je laissais tout tomber pour passer du temps avec ladite personne (sacrifiant mes nuits de sommeil aussi) et me sentant anormalement bien et nerveux, cherchant à profiter de chaque minute qui passe. Mais ça ne dure jamais longtemps, et avec le recul, je suis bien mieux sur mon rythme pépère, à écrire tranquille sans qu'on m'emmerde.
 
grandjoe
   
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grandjoe  /  Guère épais


Comme ça, toutes les péripéties que tu vis pourront être rajoutées au début de roman que tu avais posté dans "autres". C'est un cercle vicieux. Hé! Hé! Wink
 
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Invité  /  Invité


Justement Nuée, je suis d'autant plus heureux que je ne me fond pas du tout dans la masse, je suis Ma, j'ai pas besoin de l'écriture pour exister de toute façon. Ma vie est intéressante en elle même, je vais pas me faire chier à en inventer une autre. Donc au final tu as raison Grandjoe ^^.
 
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Invité  /  Invité


Je suis bien fatigué d'avoir à lire plus loin que le titre mais puis-je dire que celui-ci me sied parfaitement ?

[Et sinon, Ma, ton écran qui regarde un homme qui regarde un écran est très, très oppressant... Bbbbrrrr What a Face ]
 
   
    
                         
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