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 [Auteur] Bret Easton Ellis.

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Miss_Bovary
   
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Miss_Bovary  /  Pippin le Bref


Nox a écrit:


1) les défauts que tu précites n'en sont pas. Ce sont des effets mesurés.
2) American Psycho n'a aucune vocation à être agréable.
3) c'est dans ma série de question que tu trouveras en quoi ce roman appartient à la littérature, et il n'y a pas besoin de s'appeler Einstein pour le comprendre.
4) lorsque que tu nous balances qualité médiocre sans donner d'argument, je ris
5) tu as cependant le droit de n'avoir pas du tout apprécié ce roman, heureusement, (cf ce que dit Menear), et ce n'est pas parce qu'un roman n'est pas agréable à lire que c'en est pas moins un grand roman.

Au plaisir.

Hum... En même temps, cela fait très longtemps que je n'ai pas lu ce bouquin. Je ne peux pas me souvenir de tout.
Néanmoins, je comprends tout à fait que certains, dont toi, aient aimé American Psycho. Ce n'est sans doute pas pour rien s'il a remporté un franc succès lors de sa publication.

Pour répondre à ton 4e point précité, ce que j'entends par qualité médiocre (mais cela n'engage que moi!), c'est: les répétitions à longueur de pages (que ce soient au niveau des pubs qui emplissent le roman ou des scènes qui reviennent trop souvent), une certaine tendance au remplissage (c'est du moins mon avis) et enfin, last but not least le style de l'auteur que j'ai trouvé assez mauvais.
 
Jonquille
   
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Jonquille  /  Bourgeon afro-américain


Le prochain bouquin que j'achète est un Bret Easton Ellis, sans aucun doute. Vous me conseillerez lequel ?
 
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Invité  /  Invité


Lunar Park
 
MajorTom
   
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MajorTom  /  Pippin le Bref


Ah un sujet sur BEE, je suis tombé sur cet auteur par hasard mais vraiment par hasard. Je devais avoir 15 ou 16 ans à l'époque, j'étais en vacances et vu la météo j'avais rien de mieux à faire que de lire. Je rentre dans la première librairie venu et après quelques coups d'œil je sors American Psycho, je connaissais vaguement l'auteur et par curiosité j'ai acheté le livre.

Le CHOC, dans le bon sens du terme. J'ai ensuite lu Lunar Park qui reste mon préféré d'Ellis même si j'adore American Psycho.
J'ai lu tout les autres sauf Glamorama que je garde sous le coude.

Quelqu'un a lu son dernier, Imperial Bedrooms ?
 
Jonquille
   
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Jonquille  /  Bourgeon afro-américain


Attention à ceux qui ne l'on pas lu, j'ai un peu spoilé mon post ici et là.

Ma > Bon, j'ai fini Lunar Park et j'ai été déçu... On a l'impression d'avoir toutes les cartes en mains et puis en fait non. Puisque finalement pas de gros dénouement à la fin, au bout de 470pages, on s'attend à toutes les réponses (comme où sont passé les petits du Terby ? Miller a-t-il réussi à purifier complètement la maison ou pas puisqu'il y avait encore de la matière vivante à l'intérieur (Terby) ? Où sont passé tous les enfants kiddnapés ? Robby lui avait-il mentis ? Ces sentiments ont été vrais ? Pourquoi ont voit Robby revenir dans un caffé et se recasse ?! J'ai l'impression qu'il nous fait réflechir pour rien ce bouquin. A moins que ça soit dans une optique commerciale de sortir la suite ? Et puis, on a qu'une seule réponse, c'est l'identité de l'assassin du Midland qui a recopié scrupuleusement les meurtres d'American Psycho et qui c'est fait serrer devant la maison d'Owen. Mais bon, j'ai eu le sentiment que la fin a été un peu bâclée (ou bien qu'il a tout imaginé et pendant l'histoire il n'a pas arrêté d'être "pété" (comme il dit), mais serai en fin de compte comme dans American Psycho - je n'ai vu que le film par contre, j'ai le livre à côté de moi, faudrait que je le lise - donc une histoire de schizophrènie). Mauvais rendement s'il traite tout ces romans de la même façon. En fin de compte, c'est le lecteur qui choisis sa fin ou plutôt comment s'est déroulé l'histoire. J'aime pas ça. Côté ambiance, ça a ravivé chez moi des souvenirs de Chère de Poule à plusieurs reprises.
Une suite ?

T'en a compris quoi, toi ?
 
Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Je viens de refermer Moins que zéro et c'est archi mauvais. Je rejoins donc Miss bovary sur le style qui ne présente aucun intérêt : ce livre ne nous apporte rien de plus qu'une vulgaire conversation qu'on pourrait avoir avec des inconnus croisés en soirée.

En outre, on retrouve le cycle utilisé à chaque fois : sexe, drogues, mort. Aucune surprise. Intrigue quasi nulle.
 
Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Je n'ai lu que American Psycho quand j'avais 16 ans. Je l'avais acheté avant mon départ en Chine histoire de passer le temps pendant le long trajet en avion. Résultat : je n'ai pas dormi ne serait-ce qu'une minute. Entre chaque visite de musées, je le ressortais pour lire quelques lignes.
Le personnage de Bateman et son inhumanité m'ont fascinée. Les scènes gores étaient écrites de façon tellement brutes, sans fioritures, que j'étais gênée de les lire. Et puis ça m'a déprimée de me dire qu'au final, cet homme cruel et vide n'était qu'une caricature de personnes bien réelles.
Enfin bref, un de mes romans favoris.
http://anthilemoon.net/
 
Hobbes
   
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Hobbes  /  Attention : chat méchant


Pour ce que j'ai pu en lire, je ne suis pas très client d'Easton Ellis, mais il faut au moins lui reconnaître qu'il a mis le doigt sur un malaise et qu'il propose une conception de la littérature en accord avec ce qu'il décrit de la société. Je ne dis pas que c'est très intelligent, mais Moins que zéro fait toujours date malgré une mécanique ouvertement simpliste — « j'ai beaucoup d'argents, me parents ne s'intéressent pas à moi, tous mes amis sont bisexuels, je roule en Porsche et pourtant ma vie est une vallée de larmes. » Quoi qu'il en soit, je ne suis pas persuadé qu'il possède de grands talents d'écrivain, et, de toute façon, c'est rarement pour ça qu'il est reconnu.
https://premierdegre.com/
 
Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


C'est exactement ça. En point positif, on peut saluer ce côté réaliste qui me semble tout à fait pertinent : il souligne les aspects majeurs de la société américaine et parle d'un golden boy pervers dans American psycho, d'une jeunesse dévoyée dans Moins que zéro et Suite impériale. Sauf qu'il devient une caricature de ce moule dans lequel il a grandi, et ses romans ne semblent pas se détacher de la médiocrité qu'il décrit.

De plus, l'aspect commercial se ressent à chaque ligne. Là où Philip Roth arrive à proposer une vision, un propos assez intéressants; Bret Easton Ellis nous sert une sauce bien poisseuse qu'on connaît bien, qui est déjà proposé dans les films américains, et chez d'autres confrères comme Irvine Welsh.

Je répète : de la drogue, du sexe, de la violence, des morts. Moins que zéro est au final un bon titre qui caractérise bien la littérature de notre cher Ellis.
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


La différence, c'est que Welsh a beaucoup plus de talent, de style, d'intelligence et, justement, qu'il apporte une véritable vision, un point de vue intéressant, novateur. Enfin bref, pas exactement la même chose, quoi.
http://leguidedelecrivainambitieux.blogspot.fr/
 
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Invité  /  Invité


J'ai du mal à comprendre que American Psycho puisse attirer tant d'hostilité.

L'interêt de ce livre, pour moi, est la psychologie de Patrick Bateman. A la fin on comprend qu'il est schizophrène, mais c'est toujours ambigü. Est ce que Patrick Bateman a vraiment torturé tous ces gens ou a-t'il tout imaginé? Je trouve ça fascinant.
Petit à petit on en apprend un peu plus sur la folie du personnage.

Je ne pense pas que le livre aurait du être écourté. Pour moi, le seul défaut serait le détail des viols et torture et encore, ça se défend. Le style m'a parru bien aussi, chez lui la simplicité n'est pas un reproche, je pense. C'est efficace, sincère, ça suffit.
 
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Nyra  /  Celle qui roxait du caribou


Le détail des viols et tortures ? Sans ça, le livre serait quasi dénué d'intérêt, déjà qu'il n'en a pas beaucoup. Easton Ellis réussit l'exploit de rendre son psychopathe prévisible et ennuyeux tout en brossant un portrait de son entourage et de la société huppée de New York ayant l'épaisseur d'une pellicule plastique.

J'en suis à un peu plus de la moitié, je ne suis vraiment pas fan. Un chance qu'il y a un minimum de gore pour éviter que je ne m'endorme.
 
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Invité  /  Invité


On ne peut pas dire que l'interêt du livre soit d'être gore, pour moi qu'il soit cru c'est de la sincérité et sans ça on ne verrai pas à quel point le personnage est malade. Mais je comprendrai à la limite que certaines ames sensibles le lui repproche.

Je ne me suis jamais ennuyé avec American Psycho. Les pubs montrent à quel point ces individus sont superficiels, et l'obsession de s'identifier à l'argent. L'absurdité aussi, ils ne vivent pas dans le même monde que les autres, tout est défformé à leurs yeux et ils se croient supérieurs. Les gens dans la rue ne sont pas toujours plus raisonnés.

Il est malade et personne ne s'en inquiète, on l'ignore par hypocrisie et préservation. Pourtant il ne se cache pas, et veut qu'on le reconnaisse, pour s'échapper de tout ça. Voir le passage où il joue avec un bébé ou parle de mariage avec Evelyn.

Sentir les corps par la torture est une façon pour lui de revenir à la base de l'homme, ce qu'il ne ressent pas à l'extérieur.

Il est sensible, il peut être très cruel et s'interroger et se lamenter juste après. C'est pitoyable mais fou, absurde. Pas monotone! Il surprend tout en restant le même, il est crédible. La fin du chapitre "Où l'on tente de faire cuire une fille et de la manger" est révélatrice. Tout comme la fin de celui où il part en vacances avec sa copine. La société l'a détruit.

La fin de la poursuite à Manhattan, tout s'arrête sans raison. Il est fou, où est la part de vérité?

Il est en état de crise et il a réussi à me toucher. Je pourrai en parler encore beaucoup...
 
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Nyra  /  Celle qui roxait du caribou


Ton enthousiasme est presque contagieux, dis-moi.
 
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Qu'est ce que tu veux dire par là? Dans les messages précédents certains attendais que quelqu'un justifie l'interêt du livre.
En quoi est ce que tu n'est pas d'accord?
 
   
    
                         
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