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 Personnages superflus

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Etre-ange
   
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Etre-ange  /  Petit chose


Bonjour à toutes et à tous. Actuellement je suis en train de lire L'anatomie du scénario de John Truby.
Voici un extrait de l'un de ses conseils à propos des personnages dans une histoire.

Les personnages superflus sont la première cause de morcèlement d'une histoire. La première question que vous devez-vous poser quand vous créez un personnage est : " Remplit-il une fonction importante dans l'ensemble de l'histoire ? ". Si tel n'est pas le cas - s'il ne lui procure pas davantage de texture ou de couleurs -, vous devez envisager de le supprimer totalement. Sa valeur limitée ne justifierait probablement pas le temps qu'il prendrait dans la ligne narrative.

Avant de tomber sur le livre de John Truby je n'avais pas de bases, j'écrivais comme un jardinier. J'ai donc poursuivis au feeling en faisant rencontrer à mon protagoniste une voleuse pouvant lui apporter l'aventure qu'il désire tant. Je cherche à créer une amitié solide et finir par une trahison. Mais cette trahison n'est pas sincèrement utile, je m'en sers juste pour amener une future tragédie à mon protagoniste. J'ai écris trois chapitres sur la voleuse avant de tomber sur cet extrait. Je vous avoue que ça me chamboule.

Je suis tombé également sur les conseils de Stephen King, notamment le conseil n 13 :
"Supprimez vos passages préférés, même lorsque cela brise votre coeur de petit scribe égocentrique : supprimez vos chouchous (...). Cette coupure permettra d'accélérer le rythme, et c'est ce que la plupart d'entre nous finit par avoir à faire."

Je suis dans une impasse et je ne sais que faire. Dois-je écouter John Truby et papa King c'est à dire effacer trois chapitres ou bien je les gardes en les remaniant pour tenter de rattraper le coup ?
D'après vous, dans un roman tout dans l'histoire doit permettre à l'héroïne/héros de réaliser son but ou peut-on se permettre quelques égarements ?

Merci à vous.
 
DC
   
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DC  /  Gueule d'ange et diable au corps


Salut,

Est-ce que tu as fini ton roman ou pas encore ?
 
hodobema
   
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hodobema  /  Six-Cent-Team


Si on écoutait tous les conseils du monde, on finirait par avoir une page blanche comme roman. Ce genre de conseils se destine à la phase de réécriture et pas d'écriture. Ne t'en préoccupe pour l'instant pas. Écris ton premier jet entièrement. Ensuite la tu pourras modifier tes scènes et supprimer des personnages. Quant au conseil de King, faut le prendre avec des pincettes. Il faut comprendre que parfois, oui, il faut se détacher de son roman et supprimer des parties qu'on aime mais ça ne veut pas dire tout supprimer non plus
 
AileMo
   
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AileMo  /  Barge de Radetzky


Salut Etre-Ange,

Tu dis que la création du personnage de la voleuse a pour objectifs :
- d'apporter au personnage principal l'aventure qu'il désire tant
- de créer une amitié solide
- de finir par une trahison
Il ne me semble donc pas que ce personnage de la voleuse soit superflu. Si ton héros vivra une aventure, une amitié et une trahison, j'ai tendance à penser que cela changera la manière dont il agira dans ton histoire.
On ne (ré)agit pas de la même manière lorsqu'on se sent solide, aimé, épaulé et lorsqu'on se sent trahi. Le fait d'être accompagné ne conduit pas aux mêmes prises de décision que si l'on est seul et que l'on ne peut compter que sur soi-même. De même, on imagine bien l'état de colère, tristesse, détresse, fébrilité, rage peut-être, dans lequel on peut se trouver après avoir été trahi par une amie que l'on pensait proche. Tout cela influera donc sur la manière dont se comportera et réagira ton personnage principal. Enfin, si tu as déjà écrit 3 chapitres avec cette voleuse, j'imagine qu'elle prend une place importante dans ton histoire.

J'ai l'exemple, à l'inverse, d'un livre lu récemment où un personnage m'a fait tiquer parce qu'il était complètement inutile : l'heroïne croisait un homme dans un marché, ils échangeaient un regard et il y avait tout un paragraphe sur les émotions déclenchées par cette connexion. Puis l'héroïne continuait son chemin et ses aventures. Jusqu'au bout du livre je me suis demandée quel était l'intérêt de cette scène. En tant que lectrice, je l'ai soigneusement gardée en tête en attendant le moment où on allait recroiser ce bel inconnu, parce que je me disais que ce devait être un personnage important pour l'histoire. Sauf que... non. Et ça m'a vraiment perturbée, ça m'a maintenue hors de l'histoire sur toute la 2e moitié du livre.

J'aurais donc tendance à dire qu'un personnage utile est celui dont la rencontre crée un bouleversement dans l'histoire, influe sur la manière d'agir du/des personnages principaux. Si le fait de le supprimer ne change rien à l'histoire, c'est qu'il est inutile.

Smile
 
Hortense
   
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Hortense  /  Tycho l'homoncule


Personnellement, au moment de l'écriture du premier jet, je sais que j'ai des passages que j'aime bien, que j'ai adoré écrire, mais que je vais probablement supprimer à terme.
Je le marque soit directement dans le texte en balisant la partie, soit sur la fiche de notes que j'ai à côté. J'ai toujours une fiche de notes pour ces cas-là, pour des réflexions qui me viennent en cours ou après, etc. Comme ça, je ne suis pas tentée de retravailler tout de suite mon brouillon, mais je sais que j'ai une trace de tout ce à quoi j'ai pensé.

Pour moi, ces chapitres relèvent de cette situation.
Garde-les, tu verras plus tard ce que tu en fais, mais ne perds pas de vue que tu vas supprimer environ un tiers de ton premier jet à la réécriture, alors ne t'y attache pas trop. Il se peut que ces chapitres en fassent partie, ou que tu supprimes d'autres péripéties un peu fades. Mais supprime sans état d'âme.

Bon sinon je n'ai jamais lu ces bouquins, donc je ne sais pas ce que ça vaut, mais il ne faut pas oublier que chaque auteur donne des conseils en fonction de ce qu'il écrit. Le bouquin de John Truby est adapté au cinéma, où il est inenvisageable d'avoir plus de quelques personnages principaux et secondaires vu que le film ne va durer que 90 minutes. Stephen King limite le nombre de personnages pour concentrer l'angoisse de la situation avec un effet proche du huis clos.
Ce ne sont pas des règles absolues. Certains romanciers font des galeries de personnages et ça marche très bien.
https://hortensemerisier.com/
 
Aconitum
   
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Aconitum  /  Tycho l'homoncule


Je te conseille en effet de finir ton premier jet d'abord, sinon tu ne vas pas avoir la vue d'ensemble nécessaire à ce genre de décision.

Après ça va dépendre de plein de trucs sur lesquels on ne peut pas te répondre parce qu'on ne connaît pas ton histoire, mais typiquement si les trois chapitres avec la voleuse sont complètement sortis de l'intrigue principale et servent juste à introduire un personnage "plot device", c'est pas ouf, en effet.

Par contre, si les chapitres du personnage principal et de la voleuse sont entièrement ancrés dans la cohérence de l'intrigue, et que supprimer ces chapitres signifierait appauvrir ton dénouement sur le long terme, là oui, il faut les garder.

Pour moi, la meilleure façon de déterminer si un personnage est superflu c'est de voir si l'histoire ne serait pas bien plus dynamique en fusionnant ce personnage avec un autre personnage.
 
Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


Dans un roman, on peut tout faire. Des lignes droites, des égarements... Chacun fait comme il sent. De plus, on a toujours besoin d'une phase expérimentale où on va tester des trucs, c'est comme ça que l'on est créatif.

Pour moi, ces deux conseils de Truby et King sont tout à fait judicieux, mais je les comprends comme cela :

- Truby écrit pour le cinéma, et dans un scénario, il est d'usage de limiter au maximum le nombre de personnages quitte à les fusionner entre eux. (Parce que d'une part, en 1h30, il n'y a pas le temps de développer tous les personnages, et d'autre part, ça coûte cher en casting. Avoir un ou deux grands rôles, deux ou trois personnages secondaires, c'est bien, et le reste, des figurants.
J'avais lu une fois que si tu te remémores un film, tu ne te rappelleras plus de cinq personnages importants. En général, c'est vrai, parce que c'est écrit pour se limiter à ça.)
En littérature, tu peux te permettre plus de choses. Si tu as envie d'avoir 150 personnages dans ton roman, c'est possible. Attention cependant à ne pas noyer le lecteur avec de l'inutile.
Demande toi toujours si ça sert ou non l'intrigue.

- Le conseil "tue tes chéris" n'est pas de Stephen King lui-même, mais de son "mentor", qui tentait de lui expliquer ce qui n'allait pas dans ses premiers romans non édités. (Et Stephen King a adopté ce conseil à l'usure) Parce que Stephen King a un problème de longueurs dans à peu près tous ses textes, il passe des plombes sur des détails. (Je n'ai lu que quelques romans de lui, mais certains me sont littéralement tombés des bras. Au bout de 400 pages, il ne se passait toujours rien, donc j'en déduis que c'est vrai.)
Ce conseil ne s'adapte pas à tout le monde, mais en règle général, les écrivains utilisent beaucoup beaucoup de mots pour décrire peu de choses. Or, du point de vue du lecteur, à moins de verser dans la poésie, on n'a pas besoin d'entendre en vingt lignes qu'une fleur est belle, trois mots peuvent suffire.
"Tue tes chéris", c'est donc ça. Tu peux être très fier d'un passage, néanmoins, s'il est répétitif et inutile et si tu ne le gardes que parce que tu le trouves vachement beau/classe/intellectuel/puissant, tu le zigouilles. Même si ça fait mal au cœur de dégager quelque chose qui semblait chouette et qui t'a demandé des efforts/du temps.
(De manière plus douce, ce sont souvent les bétalecteurs qui te disent quoi supprimer. Le principe du "tue tes chéris" est qu'on ne voit pas soi-même quels sont les passages concernés.)  

Pour ton cas d'espèce, sans connaître ton roman, il est impossible de te conseiller. Mais cependant, il semble s'agir davantage d'un problème de conception d'intrigue. Si tu as toi-même un doute, c'est qu'il y a peut-être quelque chose à creuser. Supprimer trois chapitres, c'est rien. Quand on retravaille un texte, on le réécrit souvent totalement à plusieurs reprises. (Et les suppressions vont bon train.)
Si tu as du mal à supprimer, garde un fichier word "cimetière de phrases" dans lequel tu conserves les passages litigieux. Comme ça, si tu veux les recaser ailleurs dans le récit, ce sera toujours possible.

Un truc qui m'aide (et qui regroupe tant le conseil de Truby que de King) : quand tu écris pour le cinéma, pense qu'un film de 2h tient en 120 pages word fortement aérées.
Donc, quand, nous, écrivains, on raconte exactement la même histoire en 400 ou 500 pages, disons qu'on exagère un peu.
(C'est plus compliqué que cela, parce que les techniques d'écritures sont différentes, et il existe évidemment à toute chose des exceptions, mais quand même. On a tendance à faire trop long.)
(Ce qui explique que les adaptations cinématographiques de roman sont souvent très frustrantes.)
Je ne dis pas qu'il ne faut faire que des textes courts, mais simplement, l'idéal serait d'arriver à un juste milieu.
https://lamonstrotheque.home.blog/
 
Sarashina
   
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Je ne suis pas trop d'accord avec ce conseil, ou du moins, ça dépend de ce qu'on écrit. Les américains ont tendance à avoir une écriture très axée sur l'efficacité et l'action, alors qu'en France (en dehors des littératures de genre, récentes) on a toute une tradition d'écriture de romans centrés sur l'évolution interne des personnages même sans qu'il se passe grand chose (Une vie, Madame Bovary, L'éducation sentimentale etc) et la forme.

On peut suivre ce conseil si on pense vraiment que ça aide son roman, mais il ne faut pas le voir comme un impératif ou une formule qui rendrait tout meilleur. Et puis si tout le monde devait faire pareil, ça uniformiserait pas mal les choses. Regarde Cent ans de solitude, avec ses dizaines de personnages (dont on ne sait parfois même plus qui est qui et pourtant, c'est merveilleux!)
 
Radischat
   
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Les conseils de King ne sont pas à prendre sans son contexte. Il me semble que : King écrit BEAUCOUP en premier jet, il écrit de manière organique et se laisse aller à toutes les digressions, pour après couper ce qu'il y a en trop. Donc oui, pour lui, y'a beaucoup à élaguer, et donc son conseil c'est d'élaguer. Mais c'est pas le cas de toustes les écrivain·es, beaucoup n'écrivent pas assez et doivent rembourrer après coup leur histoire.

Après oui, l'anglais est une langue qui se veut efficace et donc le style, la structure, héritée des films, voudrait qu'on assèche au minimum pour faire briller l'histoire. C'est pas un mal, et ça n'empêche pas les plumes ni les intrigues denses qui prennent leur temps, même en anglais, y'en a.

Par contre, il ne faut pas couper pour couper, il faut quand même comprendre pourquoi on coupe, ce qu'on coupe, et avoir une histoire complète à la fin.



Citation :
ARTICLE L132-2 DU CPI : "Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit à compte d'auteur."


Personnages superflus Capture_decran_2021-10-24_a_18.21.26
 
Blackmamba
   
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Blackmamba  /  Journal du posteur


Ça reste complexe comme question, pour répondre sur un texte que je n'ai pas lu malheureusement. Après, il y a superflu et superflu. Je veux dire, si un perso te semble pas assez connecté au propos ou quoi, l'idée de le supprimer purement et simplement, ça me paraît un peu radical non ? Dans l'idée, pourquoi ne pas se pencher sur un moyen de l'étoffer, pour mieux connecter les choses ?

Je trouve que Radischat apporte une nuance pertinente sur la radicalité de certains propos. Contextualisé ainsi, cela fait plus sens, même si je connais trop peu King. Car, pour moi-même énormément "baliser mon terrain" avant de commencer mon premier jet, s'il faudrait encore que j'élague en quantité ensuite... C'est plutôt ce que je fais juste avant je dirais, durant un long moment, où je cadre beaucoup. Et lors des relectures, j'ajoute bien plus de choses, des compléments, que je n'en retire. Car avant même le premier jet, pendant de longs mois, je le suis déjà assez interrogé sur la pertinence de mettre en scène tel instant, telle péripétie. En général, ça m'est déjà arrivé de réduire ou raccourcir certaines choses.

Après, pour éviter l'idée d'un perso dispensable, je les construis tous comme des persos secondaires, quasiment sur le même modèle : pour moi, le perso secondaire a pour utilité de servir le parcours et le cheminement du protagoniste ou du narrateur d'un passage. Il n'est pas strictement fonction, parce que je le construit assez longuement. Je l'imagine presque comme le protagoniste de sa propre histoire si je devais en passer par là (je fais de même avec mes antagonistes). Excepté que son parcours est conditionné à celui du protagoniste, et doit conserver de la pertinence narrative. Pour que seul le protagoniste demeure vecteur du propos principal.

Par exemple, si le protagoniste se trouve dans une quête de vengeance : qu'il rencontre/fasse équipe/s'oppose à un perso secondaire similaire. Que ce dernier veut aussi passer par la vengeance, qui vient de l'accomplir, ou qui a préféré refuser ce chemin. Un écho soit similaire, soit alternatif, mais un écho. Dans mon esprit, le perso secondaire sert à conforter ou bien éprouver la résolution du protagoniste dans sa quête et son ambition.

En voyant un perso secondaire qui a tout perdu a cause de la vengeance, le protagoniste peut voir sa résolution mise à l'épreuve : le faire réfléchir et prendre du recul, ou bien se renforcer en se disant "moi ce sera différent". Ou bien en voyant un perso secondaire encore plus déterminé que lui, le protagoniste pourrait voir la chose inverse : le conforter d'aller encore plus loin sur son chemin, ou bien le mettre en garde et questionner sa résolution, "est-ce que je suis prêt à prendre autant de risques et à terminer comme ça ?". Et encore d'autres cas, ou d'autres exemples encore.

Pour dire que selon moi, les autres perso que rencontre le protagoniste doivent restés corrélé à quelque chose qui l'anime, pas forcément sa quête principale non plus. Et à partir de ce moment, ces persos conservent toujours une pertinence dans l'histoire. Enfin c'est ainsi que je les conçois. Désolé, il ne s'agit que de concepts résumés et peu contextualisés, donc j'ignore si j'ai été utile ou pertinent...
 
Etre-ange
   
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Etre-ange  /  Petit chose


DC : non pas fini encore, je n'en vois pas le bout tant les idées me submergent la tête.

Hodobema : oui tu as sûrement raison. Ecrire, terminer puis faire le ménage (façon de parler) après. J'ai toujours tendance à placer la charrue avant les boeufs.

Ailemo : " De même, on imagine bien l'état de colère, tristesse, détresse, fébrilité, rage peut-être, dans lequel on peut se trouver après avoir été trahi par une amie que l'on pensait proche. Tout cela influera donc sur la manière dont se comportera et réagira ton personnage principal ".
" J'aurais donc tendance à dire qu'un personnage utile est celui dont la rencontre crée un bouleversement dans l'histoire, influe sur la manière d'agir du/des personnages principaux ".
Oui c'est bien cela, mon protagoniste doit passer par cette épreuve pour s'aguerrir donc je vais garder les trois chapitres sur la voleuse je pense Smile .

Hortense : je garde une trace de passages supprimés du roman d'origine, je le fais de temps à autre. Mon coeur de petit scribe égocentrique en souffrirait trop ha ha ha.

Aconitum : Merci pour tes conseils. Terminer d'abord puis relire ensuite les passages qui alourdissent le rythme.
Pour la fusion de personnage je t'avoue ne pas bien saisir l'idée.

Mokkimy : pour John Truby j'ai bien conscience que c'est un livre pour les scénaristes et pas pour les écrivains mais je pensais en extirper un peu de moelle pour m'aider dans ma pratique sportive de l'écriture puisque je n'ai que peu de bases. Le coup de la prémisse et du principe directeur m'aident beaucoup par exemple.
J'ignorais que King avait un mentor. Détail amusant ^^
"Cimetière de phrases", comme c'est original. Je ne l'ai pas baptisé ainsi mais comme répondu à Hortense, oui je garde un fichier avec mes passages chéris.

Sarashina : oui j'ai tendance à boire les conseils d'écrivains. Bernard Werber par exemple.

Radischat : les fameux 2000 mots par jour lol. J'aime écrire mais je ne suis pas spartiate à ce point là. Peut-être devrais-je, qui sait.

Blackmamba : Pour résumer ta réponse j'ai envie de citer mon proverbe favori "patience et longueur de temps valent plus que force et rage". En te lisant je comprend qu'il me faut prendre mon temps et ne pas foncer tête baissée.

Merci à toutes et à tous pour vos réponses. Merci encore plus d'avoir écrits des pavés entiers qui témoignent du temps nécessaire pour me répondre. Ca fait chaud au coeur. Et si il y a une leçon qu'il faudrait retenir de tout ceci ce serait : ne pas toujours prendre un conseil au pied de la lettre.
 
Aconitum
   
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Etre-ange a écrit:


Aconitum : Merci pour tes conseils. Terminer d'abord puis relire ensuite les passages qui alourdissent le rythme.
Pour la fusion de personnage je t'avoue ne pas bien saisir l'idée.

Je t'en prie ! 😊

Pour la fusion de personnages, je vais essayer de te donner un exemple suffisamment clair.

Imagine, ton héros est rejoint dans sa quête par un magicien avide de connaissances, et un sorcier misanthrope. Plus tu les écris interagir avec le héros et la voleuse, plus tu te rends compte qu'en fait ils ont l'air de servir essentiellent le même rôle : celui d'un personnage savant, rationnel et excentrique.

Et c'est là justement que tu peux te dire, et si le magicien et le sorcier devenaient une seule et même personne ? Et là, BAM ! Tu te retrouves avec un occultiste misanthrope et avide de connaissances. Le personnage gagne en profondeur, et de ton côté tu as plus de marge de manœuvre pour développer les personnages en général (comme tu en as moins) et pour rendre l'histoire et les dialogues plus dynamiques.

De manière générale, pour un premier roman, il faut éviter de se compliquer la vie avec un énorme casting de personnages et des subplots à n'en plus finir. D'où l'utilité de cette méthode de la fusion. Après, ce n'est évidemment pas une science exacte, ça se fait beaucoup à l'instinct.
 
DC
   
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D'accord Etre-ange.

Moi à ta place, je reprendrais là où je l'ai laissé et je me laisserai porter, tout en restant dans le cadre de mon plan. Lors de la phase de rédaction, la toute première, il faut supprimer son éditeur intérieur. Sinon, tu vas passer ton temps à te torturer sur tel ou tel paragraphe, tu vas perdre la vue d'ensemble, et tu vas finir par abandonner ce roman, dégouté, voire même arrêter d'écrire.

Pour le moment, ne fais rien d'autre qu'écrire jusqu'à arriver à la fin de ton roman.
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Etre-ange a écrit:
Les personnages superflus sont la première cause de morcèlement d'une histoire. La première question que vous devez-vous poser quand vous créez un personnage est : " Remplit-il une fonction importante dans l'ensemble de l'histoire ? ". Si tel n'est pas le cas - s'il ne lui procure pas davantage de texture ou de couleurs -, vous devez envisager de le supprimer totalement. Sa valeur limitée ne justifierait probablement pas le temps qu'il prendrait dans la ligne narrative.

Comme tous les conseils d'écriture, celui-ci, poussé à l'extrême, est ridicule. Dans une histoire, beaucoup de personnages remplissent un rôle de simple figurant. Rôle ultra-secondaire s'il en est.

Par exemple, imaginons qu'on est en pleine course-poursuite à pied, le méchant va réussir à s'enfuir, manque de bol la rue est bondée. Tous les passants au milieu de la rue bondée sont des figurants, notamment celui qui bouscule le perso point de vue en lui disant "Ça va pas non ? Pourriez pas faire un peu attention ?" Aucun n'est indispensable à l'histoire. N'importe lequel de ces passants pourrait disparaître, ça ne changerait absolument rien. Même le râleur. Sauf que si on les enlève, on n'a plus de rue bondée, donc on n'a plus de course-poursuite avec le méchant qui disparait dans la foule.

Et la tu vas me dire "oui mais les gens dans cette foule servent à quelque chose, enfin, un peu". Oui, c'est vrai. Mais c'est vrai pour absolument n'importe quel personnage de n'importe quelle histoire, on pourra toujours lui trouver une utilité, même superficielle. Donc ne nous voilà pas plus avancés que ça avec ce "conseil".

Citation :

D'après vous, dans un roman tout dans l'histoire doit permettre à l'héroïne/héros de réaliser son but ou peut-on se permettre quelques égarements ?

Prends ton livre préféré. Enlève tous les passages, absolument tous, qui n'ont pas un impact décisif sur le dénouement de l'histoire. Attention, ne triche pas, à chaque paragraphe, chaque ligne, demande-toi "si j'enlevais cette phrase, est-ce que la fin du livre changerait radicalement ?" Ça veut dire, notamment, que tu dois supprimer absolument toutes les descriptions, sans exception. Regarde ce qu'il reste à la fin. Est-ce que ce livre purgé de tous ses détails "inutiles" est encore meilleur que celui que tu avais lu ?

En fait, la différence entre un synopsis et un roman, c'est exactement ça : un synopsis, c'est ce qu'il reste d'un roman une fois qu'on a supprimé tout ce qui n'était pas absolument nécessaire à l'intrigue. Tu préfères lire des romans ou des synopsis ?
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K.Holmes
   
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K.Holmes  /  Autostoppeur galactique


Sans aller dans le détail, si cette trahison n'apporte rien au développement de ton personnage et à sa progression vers son but finale, alors, le personnage est "théoriquement supprimable".

Faut-il le supprimer ?
Ce choix te revient. Aime-tu l'histoire davantage avec ou sans cedit personnage ?
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