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 Difficultés à écrire et psychologie

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HilnaMacPhom
   
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HilnaMacPhom  /  Gloire de son pair


Ektevalia a écrit:

Je pense que je me retrouve dans un espèce de dilemme, dans le sens ou mon taf ne me plait plus, je le fait pour payer les factures et mon loyer, puisque si je suis honnête, une fois ma journée de taf finie je ne fais plus rien, ni écriture, ni sport, ni cuisine, ni lecture...
(...)
J'aimerais pouvoir vivre de l'écriture, je sacrifierais tout pour vivre de ma création...
Je rebondis sur ces 2 phrases qui m'ont interpellée.
Lorsqu'on ne s'épanouit pas dans son quotidien voire que celui-ci devient un poids, on a envie que ça aille mieux, que tout s'arrange.
Vivre de l'écriture peut alors représenter la solution idéale : ne plus avoir besoin de subir tout ce qui est pesant / pénible, et le remplacer par ce qu'on aime faire : évidemment que ça donne envie !
Mais ça induit plusieurs choses :
-ça transforme ce qui est un plaisir, une passion, en un projet qui doit sauver tout le reste. Donc bonjour la pression... chaque fois que tu te mets devant ton ordi, tu dois te sauver toi même plutôt que de faire vivre ton histoire. Ça a de quoi bloquer !
-pendant que tu mises tout sur vivre de l'écriture, tu ne travailles pas à d'autres solutions, moins glorifiantes, moins sympathiques... mais cependant beaucoup plus atteignables. Trouver un job (pas dans l'écriture) qui te convienne mieux que celui d'aujourd'hui, déménager, rompre avec certaines personnes de ton entourage qui te parasitent, que sais-je encore... c'est pas drôle, c'est moins agréable que de te plonger dans ton univers, mais c'est peut-être ça, ta priorité... et ce qui te permettra de retrouver suffisamment d'équilibre dans ta vie pour reprendre de l'écriture.

J'ai vécu une période similaire. Pendant 5 ans, je n'ai rien écrit, ou que des trucs très sombres que je n'ai pas finis. Je n'allais pas bien, j'étais malheureuse, et je rêvais de vivre de l'écriture pour sortir de cette vie "nulle".
Je n'ai pas eu de contrat d'édition. Le miracle n'a pas eu lieu.
Mais j'ai cherché un autre travail, je me suis éloignée de certain.e.s ami.e.s. Ça a pris du temps.
Et 1 ou 2 mois après avoir commencé mon nouveau travail et que d'autres choses se soient apaisées, je me suis remise à écrire, spontanément, comme ça. Librement, et sans pression...
 
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Invité  /  Invité


Leah-B a écrit:
Enir, je me permets, ce n'est pas exactement ce qui avait été calculé : pour les petites ME (comme l'AB), on était sur du 1%, pour les plus prestigieuses, on était sur du 0,02% (1/5000).
Exact ! J'aurais dû préciser que je parlais des petites/moyennes (les grandes c'est tellement infinitésimal que ça revient à dire 0 donc je les prends même pas en compte xD)

Ektevalia a écrit:
Assez souvent je me dit que entre de "bonnes" mains, entre des mains "compétentes", Ashdralor et ses péripéties auraient déjà rencontré un public à sa hauteur... Que peut être je ne suis pas un bon auteur et que je devrais me contenter de créer de vagues scénaris pour laisser les rênes à des créatif genre animations.
L'histoire a germé dans ta tête à toi donc tu es le seul à pouvoir la faire sortir. C'est aussi simple que ça.
Je pense que ton problème d'écriture vient d'un blocage profond en perso comme tu l'évoques. Les périodes où je suis vraiment au fond du trou, ça ne sert à rien que je me mette à écrire, tout est nul, raté, et puis d'façon mon cerveau c'est tellement un shamalow engorgé de pleins d'émotions négatives et sales trucs que je n'arrive même pas à m'y mettre, ça n'en vaut pas la peine. J'en meure d'envie, mais mon cerveau refuse de se concentrer. Puis, quand le collet se dessert, ça repart. Donc à mon humble avis de psychologue de comptoir, tu as un truc à creuser de ce côté-là. Parce que la fatigue explique une partie des choses, mais est loin de tout expliquer. Va falloir trouver la cause du marasme et en sortir !

+1 Hilna !
 
Paige_eligia
   
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Paige_eligia  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Beaucoup de choses ont déjà été dites, je viens ajouter ma petite pierre.

Écrire, comme tout processus créatif, demande une disponibilité de l'esprit. Parfois on est dans des phases de notre vie où c'est tout simplement impossible. On est submergé par le quotidien, on arrive pas à se poser, on se trouve nul, tout fatigue, on a de l'énergie pour rien...
Cette fatigue de l'esprit est normale, c'est un refuge.

Bizarrement j'ai réussi à finir mon premier roman après avoir retrouvé un équilibre dans ma vie. Je pense très fortement que c'est lié, maintenant ça reste mon parcours de vie personnel.

Et aussi attention au syndrome de l'imposteur, ton histoire sera mieux développé par toi qui l'a cogité de nombreuses heures que n'importe qui d'autre ! (On passe tous par ce sentiment que notre histoire est pourrie et qu'on sait pas écrire... )

Laisse toi le temps de retrouver ton équilibre et quand tu seras en capacité, et en énergie de t'ajouter de la discipline d'écriture (ouvrir son fichier 5min par jour par exemple), l'écriture suivra Wink
https://paigeeligia.com/
 
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Paige_eligia a écrit:
Écrire, comme tout processus créatif, demande une disponibilité de l'esprit. Parfois on est dans des phases de notre vie où c'est tout simplement impossible.
Très d'accord avec ça. Te transformer en machine à produire qui continue le taf de livreur à plein temps, ne prend que trois minutes de pause déj pour pouvoir utiliser les vingt-sept minutes restantes à écrire des idées dans son carnet, rentre à la maison et se pose devant son ordinateur pour avancer sur son chapitre, se couche à vingt heures et se lève à quatre heures le lendemain pour pouvoir insérer deux heures d'écriture avant d'aller bosser...
Ben...

Ça peut marcher un temps parce que tu seras content d'écrire, mine de rien quand on est bien dans sa zone de confort et qu'on écrit des choses qui nous plaisent, on en tire du plaisir. Mais est-ce que ça fonctionnera les six mois, un an, deux ans de temps d'écrire le roman ?

J'ai fait le truc du "travailler à plein-temps, écrire pendant un mi-temps supplémentaire" quelques mois, mais la différence c'était que j'étais essentiellement une employée de bureau, un type d'emploi beaucoup, beaucoup, beaucoup moins physique que celui de livreur, et que je mettais à contribution mes temps de trajet dans le temps d'écriture parce que j'avais un ordi portable et que je faisais mes trajets domicile-travail en train. Cette expérience anecdotique ne me permet pas de conclure que "si si c'est possible pour tout le monde il suffit de se prendre en main", pas du tout.

Le piège de certains métiers très, très prenants c'est qu'on sait qu'on doit les quitter, mais qu'on n'a même pas le temps de plancher sur sa reconversion, parce qu'ils ne nous laissent plus de capacité cognitive à consacrer à réfléchir à ses compétences et ses envies pour trouver un job plus cool pour avoir l'esprit plus libre.

D'autres personnes avant moi ont déjà mentionné qu'en France vivre de l'écriture ça veut dire écrire tout le temps, écrire des trucs qui ne t'intéressent pas forcément, et quand même gagner très peu, ce qui ne fait pas beaucoup rêver. Mais de ce que je comprends de ton rêve, on peut décorréler les deux : tu as envie d'écrire davantage, mais tu n'as pas envie de mourir de faim et d'être expulsé de ton logement, donc tu veux continuer d'assurer ta subsistance tout en ayant le temps d'écrire. Ton travail actuel ne te laisse pas l'esprit assez libre pour ça.

C'est beaucoup plus facile de penser à changer de travail que de changer de travail, mais :
- Si tu fais savoir autour de toi (plutôt les amis et la famille que le patron) que tu cherches des idées pour changer de travail et avoir quelque chose de moins crevant que livreur, tu auras peut-être des suggestions, voire des propositions d'emploi
- Si tu regardes les métiers connexes ou les perspectives d'évolution (par exemple sur cette page web au pif https://www.je-change-de-metier.com/fiche-metier-chauffeur-livreur#menu-5), est-ce que tu vois quelque chose qui te botte plus que ton boulot actuel, et dont tu pourrais faire ton but à atteindre ?
- Est-ce que ton employeur est ouvert aux temps partiels, et est-ce que toi, tu es dans une situation financière où travailler à 80% serait toujours rentable et ne t'obligerait pas à faire d'énormes sacrifices ? 80% ça veut dire bosser quatre jours sur cinq (si tu bossais cinq jours auparavant) donc avoir un jour supplémentaire pour le repos... et éventuellement pour l'écriture.
- Si tu deviens si épuisé que tu n'es plus en mesure d'assurer ton poste de livreur, ça peut valoir le coup d'un tour chez le médecin pour évaluer tes options voire attraper quelques jours d'arrêt de travail. Difficile de jauger là où tu en es sur la base de ton message mais je me disais que je le mentionnerais quand même.

Par ailleurs, j'ai vu quelques personnes parler de carnet mais, si tu dois conduire un véhicule une grande partie de la journée pour faire des livraisons, est-ce que la fonction dictaphone de ton téléphone ne pourrait pas être plus adaptée ?

Également, si tu as besoin de te détendre et de te divertir après le boulot mais que tu as le sentiment que les vidéos et les streams te fatiguent les yeux plus qu'autre chose, peut-être que switcher sur des podcasts ou de la musique pourrait exercer la même fonction distrayante et relaxante sans monopoliser ton attention visuelle, ce qui te reposerait les yeux ? C'est pas de la faiblesse de vouloir se distraire et se relaxer, c'est une fonction normale du corps et de l'esprit humain.

Bref pour résumer je pense que si tu es insatisfait de ta qualité de vie tu es en droit d'obtenir mieux, et que si tu as envie de tout plaquer pour écrire c'est que ça commence à devenir urgent. Si tu as encore la patience de faire des petits étapes d'amélioration qui ont plus de chance de tenir dans le temps que des grands bouleversements à base de "ne plus dormir la nuit pour avoir le temps d'écrire", je pense que tu peux te diriger vers une situation de vie plus confortable et en tirer du temps de loisir à consacrer à l'écriture.

Je te souhaite de trouver la ressource pour aller mieux.


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