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 Brandon Sanderson et l'autoédition

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Paige_eligia
   
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Paige_eligia  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Je fais partie de ces gens qui n'ont jamais essayé en ME pour gagner peut être 8% de droits après s'être échiné à envoyer des manuscrits partout. J'ai préféré mettre mon énergie dans une publication directe même si je pense avoir dépensé plus d'énergie au final ^^

Je trouve juste que la vision est un peu étriquée quand même surtout quand on voit la professionnalisation qui s'avance de plus en plus dans le secteur.
Quand un AE fait une coquille c'est de sa faute, il est nul en même temps c'est de l'AE. Quand c'est une ME, c'est pas grave c'est juste un oubli.

Si on regarde ce qui se passe de l'autre côté de l'océan on est bien loin de cette vision là et c'est même très méritant d'être passé par l'AE.
Les parcours type Sanderson ne sont pas étonnants chez eux, encore plus quand on a une notoriété pareille.

Alors attention il y a aussi de très mauvaise choses en AE, mais si une campagne fonctionne je me dis que l'auteur a fait preuve de minimum de sérieux pour ne pas publier n'importe quoi sans être passé par la correction et beta lecture. En général ceux qui ne décollent pas, cumule tout ça.
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Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


Ah, mais totalement.
Là, je parle plus de l'AE en France, comment elle est ressentie, et principalement employée ; comme je le dis, il y a aussi de très bonnes choses, et plein d'auteur.e.s font ce choix pour des raisons entièrement personnelles qui sont tout à fait valables car ce sont les leurs, point.

Vraiment, je m'exprime avec mon vécu et mes expériences persos, ne vous sentez pas visé.e.s injustement si vous publiez en AE.

Par contre, j'ai plus tendance à m'indigner d'une coquille laissée par une ME plutôt que part un AE Very Happy
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Mavis Gary a écrit:

Citation :
Du point de vue de l'auteur, je ne vois pas, si on suit le même processus industriel que les éditeurs traditionnels, en tant qu'auteur on le sait bien si on fait de la daube ou pas.
Pas du tout d'accord avec ça, non Laughing
Je pense que l'auteur est la personne la moins capable de juger de son roman.

Ah on ne s'est pas compris, oui, je suis persuadé que l'auteur est la dernière personne capable de juger son propre travail. Mais j'ai bien précisé "si on suit le même processus industriel que les éditeurs traditionnels", ce qui suppose a minima de recourir à une personne tierce pour la relecture du manuscrit (et c'est vraiment le minimum syndical).

Citation :
n'importe qui peut auto-publier n'importe quoi. Il n'y a pas de juge, pas de comité de lecture, nada, on peut s'autoproclamer nouveau Victor Hugo ou JK Rowling même si on est pas foutu d'accorder correctement ses verbes, c'est magique, non ?

Il existe pourtant bien un juge ultime, et ce qu'on soit édité indépendamment ou traditionnellement : c'est le lecteur. Ces bouquins mal écrits ne se vendent pas. Parce que le lecteur n'est pas si stupide que ça : s'il ouvre un livre (en ligne ou en magasin) et que la composition est dégueu, ou que la première page est soit truffée de fautes, soit totalement inintéressante, il n'achètera pas le livre. Pire que ça : si la couverture elle-même est mal fichue ou si la quatrième de couv' elle-même est truffée de fautes ou inintéressante, le lecteur ne se donnera même pas la peine de lire cette fameuse première page.

Et à l'inverse, quand on arrive à vendre des milliers ou même simplement des centaines d'exemplaires d'un bouquin, pas besoin de tiers pour apporter de la légitimité à l'auteur (et ceci étant dit, un livre qui ne se vend pas n'est pas forcément mauvais pour autant, ce peut aussi être un problème de marketing, mais un livre qui trouve son lectorat est *forcément* légitime).
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Mavis Gary
   
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Chimère a écrit:
C'est intéressant. Je pense que l'auteur.e peut juger la qualité de son travail jusqu'à un certain point ; mais il lui manquera toujours le recul absolu et neutre que seule une personne extérieure peut lui apporter.
Pour un exemple concret ; dans mon roman 1, il y a des scènes censées être effrayantes. Je les ai pensées, visualisées, écrites pour qu'elles le soient ; mais elles sont incapables de produire le moindre effet sur moi, puisque je les connais et les ai créées. Je ne peux me baser que sur ma logique et mes estimations, ce qui ne suffit pas à 100%. J'ai donc besoin de savoir, par le biais d'autres personnes, si j'ai réussi ou pas.
Je pense que l'écriture est l'un des domaines artistiques les plus compliqués qui soient à cause de cela ; c'est le seul où j'ai besoin des autres pour estimer vraiment la qualité de mon taff.
Quand je peins, fait des photos ect, les défauts me sautent bien plus au yeux...
Je ne sais pas, je pense au fait que, souvent, les proches aiment ce qu'on écrit parce qu'ils nous aiment et nous reconnaissent dans nos textes.
On aime souvent son propre style, les personnages qu'on crée, l'histoire qu'on essaie de raconter, les effets qu'on veut produire, ses idées, etc. Même les passages que tous mes bêta-lecteurs trouvent chiants, je les aime. Pourtant, c'est de la daube, apparemment.
J'ai peut-être un rapport particulier et extrêmement subjectif, et peut-être que d'autres arrivent à regarder leur texte de manière plus objective, mais perso, et même après plein de bêta-lectures plutôt positives, je n'arrive pas à savoir si j'ai écrit de la daube ou pas ^^
Déjà, parce que la seule ME que mon roman a vaguement intéressé m'a dit qu'il avait un gros problème de structure narrative.
Aussi parce que pour mon premier roman, que je considère dorénavant comme de la daube non publiable (donc oui, on peut juger jusqu'à un certain point, j'imagine), je me souviens de l'enthousiasme de bêta-lecteurs pour les persos, l'histoire, le monde MAIS il avait d'énormes défauts qu'un éditeur/profesionnel aurait vus. Et je me dis que non, je ne peux pas vraiment me baser sur l'avis de bêta-lecteurs non plus Laughing
Après, le problème est plus large. Comme tu dis, c'est super dur de juger une oeuvre littéraire. Qu'est-ce que de la daube ? Ça va dépendre des gens.


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Tengaar
   
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fabiend a écrit:
Parce que le lecteur n'est pas si stupide que ça : s'il ouvre un livre (en ligne ou en magasin) et que la composition est dégueu, ou que la première page est soit truffée de fautes, soit totalement inintéressante, il n'achètera pas le livre.

Faux dans le cas des projets participatifs parce que certains projets se vendent uniquement sur la foi d'une jolie couverture et éventuellement d'un résumé pas trop mal fichu. Je suis convaincue en auto-édition que le design du projet (couverture / illustration / goodies etc.) fait au moins 75% des ventes (statistiques sorties de mon doigt délicatement humecté). La plupart de ces projets ne proposent pas d'extraits.

Je peux citer plusieurs projets qui ont bien marché et pourtant les livres avaient une qualité très loin des standards éditoriaux et le pire, c'est qu'ils ont de bonnes critiques sur les réseaux, cf. le sujet sur le tabou sur les mauvaises critiques.
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fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Oui, on peut toujours tenter de gruger avec juste une jolie couverture et des lecteurs qui nous font confiance, mais comme on dit, on peut tromper une fois mille personnes, mais on ne peut pas tromper une fois une personne... Non, attends... Bref, je serais curieux de voir la tête des financements suivants de ces mêmes auteurs, une fois que les arnaqués du projet précédent ont fui le navire.

(Et d'une manière générale, oui, la couverture d'un livre c'est même largement plus que 75% de son potentiel marketing, même en édition traditionnelle en librairie. C'est la couverture qui va faire qu'on va s'intéresser de plus près à un livre ou pas -- sauf si on connait déjà l'auteur, et encore. Un chef d'oeuvre avec une couverture médiocre se vendra moins qu'un livre médiocre avec une super couverture).
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Alicia_M
   
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Mavis Gary a écrit:
Aussi parce que pour mon premier roman, que je considère dorénavant comme de la daube non publiable (donc oui, on peut juger jusqu'à un certain point, j'imagine), je me souviens de l'enthousiasme de bêta-lecteurs pour les persos, l'histoire, le monde MAIS il avait d'énormes défauts qu'un éditeur/profesionnel aurait vus. Et je me dis que non, je ne peux pas vraiment me baser sur l'avis de bêta-lecteurs non plus Laughing

Je pense que cela dépend des profils des bêta-lecteurs. Les amateurs de roman lambda sont les moins aptes à repérer les défauts basiques d'une oeuvre. L'idéal serait peut-être de faire appel à des conseillers littéraires, qui ont les connaissances techniques, la motivation (il en faut pour analyser un roman dans le détail), l'expérience, les logiciels (Antidote et consort) et, pour certains, une très bonne connaissance de l'édition, car ils y ont travaillé. Mais leurs tarifs sont décourageants (plusieurs centaines d'euros). A défaut, faire lire un manuscrit à des auteurs édités peut être utile.
 
Mavis Gary
   
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@Alicia : Oui, du coup, on est d'accord. Il faut l'avis de quelqu'un de professionnel, qui s'y connaît bien dans le milieu, et en qui on sait qu'on peut avoir confiance. Ou encore mieux, plusieurs avis de ce genre...

@Fabien : Je pensais que tu parlais de passer par un correcteur (juste pour les fautes ou autres détails), mais si tu parles de payer un éditeur indépendant (et encore, un qui sait être critique, et pas seulement prendre ton argent en échange de "conseils" rassurants - parce que c'est probablement le problème à partir du moment où ça devient un service, et pas quelqu'un qui va prendre le risque de te publier), why not. Mais bon, ça me paraît compliqué à trouver Rolling Eyes


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@ Mavis Gary : oui, plusieurs avis sont nécessaires. Ils deviennent très intéressants quand les critiques se recoupent... Malheureusement, il est beaucoup plus difficile de trouver des pro (qui analyseront gratuitement le manuscrit) que des lecteurs lambda. En ce moment, je me heurte à ce problème, avec mon roman. Un auteur de ma ville, très investi dans la vie culturelle locale, m'a recommandé de payer un conseiller littéraire... Il m'a parlé de la plateforme Edith et nous (qui propose ce type de prestation).
 
Tengaar
   
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Sanderson, un de mes auteurs préféré du moment s’auto édite 😳 ! C’est assez dingue.

Après pour l’AE, ce peut être une option que certains choisissent au début juste pour faire connaître leur projet à des proches ou à un entourage plus ou moins proche. Pas forcément pour en vivre.

Quand on crée, qu’on y passe du temps (à le corriger entre autres 😅), que l’on y a mis du coeur, qu’on a fait tester son livre auprès d’un panel diversifié de lecteurs(trices) et que les retours semblent bons, il devient logique d’aller plus loin.

Certaines réponses de ME type « votre ouvrage ne correspond pas à notre ligne éditoriale »  alors qu’elles n’ont quelquefois pas pris la peine d’ouvrir la première page du livre ou encore l’absence totale de réponse peuvent à juste titre pousser ver l’AE.

Histoire de voir au-delà de son cercle.
 
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Tengaar a écrit:
Payer un conseiller c'est bien mais encore faut-il s'assurer qu'il est compétent et là ...

Sur Edith et Nous, on ne peut pas choisir le conseiller. Si on fait appel à un indépendant, on peut tenter un tri.
 
   
    
                         
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