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 Écrit-on pour les éditeurs ?

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Invité  /  Invité


Rassure-toi je te trouve parfaitement compréhensible !

Je ne sais pas si, même en voulant, on peut vraiment changer son style. En faire ressortir certaines facettes plus que d'autres sans doute que oui, mais complètement changer, ça me paraît compliqué !

Merci pour ton explication en tout cas ! Very Happy

Je suis un peu comme toi, j'aime bien écrire "bien" d'un coup même si je sais que j'aurais des corrections derrière (il est loin le temps hypothétique où un de mes premiers jet sera publiable xP).
 
Matrix
   
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Matrix  /  Blanchisseur de campagnes


Un bon auteur n'écrit QUE pour lui. Et c'est parce que ça lui plaît et que c'est intéressant, que ça intéressera les autres (dont des éditeurs).
http://rapturestudio.fr
 
Radischat
   
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Radischat  /  Guacamole de radis rouges


Pas besoin de culpabiliser les gens, Matrix.
Ecrivez pour vous ou écrivez pour les autres, l'important c'est d'aimer ce qu'on fait un minimum, et d'avoir un peu de recul pour pouvoir se dire "ça, ça marche moyen, ça, ça marche, ça non" après coup.


Citation :
ARTICLE L132-2 DU CPI : "Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit à compte d'auteur."


Écrit-on pour les éditeurs ? - Page 2 Capture_decran_2021-10-24_a_18.21.26
 
Jdoo
   
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Jdoo  /  Maîtrise en tropes


Effectivement, c'est comme se demander si l'Art de la fugue est meilleur que les variations Goldberg qui est une commande. Naïvement j'aurais tendance à penser qu'un bon auteur est capable d'écrire pour n'importe qui et sur n'importe quel sujet.
https://julesallea92.wixsite.com/image
 
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Invité  /  Invité


Je me demande si on peut vraiment sortir quelque chose de vraiment bien en écrivant que pour soi (par "vraiment bien" j'entends un truc publiable). Quand je regarde mes projets sérieux (ceux que j'envoie en soumission) et que je compare à mes projets secondaires, qui sont pour le coup juste pour moi et ont une pure fonction d'exutoire, c'est pas du tout pareil, ni dans la plume ni dans l'approche, ni dans le soin apporté (en gros : c'est parfaitement illisible, ça pique les yeux).
 
Matrix
   
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Matrix  /  Blanchisseur de campagnes


si tu écris moins bien quand tu écris pour toi, c'est un probleme entre toi et toi non? ^^
je trouve malvenu de généraliser.

PS : je culpabilise personne, je donne mon avis Smile
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Tengaar
   
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   Pensée du jour  :  CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même
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Tengaar  /  (de Dunkerque)


Matrix a écrit:
Un bon auteur n'écrit QUE pour lui. Et c'est parce que ça lui plaît et que c'est intéressant, que ça intéressera les autres (dont des éditeurs).

Tu peux être ultra fan d'une thématique tellement de niche que le bouquin ne sera pas "vendable" à des éditeurs.
 
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Invité  /  Invité


Matrix a écrit:
si tu écris moins bien quand tu écris pour toi, c'est un probleme entre toi et toi non? ^^
je trouve malvenu de généraliser.

PS : je culpabilise personne, je donne mon avis Smile

Ce n'est pas que j'écris "moins bien" (enfin, en un sens, si) ; c'est surtout que l'intention derrière n'est pas la même, et du coup le résultat final non plus...

Mais bien sûr, je me prenais comme exemple et base de ma question/réflexion, pas comme une généralisation exhaustive et tout le tintouin Wink
 
BalicieusesMalivernes
   
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BalicieusesMalivernes  /  Début de partie


Je trouve la question très pertinente. Je ne suis personnellement pas très loin d'achever l'écriture d'un roman que j'aimerais un jour voir publié, et je me la suis posée aussi.

Un éditeur de taille modeste dont le nom m'échappe a publié sur son site quelques mots qui m'ont marqué. Selon lui, en plus de soigner la présentation, la mise en page, l'orthographe, le rythme du récit, il faudrait également prendre soin de respecter deux autres broutilles moins souvent mentionnées, à savoir : un style d'écriture simple, fluide, et digeste, non pas parce qu'il est meilleur qu'un style recherché, personnel et coloré, mais parce que le lecteur moyen d'aujourd'hui, qui achète des livres et les lit, est coutumier de ce premier style et ne veut pas se casser la tête sur le second. Ensuite, il ajoutait que la narration devait forcément rester distante, neutre, et unie du début à la fin du récit, sans ingérence du narrateur et sans confusion entre sa façon de s'exprimer et celle des personnages du roman.

Ces deux recommandations me semblent sensées. Je ne les respecte - à dessein - pas du tout dans ce que j'écris. Et à ce titre, je me suis un peu effrayé au moment de les lire. Peut-être me suis-je sans le savoir fermé les mêmes portes que je voulais ouvrir en oubliant, pour reprendre les mots d'un autres éditeur, "que le mieux est parfois l'ennemi du bien", "que l'écrivain novice, au moment d'écrire, s'éloigne souvent des mêmes livres qui l'ont amené vers la lecture, et ainsi, de ses lecteurs potentiels".

Peut-être. Je ne sais pas. J'écris comme j'écris. Mais quand on souhaite être publié, oui, on écrit forcément pour un éditeur, au sens où seul lui peut transformer notre travail en un produit qui sera lu par d'autres. Et nécessairement, je suppose, que le texte proposé soit doté ou non de qualités, il se heurte au cahier des charges invisible qui est propre à chaque éditeur. Mais il faut prendre en compte que l'éditeur est un professionnel qui connait mieux son lectorat que nous : ses exigences ne sont pas le fruit d'opinons bornées, elles sont réfléchies en fonction d'un public visé.
 
Vincent Winand
   
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Vincent Winand  /  Début de partie


Bonjour, écrire est, pour moi, un acte personnel. Mème si l´écrit ne vit que par la lecture, j´écris avec mes tripes. Sans penser à un éditeur...
 
Mokkimy
   
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   Pensée du jour  :  Déifier des prunes.
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


Enirtourenef a écrit:

Ma question : À partir du moment où on travaille sur un projet que l'on souhaite soumettre à des maisons d'édition (j'insiste, parce qu'un projet qu'on écrit juste pour soi, forcément, l'éditeur ne rentre pas là-dedans, enfin je pense), écrivons-nous forcément en partie pour les éditeurs ?

Cette question m'est venue parce que je suis tombée sur le site de deux dames qui se proposent de former les auteurs (tout un sujet, ça aussi !) et sur le site il y a écrit : "Et si vous pouviez savoir ce que veulent les éditeurs et écrire un roman passionnant ?"
L'articulation dans la phrase m'interpelle parce que presque ça sous-entend qu'un roman passionnant plaît forcément aux éditeurs. Et que pour être publié il faut forcément écrire ce que veulent les éditeurs (genre ils peuvent pas se laisser surprendre par un truc imprévu dans leur pile ?)
Et donc, à partir du moment où on souhaite être publié, écrit-on forcément pour les éditeurs et/ou faut-il le faire ?

Pour moi, à partir du moment où tu destines dès le départ ton projet à un éditeur, tu écris nécessairement un tout petit peu dans le but d'être lu par lui. De manière générale, tu écris pour le public que tu vises. Et tu ne vas pas traiter un texte de la même façon si c'est juste un délire entre potes, un cadeau pour une grand-mère, un texte destiné à une plateforme de partage tout public comme Wattpad, ou si c'est destiné à être étudié par un éditeur qui a peu de temps à te consacrer et trente autres manuscrits à lire dans la semaine.
C'est un peu comme pour une lettre de motivation en vue d'un entretien/une embauche. Tu t'adaptes en fonction de la personne qui va être destinataire de cette lettre pour que ça colle au mieux.
Ça ne veut pas dire que tu vas changer toutes tes habitudes d'écriture en fonction de ton public cible, mais tout simplement que tu vas avoir une intention particulière lors de l'écriture. Ça peut être plus de relecture, plus de soin sur l'orthographe ou plus de travail lors de la conception de l'intrigue. Ou le choix d'un thème particulier que tu sauras être attirant. (Si tu veux être éditée chez un éditeur de polars, tu écris un polar, autrement dit.)  

Autre exemple, il y a des éditeurs qui ont des "codes" selon leurs collections. Sarbacane, pour la collection Exprim, insère à la fin une playlist de musiques. (De ce que j'ai compris.)
Si tu leur soumets un manuscrit spécialement pour cette collection, tu as tout intérêt à dès le départ, prévoir cette playlist et à l'ajouter à ton manuscrit. Ça te permettra de leur montrer que tu t'intéresses à eux et que tu as déjà lu plusieurs de leurs romans, c'est un plus.
Il y a d'autres éditeurs qui ont comme ça, ont des "tics de langage" dans leurs manuscrits, qu'il convient de respecter si on veut attirer leur attention bienveillante. (à mon avis.)  

Pour la phrase que tu cites, je comprends surtout qu'elles estiment que sans leur aide, ton roman risque de tomber à côté de ce qu'elles recherchent. Peut-être ont-elles des attentes particulières qui ne pourront être satisfaites qu'à partir du moment où elles les expliciteront aux auteurs ? Certaines maisons sont comme ça. Ça ne veut pas dire qu'elles ne seront pas attirées par un roman passionnant/surprenant, mais simplement qu'elles demanderont peut-être quelques modifs pour que ce roman passionnant/surprenant s'inscrive dans leur ligne éditoriale et soit édité.

Pour la question "faut-il écrire pour les éditeurs", à titre perso, je distingue deux phases : le premier jet, j'écris pour moi et mon propre plaisir. Le second jet, j'écris à destination des autres et je cherche à leur faire plaisir à eux. Même roman, mais deux histoires sensiblement différentes. (Ou dix histoires sensiblement différentes, quand on en est à la énième phase de correction...)
https://lamonstrotheque.home.blog/
 
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Invité  /  Invité


J'aime bien le parallèle avec la lettre de motivation !

Je trouve ça aussi intéressant ce que tu dis sur le premier jet, le second jet, la Xième correction parce que de mon côté je ne le ressens pas du tout comme ça !
 
Lia83
   
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Lia83  /  Petit chose


Pour ma part j'écris d'abord ce que j'aimerais avant tout lire. C'est justement parce que je n'arrivais pas à trouver ce que je voulais dans mes lectures que j'ai finis par écrire mes propres histoires. Alors je me suis mise à proposer mes textes au cas où y en aurait d'autre comme moi. Mais pour être très honnête, je n'écris pas pour l'éditeur (c'est ce que je me tue à dire à ma ME). Donc on va dire que j'écrie en priorité pour moi, puis pour mes lecteurs. Et comme je le dis bah qui m'aime me suive.
 
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Invité  /  Invité


j'ai l'impression qu'il y a tellement souvent coïncidence entre les goûts de l'éditeur et celui de l'écrivain qu'il est rare qu'untel s'infléchisse pour satisfaire le premier. je pense que ça reste assez rare. dans tout ce qui est hors de la littérature générale et qui touche plutôt à l'écriture d'altermondes, il y a un côté publicitaire assumé. ces gens-là n'écrivent pas en avant-gardistes, et ils se plient volontiers lorsqu'il y a un petit ceci ou un petit cela à modifier
 
   
    
                         
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