Bonsoir à toute et tous.

Même quand ce n'est pas demandé, je joins une lettre de présentation. Je ne me vois pas envoyer un tapuscrit sans aucun texte d'accompagnement. Par voie postale ou par courriel.

Maintenant, que faut-il mettre dedans ? Je peux l'affiner mais si je n'ai pas connaissance du contenu nécessaire, j'aurais beau réécrire et réécrire encore, cela ne servira à rien.

si vous pouviez me guider un peu. Je ferai bien entendu le reste.

Bonne soirée.

Merci par avance.

Henri.

je parle ici de lettre de présentation et non d'intention.

Perso, je fais ça pour ma lettre de présentation :

Citation :

Chère Monsieur, gnagna...

Pitch :
Nom du manuscrit :
Nombre de mots :
Genre :
Cible éditoriale :
Thèmes :
Informations sur l'auteur :
Intention du manuscrit :

Cordialement, gnagna

Ouh, la question épineuse.

En réalité, dans une lettre d'intention/présentation, tu as deux choses à présenter : toi, et ton manuscrit.
Maintenant, tout le monde a sa méthode, mais voici la mienne.

On n'oublie évidemment pas les formules d'usage (Madame, Monsieur,), comme il s'agit d'une lettre. Mettre tes coordonnées et celles de la maison d'édition en haut de la page peut aussi être intéressant, mais ce n'est pas une obligation.


→ Brève accroche (une phrase ou deux, pas plus) sur toi en tant que personne, comme une présentation succincte : ton âge si tu le souhaites, ce que tu fais dans la vie, ce genre de choses.
→ Une présentation un peu plus poussée de toi en tant qu'auteur (4 ou 5 phrases, pas plus) : ta vision de l'écriture, comment tu en es venu à écrire, ce que tu écris, ...
→ Ta bibliographie, si tu en as une : tout ce que tu as déjà publié, tout particulièrement en maison d'édition à compte d'éditeur, mais pourquoi pas aussi en auto-édition (surtout si ça a "bien" marché).



Si tu as une bibliographie, elle peut te servir de transition. Sinon, trouver ladite transition n'est pas compliqué.

→ Une présentation brève du roman : titre, genre, public visé.
→ Dire si le roman a participé à un concours d'écriture et s'est distingué, ou autres évènements extérieurs à ta propre écriture, peut être un plus.
→ Le pitch du roman : c'est un peu comme une 4e de couverture, le côté "suspense" en moins. Il faut voir l'ambiance, l'essence du roman dans le pitch, sans tout dévoiler non plus (ça, c'est le job du synopsis).
→ Les thèmes abordés : dans les grandes lignes, éventuellement (c'est même mieux) en expliquant pourquoi tu as souhaité aborder ces thèmes. C'est ici que se niche ton intention : qu'as-tu voulu faire passer comme message à travers ce roman ? Pourquoi l'as-tu écrit ?



→ Une phrase ou deux, à la suite de tes intentions, pour expliquer en quoi la maison d'édition contactée te semble idéale pour ton roman, pourquoi tu as fait le choix de le leur envoyer. C'est ici, entre autres, que bien connaître la ligne éditoriale de la maison d'édition et au moins quelques uns de leurs titres peut s'avérer intéressant.
→ Une formule de politesse simple, mais élégante, à la "en vous remerciant pour l'attention que vous accorderez à ce manuscrit, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de....".
→ Une signature, suivie de tes coordonnées (si tu ne les as pas mises en haut de la lettre).


À savoir que :
→ La lettre doit être brève. Une page, tout au plus. Les éditeurs doivent pouvoir la lire vite, alors inutile de s'encombrer de détails inutiles. Efficacité doit être ton maître-mot. Ça ne t'empêche pas de soigner ton style et d'avoir l'air un minimum pro.
→ La lettre d'intention n'est pas une démonstration de tes talents d'auteur : les milles tournures de phrase recherchées, on oublie. Sois factuel, sans toutefois mettre ta passion de côté, puisque tu dois exprimer ton envie de signer ton roman chez la ME contactée.
→ Sois humble, mais pas plaintif. Arriver en terrain conquis, certain de remporter les faveurs des éditeurs, et vanter la qualité de ton texte comme s'il s'agissait d'une donnée objective et certaine, ce n'est pas l'idée du siècle. Dire que tes bêta-lecteurs t'ont jeté des fleurs (surtout s'il s'agit de tes proches), non plus. À l'inverse, exprimer ton désespoir, ta peur de ne jamais être publié, ou sortir des formules telles que "j'espère de tout cœur que vous apprécierez lire ce roman autant que j'ai adoré l'écrire", c'est à bannir.
→ La ME, si elle accepte ton roman, sera ta collaboratrice. Elle ne te fait pas une faveur, tu n'es pas son subordonné, et cette relation d'égal à égal doit se sentir dès la lettre d'intention/présentation. Tu présentes un projet et tu soulignes ce qui, à tes yeux, le rend important, ce qui en ferait un bon ajout au catalogue de la maison d'édition. Tu n'exiges pas un contrat, pas plus que tu ne supplies de l'obtenir. Tu proposes, avec professionnalisme, et tu vois si la ME est intéressée.

Voilà, j'espère avoir été claire !
Je te souhaite une recherche éditoriale fructueuse

Merci! Je lis ces réponses avec beaucoup d’intérêt car je me posais les mêmes questions !