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Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


J'aime bien la synthèse d'À rebours Smile
 
Jdoo
   
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Jdoo  /  Maîtrise en tropes


Un livre très curieux, mais j'ai bien aimé.
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Noise in 1953
   
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Noise in 1953  /  Tycho l'homoncule


River de Esther Kinsky. Je l'ai lu dans sa traduction anglaise (ed. Fitzcarraldo) mais il existe une traduction française je crois. Etrange roman... la narratrice, une femme, vient de s'installer dans une banlieue de Londres. De là, elle remonte peu à peu la rivière Léa, de chez elle, jusqu'à, à la fin du roman, son embouchure. Elle nous parle de ses rencontres au bord de la rivière (un "roi", un vendeur de briques, etc.) et au bord de son appartement (un "croate", une jeune fille qui cherche des anges...) ; entre ses chapitres elle se souvient d'autres rivières, qu'elle a remonté, et qui semblent autant appartenir au passé qu'au futur : le Saint-Laurent, l'Oder, le Rhin... là, cette fois, on découvre le souvenir non plus d'inconnus mais de proches : une voisine, un père, un fils...
L'écriture est très précise et ciselée (dans la traduction anglaise du moins), très condensée et très riche. Parfois, quelques chapitres m'ont laissé une impression de longueur un peu étiré, mais il y a de très beaux chapitres aussi, pleins de poésie, de petits détails, qui semblent ne pouvoir être vu qu'à pied, en marchant d'un pas lent et mesuré...
Difficile d'en parler en tout cas, tant la narration point à peine, tout au plus dans la récurrence de certains personnages... c'est plus une littérature de la sensation... ça m'a beaucoup plu en tout cas.

Toujours aux ed. Fitzcarraldo, Pond de Claire-Louise Bennett (de la rivière à l'étang...). Recueil de nouvelles, d'une demi-pages à une vingtaine, chacune un flux de pensée où s'accroche un point central : un fauteuil ottoman, une relation basée sur le sexe, le concentré de tomates ou le livre Le Mur Invisible . C'est à la fois plein d'humour et de cette triste solitude (comment pourrais-je traduire cette différence entre les deux mots : "solitude" et "loneliness" qui n'existe pas en français...). Un peu inégal, oui, mais l'une des premières nouvelles m'a profondément bouleversé... c'est vraiment un flux de pensées, on saute d'un paragraphe à l'autre parfois sans lien, si ce n'est une sensation qui se file (une couleur, une odeur, une vague ressemblance), avec beaucoup de poésie et une profonde sensibilité. Bref, beaucoup aimé aussi, comme très souvent avec les ed. Fitzcarraldo.

Amer Béton de Taiyō Matsumoto. Un manga assez célèbre qui a eu une jolie adaptation en film il y a maintenant quinze ans. Je me souvenais avoir beaucoup aimé le film ado, sans m'en souvenir, et j'ai vu le livre que j'ai décidé d'acheter. Deux orphelins, Blanko et Noiro, dits les "Chats", décide de se révolter face à l'arrivée de "nouveaux" yakuzas, qui souhaitent transformer la ville en terrain de jeu lissé (adieu les strip-clubs où les garçons "devenaient" des hommes, comme dit un vieux yakuza, on fout à la place une salle d'arcade froide et sans âme). C'est violent, très violent, bien sûr, mais aussi très aérien. D'une page à l'autre on saute d'une scène à l'autre, la découpe est kaléidoscopique, tout autant que le trait, dont l'aspect très aérien mets en valeur les escapades sauvages des enfants... C'est cruel, c'est virtuose et c'est beau, très poétique aussi... à réserver à un public averti cependant.

Le désir en nous comme un défi au monde, nouvelle anthologie de Castrol Astral pour le printemps des poètes. C'est vraiment très inégal, peut-être encore plus que les années précédentes. Toujours de beaux poèmes (Albane Gellé, Tristan Cabral) qui côtoient des choses un peu tape à l'oeil et franchement pas très inspirées (que vient faire Michel Onfray ici ? trop de pages pour Arthur H. je trouve ; une enfant de quatorze ans aux poèmes qui manque de sincérité...). Bref, d'ordinaire c'est toujours inégal, et les goûts personnels jouent, mais cette année j'ai moins aimé que les autres. J'aime toujours cette idée d'avoir une sorte de recueil des "poètes vivants", et les générations se côtoient d'ordinaire agréablement, mais cette année j'ai l'impression qu'on a encore plus que d'habitude voulu donner de tout à tout le monde : chanteurs, écrivains, vieux, jeunes, quitte à y noyer un peu la poésie... La préface, justement, revendique que la poésie n'appartient pas qu'aux poètes... mais j'ai l'impression qu'on en oublie la poésie, qu'on se focalise trop sur les gens et pas assez sur les écrits...


Dernière édition par Noise in 1953 le Dim 2 Mai 2021 - 20:49, édité 1 fois
 
Jdoo
   
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Jdoo  /  Maîtrise en tropes


Fichtre ! Onfray qui se prenait pour un philosophe, maintenant pour un poète ? la prochaine étape ? danseur de cabaret ?
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Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


J'avais adoré le livre de Claire Bennett, mais sans le percevoir comme un ensemble de nouvelles ! je pensais que c'étaient des scènes, sans vraie continuité chronologique peut-être, mais prises à un même quotidien.

Sinon, depuis le 21/04...

Lettes de mistriss Fanni Butlerd, Marie-Jeanne Riccoboni, 1757 (lu sur liseuse)
Spoiler:

Dans le sillage de Louise Ackermann, édition composée par Christine Jeanney, publie.net, 2020
Spoiler:

Mère Jeanne des Anges, Jaroslaw Iwaszkiewicz, trad. Georges Lidowski, Laffont, 1959 [1943].
Spoiler:

Simon, Georges Sand, 1836 (lu sur liseuse)
Spoiler:

Atala – René, François-René de Chateaubriand, 1802.
Spoiler:

L'âge d'or de l'ordre masculin. La France, les femmes et le pouvoir, tome 4, Éliane Viennot, CNRS éditions, 2020.
Spoiler:
 
Trôme
   
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Trôme  /  Tapage au bout de la nuit


Ton avis sur Atala est très intéressant, Pasi, j'ai dû le lire dans le cadre de la fac l'année dernière et j'en ai gardé un souvenir assez mitigé : j'ai été séduit par la qualité du style mais ennuyé par le sentimentalisme entre Chactas et Atala. Je devrais peut-être le relire.

Sinon je vais bientôt entamer la lecture de Caligula, pièce de Camus, après mes derniers examens.
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Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Je t'avoue que j'ai été un peu ennuyée aussi mais... vraiment intéressée par le regard porté par Chateaubriand sur les différences culturelles ; on pourrait penser du premier abord qu'il y a un peu de mythification autour du "bon sauvage", être originel non corrompu par la civilisation, mais même pas ; on pourrait penser qu'il prétend que les Occidentaux ont pour mission de civiliser le monde, mais ce n'est pas ça non plus. C'est une position subtile...

Pour l'histoire d'amour, c'est sûr qu'elle est un peu niaise – et on comprend mal pourquoi Atala ne parle jamais de son "secret" à Chactas, ça rend l'aspect sublime du sacrifice un peu étrange – mais on est en plein Romantisme, et je pense que Chateaubriand démontre aussi, par là, que tout être humain, quelle que soit son origine culturelle, est capable de sentiments sublimes – pas certaine qu'à l'époque ont ait si naturellement considéré qu'un "Sauvage" était capable d'amour passionnel, de sentiment de sacrifice, de mélancolie à cause de l'exil... je peux me tromper, mais il me semble qu'il y a une entreprise, chez Chateaubriand, qui vise à montrer, avec tous ces jeux de parallèles, qu'au fond les "Sauvages" (je reprends ses termes) sont des êtres humains faits pareils aux Occidentaux, et capables d'accéder au stade suprême selon lui, qu'est la foi chrétienne.
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Depuis le 2/05...

Le Convoi du 24 janvier, Charlotte Delbo, Minuit, 1966.
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Une mort très douce, Simone de Beauvoir, 1964.
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Marche-frontière, Ahmed Slama, publie.net, 2021
Spoiler:

Le Roman de la politique, Natacha Michel, La Fabrique, 2020.
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Le Diable amoureux, Jacques Cazotte, 1772.
Spoiler:

Femmes et littérature. Une histoire culturelle, tome 2, dir. Martine Reid, 2020.
Spoiler:

Le Miroir des courtisanes, Sawako Ariyoshi, trad. Corinne Atlan, Picquier, 1994 [1965].
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Les Papiers de Jeffrey Aspern, Henry James, trad. Jean-Marie Le Corbeiller, 1929 [1888].
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Les Petites vertus, Natalia Ginzburg, trad. Adriana R. Salem, Ypsilon, 2018 [1962].
Spoiler:

Civilizations Laurent Binet, Grasset, 2019.
Spoiler:
 
Érème
   
    Masculin
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   Pensée du jour  :  ...
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Érème  /  /quit


Oblomov, Gontcharov.

Comment faire un portrait ?

Gontcharov me l'apprend. Il écrit Oblomov comme ces toiles où les traits du visage n'apparaissent que par l'effet d'un incompréhensible mirage que la peinture opère. Mirage ou miracle produit par la matière même de la peinture qui, par lignes et couleurs, défait la vision, m'empêche de voir ce qui est devant moi, pour reconnaître, dans une rêverie, les traits d'un personnage. Oui. Oblomov est un personnage. Mais, puisqu'il ne fait rien, c'est par ce qu'il ne fait pas qu'il m'apparaît. Travail d'épluchage. Personne qui se défait puisqu'il ne peut pas se faire. Formidable appareil où l'écorché ne laisse pas entrevoir ses chairs vives, mais ses pensées avortées, ses gestes inaccomplis, le domaine inexploité de ce qui aurait pu être mais n'est pas. Qui est celui qui n'agit pas ? Personne. Oblomov est un formidable roman, une entreprise bouleversante parce que Gontcharov parvient à inventer un personnage par le néant. Cet Oblomov qui ne fait rien édifie pour moi, lecteur, qui ne fait rien de plus, un territoire du vide où surgit, comme dans la peinture, inexplicablement, le portrait vif, parfaitement incarné, d'un homme qui n'est constitué que de rêves. "Livre du sommeil" disait-il.
https://aomphalos.wordpress.com/
 
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Je commence West with the Night de Beryl Markham.
 
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Histoire de l'oeil de Georges Bataille
C'est cochon-crade, oulala !
 
Tocca
   
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Tocca  /  Barge de Radetzky


Après avoir terminé la pentalogie "Le poids des secrets" (Aki Shimazaki) (comment se construisent nos identités autour des trous laissés par les secrets de famille ?), je suis en plein dans "Le Chardonneret" (Donna Tartt) (la souffrance d'un ado face à la solitude après la mort de sa mère y est exprimée avec un talent qui m'époustoufle)
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Kid
   
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Kid  /  Un talent FOU


Le Manuscrit trouvé à Saragosse de Jean Potocki.

C'est tellement bien. Mais genre, tellement. C'est le genre de bouquin qu'on a envie de relire sitôt qu'on l'a terminé. Ça n'arrive quand même pas si souvent. Et ça tombe plutôt bien étant donné la nature éternellement inachevée du texte, qui existe en plusieurs versions et compositions différentes.
Au début du XVIIIe siècle, un jeune officier à cheval sur l'honneur prend la route de l'Andalousie pour y tenir ses fonctions. Perdu dans les montagnes, il y croise des spectres, des princesses musulmanes en exil, un kabbaliste, trois frères bandits, un vieux gitan... Chaque personnage a une histoire à raconter, et dans chaque histoire, une autre histoire, et ainsi de suite jusqu'au labyrinthe le plus total. Escrime, politique, démons, marivaudages et libertinages, on trouve de tout là-dedans. Le rythme ne s'arrête jamais. On ne sait pas où ça va mais on s'en fout.
Le texte n'est pas exempt de défauts. Évidemment tous ces virages tortueux, cette panoplie inépuisable de personnages et ces chapitres réécrits ou modifiés au fil des années ne mènent pas vers une fin entièrement satisfaisante. Certains personnages prennent de la place mais ne servent à rien, d'autres sont brillants mais disparaissent du récit brutalement. On sent une écriture indécise, qui change toujours de trajectoire.
Pas grave. On se marre bien.

En ce moment c'est Melmoth et Cent ans de solitude.
http://jackspirou.wordpress.com/
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Ça donne envie !
 
Leasaurus Rex
   
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Leasaurus Rex  /  Terrible terreur


Ces derniers mois ont été riches en lectures. I love you

Ce serait trop long de tout noter, il y a eu de bons moments de lecture, comme de beaucoup moins bons, voire de franches rejets, mais je ne vais pas trop m'étaler non plus.

Dans mes coups de coeur, je retiens :
La maison dans laquelle de Mariam Petrosyan, un livre dense dans la lignée du fantastiques russe, avec une maison-école et ses habitants, le folklore et les fables, le monde enfantin en autarcie, sa violence, sa poésie, sa justesse. Le tout porté par une plume vraiment idéale pour ce projet.

Vita Nostra de Marina et Sergeï Dyachenko, un roman perturbant sur la métamorphose de l'adolescent à l'adulte, avec des concepts abscons, et une intrigue qui nous pousse à continuer la lecture pour comprendre en même temps que l'héroïne de quoi il s'agit.

Le temps du déluge de Margaret Atwood, un vrai régal, je me suis amusée comme une folle. Un roman post-apo qui ne bouscule pas forcément les codes du genre, mais qui reste diablement efficace.

La trilogie Les Livres de la Terre fracturée de N. K. Jemisin. De la Fantasy pour adultes réinventée, une jolie claque. Le premier opus est le meilleur des trois, malheureusement.

Nos jours heureux de Gong Jiyoung, un roman tout en justesse et poésie sur le traumatisme et la reconstruction.

The Nickel Boys de Colson Whitehead. Alors que je n'ai pas aimé The Underground Railroad du même auteur, je révise ma copie sur ce deuxième roman, qui fait douloureusement écho à une certaine actualité au Canada.

Le club des punks contre l'apocalypse zombie de Karim Berrouka. Tout est dans le titre et ça se suffit. Une lecture déjantée, bourrée de références et d'humour. La fin m'a moins plu, même si je comprends où l'auteur a voulu en venir.

Il faut flinger Ramirez acte 1 de Nicolas Petrimaux. Un petit délice d'humour et de castagne dans l'Amérique des années 80.

Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar. Mon préféré jusqu'à présent (après avoir lu Mémoires d'Hadrien, L'oeuvre au noir, et Anna, soror... ), une plume riche, des histoires basées sur du folklore étranger, des univers dans lesquels on se fait embarquer en quelques phrases... Tout ne me plaît pas chez cette autrice, mais quelle leçon de littérature !

En cours :
Le ravissement des innocents de Taiye Selasi, Chroniques du Pays des Mères d'Élisabeth Vonarburg et Le carnet d'or de Doris Lessing.
 
   
    
                         
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