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| | Se mettre au chômage pour écrire son roman | |
| | Nombre de messages : 450 Âge : 37 Date d'inscription : 19/09/2013 | sosotess / Pour qui sonne Lestat Mar 26 Sep 2017 - 12:59 | |
| Il y a autant de cas de figure que de gens. J'ai travaillé par intermittence (intérim, CDD) pendant cinq ans et je vivais très bien mes périodes de chômage, parfois longues pourtant. Le placard, je ne crois pas que je vivrais ça mal non plus. Cette liberté d'être payée pour faire un peu ce que je veux, même si ma présence n'est pas valorisée, me conviendrait parfaitement. Je ne déteste pas mes collègues, mais ça ne me ferait rien de ne pas les voir. Et ce que je déteste par dessus tout, c'est avoir quelqu'un sur le dos, qui ordonne et s'assure que j'obtempère.
Pour en revenir au sujet, j'ai bien profité de certaines périodes de chômage pour écrire et j'ai même souvent dit à mon agence de ne pas me rappeler tout de suite. Par contre, je suis incapable de produire efficacement de longs écrits chez moi, donc il a fallu que je sorte, comme si j'allais au bureau. Je suis allée, tous les jours ou presque, dans un coffee-shop où je me sens bien et dont je connais les baristas, j'ai commandé un chai tea latte ou autre douceur à chaque fois (oui, ça fait dans les 4€ par jour à déduire de mon chômage, mais j'avais le lieu, l'ambiance, l'électricité...) et j'y ai bouclé mon roman en trois ans, quand même. Je n'aurais pas pu le faire en ayant un emploi, je ne suis pas assez disciplinée pour écrire le soir après une longue journée. Par contre, j'étais en colocation à l'époque et 900€ me suffisaient pour ne pas avoir trop besoin de piocher dans mes économies. Mes frais ont augmenté depuis que je vis seule avec deux chats et le salaire que je touche actuellement, bien que modeste, n'est pas de trop ! Donc, je réfléchirai à deux fois avant de réitérer l'expérience du chômage plus de deux ou trois mois. |
| | Nombre de messages : 1 Âge : 31 Localisation : Kinshasa RD Congo Pensée du jour : La vie nous réserve parfois des choses auxquelles nous n'avions pas été préparés en avance de les affronter, des inattendus... Date d'inscription : 26/10/2017 | Armas / Début de partie Jeu 26 Oct 2017 - 12:56 | |
| Salut, ça nous arrive parfois de se sentir étouffer par un monde où nous nous retrouvons comme dans une boite où d'autres mouvements ne sont pas favorisés, cependant, à mon humble avis je pense que faire ce qui nous passionne et suivre la voix de notre homme intérieur, est une chose excellente, quelques soient les avis extérieurs ou regards des autres. parfois nous devons croire à l'invisible et ne pas avoir peur de l'inconnu, de ce qui nous attend vers l'autre bord,... |
| | Nombre de messages : 470 Âge : 30 Localisation : République Anarchiste Occitane Pensée du jour : Libérons-nous du libre arbitre ! Date d'inscription : 12/02/2017 | Liam Daläa / Pour qui sonne Lestat Jeu 26 Oct 2017 - 13:01 | |
| | Nombre de messages : 341 Âge : 34 Localisation : France Pensée du jour : Terre. Brûlée. Au vent. Date d'inscription : 18/01/2017 | Tiphs / Tapage au bout de la nuit Jeu 26 Oct 2017 - 14:28 | |
| +1 pour Armas.
Perso, j'ai profité d'une fin de contrat saisonnier et de la période de chômage qui allait avec pour monter mon auto-entreprise. Pas pour écrire, mais pour dessiner, donc, vu que je suis illustratrice, mais ça reste la même problématique : se mettre en pause pour se donner une chance de vivre de sa passion.
Dans mon cas, ça a marché. Ça a pris quelques années pour vraiment décoller (merci à mes parents pour l'hébergement), mais aujourd'hui, j'en vis.
Alors certes, c'est pas comparable à la situation des auteurs, parce que vivre de sa plume est encore plus compliqué que vivre de son dessin, mais si c'est vraiment ce que tu veux, si tu as envie de tenter, c'est que c'est le bon moment pour le faire. Alors go. |
| | Nombre de messages : 137 Âge : 30 Localisation : Sherbrooke Pensée du jour : World is mine Date d'inscription : 10/10/2017 | Hiroko / Barge de Radetzky Jeu 26 Oct 2017 - 16:16 | |
| Passage rapide pour dire qu'il est préférable de se mettre au chômage après l'écriture de notre roman. Comme notre but est bien d'écrire un best-seller plutôt que de faire 3 ventes, il n'y a aucune raison à ce que ce soit impossible. Avec un peu de chance, comme Françoise Sagan à 18 ans, ça peut le faire.
Plus sérieusement, je ne vois pas l'intérêt de travailler moins pour écrire un roman. Emmenez un calepin et un stylo à votre travail ou votre école et prenez des notes ; vous aurez le week-end pour tout aménager. Écrivez sur des feuilles, comme à l'époque, ça n'en sera que meilleur. Avec les difficultés inimaginables pour trouver un boulot quand on a moins de 25 ans et plus de 55 ans, je pense que des priorités doivent être prises.
Bien entendu, cela n'engage que moi. Le mieux resterait d'être en vacances toute l'année...
Mais, hélas, nous ne sommes pas tous égaux. |
| | Nombre de messages : 470 Âge : 30 Localisation : République Anarchiste Occitane Pensée du jour : Libérons-nous du libre arbitre ! Date d'inscription : 12/02/2017 | Liam Daläa / Pour qui sonne Lestat Ven 27 Oct 2017 - 9:13 | |
| Mais si le boulot qu'on te propose ne t'inspire plus ? Écrivain, c'est un métier.
(pas payé, mais c'est d'autant plus honorable ! ) |
| | Nombre de messages : 829 Âge : 61 Localisation : Essonne et Creuse Date d'inscription : 22/07/2017 | grenouille / Double assassiné dans la rue Morgue Mer 22 Nov 2017 - 21:07 | |
| J'avoue humblement n'avoir pas lu l'ensemble du post, mais le sujet m'interpelle... Sur les faits : pourquoi pas, en effet, mettre à profit une période de "creux" dans sa vie professionnelle, pour se plonger dans sa passion... A moins d'être rentier.... C'est un mauvais calcul... Perdre des heures de "formations", reclassement professionnel" (ok !!! Je sais que ce n'est souvent QUE sur le papier, et que les propositions ne fleurissent pas.... ne viennent pas toute crue de chez Paulo....et qu'au contraire, il faut utiliser son temps libre pour chercher soi-même une solution d'avenir....) Quand bien même... Combien d'écrivains vivent de leur plume ?...150-300 ? à tout casser... Tous les autres, mêmes publiés plusieurs fois, ne pourraient subvenir à leur besoin rien qu'avec leurs droits d'auteurs... (A conditions d'être publié, bien évidemment....) Mauvais calcul.... C'est comme mettre à profit sa période de chômage pour faire du... Cheval, foot, aller ramasser des champignons (quoique.... Le prix du Cep au kg... ????).... Mes pauvres amis... Nous sommes fait pour "travailler".... pour gagner notre pain... L'écriture, à notre niveau, n'est qu'une passion, dévorante, certes ! (comme toutes les passions !) Allez, courage, tous !!! Nous sommes dans la même galère.... <3 |
| | Nombre de messages : 49 Âge : 32 Date d'inscription : 25/12/2016 | Eleanore Pikes / Petit chose Mer 22 Nov 2017 - 21:56 | |
| J'ai commencé mon expérience professionnelle il y a deux ans, avant j'écrivais pendant les cours ou le soir chez moi une fois mes devoirs faits. J'ai eu deux contrats de quelques mois, un en 2016, un en 2017 et fait 3 semaines d'interim. Il est vrai que je comprends le sentiment de vouloir tout plaqué pour écrire. Grace aux primes de fins de contrats et au chomage et à la vente d'un véhicule j'ai pu m'en sortir mais en faisant des économies et en me privant beaucoup. Car lorsqu'on est au chomage, on ne touche pas la meme chose qu'en étant salarié. Je ne dis pas que tu dois ou non quitter ton job, seul ton coeur te guidera. Mais même si je te souhaite de réussir, peut d'auteur vive reelement de leur passion. Il faut donc peser le pour et le contre et surtout s'avoir que tu vas devoir faire des petites mission de boulot pour t'en sortir |
| | Nombre de messages : 648 Âge : 44 Pensée du jour : J'espère que la roue tourne va bientôt tourner... Date d'inscription : 15/01/2016 | The Big Lebowski / Hé ! Makarénine Jeu 23 Nov 2017 - 18:59 | |
| Profiter d’une période de chômage : ok.
Mais tout plaquer pour écrire, je trouve ça irresponsable. Comme dit Grenouille : vivre de l écriture est quasiment impossible. Cela doit rester une passion. Tous les gens qui font du sport en amateur n arrête pas de travailler pour passer pro... Travailler est fondamental pour se construire et devenir un adulte responsable.
Ce n est que l avis d’un vieux monsieur de 37 ans qui est pourtant un doux rêveur |
| | Nombre de messages : 21 Âge : 31 Date d'inscription : 21/11/2017 | Cizia / Homme invisible Jeu 23 Nov 2017 - 19:16 | |
| Lebowski : Travailler, construction, indispensable ?... J'espère que tu rigoles.
Enfin je tiens à souligner qu'il n'y pas que le chômage dans la vie, il y aussi les arrêts maladies. Pour ma part, je suis très content d'imaginer que des personnes utilisent ces moyens là "illégalement" pour écrire (ou même pour rien foutre, mais ce n'est que mon avis).
De toute manière, la question n'est pas de savoir si l'on a un rêve ou non, mais bien de savoir si dans le cas où on se casse la gueule nous sommes prêt à en assumer les conséquences (en n'oubliant pas de conspuer les branquignoles qui refusent de vous engagez parce que vous n'avez pas de diplôme à la con). A partir de là, la messe est dîtes. |
| | Nombre de messages : 648 Âge : 44 Pensée du jour : J'espère que la roue tourne va bientôt tourner... Date d'inscription : 15/01/2016 | The Big Lebowski / Hé ! Makarénine Jeu 23 Nov 2017 - 19:25 | |
| Cizia
La prison aussi permet d’avoir du temps libre pour écrire...
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| | Nombre de messages : 829 Âge : 61 Localisation : Essonne et Creuse Date d'inscription : 22/07/2017 | grenouille / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 23 Nov 2017 - 19:39 | |
| | Nombre de messages : 21 Âge : 31 Date d'inscription : 21/11/2017 | Cizia / Homme invisible Jeu 23 Nov 2017 - 22:50 | |
| Lebowski : Effectivement et Verlaine fut très content d'avoir cette opportunité. Ensuite il faut rationaliser tes paroles, parce qu'au vu de la surpopulation des prisons actuelles, je ne pense pas que ce soit le lieu le plus fécond à la création littéraire (mais enfin, il y a des exemples, comme Jack Henry Abbott par exemple).
Bref, je trouve ta réponse bizarre, mais à ne pas en douter, tu as du trouver la mienne tout aussi étrange (voir plus si affinité). A ta décharge aussi, je suppose que les valeurs que tu voulais promouvoir dans ta réponse ne doivent pas être des plus contestés, peut être voudrais-tu des précisions sur ma pensée que le travail n'a pas à être une valeur moral fondamentale ? |
| | Nombre de messages : 49 Âge : 32 Date d'inscription : 25/12/2016 | Eleanore Pikes / Petit chose Jeu 23 Nov 2017 - 23:23 | |
| - The Big Lebowski a écrit:
- Profiter d’une période de chômage : ok.
Mais tout plaquer pour écrire, je trouve ça irresponsable. Comme dit Grenouille : vivre de l écriture est quasiment impossible. Cela doit rester une passion. Tous les gens qui font du sport en amateur n arrête pas de travailler pour passer pro... Travailler est fondamental pour se construire et devenir un adulte responsable.
Ce n est que l avis d’un vieux monsieur de 37 ans qui est pourtant un doux rêveur Je ne vois pas en quoi tout plaquer est irresponsable. Et je ne vois pas en quoi travailler est fondamental pour se construire et devenir responsable. Je ne sais pas si tu es un de ces trolls qui ne savent quoi faire de leur journée. Dans ce cas ok c'est drole. Mais si tu penses ce que tu dis. Je connais de nombreuses personnes qui sont devenues responsable avant meme l'age adulte et qui ne travaillaient pas pour autant. Je connais beaucoup de personnes que ce soit homme ou femme qui ont choisit de ne pas travailler et qui pourtant parviennent à vivre leur, sont des adultes parfaitement construits et tout aussi responsable. Et ce n'est pas parce qu'il arrete de travailler un certain temps pour se consacrer à l'écriture que ce n'est plus un passion, d'autant plus si, comme il le dit, il n'est pas heureux dans ce qu'il fait. Le sport est une passion et certains sportif sont amateur, semi professionnelle et font le choix de vivre leur passion, gagner un peu d'argent et sont toutes aussi heureux. Ce n'est que la réponse d'une jeune femme de 25 ans. |
| | Nombre de messages : 903 Âge : 29 Localisation : Ile-de-France Date d'inscription : 23/11/2017 | Dan Souplincot / Bile au trésor Jeu 23 Nov 2017 - 23:54 | |
| Je pense qu'il y a 2 questions principales derrière la question de devenir écrivain "à temps plein": > En a-t-on les moyens financiers (au moins sur du moyen terme) OU Peut-on vivre [pas survivre] avec les diverses aides ? L'état français étant généreux c'est probablement plus facile en France qu'ailleurs, mais il y a une différence de revenus notable qui impacte forcément l manière de vivre ( à moins de piocher dans des économies / d'avoir des revenus autres suffisants ) > Est-on capable de mener cette vie ? Le statut d'écrivain et le concept de production est assez particulier dans le sens où c'est un statut avec apparemment peu de contraintes externes mais qui met une certaine pression de par la concurrence très rude pour avoir du succès et la difficulté à mener un projet à bout (insatisfaction personnelle / longueur d'un projet / risque d'abandon par "fatigue" / risque de dispersion vers d'autres thèmes ...)
Après, vivre sa passion c'est quelque chose à ne pas manquer. Si l'on est prêt à affronter ces obstacles, que le travail actuel ne convenait plus et que l'on se sent prêt à écrire beaucoup, le jeu en vaut clairement la chandelle.
Le mieux reste certainement de faire une (ou plus) "année sabbatique" en ayant une porte de réinsertion dans la vie professionnelle classique.
Le plus confortable reste de travailler et d'écrire pour son plaisir et sans contraintes |
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