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 Au Fil de la Nuit du 13 mai

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Birdy
   
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   Pensée du jour  :  "Tout se perd, ton doc est corrompu, tout se perd, tu pleures sa mère" - Red-Scarf
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Birdy  /  Édite Piaf



AU FIL DE LA NUIT, battre la page blanche avec les coupains


Ecrire pendant cette nuit, oui, mais savoir que d'autres JE le font avec vous, et partager vos impressions sur la chatbox, c'est tellement mieux...

Le principe : on peut rejoindre ou quitter la Nuit en cours de route, annoncer sa progression sur le Fil de la Nuit, rejoindre la chatbox pour discuter avec les autres participants...

Objectif des Nuits JE : écrire un maximum de mots à partir de 21h.

Ce qu'on peut faire sur le Fil de la Nuit :
- parler de votre avancement
- partager vos difficultés, vos petites victoires, vos blagues ou exaspérations
- poster des phrases, des paragraphes, des extraits de ce que vous écrivez et en discuter avec les autres...

Le Fil est à vous. Faites-le vivre !


Pour papoter en direct entre participants, connectez-vous sur le tchat. Note : suite à plusieurs réactions lors des dernières Nuits, nous préférons déplacer le lieu d'échange sur le tchat utilisé pendant le NaNo.

Prenez le train en route ! 


Participants :

Birdy
Fabre
Séléné.C

 
Tengaar
   
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   Pensée du jour  :  CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même
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Tengaar  /  (de Dunkerque)


Nan mais nan, c'est l'eurovision ce soir quoi ! Y'a des priorités dans la vie !!

Bonne écriture tout le monde.
 
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Bon, moi je continuerai mon roman!

Je posterai des extraits!
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Après moult hésitations entre ceci et un appel à textes...
Je reprend mes petits vampires, sur un texte actuellement à 1095 mots.
Parchemin


Bonne nuit toulmond' Very Happy
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Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


189 mots en plus...
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Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


603 mots...

et enfin pigé comment on passe de salon en salon sur le chat...


edit 23h45

927 mots
( :mrgreen: et je vois pas pourquoi je poste ici)
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1025 mots!

 
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Bon je m'arrête là.

Résultat: 1156 mots, juste en dessous!

C'est la suite du chapitre 17 de mon roman dont vous avez les 3 premiers chapitres ici:

http://jeunesecrivains.superforum.fr/t47041-52-hertz-realiste

Bisous!

Citation :
J’en profitais pour dresser un plan du bateau ; l’Izoard  a une histoire passionnante.

Construit en l’honneur du poète liégeois, le grand Jacques Izoard, patriarche incontesté de la poésie belge francophone, père littéraire de beaucoup (j’ai fréquenté de jeunes poètes, on citait Antoine Wauters en sa présence et l’animal ne rougissait même pas ; on parlait roumain à Paul Mathieu, on battait Eric Piette au concours d’à-fonds avant de gueuler sur la pénurie d’Orval, à trois heures du matin, dans une province du Luxembourg déserte où dormaient, entre les poètes bourrés, de vaches en vaches toute une campagne, toute une forêt, toute une campagne parsemée de rudes rejetons francs du collier, pas farouches, qui t’offrent à boire sans discuter, qui te parlent de poésie à pisser contre le mur…Verheggen encore au milieu de la smala, ce degré Zorro de l’écriture, taillant des Z sur nos culottes de cheval, sur nos bedaines moussues, lâchant une obscénité en latin du bas Naples voilà mille neuf ans, le bougre, le bon Père qui êtes oscilleux ! )

Bref. Le bateau était construit pour l’anniversaire son décès, lors de Liège capitale européenne 2009 de la culture ; il devait descendre la Meuse jusqu’à la Mer du Nord, durant cet été-là ; il partit le 19 juillet 2009 et coula presqu’aussitôt. Un complot d’anarchistes avait réduit l’entreprise au naufrage.

Fort heureusement, l’épave ne coula pas longtemps : Robert Lejeune, capitaine du bateau, fut si vif et si prompt à réparer les dégâts que le bateau, bien qu’immobilisé, put être sauvé de la destruction. Tel un désastre paré du sentiment de la justesse, drapé d’un suspens horripilant, l’épisode de l’Izoard demeurerait longtemps une métaphore de la belgitude, ce rapport au monde où ça ira bien comme ça, on verra demain domine les cœurs et où le jeu de l’extraordinaire et de l’impromptu jovial peut s’installer.

Les médias passèrent à autre chose ; Liège ne pensa plus aux chantiers navals ; Robert Lejeune se trouvait capitaine désoeuvré.

C’est alors que mon père débarqua.

La phase 3 de sa vie ne pouvait débuter que sur un acte philanthropique calculé, généreux, et surtout, original ; pas question de composer une vague association autour d’une obscure malformation infantile bourrée de capital pitié. Pas question non plus de se centrer sur un problème de société duquel émergerait son lot de polémiqueurs assoiffés de place publique et de débats zappés, coupés au montage et premier degré.

Enfin, point d’anonymat non plus ; à quoi bon être bon, généreux, rendre ce que la vie à offert à ceux que la vie àa oublié si la présence des pontes et des caméras se fait nulle ?

Il fallait miser sur l’art ; pas de l’art mouvant, papier glacé, girouette, motorisé à grands renforts de passages dans les médias, non. Un art noble, fixe, poussiéreux mais, mais, enraciné. L’Izoard, cette épave pourrissante dont Liège s’était encombrée serait un bon point de départ : ancrage régional, image sacrée de l’écrit, poésie établie. Restait à trouver quoi en faire.

Cent fois j’entendis cette anecdote. Cent fois elle me parut aussi cynique.

Père toussait, laissait un silence élégant se faufiler au bout de son poing de conteur sûr de sa gouaille.

«  Je marchais tranquillement dans le centre ; j’avais quitté rue de la Loi où j’avais diné avec le premier ministre (un homme charmant quoiqu’un peu mou) ; il était pas loin de quatorze heures et un soleil discret dansait avec les nuages gris. Quand, soudain, un de ces énergumènes en k-way orange m’accosta sans politesse. Un envoyé de WWF avec sa pétition et son bic de témoin de Jéhovah, son discours prémâché. Mentionna-t-il un panda ? Un dragon de komodo ? Un orang-outang sans domicile fixe ? Je ne puis m’en souvenir. Mais, libéré de ce harceleur via une pirouette discursive, j’en croisai une flopée entre la Bourse et centrale. Il me vint une idée, une idée brillante : c’est cela ! l’ECOLOGIE ! Cette affreuse manie humaine de se sentir responsable ! Il me suffirait d’y adjoindre quelques saltimbanques et le tour était joué. Je sais fils, tu vois dans mon discours du cynisme, pas vrai ? Crois-moi, travaille une décennie dans le monde, le vrai, en dehors de tes cours de philo, et tu changeras de façon de parler, crois-moi. Pas vrai Marianne ? Il est trop bonne poire, notre Théo. »

Parfois, il changeait de fruit à mon encontre.

Il avait cette manie des grands discoureurs, d’appuyer leurs effets de mouvements vifs, précis, tant de points virgules extradiscursifs, de traits d’épée ; il variait ensuite la voix de la bonne manière, gagnant l’auditoire par un certain humour bourgeois, un ton d’évidence complice. Impossible de résister et, pour les non-habitués, sa voix chaude d’Ardennais massif et trapu faisait toujours son petit effet, bonhommie dédouanée puis amplifiée par un langage soutenu, léché, dont le caractère clivant et acide devenait rond grâce à l’accent sylvestre, la rondeur du ton, le rapprochement presque fraternel du phrasé.

Un homme né pour la politique belge, vraiment. Une part en moi l’admirait. Les autres se battaient pour tuer la première et malgré un siège de plusieurs lustres, n’y parvenaient pas.

Voilà L’Izoard réquisitionné par l’ONU, Robert Lejeune ressuscité via une recherche dans les archives de La Meuse, qui avait titré « Robert Lejeune sauve Izoard de la noyade ».

Le bateau était une goélette moderne, copie conforme de la goélette Tara. La seule différence consiste en la coque peinte en rouge brique, petit clin d’œil à la Cité Ardente.

Coque en aluminium, trente-six mètres de longueur, dix de large, deux mâts de vingt-sept mètres, le tout adapté aux rigueurs polaires, avec mousse à l’intérieur ultramoderne, hublots de concert, dix-sept personnes de capacité de couchage.

Il y avait :
- Moi.
- Falschfassung ;
- Le capitaine Robert Lejeune
- Gon-Pa
- La troupe du Théâtre des Mégissiers, pas loin de la place du Jeu de Balle, Bruxelles: Jules Leroy (également peintre sous le pseudonyme « Karoo »), Grégoire Colin, Yens Lebroux, Amanda Oranjeschil, Louise Mathieu
- Les trois scientifiques : Pierre Audré, biologiste ; Xavier François de la Pêcheresse, géologue ; Valentino Colomba, chef d’équipe, chimiste.
- L’équipage proprement dit : Guillaume Murré, Robin Thomas, Jean-Claude Traverse, Mathieu Petit et Armand Cléneau.

Je répugne à cet exercice mais pour éviter une description extradiégétique, voilà un petit annuaire descriptif utile en cas d’oubli, par ordre alphabétique :

Audré Pierre, Colin Grégoire, Cléneau Armand, Colomba Valentino, Falschfassung, Gon-Pa, Lebroux Yens, Lejeune Robert, Libski Théodore-James, Leroy Jules, Mathieu Louise, Murré Guillaume, Oranjeschil Amanda, Pêcheresse de la Xavier François, Petit Mathieu, Thomas Robin, Traverse Jean-Claude.

Certains diront : pourquoi un géologue ? Pourquoi un chimiste ? Pourquoi seulement des théâtreux ? Nul ne le sait. Recoupes budgétaires et commissions de sélection obscures. On ne refait pas l’imbroglio des dossiers d’admission à sa sauce.


NOM :
Eléments de sex-appeal
Psychose & Névrose sont sur un bateau
Compétences particulières :
Allergies :
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


1360 mots.
et je m'arrête là Smile
contente ! vaincu ma crise d'inspiration Very Happy

Un petit bout
Citation :
Le vampire traîna un peu en arrière. Il ignorait si la bête était ou non de nature amphibie, mais les émanations magiques qu'ils avaient fui se retrouvaient ici, et plus inquiétant encore, ne provenaient pas de l'eau. Il lui semblait même qu'il s'y ajoutait des ondes ténébreuses, mais il n'était pas assez expert en ce sujet pour confirmer. Craignant d'affoler ses compagnons humains s'il en pipait mot, il se contenta d'un petit signe à son cousin, lequel lorgnait de temps à autre sur son analyseur où l'aiguille paniquait littéralement. La cause en aurait pu être Jojo, dont la capacité à retenir ses influx frôlait le néant, mais l'engin touchait aux limites de ses possibilités.
« Quand tes connaissances feront défaut à la situation, laisse la magie infiltrer tes fibres et l'instinct te guider. »
Les leçons reçues de Léo quand il était enfant hantaient la tête de Jojo et achevaient de l'inquiéter. Il vivait très bien son état de vampire mais haïssait sa nature de magicien.
Les stalactites étaient toujours aussi superbes, mais elles avaient perdu de leur envoûtement. Il flottait dans l'air comme un léger stress, que chacun tentait virilement de masquer. Que diable ! Ils n'avaient pas laissé les dames à la maison pour se conduire comme des femmelettes !
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