Après, je raisonne comme ça pour mon quotidien, mais je vous tire pas dans les pattes, hein. Je vais vous lire un peu, mais j'ai pas grand chose à dire. Pour moi, la distinction est simple et posée et je me sens pas l'envie d'argumenter. Vous êtes liiibres ! Je dirais même que si ça vous stimule dans votre écriture, c'est bon à prendre.

Non mais c'est intéressant parce que ça implique aussi la notion de se définir par son métier. Genre "je suis chargé de com" => je me définis par rapport à ma fonction professionnelle. Ou alors "je suis auteur" => je me définis en tant qu'artiste (ce qui peut aussi faire de moi un mec prétentieux).

Je suis un homme-blanc-cis-hétéro-valide-droitier-fumeur-acheteur-public-écrivain-non-publié-bien-piètre-cuisiner-guitariste-grand-débutant-gribouilleur-dilettante.

Sans reprendre mon souffle une seule fois!

Ah, bah finalement, quelqu'un aura osé la faire!

Je suis ? Je pense, plutôt.
Nous sommes.
Nous nous exprimons avec des mots plutôt que par la danse, la musique ou le chant.
Nous pensons avoir des choses à raconter, des histoires à dire.
Cela fait il de nous des écrivains ? Ou bien y a t'il plus de prétention à se croire "auteur" ?
Soyons pragmatique, et adoption le point de vue (discutable) de S. King : "si vous écrivez des histoires, les envoyez à un éditeur et qu'en retour vous recevez un chèque qui vous permet de payer des factures, alors vous êtes un écrivain."

Ou sinon :
http://jeunesecrivains.superforum.fr/t42610-la-crainte-de-dire-je-suis-ecrivaine

Ça radote, ça radote

De toute façon, être inscrit sur ce forum nous donne déjà le titre de "jeune écrivain". Le reste, c'est de la gnognotte.

Moi, je suis comme Plouf, et Kid, et Plume sombre : je ne tiens absolument pas à ce qu'un terme soit réservé à un cas de figure et pas un autre (aussi parce que ce cas de figure est trop compliqué à définir clairement : les gens qui vivent vraiment de l'écriture de leurs romans, c'est à dire leurs droits d'auteur et non pas de leur métier annexe ou du revenu de leur conjoint, ou de leurs interventions dans les écoles ou auprès des médias, ou de leurs articles de presse annexes/taf annexe de traducteur/taf annexe de correcteur/taf annexe de conférencier/aide/atelier, etc. ... Bref, il faut les trouver :p ).
Du coup, je me définis comme "autrice" (au féminin du terme, j'y tiens), mais je pourrais me définir aussi comme "écrivaine", ce ne serait pas un souci. Je m'en étais rendue compte quand on a créé notre page avec une copine, sur facebook. Facebook nous proposait "entreprise", "personnalité publique", ou des métiers... On ne savait vraiment pas quoi choisir. Puis on a vu que d'autres auteurs avaient mis "écrivain" et on a fait pareil : c'était ce qui allait le mieux.

C'est marrant mais, pour moi je suis un poète. Même quand j'écris en prose pour faire un roman, je sais que je suis poète. J'écris des textes et des poèmes, je pense que toute la question est dans les définitions des termes que l'on emploie. Certains gens vont dire et penser, c'est un auteur, une écrivaine peu importe.

Pour moi être un poète c'est être arrivé au stade où on se croit poète, faut l'avoir passé ce stade... lol

C'est pas de l'orgueil ! Ni de la perversion (relol), c'est l'avoir en soi, il me semble tout de même !, c'est dire plus qu'être voyant (Rimbaud de merde^^'). Ensuite bon je comprends ceux qui veulent détourner des trucs pour "créer" autre chose de manière pure dans une volonté de voir naitre des aspects spécifiques à des techniques ou simplement des aspects propres à leur esprit. ^^


bisous !!