Les notions de plaisir et d'envie me paraissent incontournables. Perso, sans plaisir, et sans envie, je ne suis capable d'écrire rien qui me satisfasse réellement. S'il ne doit y avoir que des contraintes et du labeur, alors autant ne pas écrire. A moins que la plume ne soit une activité principale, auquel cas c'est différent.

L'idée serait de trouver quelque chose qui remotive, redonne l'envie d'écrire. Un truc qui m'est très personnel pour me remotiver : je vais voir ce que les autres écrivent (par exemple sur les blogs ou le Forum des JE), je m’imprègne de leur enthousiasme, et l'envie revient au galop.

Comme en toute choses, le plus dur est de s'y mettre ! Après ça va tout seul

Bon courage !

Je n'aime pas écrire non plus, parce que j'ai de très grandes exigences envers moi-même et que j'ai l'impression de ne pas arriver à exprimer mon ressenti autrement que dans des formules creuses, banales, qui veulent se donner l'air poétique, mais tout n'est qu'un vernis grossier qui dissimule mon incompétence. J'aspire à une certaine finesse, justesse, qui caractérise les auteurs que j'admire et que je perçois chez quelques membres de ce forum

Le pire, c'est d'avoir réussi après plusieurs mois d'écriture, de relectures, de réécritures, à arriver au/à bout d'un texte ; de s'en éloigner, de le reprendre un soir et le trouver ridicule, plein de ce vernis grossier justement qui saute aux yeux.
J'ai pourtant tant de très belles choses, très subtiles à exprimer, mais ma plume n'est tout simplement pas à la hauteur. Ou mes exigences artistiques sont trop élevées

À quoi bon écrire si c'est pour toujours être à côté de la plaque ? c'est beaucoup trop frustrant et douloureux pour moi. On doit forcément passer par là pour progresser j'imagine, je reprendrai peut-être l'écriture à des moments plus calmes, pas besoin d'une angoisse supplémentaire en ce moment.

J'ai beau recevoir des compliments, il faut déjà être satisfaite de soi-même avant de pouvoir les accepter

Je pleurniche pour la énième fois sur mon blocage bien particulier, difficile à comprendre pour beaucoup.

Il te faut un nègre, Jasmin

J'aime pas ecrire non plus, mais je veux etre lue donc j'ecris. On ne peut pas communiquer notre pensee si on ne l'exprime pas.

C'est triste d'être esclave de son futur probable et surtout improbable... surtout sans bonheur.

Mais j'offre tout mon courage à ceux qui se battent pour être maintenant meilleur demain

Intéressant. Moi ce que j’observe c’est que si je n’écris pas avant d’avoir l’idée il y a peu de chance que j’écrirais car avoir l’idée dans mon esprit, y être arrive au bout, m´a déjà largement satisfait. En d’autres mots une fois que j’ai écrit une chose je ne peux plus la réécrire, que cela soit dans mon âme ou sur le papier.

edit: en ce moment pande ressemble a un personnage de manga (c´est un compliment)

Jonathan_Despampre a écrit:

Les notions de plaisir et d'envie me paraissent incontournables. Perso, sans plaisir, et sans envie, je ne suis capable d'écrire rien qui me satisfasse réellement. S'il ne doit y avoir que des contraintes et du labeur, alors autant ne pas écrire. A moins que la plume ne soit une activité principale, auquel cas c'est différent.

L'idée serait de trouver quelque chose qui remotive, redonne l'envie d'écrire. Un truc qui m'est très personnel pour me remotiver : je vais voir ce que les autres écrivent (par exemple sur les blogs ou le Forum des JE), je m’imprègne de leur enthousiasme, et l'envie revient au galop.

Comme en toute choses, le plus dur est de s'y mettre ! Après ça va tout seul

Bon courage !

Je plussoie totalement ce post !

Personnellement, ça ne me choque pas. Je n’ aime pas écrire, moi non plus. Enfin, avant j’aimais, mais voilà des années que je n’aime plus écrire.

Ça ne m’empêche pas de continuer. Parce que j’ adore lire. Parce que j’adore créer des personnages, un monde, une histoire. J’adore planifier, construire mon histoire, la retoucher, modifier les scènes, les disposer de la meilleures façon possible et enfin écrire une cinquantaine de mots par scène (environ 140 scènes par histoire). Je n’aime pas écrire. Mais j’adore me relire, surligner les passages mauvais, relever ce qu’il ne va pas, commenter mon propre texte. Et enfin, j’adore corriger mes propres textes, reformuler les phrases, changer la tournure, plancher sur les descriptions qui manquaient…

Pour moi, l’Ecriture est un processus complet dont l’écriture fait partie. J’écris à reculons. Je me force, vraiment. Je ne n’aime pas ça du tout. Je n’attaque cette étape que lorsque je juge mon plan, mes personnages et mon intrigue aboutie. Je produis bêtement de la matière première. Juste quelques dizaine de milliers de mots. Et le plaisir revient quand je corrige.

C'est Laclavetine, si ma mémoire est bonne qui commençait l'un de ses romans par ces mots(paraphrasant la formule des AA) :
J'ai un problème avec l'écriture.

Je connais beaucoup de personnes qui n'aiment pas du tout écrire, mais qui adore énormément lire. Souvent je distribue ce que j'écris à certains de mes amis qui adorent me lire. Et quand je leurs demande, s'ils veulent écrire, j'ai tout le temps la même réponse.

"Je n'ai pas la patience et le courage de faire ça !"

Donc tu as la raison de ne pas aimer écrire ?  Si tu ne l'as pas, essaye de réfléchir point par point. Manque de confiance ? Aucun retours positifs ? Etc...

J'ai des périodes où je n'aime pas du tout écrire, par ce que j'ai une énorme baisse de moral et très peu de retours sur mes écrits.

edit : bref

?

Rien crise passagère

Ecris omme si tu étais possédé par des dieux hihi

Pour moi écrire est une vraie necessité. C'est comme une drogue. Et on sait tous que la drogue c'est pas bien Avant de me mettre devant mon ordi, je suis angoissé de ne pas parvenir à mettre un mot après l'autre. Après, je suis bien content que ce soit fini. Pour autant, je n'envisage pas un seul instant de ne pas écrire. C'est comme ces comédiens qui vomissent toute la journée avant de monter sur scène. C'est douloureux, mais on le fait quand même. Je dois être un peu maso