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 [Structure] Nouvelle : les codes à respecter

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Manfred
   
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blandine15 a écrit:
L'appel à texte demande bien une nouvelle de 20 000 à 50 000 mots.
Il s'agit des Éditions du chat noir, qui ont déjà prouvé leur sérieux et leur qualité.
Si tu parles de l'AT "Bal masqué", c'est 20 000 à 50 000... caractères (espaces comprises) ! Ce qui n'est pas la même chose...

https://www.facebook.com/events/882733118515180/
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Ah ouiche...

Et si on part d'une moyenne de 5 lettres par mot (arbitraire pour la division)
ça fait 4.000 à 10.000 mots
http://scriptorium2.canalblog.com
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Tu participes également à l'At "Bal masqué", Blandine ?

J'ai vu la couverture sur Facebook et c'est pile dans mes cordes, je crois.
(De plus, cette couverture est superbe. Twisted Evil )
 
Manfred
   
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Je trouvais ça très bizarre, un AT entre 20 000 et 50 000 mots, c'est pourquoi j'ai vérifié.

Donc ne te lance pas dans l'écriture d'une nouvelle de 20 000 mots, Blandine, tu serais HS. Wink
 
Judie
   
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Judie  /  Pippin le Bref


Tout s'explique !

S'il s'agit de 20 000 à 50 000 signes (espaces compris), on peut prendre le mot nouvelle au pied de la lettre, en tant que genre littéraire, et non comme un texte court. Les considérations sur le genre exprimées plus haut demeurent donc valables.

Séléné.C a écrit:
Et si on part d'une moyenne de 5 lettres par mot (arbitraire pour la division)
ça fait 4.000 à 10.000 mots

La moyenne de cinq lettres par mot paraît bonne. En revanche il faut prendre en compte les espaces entre les mots, selon le texte de l'appel. Si l'on considère qu'il y a autant d'espaces que de mots, il faut un texte de 3 500 mots (3 500 x 5 + 3 500 = 21 000 signes espaces compris) à 9 000 mots (9 000 x 5 + 9 000 = 54 000 signes espaces compris), si je ne me trompe, et donc de quatre à neuf pages de traitement de texte, à interligne automatique et sans trop de dialogue, en taille 11.
 
blandine15
   
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blandine15  /  Roland curieux


Ohhhh ! j'avais ma lu ! Ah ben oui c'était le nombre de signes pas de mots ! Quelle cruche .... Embarassed

Merci de m’avoir ouvert les yeux... Je sors ^^

MaddyForeigner a écrit:
Tu participes également à l'At "Bal masqué", Blandine ?

J'ai vu la couverture sur Facebook et c'est pile dans mes cordes, je crois.
(De plus, cette couverture est superbe. Twisted Evil )

Oui, oui, j'ai mon historie en tête depuis un moment, alors cet At tombe à pic ! Smile D'autant que j'adore cette maison !
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Tim
   
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Tim  /  Morceau de musique survitaminé


C'est marrant, je crois qu'il y avait eu le même débat autour de la chute il y a plusieurs années, quand un sujet à peu près semblable avait été lancé.

Au cours de ma scolarité, dans des cadres différents et avec des enseignants divers et variés, il y a toujours eu la mention d'une chute pour définir une nouvelle. Parce que je pense que c'est bien là l'idée, avoir une définition, c'est tout, s'entendre sur le sens qu'on donne à la catégorie ; pas de jugement de valeur "pitié, pas une chute, c'est une solution littéraire de facilité" comme on pourrait dire "pitié, ne révèle pas que tout ça n'était qu'un rêve". Ce serait juste une propriété, comme celle d'une définition purement mathématique.

Si jamais la chute était bien dans la définition, bien inhérente à la nouvelle, ça poserait tout de même la question de pourquoi 1) un bon nombre de personnes par ici doute cependant de cette version et 2) Y a-t-il une catégorie pour les textes courts sans chute ?
http://timslam.blogspot.com
 
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Alice de Castellanè  /  Fiancée roide


Judie a écrit:
Séléné.C a écrit:
Et si on part d'une moyenne de 5 lettres par mot (arbitraire pour la division)
ça fait 4.000 à 10.000 mots

La moyenne de cinq lettres par mot paraît bonne.

Je tiens des stats depuis que j'écris "officiellement" et je tiens une moyenne de 5,71 signes/mots. Ça varie entre une moyenne de 4,75 pour les nouvelles et 6,01 pour les micro-nouvelles ou micro-textes.  :mrgreen:
 
Asyne
   
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Asyne  /  L'ivre de la jungle


avec environ 48'000 signes espace compris, j'ai écris 16 pages, donc il y a matière à produire une nouvelle sympa et des personnages secondaires.
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Asyne a écrit:
avec environ 48'000 signes espace compris, j'ai écris 16 pages, donc il y a matière à produire une nouvelle sympa et des personnages secondaires.

A peu près la même chose ! Wink

Et avec une chute...
 
Judie
   
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Judie  /  Pippin le Bref


Alice de Castellanè a écrit:
Je tiens des stats depuis que j'écris "officiellement" et je tiens une moyenne de 5,71 signes/mots. Ça varie entre une moyenne de 4,75 pour les nouvelles et 6,01 pour les micro-nouvelles ou micro-textes.  :mrgreen:

La nature du texte et le style de l'auteur rendent les statistiques très difficiles à exporter. Les études sur la chose ont l'habitude de distinguer le "discours journalistique" et le "discours littéraire" et ainsi de suite. Enfin tu es tout à fait dans la moyenne. Il ne faut pas compter les micro-textes : la langue française est marquée par la très forte proportion des mots de deux lettres dans un texte (environ 25 à 28 % des mots), leur nombre augmentant de manière exponentielle et non linéaire avec la taille du texte. Une étude de morpho-syntaxe que j'ai sous la main note une moyenne de 4,65 lettres / mot dans le "discours journalistique" et de 4,89 lettres / mot dans le "discours littéraire". On trouve ailleurs des valeurs similaires. C'est pourquoi je pense que la moyenne de 5 lettres / mot est utilisable, au moins si l'on veut faire un calcul de tête en peu de temps.

Tim a écrit:
Si jamais la chute était bien dans la définition, bien inhérente à la nouvelle, ça poserait tout de même la question de pourquoi 1) un bon nombre de personnes par ici doute cependant de cette version et 2) Y a-t-il une catégorie pour les textes courts sans chute ?

La définition d'un genre littéraire est toujours très problématique. On ne peut pas tout faire entrer dans des cases, ni créer une case pour chaque objet nouveau. Toute grille de lecture est tout à la fois réductrice et bien pratique. Il faut ajouter deux autres difficultés de définition. La première est la tendance anglo-saxonne à classer sur des critères statistiques (trois catégories de nouvelles selon la taille : l'histoire courte, la novelette et la novella). Cette tendance est contagieuse et mène à penser qu'il n'y a pas de problématique propre au genre : il ne s'agirait que d'une histoire en miniature. La seconde est l'histoire de la nouvelle : on n'a pas toujours sous-entendu la même chose sous ce terme.

Enfin, malgré ces difficultés définitoires, des tentatives de cerner ce genre ont déjà été menées. La définition la plus connue est celle de Baudelaire (elle est donnée dans sa traduction des nouvelles de Poe) :

« Elle a sur le roman à vastes proportions cet immense avantage que sa brièveté ajoute à l’intensité de l’effet. Cette lecture, qui peut être accomplie tout d’une haleine, laisse dans l’esprit un souvenir bien plus puissant qu’une lecture brisée, interrompue souvent par le tracas des affaires et le soin des intérêts mondains. L’unité d’impression, la totalité d’effet est un avantage immense qui peut donner à ce genre de composition une supériorité tout à fait particulière, à ce point qu’une nouvelle trop courte (c’est sans doute un défaut) vaut encore mieux qu’une nouvelle trop longue. L’artiste, s’il est habile, n’accommodera pas ses pensées aux incidents, mais, ayant conçu délibérément, à loisir, un effet à produire, inventera les incidents, combinera les événements les plus propres à amener l’effet voulu. Si la première phrase n’est pas écrite en vue de préparer cette impression finale, l’œuvre est manquée dès le début. Dans la composition tout entière il ne doit pas se glisser un seul mot qui ne soit une intention, qui ne tende, directement ou indirectement, à parfaire le dessein prémédité. »

On retient deux éléments : la brièveté du texte et la chute. L'effet final lui-même est renforcé par la brièveté du texte et la combinaison des éléments. Le petit nombre des personnages, des décors, des péripéties découle aussi du souci de concision, de ne pas se perdre et se disperser loin de la préparation de la chute.

En conclusion, je peux tenter de répondre à tes questions.
1) Pourquoi les gens doutent-ils de la définition de la nouvelle ? Ils doutent de la définition car tout le monde en doute : elle évolue, elle est différente outre-Atlantique, et toute définition de ce type est problématique. Ils sont lassés de mauvaises chutes, sans doute. Ils suivent la tendance à nommer nouvelle un texte court quel qu'il puisse être et désirent des textes sans chute, où, peut-être, on privilégiera la profondeur du texte à la petite intrigue. En effet, la nouvelle ratée se signale assez souvent par une chute qui tombe à plat de façon navrante.
2) Y a-t-il une catégorie pour les textes courts sans chute ? Il y a tout un jargon mal ficelé de catégories. De façon générale, on observe une tendance à mettre une chute à la fin des textes courts, surtout dans le registre de la fiction. Beaucoup de textes s'inscrivent dans les marges de la nouvelle, du conte, du poème en prose et d'autres catégories. Certains s'intègrent toutefois mal. Je pense en particulier à toute une littérature de fragments, qui naquit de multiples causes (surréalisme, expériences traumatisantes du siècle achevé, souci de l'identité, révolution technologique...) et de laquelle on perçoit souvent le caractère autobiographique. On parle un peu d'auto-fiction, mais cette étiquette est problématique elle aussi.
 
Manfred
   
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Judie a écrit:
Une étude de morpho-syntaxe que j'ai sous la main note une moyenne de 4,65 lettres / mot dans le "discours journalistique" et de 4,89 lettres / mot dans le "discours littéraire".
Ça m'intéresserait beaucoup d'y jeter un œil. Où pourrais-je la trouver ?
 
Judie
   
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Judie  /  Pippin le Bref


J'ai la version PDF de cette étude-là. Je peux te l'envoyer par mail si tu veux. C'est la contribution d'un professeur des universités (sciences du langage) à un colloque en juillet 2006 sur le numérique et les sciences du langage. Il s'agissait de déterminer les différences syntaxiques entre la critique littéraire et la critique journalistique. Au-delà de la critique, on s'inscrit dans la tendance de la recherche universitaire en morpho-syntaxe à définir les critères si possible objectifs (sous-entendu : chiffrés) de la classification des registres, des genres, des styles.

Si la morpho-syntaxe en général t'intéresse, on doit trouver des écrits de François Rastier sur le net. Je crois qu'il donnait la moyenne de 5,5 lettres / mot dans la langue française. Mais, dans un texte, on ne rencontre pas tous les mots de la langue, et les mots de deux lettres se multiplient. Le texte au format de la nouvelle et de l'article accuserait donc une moyenne un peu moindre. Il faut ensuite affiner selon le genre et d'autres critères.

Ceci dit, je ne suis pas passionnée par le mariage entre la statistique et la littérature, et je ne suis pas de très près tout ce qui se fait dans ce domaine. Il doit y avoir sur le forum des gens mieux renseignés.
 
Irvyn
   
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Irvyn  /  No fun allowed


Cet instant où j'ai repris tous mes textes et calculé la moyenne de caractères par mot... :mrgreen:
On trouve 5,08 (j'enlève toujours une unité puisque un mot amène une espace) sur mon premier roman, de 450+ pages, 5,13 sur le roman court de 70 pages, 5,16 sur le l'Engeance d'Eruvohl qui fait 62 pages. Et là, le projet actuel, même si à peine amorcé, compte 5,27. Même si les chiffres ne sont que des chiffres, il est assez amusant de constater que celui-ci augmente au fil du temps.
Sinon oui. A mon sens, nouvelle égale chute. Mais j'imagine que chacun a sa manière de procéder...
https://auteurnegora.wixsite.com/necrosang
 
Judie
   
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Judie  /  Pippin le Bref


Je ne comprends pas comment tu calcules. J'ai voulu diviser le nombre de signes (espaces non compris) par le nombre de mots, mais la ponctuation n'est pas décomptée et le résultat est faux (trop élevé). Mais il me manque une ou deux fonctions statistiques sur mon traitement de texte. Quelle est ta méthode ? Merci !
 
   
    
                         
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