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 Du nouveau dans la section Romans

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Patricia Douce
   
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   Pensée du jour  :  L'optimiste plante un gland et achète un hamac
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Patricia Douce  /  Pour qui sonne Lestat


ça devrait.... Mais bon, tout a l'air tellement compliqué que je vais m'abstenir  :Electricité: 
http://patricia.douce.free.fr/
 
May
   
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   Pensée du jour  :  Il est temps que le facteur se venge et mange les escaliers en papier.
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May  /  Admin hors sujet cachée sous la poussière


mikaroman a écrit:
La règle de prévalence du bon sens sur la règle est une règle de bon sens.

Amen. Vous encadrez déjà beaucoup la chose. Laissez les gens respirer.


Existence en suspension.
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Orcal
   
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   Pensée du jour  :  La solitude est la patrie des forts.
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


Désolée pour l'erreur des paliers des sous-sections, j'ai édité le premier post.

Concernant le plafond de deux mille mots, il y a un compromis tout simple à cela : pour ceux qui ont déjà posté leur roman et dont les posts sont (très - trop?) longs, la présentation peut tout aplanir.

Moi-même ai posté de longs extraits en un seul post. Pourquoi ne pas insérer le code de présentation à chaque césure, pour créer des blocs distincts? L'aspect "liseuse", même sur un seul post, est plutôt agréable.

(Et au passage, merci à Mickaelgil qui est l'auteur de ce très joli code!)


Cela donnerait par exemple :



[Ξς]

La Corniche, suspendue à flanc de falaise, était exubérante de vie. Une forêt d’arbres entrelacés prospérait sur ce large rebord, envahie de fougères et de plantes grimpantes. Sur Näes, le pigment végétal qui donnait sa couleur aux feuilles et transformait la lumière en énergie chimique, absorbait toutes les couleurs du spectre – sauf le violet. Cette longueur d’ondes inutile était massivement rejetée par les végétaux, et restait donc la seule visible à l’œil. Aussi les forêts offraient-elles une infinie palette de mauve, allant de la transparence rosée à un indigo presque noir.
Aucun grand mammifère ne pouvait accéder à l’escarpement ; oiseaux et insectes y prospéraient, dans un bruissement permanent d’ailes et de pépiements. Aussi les résidents ailés furent-ils bien surpris, ce matin-là, de voir passer deux grandes silhouettes dans la grisaille de l’aube.
La première était aisément reconnaissable : la robe mordorée, la petite corne arrondie au milieu du front, les panaches de poils clairs qui ornaient ses favoris, ses oreilles et sa queue, et ce léger effluve musqué – c’était bien un orcalin, race de félin très répandue dans les forêts du continent. La seconde silhouette, plutôt adroite sur ses deux pattes, suivait le fauve en bonds silencieux. Elle laissait dans son sillage une odeur d’humain.
Ils progressaient le long des branches enchevêtrées, et sautaient avec légèreté lorsque les arbres étaient trop écartés les uns des autres. En dépit de l’obscurité qui régnait dans la forêt suspendue, ils avançaient sans hésitation et suivaient un chemin précis, loin au-dessus du sol.
A la lisière des bois, le félin sauta avec souplesse dans les herbes violines, suivi de près par la silhouette humaine. Elle était de petite taille, et portait les vêtements typiques d’un paysan : des habits de laine brute, des bottes épaisses et un épais bonnet en peau, dont les deux pans retombaient de chaque côté du visage. Ses traits juvéniles, ses épais sourcils et son allure robuste lui donnaient l’allure d’un jeune villageois de la vallée ; mais sous sa tunique, d’épaisses bandes de tissu comprimaient une poitrine qui, bien que peu généreuse, ne laissait aucun doute sur le sexe de son détenteur.
La jeune femme suivit l’orcalin et s’avança vers le lac voilé de brume ; les berges étaient tapissées de galets immaculés qui roulaient sous les pas. Dans un bel ensemble, l’étrange couple s’arrêta au bord de l’eau et s’étira longuement. Sous ses habits chauds, la femme transpirait. Elle s’agenouilla aux côtés du fauve et lui passa un bras autour du cou.
— Cìl… Ma belle Cìl.
Un ronronnement sourd lui répondit. Les yeux ambrés de la femelle s’étrécirent sous les caresses.
Elles venaient souvent sur la Corniche à l’aube, et écoutaient le murmure de l’eau. La source, qui jaillissait d’une fissure de la falaise, s’attardait dans une large cuvette qui coupait la Corniche en deux moitiés inaccessibles - à moins de traverser le lac à la nage ; mais sous la surface sans ride, un puissant courant emporterait les imprudents vers le bord de l’escarpement. Le trop-plein des eaux se déversait jusqu’au pied de la falaise, et nourrissait un large fleuve qui serpentait entre les collines jusqu’à l’océan, à des milliers de lieues de là.
La jeune femme s’ébroua intérieurement et jeta un coup d’œil de défi vers le sommet de la Marche ; après une dernière caresse autour de la corne de Cìl, elle se dirigea vers les rochers éboulés au pied de la paroi. A son aise dans ces habits d’homme, elle bondit de l’un à l’autre, atteignit rapidement le sommet de l’éboulis et s’accrocha à une racine qui affleurait, bien au-dessus d’elle ; ses pieds et son autre main trouvèrent leurs prises habituelles, et elle commença une ascension rapide sur l’échelle naturelle de lianes et de nœuds qui couvrait la falaise.
L’orcaline observa la grimpeuse jusqu’à ce qu’un bruissement dans les arbres détourne son attention : oreilles  dressées, corne en avant, elle s’enfonça à nouveau sous les frondaisons.



Lorsque la femme déguisée en paysan surgit du parapet, le soleil inondait déjà l’arbre géant d’un flot de lumière rousse.
Une fois rétablie sur ses pieds, elle embrassa du regard la ramure flamboyante du Seigneur Arbre, que bien peu de mortels avaient contemplé de si près. Une immense joie mêlée de tendresse gonflait son cœur, comme lors de retrouvailles avec un vieil ami ; d’un pas guilleret, elle bondit avec légèreté sur les anneaux des racines et pénétra sous la chevelure d’un éternel vert et argent.
Dans l’alcôve, sous laquelle le soleil ne pénétrait jamais que durant ces quelques minutes du matin, l’air était doux et chargé de senteurs riches qui imprégnaient l’organisme tout entier ; elles variaient de manière imperceptible au fil du temps, et enivraient subtilement, agissant sur les corps vivants d’infinies manières. La jeune femme aspirait avec délices ce parfum insaisissable, lorsqu’elle s’immobilisa, incrédule. Face à elle, au sommet d’une énorme racine, quelqu’un était installé dans son repaire.
La stupeur la figeait sur place. Elle se trouvait en contrebas, et ne voyait pas bien l’individu ; pourtant assis en plein soleil, sa forme semblait bizarrement floue. Pendant la minute qu’il fallut à la jeune grimpeuse pour reprendre la maîtrise de sa respiration, l’intrus demeura immobile. Alors elle remarqua l’abandon de sa posture: ce qui devait être la tête était inclinée sur une épaule, tout le corps semblait affaissé, au repos. Il était couvert d’un vêtement rouge. À cette distance, elle ne put décider s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Plus elle fixait la silhouette, plus elle avait l’impression que l’air vibrait autour d’elle, comme auprès d’une source de forte chaleur.
L’Orn était inaccessible de la vallée, la jeune femme étant la seule à en connaître l’accès ; et pour ceux qui venaient des montagnes, le lieu était sacré. Nul ne venait jamais ici. De plus en plus intriguée, la promeneuse s’avança – au premier pas, elle sentit. Un Rhë incroyablement puissant, un nuage compact d’énergie mentalite, si dense qu’il en donnait le vertige.
Un Rhëveur. Ici, à l’endroit le plus désert des Cinq Royaumes de Vorë, elle tombait sur un Maître mentalite. Elle se devait au moins de le saluer. Et se débrouiller pour s’éclipser, avant que la discussion ne devienne embarrassante...
Elle parvint près du Rhëveur sans que celui-ci eût esquissé le moindre geste. Les yeux écarquillés d’horreur, elle réalisa soudain : le corps de l’homme était en fait inondé de sang. Le liquide pourpre qu’elle avait pris de loin pour un manteau coulait de nombreuses plaies, semblait même suinter à travers la peau. De longues traînées sanglantes ruisselaient sur les racines de l’arbre géant.
Elle s’agenouilla sans bruit au côté du blessé. Des plaies parallèles les unes aux autres striaient tout le corps. L’une d’elles fendait les lèvres entrouvertes, une autre manquait de peu un œil clos ; le reste du visage était couvert de longs cheveux noirs poisseux.
Toutes ces blessures semblaient récentes, comme si elles venaient à peine de s’ouvrir. Autour d’eux, le Rhë ne cessait de croître en intensité. Qu’avait-il pu arriver à cet homme?
Désemparée, elle avança la main vers le front en sang, dans la vague intention de porter secours - un éclair froid, sans déflagration ni flamme, la projeta en arrière. Son corps manqua de peu l’arête de la falaise, et bascula dans le vide.

etc etc...
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Je trouve ça carrément illisible Razz
Mais merci du boulot, sinon.
 
QuillQueen
   
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   Pensée du jour  :  La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise.
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


ce blanc pétant moi ça m'explose les yeux mais tant que ça plaît à ceux qui le commentent, pas de problème Laughing
 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


La couleur de fond est modulable ^^
Ce qui est important, c'est que nous ne sommes pas des ayatollah et que la section Romans n'est pas un camp militaire. Plafond de mots, présentations, ces éléments sont là à titre indicatif pour éviter les débordements (comme toutes les règles d'ailleurs, mais c'est mieux si on les suit que quand on fait l'inverse).
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


Mais J'AIME éditer mes topics pendant des heures, moi. Laughing

Non, sérieusement, tout le monde n'a pas à être aussi obsessionnel-compulsif que moi. Couper un chapitre en 2 (voire 3) parties, ce n'est pas évident et ça peut même nuire au plaisir du lecteur.

*mais je me suis quand même éclatée à tout refondre, qu'est-ce qui cloche chez moi, docteur?*
 
   
    
                         
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