J'avais envie depuis quelques temps de vous poser la question. C'est pas un débat, c'est surtout un sondage pour en savoir un peu plus sur vos influences.

Je vous demanderai, si vous le voulez bien, je vous demanderai :
- d'indiquer le nom du personnage, le roman, et tout ce qui va avec.
-la manière dont il est mort (ceux qui ont peur de se faire spoiler l'histoire, je ne vous retiens pas...)

Voilà, à vos claviers...

...

Hiendi, tu lis des livres bizarres

Je me souviens d'un gamin qui mourait pour rejoindre sa mère qui était morte. Mais c'était dans un film.

Ah, OUPS, je croyais que c'était dans ce qu'on écrivait

Autant pour moi ^^

(et là, je passe pour une folle psychopathe)

"la petite grand âme venait de s'envoler", mort de Gavroche, "les misérables", du grand Totor. Avec celle de Madame Bovary, et de l'arabe sur la plage de l'étranger, dur de faire une plus belle mort en littérature

la mort de Solal, dans le roman de Cohen qui s'appelle Solal

La mort de Gavroche, oui, est très belle.

Pour vous dire, l'idée de faire ce mini-sondage m'est venue en regardant l'adaptation cinématographique des Misérables, celle avec Gérard Depardieu. Et donc je m'attendais à avoir comme réponses des morts de Gavroche, Valjean, et autres.
Pour tout vous dire, moi la mort qui m'a le plus marqué dans ls Misérables est celle de Javert. Certes, l'adaptation cinématographique ne reproduit pas l'oeuvre littéraire dans les moindres détails, mais j'ai trouvé que l'image était belle.
Je n'ai pas lu les Misérables (oh la honte !), et je peux vous dire que maintenant que j'ai vu le film, c'est peut-être ce que je vais faire pendant ces grandes vacances...

Un Penseur

T'as celle de Don Quichotte aussi.
Par contre, Shakespeare n'était pas très doué pour tuer ses héros.

Je crois que toutes les morts des nouvelles de Roald Dahl valent le détour. Coup de gigot, etc.


Sinon, dans les adaptations cinématographiques, la mieux filmée restera la mort de Sirius dans HP5.

Spoiler:

...et celles d'Agathe Christie. Ovation pour "Le Meurtre de Roger Ackroyd" ou l'art et la manière de manipuler le lecteur.

La mort du maître (Brekhounov) dans "Maître et serviteur" de Tolstoï. Il meurt en sauvant son serviteur, en pleine tempête de neige.
Rédemption d'un homme égoïste et jouisseur, jusque là complètement indifférent au sort de ceux qui travaillaient pour lui. La description de la nuit en pleine tempête et de la mort par hypothermie est sublime ^^ (ça fait bizarre d'écrire ça, mais c'est ce que j'ai ressenti à la lecture...)

Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine.

MA-GI-STRALE

L'étranger, je parie ? Je me souviendrais toujours de cette fin, si détonante. Dans le même genre, il y a le condamné de Hugo dans les dernier jour d'un condamné.