Sur mon lit et mon smartphone. Oui oui. Je faisais sur le pc avant, mais ma détermination et ma focalisation étaient trop excessives pour mes soucis de dos. Donc allongé dans le lit avec mon smartphone, de la même manière que j'écris ce message, c'est un peu plus gérable.

On s'adapte au clavier numérique, on fait avec. Mon rythme n'est pas plus faible à cause de ça. Mon tout dernier roman terminé, L'exil d'une Béhèmaru, a été entièrement rédigé sur smartphone. Et pour autant il reste une masterclass. Vous pouvez allez vérifier si vous ne me croyez pas, sa publication a commencé il y a peu sur le forum... Lol

J'écris dès que j'ai du temps quand je suis en mode premier jet, car il faut charbonner à fond. Ma sensibilité artistique couplée à celle du monde martial et sportif forme une approche basée sur la performance, donc j'ai des phases :
Brainstorming : brassage d'idées, ça c'est constant, H24, avec des prises de notes par ci par là.
Préparation : phase de préparation, recherches et documentations, structure générale du récit, fiches persos.
Épreuve : le premier jet, là où tout coule et où je dois prendre du plaisir si j'ai bien calé les choses avant. Tout défile et déroule.
Bilan et débriefing : relectures et réécritures.

Donc si on assimile les conditions d'écriture au premier jet, ça n'arrive pas constamment chez moi. Si on prend la discipline de l'écriture dans son ensemble, j'écris tous les jours.

La musique est présente à différents moments des phases, pour répondre à différents besoin. Elle m'apporte de nouvelles idées ou m'ancre dans un instant, tout dépend.

N'importe où, n'importe quand...
Le pire pourtant, c'est quand les idées pleuvent mais qu'il est impossible de les écrire, faute de papier ou de mine aiguisée, faute de temps ou de regards oppressants, car parfois difficile d'écrire dans des lieux insolites parsemés de dynamites.
Alors il faut se les répéter en boucle pour ne pas les oublier jusqu'à les jeter sur dans des carnets...
En attendant le gâteau cuit trop, l'arrêt de métro est déjà dans mon dos, les pull over est enfilé à l'envers, le dessert est servi avant les pommes de terre...
Bref, le monde est un peu à l'envers d'avoir les pieds par-dessus mer...
Il y a les réunions aussi, parce que c'est interminable et inutile à souhait, alors autant faire semblant de griffonner une prise de notes en papillotte et se concentrer sur des envolées de phrases édulcorées.
Bon l'ordinateur, le bureau, les feuilles à gogo, le vieux papier à lettre, les cahiers lignés, des crayons, des feutres et des stylos de toutes les couleurs pour un peu de douceur et un zeste de bonheur...
Pour le lit non merci, je procrastinerais à l'infini...

Le Chaos

Pour ma part, j'ai trois "façon" de bosser.

- Dans mon bureau, sur mon PC de bureau. Etonnement, j'ai mon univers dans cette pièce, mon ordinateur que je connais par coeur, le confort qui va avec, mais c'est l'endroit où je suis le moins productif.
- Dans ma cuisine, sur mon MacBook. Et... C'est là où ça colle le mieux. C'est une pièce totalement standard, mais je n'y trouve aucune distraction, donc je m'assois "le cul sur la chaise" comme Dominic Bellavance disait, et je m'en relève quelques heures après, 5 ou 6000 mots plus tard.
- Dans mon salon, avec ma femme et mon fils à côté. Au début, je pensais que le fait d'avoir de la vie à côté de moi m'empêcherait de me concentrer, et au final c'est tout l'inverse.

NB : je pense sérieusement changer d'ordinateur fixe finalement. Le miens est une machine parfaite pour jouer, mais du coup, je trouve toujours le moyen de procrastiner dessus plutôt qu'écrire.

J'écris par période. De grosses périodes durant lesquelles je ne fais presque que ça, quitte à manquer des cours au sport par exemple, quitte à avoir peu de vie sociale...

Et puis tout d'un coup, ça s'arrête. Soit parce que je le décide, soit parce que le roman est terminé et basta. Soit, comme cela m'est arrivé l'an dernier, sur un énorme ras-le-bol d'avoir enchaîné quatre concours.

Depuis, d'ailleurs, je n'ai fait que rédiger la 3ème et dernière partie de mon thriller ("Une ombre... "), et des nouvelles et textes courts, voire très très courts, qui ne seront sans doute même pas publiés d'ailleurs, mais certains sont de beaux textes.

Je ne peux écrire que chez moi, soit affalée sur mon canapé, soit à demi-affalée sur mon lit, mon ordi est un portable, je l'ai sur mes genoux, j'écris comme ça, avec souvent un petit décor lié au thème de mon roman (enfin, quand c'est possible). Voilà.

N'importe où même si c'est toujours plus confortable sur son bureau, avec quelque chose à manger de préférence et à boire surtout, je ne peux pas commencer une séance d'écriture sans. Enfin, il me faut une musique, n'importe laquelle qui vient de ma playlist, après ça dépend de laquelle je choisi.

Mais tout ça sauf la musique c'est secondaire, moi surtout j'aime bien écrire lorsque le soleil se lève ou se couche d'ailleurs, ça donne un petit air romanesque je trouve et comme la scène que j'écris actuellement se passe lors d'un levé de soleil, c'est bien pratique.

Bonsoir,
Je travaille de nuit, et de minuit à quatre heure du matin je n'ai rien à faire.
Je prend mon portable, j'ouvre le bloc note, je mets un bruit style feu de cheminée et j'écris.
C'est souvent dans le calme de la nuit que l'inspiration me gagne et j'ai parfois du mal à m'arrêter.