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 Clause de préférence : discussion et témoignages

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Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Arnina a écrit:
Azaby a écrit:

J'ai toujours du mal à voir en quoi tu dois plus allégeance à ton éditeur que ce que lui t'en doit, même à la lumière de tes explications sur la loyauté (qui n'est à mon sens pas un synonyme d'allégeance) Shocked

Peut-être que secrètement, j'espère que la loyauté tacite me serait un jour rendue en cas de besoin et si l'occasion se présente un jour... Pas sûre que ça fonctionne, mais j'ai envie d'essayer. Effectivement, je pousse sans doute trop loin la métaphore avec le terme d'"allégeance" en ce qu'il contient d'absolument obligatoire. Je consens à la retirer et à le remplacer simplement par "loyauté" dans le raisonnement si c'est moins choquant.


Je coince toujours, j'avoue Laughing

Tu produis un texte que l'éditeur publie. Tu n'es pas plus redevable à l'auteur que ce que lui t'est redevable (en ça, on diffère un peu de mon analogie avec le patron qui est plus là pour la taquinerie).

Je comprends qu'on perçoive l'édition comme une chance, mais dans les faits... l'auteur doit être sur un pied d'égalité avec son éditeur. Le plus souvent, il ne l'est pas. Mais il est important de se cramponner pour dégager les aspects de cette relation qui se mettent en travers de l'équité.

Si l'égalité est impossible (de par la nature et la position même du rôle de l'auteur et de l'éditeur dans le marché du livre), au moins tendre vers la plus grande symétrie possible.

Beaucoup d'auteurs pensent que leur éditeur "les lance". C'est vrai dans une certaine mesure, mais on oublie très vite que des auteurs lancent également des maisons d'édition grâce à leurs ventes. Dans le cas de la clause de préférence, si tu es retenu par contrat pour t'éviter de décamper si jamais tu perces... autant être payé comme quelqu'un qui perce, avec un à-valoir approprié study

Ce qui, en général, n'est pas le cas.


Citation :
Évidemment, on peut objecter : « si vous êtes un éditeur correct, les autrices reviendront de leur plein gré »

Et rien n'empêche de parler de la situation sans passer les menottes. Je comprends que de petites ME veuillent empêcher leurs auteurs de s'envoler vers les mastodontes, plutôt que d'apporter la rentabilité qui viendra avec leur expérience. Mais le faire sous forme de clause est inacceptable à mon sens.

Ce n'est pas une question de loyauté : on parle d'un manuscrit, pas d'un emploi, pas d'une relation personnelle. Il peut y avoir de la loyauté en jeu mais c'est un cas absolument minoritaire par rapport à la majorité des relations éditoriales.

Si tu veux garder un auteur, tu le paies mieux que tes concurrents. Tu lui offres un meilleur contexte éditorial. Tu le laisses s'épanouir dans ton entreprise. Parfois, l'auteur ira voir ailleurs malgré ça. Et tant pis, c'est comme ça que ça marche.

Tout comme en tant qu'auteur, tu produis parfois un texte que tu estimes idéal pour une maison d'édition. Mais ils n'en veulent pas et le refusent sans explication qui te satisfasse. Et tant pis, c'est comme ça que ça marche.

Je pose une question honnête qui résume toute ma pensée :

Pourquoi l'auteur aurait à se plier à l'ambition de l'éditeur pour ses ventes, si l'éditeur refuse l'ambition de son auteur pour sa carrière ?

L'auteur comme l'éditeur ont le souci de leurs ventes. Le premier, pour sa carrière, le second pour ses finances. Je ne vois pas en quoi l'un devrait avoir le dessus sur l'autre.

En tant qu'auteur, on joue au quotidien avec des règles injustes, des délais aberrants, des rémunérations dégueulasses. Je ne vois pas en quoi refuser un abus de plus serait un défaut de loyauté (qu'encore une fois, on ne doit pas) pour un éditeur qui a déjà dans la plupart des cas un net ascendant.
 
Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


Je comprends ce principe de loyauté, néanmoins, même si j'y adhère surtout à un niveau personnel (j'ai bien aimé tes mots, Arnina, je m'y suis reconnue)

Il est vrai que j'ai éprouvé (éprouve encore, dans une certaine mesure) une certaine forme de gratitude envers l'un de mes éditeurs, mais j'ai toujours gardé en mémoire ces mots très sages : l'éditeur est un collaborateur, non un supérieur.

Je n'ai aucune honte à prospecter ailleurs, pour plein de raisons. Par contre, je sais que je reviendrai toujours aux ME avec qui je suis vraiment bien, au moins le temps d'un petit projet, même si je trouve des pâturages plus verts ailleurs. Et certaines seront des collaboratrices de longue date de toute façon, je l'espère.
 
Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Chimère a écrit:
Je comprends ce principe de loyauté, néanmoins, même si j'y adhère surtout à un niveau personnel (j'ai bien aimé tes mots, Arnina, je m'y suis reconnue)

Il est vrai que j'ai éprouvé (éprouve encore, dans une certaine mesure) une certaine forme de gratitude envers l'un de mes éditeurs, mais j'ai toujours gardé en mémoire ces mots très sages : l'éditeur est un collaborateur, non un supérieur.

Je n'ai aucune honte à prospecter ailleurs, pour plein de raisons. Par contre, je sais que je reviendrai toujours aux ME avec qui je suis vraiment bien, au moins le temps d'un petit projet, même si je trouve des pâturages plus verts ailleurs. Et certaines seront des collaboratrices de longue date de toute façon, je l'espère.

C'est vrai. Et puis à maison équivalente, le vent peut tourner. Je n'ai pas forcément tiré que des bénéfices de certaines maisons auprès de qui j'ai été loyale, car elles m'avaient bien traitée jusque là. Pourtant certaines doivent encore me payer. Et pas des clopinettes, l'équivalent d'un mois ou deux de salaire. study
 
KathyCat
   
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KathyCat  /  Barge de Radetzky


Je n'irai pas jusqu'à dire que je trouve normal qu'il y ait un rapport de force, et j'aime assez l'idée de l'égalité. Cependant, clause ou pas, il ne faut pas oublier que, certes, l'éditeur n'aurait rien à publier sans auteurs (et j'insiste sur le pluriel, parce que justement, il a l'embarras du choix), mais c'est tout de même le seul à prendre un risque financier.

On n'arrête pas de dire à quel point les ME à compte d'auteur sont de l'arnaque, n'oublions pas que la ME à compte d'éditeur qui croit en un livre met ses billes (et pour certaines, pas qu'un peu). L'auteur peut suer sang et eau, à part l'achat de son ordinateur, il n'y a aucun investissement financier.

La ME paie ses éditeurs pour commencer, puis la pub, etc. Si elle t'a lancé en prenant le risque d'être perdante, je peux comprendre qu'elle souhaite protéger ses arrières (et son investissement) en cherchant le moyen de fidéliser son poulain et qu'elle y voit donc un investissement à long terme.
D'où leur intérêt j'imagine à demander à leur auteur de leur présenter en priorité leur prochain texte.

A l'argument "si l'auteur s'y plait, il n'ira pas voir ailleurs". Ben si. En étant dans une ME de taille honorable, bonne ambiance, bon travail... C'est quand même super tentant de finir chez Hugo (exemple choisi puisque tout est parti de Fyctia). Et Hugo est gagnant dans ce contexte, car l'auteur arrive en plus avec les lecteurs que la première maison lui a permis de séduire.

Cela dit je ne suis pas fan de cette clause du tout, même si je comprends la démarche des ME qui la pratiquent. Surtout les fameuses ME de taille honorable, car elles permettent vraiment à l'auteur de se constituer un lectorat.
Les toutes petites, en revanche, c'est vache. Parce qu'elles empêchent toute évolution sans rien amener réellement à l'auteur et que l'une de celles citées ici ne fait clairement pas le job (ni en édito, ni en mise en avant)

 
Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Citation :
clause ou pas, il ne faut pas oublier que, certes, l'éditeur n'aurait rien à publier sans auteurs (et j'insiste sur le pluriel, parce que justement, il a l'embarras du choix), mais c'est tout de même le seul à prendre un risque financier.

C'est tout à fait vrai.
Mais ça n'est pas une raison suffisante pour établir une hiérarchie ni même une relation patronale. Comme tu le dis, l'éditeur repose sur des auteurs, au pluriel. L'auteur n'a que son bouquin (ou ses bouquins) à défendre.

Je ne sais pas pour vous mais un roman, chez moi, c'est en moyenne un an de travail quasiment quotidien. Jusqu'à 200, 500, 800 heures de travail. Si on ramène tout ça à un taux horaire, l'argent gagné est proprement ridicule. Il y a la valeur financière du travail, et l'investissement au sens personnel, de l'énergie et du temps. Un auteur, pour un ouvrage donné, "investit" en général plus que son éditeur. Ce qui n'est pas à remettre en question, c'est encore une fois lié à la nature de nos rôles respectifs.

L'éditeur paie tout, oui. Et j'ai envie de dire : encore heureux, puisque c'est précisément l'aspect qu'on lui demande de gérer.


Citation :
A l'argument "si l'auteur s'y plait, il n'ira pas voir ailleurs". Ben si. En étant dans une ME de taille honorable, bonne ambiance, bon travail... C'est quand même super tentant de finir chez Hugo (exemple choisi puisque tout est parti de Fyctia). Et Hugo est gagnant dans ce contexte, car l'auteur arrive en plus avec les lecteurs que la première maison lui a permis de séduire.

Tu as raison ici aussi, mais comme je l'ai évoqué plus haut, pour moi, c'est la règle du jeu. Tout comme nous, auteurs, devons assister à des injustices et à la précarité de notre profession. Si on pouvait, nous aussi on aimerait bien mettre des clauses forçant un éditeur à étudier notre manuscrit en priorité sur un genre/public donné, on aimerait bien avoir l'assurance contractuelle d'une réponse sous deux semaines de nos prochains ouvrages, on aimerait bien garantir des droits à la hauteur du travail investi et pouvoir s'assurer une rémunération équivalent au SMIC horaire... sauf qu'on ne peut pas, ce sont les règles du jeu. Sauf qu'étant donné qu'on ne perçoit jamais l'auteur comme en situation de force (alors qu'on perçoit l'éditeur comme dominant), on envisagerait même pas d'établir une clause garantissant ce genre de truc. Même si ce serait compréhensible pour notre carrière, tout comme la clause de préférence est compréhensible pour leur entreprise.

D'ailleurs pour revenir sur la clause :
Une situation concrète m'est arrivée pas plus tard que cette année. La ME à laquelle j'étais loyale en tout point, modeste et moins rémunératrice, a eu priorité (sans que ce soit contractuel) sur mon dernier projet. Je me suis même retirée du comité de Scrineo et Bayard en phase finale pour accepter leur proposition. Sauf que six mois plus tard, le contrat n'étant pas là, je suis allée voir ailleurs. Je n'aurais pas pu si j'étais tenue par clause de préférence. Je m'en serais terriblement mordue les doigts.

Le jour où le monde éditorial sera un peu moins injuste avec les auteurs (et je ne dis pas ça pour me plaindre, c'est un métier merveilleux mais foutrement mal considéré), on pourra peut-être envisager sereinement de faire des concessions aux éditeurs pour répondre à leurs appréhensions. Mais honnêtement, est-ce qu'en tant qu'auteur/ice vous avez l'impression d'être déjà suffisamment respecté(e)s dans votre travail ?

L'idée n'est pas d'être révolutionnaire et de faire péter le système, mais à notre échelle j'estime qu'on a les moyens de refuser certaines menottes et d'être intransigeants. Une maison d'édition n'a dans l'absolu aucun intérêt à garder la clause de préférence pour un auteur dont elle craint qu'il s'en aille... c'est typiquement le genre de clause (contrairement aux négociations financières) qui cède quand on dit "Si elle reste, je ne signe pas" (même si les éditeurs prétendent au début le contraire). Et si les éditeurs refusent de l'enlever, s'ils sont prêts à vous perdre plutôt qu'à vous libérer de cette "allégeance"... eh bien ça pose des questions sur la façon dont il perçoit ses auteurs et ses ouvrages.

 
KathyCat
   
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KathyCat  /  Barge de Radetzky


Juste pour info, je suis quasiment sûre qu'au bout de 3 mois sans réponse, la clause saute pour le manuscrit proposé. Si j'étais de mauvaise foi, je dirais presque que quelque part, ça impose à l'éditeur de se dépêcher de répondre.... (mais là, ça serait aller loin)
 
Arnina
   
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Arnina  /  Clochard céleste


Azaby a écrit:
Mais honnêtement, est-ce qu'en tant qu'auteur/ice vous avez l'impression d'être déjà suffisamment respecté(e)s dans votre travail ?

Je dévie légèrement du débat parce que je trouve cette discussion très intéressante et j'aime bien échanger les points de vue. J'ai l'impression que nombre de nos opinions divergentes sur le sujet tiennent dans l'approche différente que nous avons de la place de l'écriture dans nos vies. De ce que j'ai compris, tu écris évidemment par passion ET pour en faire un métier à part entière. D'où le fait que tu défends corps et âme le statut d'auteur comme on défendrait tout corps de métier.

Je pense toutefois qu'il faut aussi reconnaître que nous sommes nombreux dans le vivier des auteurs à écrire par passion sans pour autant vouloir en faire notre métier, d'où nos réponses différentes sur plein de sujets comme celui que tu as lancé ici. Je n'ai pas la même approche des choses puisque pour moi, j'ai mon métier, ma carrière dans un domaine qui n'est pas l'écriture, et l'écriture est pur divertissement, pure joie, elle est cet "à côté" essentiel à ma vie et à mon équilibre en tant que personne. Je ne professionnalise pas l'écriture même si je comprends totalement qu'on puisse vouloir être auteur professionnel et je ne dénigrerai jamais ce choix courageux et audacieux. Très franchement, je ne vis absolument pas mes moments d'écriture comme du temps de travail. Tu parles de 500, 600, 800 heures passées sur un projet, certes... mais au fond, dans mon ressenti, avoir écrit mon roman tranquille le soir en rentrant du travail, c'est le strict équivalent d'avoir regardé Netflix toute la soirée. C'est la même chose : un loisir qui me rend heureuse, m'épanouit, me sauve la vie. Je n'arrive tout simplement pas à envisager mes moments d'écriture comme un travail, puisque j'associe toujours le travail au moins à un petit côté pénible même quand on aime beaucoup ce qu'on fait. Le jour où j'ai reçu mon premier à-valoir, j'étais sincèrement sous le choc. En fait, j'ai l'impression d'être payée pour... m'amuser ? Littéralement c'est comme si on m'avait fait un virement pour m'avoir récompensée d'avoir regardé 200h de série tv dans l'année pour mon loisir. Donc oui, il est vrai que lorsqu'une ME prend un risque financier en me donnant la chance de partager ma passion et en me payant, de surcroît, je me sens redevable envers ces gens qui croient en moi et accordent de la valeur à ce que j'ai écrit dans mon coin pour m'évader et me faire plaisir. Enfin ça a un côté fou, quand on y pense : c'est comme si toute ma vie j'étais sortie me promener une heure par jour autour du pâté de maison pour me dégourdir les jambes, et que d'un coup un passant me hélait en me disant : "Madame, vous faites drôlement bien le tour du pâté de maison ! Tenez donc ces billets, allez, c'est gratuit pour vous, c'est moi qui arrose" (en relisant l'exemple je me rends compte qu'on pourrait penser à autre chose oups  Razz )... On a vraiment l'impression que c'est trop beau pour être vrai.

Je peux entendre que les écrivains dans mon genre, les écrivains-loisir, agacent avec leur côté béat les écrivains professionnels, car notre attitude candide tire sans doute la profession d'auteur vers une certaine position de faiblesse dans le rapport aux ME. Et je suis bien d'accord sur le fait que même dans le cadre du loisir, on doit toujours savoir se respecter et donc exiger des conditions de contrat décentes et ne pas dire amen à tout si une ME a des pratiques abusives. Toutefois, pour en revenir au sujet des clauses de préférence, il me semble que ces divergences assez profondes sur la place donnée à l'écriture dans nos vies respectives influent sur ce qu'on est prêt à accepter ou non vis-à-vis des ME, influent sur le rapport de force que l'on envisage pour notre collaboration avec une ME.
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Vous avez pour certaines des visions étonnantes de la relation auteur / éditeur. C'est un partenariat commercial, ni plus ni moins. L'auteur vend une licence d'exploitation de son oeuvre, moyennant rétribution, à un partenaire commercial. Il n'y a pas de rapport hiérarchique, l'un est vendeur (l'auteur), l'autre est client (l'éditeur). L'éditeur ne donne pas plus sa chance à l'auteur que le lecteur ne donne sa chance au libraire, ou que l'automobiliste ne donne sa chance au garagiste. Et si moi automobiliste je disais à mon garagiste "en entretenant ma voiture vous vous engagez à ne pas réparer d'autre voiture que la mienne", il me regarderait avec de drôles d'yeux et refuserait évidemment de réparer mon véhicule dans ces conditions.

Si la relation commerciale entre le client et le vendeur est correcte, il y a fort à parier qu'ils reviendront l'un vers l'autre le moment venu. Pas besoin de clause contractuelle pour ça.
https://fabiendelorme.fr
 
KathyCat
   
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fabiend a écrit:
Et si moi automobiliste je disais à mon garagiste "en entretenant ma voiture vous vous engagez à ne pas réparer d'autre voiture que la mienne", il me regarderait avec de drôles d'yeux et refuserait évidemment de réparer mon véhicule dans ces conditions.

C'est marrant dans ton exemple j'aurais plutôt vu le concessionnaire qui vend une voiture garantie 7 ans, mais seulement si tu fais exclusivement ton entretien chez eux...
 
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olknox  /  Barge de Radetzky


Si la clause de préférence est raisonnable (2-3 semaines), et que l'éditeur s'engage de son côté à donner une réponse au bout de ce laps de temps, alors c'est OK.

A partir d'un mois de clause de préférence, j'exigerais que l'éditeur me donne un avantage (un à-valoir majoré ou 1 pourcent de plus sur mes droits)
 
Boutdemachine
   
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Boutdemachine  /  Clochard céleste


Azaby a écrit:



J'ai toujours du mal à voir en quoi tu dois plus allégeance à ton éditeur que ce que lui t'en doit, même à la lumière de tes explications sur la loyauté (qui n'est à mon sens pas un synonyme d'allégeance) Shocked

Idem. Mais je pense que tout a été dit: la clause d'allégeance/pardon d'exclusivité, pour moi, c'est un non.
Rappelons que, lorsque nous cédons nos droits d'auteurs sur UN manuscrit, ça engage déjà sur un temps très long avec cette maison d'édition, soit toute la durée de l'existence du livre, de la sienne, de l'expiration des droits d'auteurices après la mort...
L'exclusivité sur cette histoire là, c'est déjà pas mal, non? Est-ce qu'on ne préfère pas voir comment ça se passe avec un enfant plutôt que cinq d'un coup, dans un couple ? Ben là... pareil !
Et puis comment établir une relation de confiance avec un éditeur s'il ne nous laisse pas la possibilité de renouveler cette confiance, d'un côté comme de l'autre...
 
   
    
                         
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