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 L'amour complémentaire de l'ouverture d'esprit ?

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Jean-Louis Biche
   
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Jean-Louis Biche  /  Homme invisible


Hello à tous.

Ah l'amour ! Sans doute le plus beau sentiment qu'il ait été donné de ressentir à l'être humain !
Cependant, je me suis posé une question. Du haut de mes 19 ans, je ne me trouve que très peu de points communs avec ma génération.
Bien que je sois né en 2003, je me tiens le plus loin possible des réseaux sociaux, ne favorise pas la culture de l'ignorance ou du "bisounours" et voue un respect des plus immense à toute personne revendiquant publiquement une différence (quelle qu'elle soit) et montrant que ce n'est pas un frein pour avancer dans la vie - si tant est, bien sûr, que ces dites revendications ne tombent, ni dans l'extrême, ni dans la caricature -.
Alors, ma question est la suivante : L'amour est-il complémentaire de l'ouverture d'esprit ?

Par exemple, dans le manuscrit actuel que je suis en train d'écrire, mon personnage féminin principal est une jeune étudiante autiste ayant le  syndrome du savant (petit aparté, ma meilleure amie est autiste; de fait, je ne me permets JAMAIS d'aborder un sujet dont je ne sais rien ou peu de choses).
L'idée de créer une histoire d'amour avec une jeune femme autiste m'est venue en regardant la série "Good Doctor" et en repensant aux films "Shrek".
Deux belles odes à la tolérance et l'ouverture d'esprit.

Mais à l'époque où la différence "flagrante" est, dans l'esprit de beaucoup, une quasi obligation sociétale, au point même d'être devenue une sorte de "mode", je me demande vraiment si les romans traitant de "monsieur et madame tout le monde", pourtant incroyables pour la plupart, tant ils sont brillamment structurés de sorte à rendre palpitante la banalité du quotidien, ne vont pas disparaître du paysage de la littérature contemporaine; et si, surtout, nous n'allons pas un peu trop loin sous couverture d'ouverture d'esprit.
En particulier avec un sujet comme l'amour ?

J'attends avec impatience vos avis Wink


Dernière édition par Jean-Louis Biche le Lun 14 Aoû 2023 - 2:41, édité 4 fois
 
Blackmamba
   
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Blackmamba  /  Crime et boniment


Bonsoir à toi, et bienvenue du coup !

J'apprécie plusieurs chose de ce que tu dis de toi, l'idée que tu préfères "tenir un minimum la route" sur un sujet avant d'en parler, et aussi ta volonté de la nuance, éviter la radicalité. Si j'ai bien compris. Mais attention : techniquement, un forum est un réseau social... Lol je plaisante.

Mais j'avoue que ton questionnement me challenge : j'ignore vraiment comment y répondre, ni même si je le comprends. Mon propos va s'articuler tout en rédigeant, alors j'espère être clair. Si tu te poses la question, est-ce que c'est parce que tu as l'impression que l'amour ne peut justement pas se montrer complétementaire de l'ouverture d'esprit ? Je me disais que pour toi, de ce que tu en dis, il l'était. Mais en relisant plusieurs fois ton message, je n'ai pas eu l'impression que tu laisses filtrer ton avis tant que cela ? Ce n'est pas un reproche, tu peux très bien aimer la pensée socratique et questionner plus qu'affirmer ou proposer. Ou bien peut-être que tu as l'impression que, par le biais d'intentions détournées et/ou manquant de sincérité, l'ouverture d'esprit concernant l'amour est placé trop loin, en tout cas sur un stade peu corrélé à la réalité dans les oeuvres de fiction ?

Mon souci, c'est qu'apporter mes éventuelles réponses (car je n'y ai jamais tant songé sous cet angle je crois), serait peu pertinent ? Qu'entends-tu par amour aussi ? Car je crois saisir ta vision de l'ouverture d'esprit, quelque chose de relationnel et presque spirituel plutôt que norme d'acceptation sociétale. N'hésite pas à me dire si je me trompe surtout. Mais l'amour, c'est très large comme notion. Subjective aussi.

C'est une notion par fondement tellement universelle qu'elle est tout sauf antinomique de l'ouverture d'esprit. Après, à quel point, et dans quelle mesure... Ça demande une sacrée réflexion... L'attirance par contre, en est tributaire plus concrètement je dirais. Dans mon cas personnel, si une femme ne correspond pas spécialement à mes goûts/critères habituels, que ce soit physique, la personnalité, ect. Si cette femme est potentiellement la "femme de ma vie", je vais devoir composer avec d'éventuels freins. Mais est-ce vraiment un manque d'ouverture d'esprit ? Ou bien l'expression naturelle de mes préférences que la vie et mes expériences ont construites ?

Concrètement, en tant qu'être humain, c'est dans notre nature de juger pour moi. Pour savoir si un plat est comestible ou non, il faut bien le sentir, et se faire un jugement. Mon analogie n'est pas glorieuse, je te le concède... Mais si je me refuse à juger, n'est-ce pas aller contre ma nature ? Je précise que juger n'est pas forcément négatif pour moi. Pour moi, c'est se baser sur des éléments pour construire un constat personnel. Tout dépend comment on le fait, avec quelles intentions. Comme un cadre de référence essentiel, oui. Comme une manière de mépriser ou pire par manque complet d'informations, non. Pourtant, dans les deux cas, c'est juger. Tu vois ce que je veux dire ?

Alors mes pavés sont souvent assez brouillons, où je pars dans tous les sens. Ici, comme j'ai l'impression de manquer de contexte, ça pourrait donner un sacré fouillis, encore pire que ce qu'il y a déjà... Lol mais sur ton cas personnel : que veux-tu transmettre avec ton récit ? Questionner, ou apporter une réponse ? Ta protagoniste va-t-elle justement traverser ce questionnement/problématique ?
 
DC
   
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DC  /  Gueule d'ange et diable au corps


Salut, salut,

Je ne suis pas sûre de comprendre et/ou d'être d'accord avec toi Jean-Louis Biche.

Je ne considère pas qu'il y ait une sur-représentation des minorités. A force d'organisation, de mobilisations, des groupes marginalisés et/ou minoritarisés ont réussi à faire leur trou et être un petit peu visibles.

Ils ont pu commencer à raconter leurs récits, mais de là à croire qu'ils sont hégémoniques, on en est bien loin (et on n'est jamais à l'abri du retour de bâton).

Si l'on regarde le gros de la production éditoriale (hors littérature de l'imaginaire et littérature YA), il reste centré sur des récits de personnes blanches, hétérosexuelles, CSP+.

Si l'on prend la composition des jurys littéraires, de l'Académie Française, des salles de rédaction, des maisons d'édition, des conseils d'administration, des assemblées élues, etc etc, on est encore loin de la diversité sociale, religieuse, sexuelle, d'origines, etc.

Et puis, je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu veux dire quand tu parles de "monsieur et madame tout le monde" que tu opposes à la diversité, à la différence. Qui sont-ils ? Une femme transgenre, fonctionnaire dans une ville moyenne, qui mène sa vie, c'est madame tout le monde ou pas ? Un couple afro-descendant, c'est monsieur et madame tout le monde ou pas ?

Je ne t'accuse de rien, j'essaye de comprendre ton raisonnement.
 
Hortense
   
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Jean-Louis Biche a écrit:
Par exemple, dans le manuscrit actuel que je suis en train d'écrire, mon personnage féminin principal est une jeune étudiante autiste ayant le  syndrome du savant
Aparté : attention au cliché de l'autiste avec syndrome du savant. Je te fais confiance, mais j'ai encore entendu récemment mes collègues (pourtant éduqués, ouverts d'esprit et globalement tolérants) parler de Rain man comme de l'autiste standard. Je trouve dommage qu'on parle si peu des autistes ordinaires (et je dis ça parce qu'un de mes meilleurs amis est autiste lui aussi et qu'il en bave au quotidien pour vivre une vie normale).

Jean-Louis Biche a écrit:
je me demande vraiment si les romans traitant de "monsieur et madame tout le monde", pourtant incroyables pour la plupart, tant ils sont brillamment structurés de sorte à rendre palpitante la banalité du quotidien, ne vont pas disparaître du paysage de la littérature contemporaine; et si, surtout, nous n'allons pas un peu trop loin sous couverture d'ouverture d'esprit.
Moi, je me pose la question différemment : pourquoi les homosexuels, bisexuels, transgenres, non-binaires, asexuels, fluides, polyamoureux, etc., les autistes, handicapés moteur ou mentaux, trisomiques, malades du VIH, allergiques au gluten, au soleil, ou sortant de la prétendue norme "hétérosexuel blanc cadre supérieur ou intermédiaire, valide et en bonne santé", ne seraient pas des "monsieur et madame tout le monde" ?

Nous n'allons pas trop loin. Nous rendons à ces personnes le statut de personnes en s'octroyant le droit d'écrire des fictions sur des personnages s'inspirant d'elles, parce que leurs histoires d'amour restent des histoires d'amour, peu important qui s'aime ou dans quelles conditions pourries ou difficiles socialement. C'est même la base de l'histoire d'amour : deux personnes qui n'ont pas socialement le droit de s'aimer, s'aiment malgré tout. C'est simplement l'histoire de Roméo et Juliette.
https://hortensemerisier.com/
 
Tsume
   
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Tsume  /  Pour qui sonne Lestat


Hello,

Je me permets de répondre à la suite de DC, car je suis d'accord avec elle. Il y a une plus grosse visibilité des minorités mais passé la ligne d'arrivée, ce sont toujours les même qui dominent.

Je ne vois pas en quoi la revendication de la différence de nos jours n'est plus un frein. Le problème c'est que, eh bien si, ça l'est encore dans la majorité des cas pour les minorités et ce n'est pas lié à un maque "d'amour" ni de compréhension mais bien d'intolérance; les privilèges, tout ça.
Comme tu ne dis pas de quelles minorités tu parles ( racisé'es ? LGBT ? ) je vais rester sur l'autisme puisque tu abordes le thème.

Tu dis que ton amie à le syndrome du savant, et que tu va aborder le sujet parce que tu le connais grâce à elle Mais est-ce que tu sais que ce "syndrome" (qui n’est pas vraiment reconnu dans le champ scientifique) cause du tort aux personnes autistes : "t'es autiste ? Ça fait combien 248822 X 554525 ? " "cite moi toutes les capitales du monde" "t'es pas autiste, je t'ai jamais vu faire "truc d'autiste de la télé"
Est-ce que tu sais que la série The good doctor fâche un peu certains autistes car tout comme Rain Man à l’époque elle est jouée par une personne non autiste et qu'elle représente qu'une toute petite partie de la diversité autiste ? Et qu'il faut en moyenne 5 ans pour obtenir un diagnostic ? Et que c'est pire pour une fille/femme parce que même les médecins se servent de ces séries pour poser des (non) diagnostics?  

Ceci dit, tu as parfaitement le droit d’écrire ton histoire, conserve juste ces éléments en tête. Pour répondre à ta question, l'amour n'a rien à voir avec l'ouverture d'esprit Tu peux parfaitement aimer sincèrement une personne et être absolument insensible à ce qu'elle vit.
Par exemple tu parles d’extrême ou de caricature. Imagine quelqu'un qui aime sincèrement son meilleur pote, homosexuel, mais qui trouve caricaturale qu’une personne, en tant que gay, garde sa barbe et se mette du maquillage. Il y a de l'amour mais pas de respect, ni de compréhension.
Un homme aime sa femme, mais trouve qu'elle va "trop loin" (?) lorsqu'elle se met à vouloir revendiquer sa bisexualité et son militantisme, parce que dans sa vie à lui, rien à changé. Hors, ce n'est pas lui le sujet de la revendication des droits et une reconnaissance dans le paysage de la diversité humaine, ce n'est pas lui qui est constamment nié, insulté et rabaissé et il peut bien éprouver tout l'amour du monde, être tolérant et empathique, s'il ne chercher pas à connaitre ce que vit sa femme, il sera toujours à côté de la plaque.

Il existe des personnes qui ne ressente pas ou peu de sentiment amoureux (aromantique) dirait-on qu'ils manque d'ouverture d’esprit? ;p

J’espère t'avoir donner quelques pistes de réflexions,

Peace
 
DC
   
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DC  /  Gueule d'ange et diable au corps


Après ce qui est important, c'est de ne pas faire comme (au moins) une autrice jeunesse qui n'écrit pas des romans, mais des fiches personnages, du style "Bonjour, moi c'est Noah, je suis ace/biromantique, je vis ça et ça, et j'ai appris à m'accepter grâce au pouvoir de l'inclusivité", personnages dont 100% de l'intrigue et des dialogues tournent autour de cette identité. Ce que ça m'évoque, c'est des gommettes qu'on colle (ou des cases qu'on coche)...

Là où ce serait plus intéressant d'avoir des personnages queers et paysans et passionnés d'archéologie, par exemple, bref des personnages multidimensionnels...

Mais bon, je préfère encore que ces écrits dont je parle tout en haut et qui tendent à me cringer existent plutôt qu'une production littéraire qui serait 100% hétéro-centrée et bourgeoise... (Parce que bon, les aventures du quinqua parisien qui est en couple avec une jeunette de 25 ans et qui malheureusement bande mou, franchement...).

Disons que c'est une contre-partie de la visibilisation des groupes marginalisés.

 
Joyo
   
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Joyo  /  Hé ! Makarénine


Jean-Louis Biche a écrit:
Mais à l'époque où la différence "flagrante" est, dans l'esprit de beaucoup, une quasi obligation sociétale, au point même d'être devenue une sorte de "mode", je me demande vraiment si les romans traitant de "monsieur et madame tout le monde", pourtant incroyables pour la plupart, tant ils sont brillamment structurés de sorte à rendre palpitante la banalité du quotidien, ne vont pas disparaître du paysage de la littérature contemporaine; et si, surtout, nous n'allons pas un peu trop loin sous couverture d'ouverture d'esprit.

Me concernant, je suis souvent agacé par cette quasi-obligation morale d'avoir des acteurs ou personnages issus de groupes sociaux désavantagés. Non pas que je serais partisan d'un retour à la sinistre wasp, mais parce que je ne vois pas l'intérêt de remplacer une norme par une autre. Car l'anti-norme peut aussi devenir une norme.
Contrairement à d'autres, je ne suis pas choqué par ton "monsieur et madame tout le monde", que tu as mis en plus entre guillemets. Il y a certes les termes neurotypique et alliste pour parler des non-autistes. Mais comme tes propos dépassaient le cadre de l'autisme, rien de grave. De plus, je tique un peu par l'emploi systématique de mots comme cisgenre, par exemple. J'ai bien dit "systématique". Ce dernier mot a sa place dans un sujet sur les trans. Mais pour parler de la société en général, et ici de plus de 99,5% de la population (si mes sources sont exactes), je n'en vois pas l'intérêt, surtout si ça prend un côté accusateur.
Entendons-nous bien. Je n'ai rien contre le fait de parler des "minorités" (encore un terme dont je n'aime pas l'utilisation systématique). Il est indispensable de donner la parole à tout le monde, au plus possible en tout cas. Mais une œuvre ne devient pas géniale (à ne pas confondre avec extraordinaire au sens premier du terme) du simple fait qu'une personne en souffrance s'est exprimée. Et les critiques négatives ne relèvent pas forcément du fascisme (même si les réacs font aussi du systématique).
 
Jean-Louis Biche
   
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Jean-Louis Biche  /  Homme invisible


DC a écrit:
Après ce qui est important, c'est de ne pas faire comme (au moins) une autrice jeunesse qui n'écrit pas des romans, mais des fiches personnages, du style "Bonjour, moi c'est Noah, je suis ace/biromantique, je vis ça et ça, et j'ai appris à m'accepter grâce au pouvoir de l'inclusivité", personnages dont 100% de l'intrigue et des dialogues tournent autour de cette identité. Ce que ça m'évoque, c'est des gommettes qu'on colle (ou des cases qu'on coche)...

Là où ce serait plus intéressant d'avoir des personnages queers et paysans et passionnés d'archéologie, par exemple, bref des personnages multidimensionnels...

Mais bon, je préfère encore que ces écrits dont je parle tout en haut et qui tendent à me cringer existent plutôt qu'une production littéraire qui serait 100% hétéro-centrée et bourgeoise... (Parce que bon, les aventures du quinqua parisien qui est en couple avec une jeunette de 25 ans et qui malheureusement bande mou, franchement...).

Disons que c'est une contre-partie de la visibilisation des groupes marginalisés.


Mon ouvrage tourne autour d'un sujet principal : l'avancée dans la vie par la tolérance. Pour cela, mon support principal est la psychologie.
Mon personnage principal, James, est en quelque sorte une "vulgarisation" de personnes comme Zukerberg, Bezos ou Musk.
C'est aussi un étudiant en psychologie (comme Anaëlle, mon personnage féminin principal, la jeune femme autiste), c'est un génie mais il est arrogant, froid, asocial et déteste les gens.
Et puis, un jour, il va rencontrer Anaëlle, cette nouvelle étudiante à MSU (Minnesota State University) et va être ébloui. Elle brille (à ses yeux du moins).
Mon but avec ce roman est d'amener deux personnalités singulières (un bon gros con et une personne atteinte de TSA) à se pousser l'un l'autre, s'aimer, apprendre à vivre avec leurs différences et celles de l'autre et avancer dans leurs mentalités.

Pensez-vous que ce soit un bon thème ?
 
Tsume
   
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Tsume  /  Pour qui sonne Lestat


Le bon thème,  c'est celui qui est bien traité.  Est-ce que tu connais le pourcentage de victimes handi sur le reste de la population ? Est-ce que tu connais les vulnérabilités des femmes autistes, spécifiquement ? Etc

Je crois que tu pars avec de bonnes intentions, sois juste vigilant à la condition en général de tel ou tel groupe dans la société, et pas seulement quelques individus. Sur YouTube, tu trouveras des témoignages de personnes concernées, je pense que ça pourrait t'aider. S'il le faut je te passerai des liens
 
Radischat
   
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Radischat  /  Guacamole de radis rouges


J'ai du mal à comprendre ta prémice Jean-Louis. Toutes les romance ou presque sont des monsieur-madame ; et ce peu importe les "particularités" des couples en question. C'est un genre qui a toujours marché et qui marche toujours très bien, y'a pas de souci. Je vois pas trop ce que ta question "L'amour est-il complémentaire de l'ouverture d'esprit ?" vient faire dans le smilblick, ni la remarque sur "la mode des différences flagrantes". D'autant plus que tes personnages sont différents, ils sont atypiques. Si ta question c'est "des personnages différents peuvent-ils être écrits "normalement" (de manière authentique, simplement, sans exploitation ni misérabilisme) : bah oui, la réponse est oui, et c'est cool de vouloir le faire, et c'est justement ça la mode !


Citation :
ARTICLE L132-2 DU CPI : "Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit à compte d'auteur."


L'amour complémentaire de l'ouverture d'esprit ? Capture_decran_2021-10-24_a_18.21.26
 
DC
   
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DC  /  Gueule d'ange et diable au corps


Radischat a écrit:
J'ai du mal à comprendre ta prémice Jean-Louis. Toutes les romance ou presque sont des monsieur-madame ; et ce peu importe les "particularités" des couples en question. C'est un genre qui a toujours marché et qui marche toujours très bien, y'a pas de souci. Je vois pas trop ce que ta question "L'amour est-il complémentaire de l'ouverture d'esprit ?" vient faire dans le smilblick, ni la remarque sur "la mode des différences flagrantes". D'autant plus que tes personnages sont différents, ils sont atypiques. Si ta question c'est "des personnages différents peuvent-ils être écrits "normalement" (de manière authentique, simplement, sans exploitation ni misérabilisme) : bah oui, la réponse est oui, et c'est cool de vouloir le faire, et c'est justement ça la mode !

C'est d'ailleurs souvent les mêmes récits qu'on réinterprète depuis les premiers mythes...
 
   
    
                         
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