Bluepulp a écrit:

Pour semer encore plus la confusion, je ne suis pas d’accord avec la définition d’Hortense sur ce qu’est une dystopie. Pour moi ca n’a rien à voir avec le fait d’avoir un régime totalitaire. La dystopie se définit selon moi comme un univers basé sur le notre mais qui aurait dévié suite à un événement majeur qui se serait passé différemment. Par exemple dans un univers où la conquête des états-unis n’aboutit pas et que la société occidentale américaine se cantonne aux côtes tandis que le centre est dominé par les tribus amérindiennes, on est bien dans la dystopie et pourtant de système tyrannique il n’y a pas. Au passage l’utopie est un sous-genre de la dystopie. Je suis cependant d’accord que beaucoup de dystopies traitent du thème de la tyrannie (1984, farenheit 451, etc, …)

Je suis aussi d'accord avec ce que tu donnes comme définition de la dystopie. Pour moi aussi, le thème traité dedans n'est pas forcément lié à un régime totalitaire. Le roman peut dénoncer les réseaux sociaux ou la consommation de sucre (je dis nimp !) sans que l'histoire se déroule obligatoirement dans un régime totalitaire.

Par contre, quand tu modifies un seul élément de l'histoire et que tu en imagines les conséquences, je pense qu'on parle plus d'uchronie (je me rappelle d'un bouquin comme ça où l'auteur imaginait que Hitler avait réussi sa fac d'art et était devenu peintre au lieu de dictateur < ça, c'est une uchronie).

Pour le dire avec mes propres mots, une dystopie, c'est quand l'auteur est très clair sur son intention de critiquer un truc, qu'il crée tout un monde imaginaire pour critiquer ce truc, truc qui sera au centre de l'histoire (le régime totalitaire en est un exemple, même si dans 1984, le "truc" serait plus le contrôle de la pensée et dans Bienvenue à Gattaca, l'eugénisme et ce, dans un monde totalitaire).

Oui j’ai fait quelques recherches entretemps et je pense que tu as raison. Mea culpa !