Le problème, tu l'as bien identifié :

Memere_chartron a écrit:

Au final, j'aurais sûrement dû ne rien dire et il n'en aurait jamais rien su. Mais je me suis mise dans les ennuis toute seule.

A partir du moment où tu lui dis, tu reconnais que ce n'est pas une fiction, ou pas totalement. Et si en plus il t'a exprimé son accord / son refus à l'écrit, il peut plus facilement te chercher des noises.
Si tu n'avais rien dit, que le bouquin était arrivé jusqu'à lui, il aurait pu se dire "tiens, mais c'est de moi qu'elle parle ?? non, mais non, c'est pas possible...". Il aurait eu un doute, à la rigueur, il t'aurait demandé, et tu aurais pu nier effrontément, dire qu'il s'agissait de fiction ou de quelqu'un d'autre, sans que qui que ce soit sache la vérité.
Désormais, c'est plus compliqué.

Mon avis serait de laisser reposer tout ça... tu peux même lui dire que tu mets le projet en pause. Le temps de chercher un éditeur, le trouver, etc., ben de l'eau aura passé sous les ponts et tu auras soit trouvé un moyen de faire évoluer ton histoire sans que ça le gêne, soit de camoufler encore plus les choses pour qu'il soit encore moins reconnaissable.

Après, quand les gens veulent se reconnaître, ils se reconnaissent même quand c'est pas eux. Une des rares personnes à avoir lu mes livres était persuadée que l'un des personnages était basé sur elle... et ben pas du tout en fait. Mais elle a jamais voulu me croire.