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 L'écriture en blanche VS l'écriture en SFFF

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Page de Bâtons
   
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


Ahaha non je parlais bien de SFFF de ces 20 dernières années Laughing j’ai lu des trucs que j’avais trouvé illisible car justement trop d’exercices de style haha. C’est limite plutôt ces 5 dernières années où je trouve que ça va mieux. (Bon après je parle pas des années 70/80/90, de toute façon c’était surtout des trad anglo-saxonnes, on produisait quasi rien à l’époque il me semble ?)

D’ailleurs c’est pour ça que je mentionnais les anglophones : on a beaucoup de traductions, et je me demandais si l’idée que le style n’est pas si important en SFFF ne venait pas peut-être de la lecture de ces traductions venues de l’anglais.
https://www.sachamorage.com/newsletter-autrice/
 
CalédoniaRob
   
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CalédoniaRob  /  Effleure du mal


Dans les années 90 en france il y avait pas mal de productions mais pas toujours de qualité … et avant il y avait Barjavel, stefan wul pour les plus connus. Mais c’est vrai qu’il y avait beaucoup de traductions anglo saxonnes.
 
Jedewyn
   
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Jedewyn  /  Le bruit et la pudeur


C'est fort possible que cette idée vienne aussi de la saturation en livres anglo-saxons, oui !
Il y avait quand même une production dès les années 50-60 en France, juste très marginale.
Après, je maintiens que dans l'idée, la SFFF en France doit surtout briller par son world-building et ses descriptions, quitte à noyer la qualité de la plume dans la quantité. C'est pour ça, à mon avis, que l'idée perdure. Même si je comprends très bien où tu veux en venir, Bûchette (les surcharges de styles, on en retrouve dans beaucoup de bouquins des grands auteurs de SF française) ! Razz
 
MichelleA
   
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MichelleA  /  Homme invisible


[quote="Mokkimy"]Je vais redire la même chose que Jedewyn et Mardi, mais en moins bien aussi.  What a Face


En littérature blanche : on éclate les codes.
Fuck l'histoire, l'intrigue, toutes les règles dramaturgiques, on part en mode bac à sable. Histoires de vies, autobiographies, autofictions, romans introspectifs, romans philosophiques, romans engagés... On parle parce qu'on a quelque chose à dire, mais qui n'est pas nécessairement une histoire.

merciiiiiii! je viens pour la premiere fois, depuis le début de l'écriture de mon premier livre ( c'est tout récent! Laughing ) de comprendre la catégorie dans laquelle je crois pouvoir me mettre....
ravie d'être passée par là.
Bon, je découvre le site et....il n'y a pas de hasard.....


 
Mika
   
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Mika  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Je ne pense pas qu'il existe de différence de style entre les genres de romans. Affirmer qu'il y a autant de styles que d'auteurs serait plus vrai. Prenez mon auteur préféré : Kazuo Ishiguro, prix Nobel de littérature en 2017. Il a écrit un livre par genre (litté générale, SF, SF-horreur, fantasy, roman historique, roman psychologique, recueil de nouvelles, fantastique). Quelque soit le genre, il a conservé dans chaque oeuvre son style très beau et très fluide. Il s'amuse à explorer divers genres pour aborder son thème de prédilection : la mémoire. Et même dans son roman de littérature blanche, il met en scène une histoire, assez complexe d'ailleurs, dans laquelle il flirte avec le fantastique (donc c'est pas sans histoire).

Les littératures de l'imaginaire et la littérature blanche développent parfois des thèmes différents, même si avec l'exemple cité ci-dessus, on voit bien qu'on peut y retrouver des thèmes similaires (la mémoire dans cette exemple).

De nombreuses structures se retrouvent également dans les romans, quelque soit le genre. Je me renseignais il y a quelque mois sur la structure Save The Cat que l'on retrouve à la fois dans les romans de Steinbeck notamment son roman historique Les Raisins de la Colère que j'adore, mais aussi dans l'imaginaire comme dans Harry Potter (deux livres qui n'ont à priori rien à voir l'un avec l'autre). Je mets ma main à couper que c'est le cas d'autres structures.

À mon avis, si on entend ce genre de truc, comme quoi le style, la structure ou les thèmes sont différents d'un genre à l'autre, c'est pour deux raisons principales :

1.  La différence de conception litté blanche/litté de l'imaginqire : l'explication serait à chercher dans la discussion qu'on a récemment eu sur le forum à propos de la différence de conception romans populaires = romans de genre / versus romans de l'élite = romans blancs/litté blanche.

On fera tout pour trouver des raisons mettant en avant la litté blanche par rapport aux autres genres, tout simplement parce que c'est une opinion commune qu'on entend partout. Ou plutôt : on entend peu parler de fantasy/SF dans les magazines généraux comme Lire ou Le Monde ou à la radio comme sur France Culture. Les auteurs de l'imaginaire n'y sont que très rarement conviés. En France, la litté blanche est mise en en avant au détriment des autres genres. Ce n'est pas le cas aux États-Unis qui met plutôt en avant les litté de l'imaginaire ou au Japon qui met en avant le fantastique (donc ces jugements sont différents selon la culture considérée).

De plus, en ce moment, du côté de l'élite, on a une glorification du style "épuré", et pas qu'en littérature (architecture, déco intérieure, peinture, décor de théâtre, cinéma...). Ainsi, il n'est pas étonnant de retrouver la glorification de ce style dans les romans de litté blanche. Ce concept d'épuration (si je peux l'appeler ainsi) est même allé jusqu'à l'épuration de l'histoire dans certains romans de blanche, épuration de l'histoire qui déborde maintenant sur la litté de l'imaginaire (cf les prix donnés aux romans de fantasy ces deux dernières années, sans histoire, dans lesquels on s'ennuie à mourir, avec des persos plats, très éloignés des romans d'histoire d'où vient la fantasy). À mon avis, ce n'est pas en supprimant l'histoire qu'on en dit plus, qu'on dit "quelque chose". À mon sens, ce serait plutôt l'inverse ! Il est en effet beaucoup plus difficile de créer une bonne histoire que de décrire des petits morceaux de texte assemblés sans queue ni tête.

2. Un autre point que j'ai remarqué récemment est que beaucoup de gens associent les littératures de l'imaginaire avec les romans jeunesse. On trouve pourtant des romans d'apprentissage, avec des persos similaires (des enfants ou des ados), une structure sous-jacente identique et des mêmes thèmes (quête de soi, recherche de son identité, surmonter ses troubles internes pour trouver sa place socialement) dans tous les genres jeunesse (romans contemporains ou romans de l'imaginaire). Et pour le coup, les romans jeunesse / YA ont en effet un style bien à part pour cibler les jeunes. Or, romans d'apprentissage et romans de l'imaginaire appartiennent à deux mondes bien distincts, que ce soit du côté du style, de la structure du récit, mais aussi des thèmes abordés. Idem pour la comparaison litté générale et litté jeunesse. Ils sont incomparables.

Ces deux points, glorification de la litté blanche et association de l'imaginaire avec le roman jeunesse en France, peut expliquer pourquoi on entend ce genre de truc à propos d'un possible style/structure/thème différents entre les genres, alors que dans les faits, non.
 
MichelleA
   
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MichelleA  /  Homme invisible


[quote="Mika"]Je ne pense pas qu'il existe de différence de style entre les genres de romans.

ok. Super. c'est très éclairant.
je constate quand même que c'est une notion ( la catégorie de l'écriture) sur laquelle on m'a fait pointer le....crayon, dès mon arrivée ici. Sur la fiche d'infos, il m'est demandé de classer mon écrit.

Et je suppose que pour la suite de l'écriture, je vais devoir y repenser sérieux, non?
Même si je suis hors case et rebelle pour toujours....ça doit aider à trouver un chemin vers l'édition...
ou me trompe-je?

moi qui déteste les cases.....
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Tengaar
   
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Tengaar  /  (de Dunkerque)


Il ne faut pas confondre le style d'écriture et le genre de ton livre.
Quoiqu'il arrive, tu devras déterminer le genre de ton livre si tu veux le proposer à une ME avec la bonne ligne édito.
Par contre tu peux avoir un roman de genre fantasy avec une écriture très ampoulée comme un roman contemporain avec une écriture très directe et l'inverse.
 
MichelleA
   
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MichelleA  /  Homme invisible


Tengaar a écrit:
Il ne faut pas confondre le style d'écriture et le genre de ton livre.
Quoiqu'il arrive, tu devras déterminer le genre de ton livre si tu veux le proposer à une ME avec la bonne ligne édito.
Par contre tu peux avoir un roman de genre fantasy avec une écriture très ampoulée comme un roman contemporain avec une écriture très directe et l'inverse.

ok, compris. merci. écriture - L'écriture en blanche VS l'écriture en SFFF - Page 2 4179165162
 
Mika
   
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Mika  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Oui style et genre, ce n'est pas la même chose du tout :

Le style est propre à chaque auteur. Il correspond à sa façon d’écrire. On peut par exemple parler de style littéraire élégant, précis ou encore oratoire, ou comme dit plus haut, un style ampoulé ou direct.

Quand on parle de genre dans cette discussion, on devrait plutôt dire "sous-genres" en réalité. Car on distingue le genre narratif, poétique, théâtrale ou argumenté. Et dans le narratif, tu as les romans (mais aussi les nouvelles, les contes, les biographies/autobiographies, les journaux intimes etc...). Et là on parlait de sous-genres du narratif, le romanesque dans lesquels on compte les romans sentimentaux, les romans de mœurs/contemporains = ce sont eux les romans de littérature blanche cités plus haut, les romans de l'imaginaire (science fiction, fantasy, fantastique), policiers, etc...

MichelleA a écrit:
Même si je suis hors case et rebelle pour toujours....ça doit aider à trouver un chemin vers l'édition...
ou me trompe-je?
moi qui déteste les cases.....

Ton roman s'inscrit normalement dans l'un ou l'autre de ces genres, les ME sont souvent spécialisées dans l'un ou l'autre et il vaut mieux les connaître pour bien cibler ses envois. Il se peut que ton roman soit aussi un hybride, c'est pas impossible, mais dans ce cas, il faut bien identifier la trame principale pour en sortir le genre.

Ces cases ne sont pas vraiment des cages. Elles permettent de s'y retrouver. Moi en tant que lecteur, je serais perdue dans une librairie sinon. Mais j'avoue que ce n'est pas forcément évident. Sans compter qu'il y a des sous-sous-genres, histoire de bien compliquer l'affaire (par exemple dans la SF, tu as les dystopies, les anticipations, les Space opéra, le survival pour ne citer qu'eux !). Les tiroirs sont à rallonge !

Enfin bref je ferme cette parenthèse qui n'a pas vraiment à voir avec le schmilblick mais c'était pour répondre à ta question. 🙂

Ce que je voulais dire plus haut, c'est qu'il n'y a pas un style par genre mais par auteur.
 
MichelleA
   
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MichelleA  /  Homme invisible


Mika a écrit:
Oui style et genre, ce n'est pas la même chose du tout :

Le style est propre à chaque auteur. Il correspond à sa façon d’écrire.

Ce que je voulais dire plus haut, c'est qu'il n'y a pas un style par genre mais par auteur.

merci pour ce précieux temps et ces explications bien éclairantes.
Du coup, je me sens libérée de cette problématique.
Et me concentrer sur mon écriture.
Après, je verrai bien quoi faire pour classer le livre...

pfiouuu....si je meurs ce soir, ce sera moins bête, en tous cas!
écriture - L'écriture en blanche VS l'écriture en SFFF - Page 2 4179165162
 
Jedewyn
   
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Michellea a écrit:
Après, je verrai bien quoi faire pour classer le livre...
De toute manière, déterminer le genre de son livre, ça prend plus de temps et de réflexion qu'il n'y paraît. D'autant qu'il faut se dire que les définitions varient selon les ME et leurs exigences en termes de ligne éditoriale. Tu verras, le travail de post-production sur un manuscrit constitue un autre type de travail en soi Laughing
 
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fabiend  /  Effleure du mal


Je pense que la différence principale entre littérature blanche et littérature de genre, c'est que la littérature blanche tend à glorifier le texte en tant que tel, parfois au détriment de l'histoire, tandis qu'en littérature de genre, on a tendance à faire l'inverse.

L'écriture en blanche = faire de belles phrases. L'écriture en SFFF = raconter une histoire prenante.

Évidemment, on peut se situer n'importe où entre les deux.
https://fabiendelorme.fr
 
Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


Parfois, on a aussi des textes qui ont pour but de raconter une histoire prenante, mais qui ne sont pas acceptés en SFFF, parce que pas polar, pas fantasy, pas SF, pas historique, pas fantastique...

Par élimination, on se retrouve à démarcher des éditeurs de blanche parce que le texte ne s'inscrit pas dans une ligne éditoriale de "genre".

La litté blanche n'est pas toujours un choix de départ. Plus une tentative de réorientation. What a Face
https://lamonstrotheque.home.blog/
 
Darku_Mage
   
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Darku_Mage  /  Petit chose


Je pense que la littérature blanche A une esthétique propre et un "type de style"... mais, pour moi, on ne peut pas vraiment rattacher ça à des critères de classement et c'est plus l'intersection des conventions mises en place par les lecteurs, du type d'auteurs que la littérature blanche attire et des choix éditoriaux des maisons d'édition.

Ne serait-ce qu'au niveau de l'objet livre, les romans de blanche ont quand même une fâcheuse tendance à être très fins (parce que c'est typiquement le genre de livres qui sont faits pour être vite édités, puis vite achetés et vite lus, comme ça le lecteur peut vite acheter le prochain roman de l'auteurice) et à avoir des pages avec des marges énormes et une police de caractère 25, là où les romans de SFFF (surtout de Fantasy) tombent dans l'extrême inverse et peuvent être des cale-meubles de centaines de pages, police 11-12.

Au niveau du style, je pense, au vu des commentaires que les gens t'ont adressés Mavis, qu'ils associent des phrases courtes et de construction simple à la littérature blanche. Ils sont littéralement en train de te dire que ton style est trop simple. J'aime bien parler de "style télégraphique", mais je pense que c'est parce que je suis habitué à mon propre style assez lourd. Et à bien y regarder... oui, il y a clairement une tendance qui se dégage en fonction du genre, et c'est vrai que j'aurais moi aussi tendance à penser que l'écriture de SFFF (en Fantasy plus qu'en SF) amène forcément des phrases plus longues et que l'horizon d'attente des lecteurs est cohérent avec ça. Comme 95% des conventions, codes et autres clichés rattachés à la Fantasy, je suis quasiment sûr que c'est avec Tolkien que les gens ont commencé à considérer ça comme une caractéristique du genre.

Preuve en est que le style de Brandon Sanderson, qui ne me choque pourtant pas tant que ça (j'ai lu bien pire, genre cette relique démoniaque qu'on appelle Tara Duncan ou les manifestes politiques romans de Goodkind), est souvent qualifié de "moche" par le public anglo-saxon, tout ça parce qu'il a un style assez direct et sans fioritures Rolling Eyes

Comme je l'ai dit, je crois aussi que le type d'auteurs y est pour beaucoup. Quand on écoute des interviews d'auteurices de blanche, puis la même chose pour la fantasy... la vision de l'écriture qu'ont ces deux milieux n'est pas du tout la même. Je rejoins fabiend là-dessus, je pense que la littérature blanche a tendance à "intellectualiser la prose" dans le sens où il y a un choix de mots et c'est le style qui prime, puisque l'histoire tient souvent sur un post-it. En Fantasy, le but est avant tout de raconter une histoire dans laquelle le lecteur s'investit.
 
Eden Memories
   
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Eden Memories  /  Autostoppeur galactique


Mokkimy a écrit:
Je vais redire la même chose que Jedewyn et Mardi, mais en moins bien aussi.  What a Face

En littérature de l'imaginaire : on raconte une histoire.
C'est à dire qu'il y a un début, des péripéties, un climax, une fin. Le format à respecter est relativement le même de livre en livre et c'est pas grave. Ce qu'on recherche, c'est avant tout de l'originalité dans le fond, une histoire qui fonctionne et qui n'a pas encore déjà été écrite. On doit être vite plongé dans l'univers et pouvoir se baigner dedans jusqu'au dénouement. Et en général, si l'univers fonctionne, pof, on écrit un tome 2 ou une série/saga, pour prolonger l'immersion.  

En littérature blanche : on éclate les codes.
Fuck l'histoire, l'intrigue, toutes les règles dramaturgiques, on part en mode bac à sable. Histoires de vies, autobiographies, autofictions, romans introspectifs, romans philosophiques, romans engagés... On parle parce qu'on a quelque chose à dire, mais qui n'est pas nécessairement une histoire.
Pas besoin d'un vocabulaire soutenu ou de grandes connaissances, il s'agit principalement de jeux de formes, de tentatives osées, ou d'essais aventureux.   

C'est la même différence que cinéma d'aventure/familial/blockbusters versus film d'auteurs, en cinéma.

Certains romans sont très marqués litté blanche ou litté imaginaire. D'autres sont dans la zone grise au milieu et c'est très chouette aussi. Un contemporain, ça risque d'être un peu ça.

Je suis assez d'accord, la littérature blanche peut avoir un côté "expérimental" / "auteurisant" dans le sens qu'on donne pour le cinéma, ce qui est logique puisque les genres se retrouvent autant en littérature qu'au cinéma ou en série.

Aussi, j'entendais une éditrice sur tiktok dire qu'en gros les genres bien définis c'est en SFFF et donc tout ce qui ne rentre pas dans les cases de la SFFF serait de la littérature blanche.

Autre paramètre, vous rangez où la romance ? et le thriller ? deux genres bien plus populaire que la SFFF... donc je dirais que d'un côté on a des genres très codifiés, dans lesquels tu peux opter pour des narrations et une plume radicale ou un style plus classique, tant que tu respectes les codes du genre ou au moins montre que tu les connais avant de jouer avec. De l'autre on a une littérature blanche qui n'a pas vraiment de codes aussi défini mais tend vers une certaine zone d'expérimentation avec ses réussites et ses échecs. Après dans la littérature blanche y'a quand même des sous-genre je trouve, le roman social, le roman militant, l'auto-fiction et j'en passe. En terme de style je pense qu'il y a pas vraiment de règle, tu peux avoir un style radical et écrire du polar (y'en a eu beaucoup des auteurs américains ayant été dans ce sens) et avoir un style classique et écrire de la littérature blanche.
 
   
    
                         
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