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 Comment et Quand déterminez-vous le type de narration que vous allez utiiser ?

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Lilia
   
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Lilia  /  Tapage au bout de la nuit


Citation :
Focalisation interne à la troisième personne ça n'existe pas
Bien sur que ça existe ! C'est la narration à la troisième personne limitée ou focalisée

Petit rappel ici : https://interlettre.com/bac/le-roman-et-ses-personnages/688-la-focalisation-zero-interne-et-externe-definition-et-exemples
Plus d'explication ici : https://stephanearnier.com/2016/01/25/choisir-sa-narration-15/
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AlexB
   
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Lilia a écrit:
Citation :
Focalisation interne à la troisième personne ça n'existe pas
Bien sur que ça existe ! C'est la narration à la troisième personne limitée ou focalisée

Petit rappel ici : https://interlettre.com/bac/le-roman-et-ses-personnages/688-la-focalisation-zero-interne-et-externe-definition-et-exemples
Plus d'explication ici : https://stephanearnier.com/2016/01/25/choisir-sa-narration-15/

Ah ! Nickel ! Merci pour les liens !!
 
Jimilie Croquette
   
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ça s'appelle le style indirect libre.

"Marie sursauta. Que lui voulait-il ?"

La phrase en rouge est clairement une pensée exprimée par le personnage, mais de manière plus immédiate que
Marie sursauta : "que me veut-il"? pensa-t-elle
Ou
Marie sursauta. Elle se demanda ce qu'il lui voulait.

Donc, ça s'appelle du Style indirect libre. ; ça permet d'écrire à la troisième personne (plus élégante que la 1ère, je trouve), tout en étant totalement dans la tête du personnage. Que des avantages.


Dernière édition par elopez7228 le Jeu 27 Jan 2022 - 23:01, édité 1 fois
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
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Invité  /  Invité


Lilia a écrit:
Citation :
Focalisation interne à la troisième personne ça n'existe pas
Bien sur que ça existe ! C'est la narration à la troisième personne limitée ou focalisée

Petit rappel ici : https://interlettre.com/bac/le-roman-et-ses-personnages/688-la-focalisation-zero-interne-et-externe-definition-et-exemples
Plus d'explication ici : https://stephanearnier.com/2016/01/25/choisir-sa-narration-15/

Autant pour moi ! Embarassed
 
Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


AlexB a écrit:
Lilia a écrit:
Citation :
Focalisation interne à la troisième personne ça n'existe pas
Bien sur que ça existe ! C'est la narration à la troisième personne limitée ou focalisée

Petit rappel ici : https://interlettre.com/bac/le-roman-et-ses-personnages/688-la-focalisation-zero-interne-et-externe-definition-et-exemples
Plus d'explication ici : https://stephanearnier.com/2016/01/25/choisir-sa-narration-15/

Ah ! Nickel ! Merci pour les liens !!

Je plussoie à fond pour le site web de Stéphane Arnier cité par Lilia. Il est super fortiche sur la question des points de vue.

Si tu as envie, il propose des séries d'exercices pour comprendre à quoi servent ces différents points de vue, leurs avantages et faiblesses... etc.

Exercice #01 – Réécrire un texte en narration focalisée
Exercice #02 – Réécrire un texte en narrateur omniscient
Exercice #03 – Réécrire un texte à la première personne
https://lamonstrotheque.home.blog/
 
AlexB
   
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AlexB  /  Clochard céleste


Justement j'ai passé l'apres midi à me perdre sur son site. Quel pédagogue !

Je crains que mon premier roman présente quelques erreurs entre focalisation interne a la troisième personne et point de vue omniscient. J'imagine que les correcteurs vont me signaler les problèmes...


J'ai une question. Soit l'exemple suivant. Nous sommes dans une pièce, deux hommes À et B sont présents. La narration est du point de vue de À. À a dans les mains une lettre qu'il est en train de lire

Je commence par le un dialogue. C'est A qui entame et B intervient

- je comprends rien à ce bordel ! C'est du charabia !
- fais moi voir ça !


Maintenant si je suis en focalisation externe à la 3eme personne (point de vue À) est-ce que doit privilegier cette tournure :

B arracha violemment la lettre que lui tendait À

Ou Est-ce que la phrase desqoquq convient ?

À tendit la lettre à B qui lui arracha des mains

Dans ce deuxième cas, je me dis qu'on passe en omniscient ou du moins qu'on n'est plus dans la tête de À. Dans le premier cas, À se fait arracher des mains la lettre alors que dans la première phrase on reste du pont de vue de A

Ai-je bon ?
 
Lampeverte
   
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Lampeverte  /  Petit chose


Je ne crois pas qu’il faille nécessairement se restreindre à une approche, les romanciers du 19eme oscillent souvent entre la narration au plus proche du héros et une vision plus externe. Autrement dit, tu peux très bien naviguer entre plusieurs approches narratives. Il ne s’agit pas, à mon avis, d’appliquer mécaniquement une règle de narration, mais de répondre à une contrainte : le cadre dans lequel le narrateur exprime le récit.

C’est ce cadre qui va définir la façon dont on approche la narration. Si le narrateur est subjugué par la beauté du monde qu’il décrit façon Flaubert avec Salambô ou au contraire s’il présente une sorte d’expérimentation de manière limite froide façon les désarrois de l’élève Törless de Musil, il n’approchera pas du tout ses personnages de la même manière.

A mon sens, c’est le cadre narratif, la finalité poursuivie par le narrateur, qui va déterminer la façon dont il aborde les personnages et la proximité qu’il adopte vis à vis d’eux.

P.S : pour mémoire, je rappelle être l’auteur d’un unique roman achevé il y a moins de deux semaines et non publié. Mes avis ne sont donc accompagnés d’aucune garantie de qualité.
 
Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


AlexB, dans ton exemple, je ne comprends pas ta question.

Déjà, pourquoi voudrais-tu changer de point de vue entre la focalisation interne à A en début de paragraphe et ensuite en focalisation externe après ? As-tu une raison particulière pour cela ?

Et ensuite, la scène que tu décris pourrait être soit du point de vue interne à A, soit du point de vue interne à B, soit de l'omniscient, soit du point de vue externe... Il n'y a pas assez d'éléments (sauf erreur) pour dire que la scène est écrite de tel ou tel point de vue.
Là, en l'absence de précisions sur les pensées des uns ou des autres, ça correspond plutôt à un point de vue externe. (façon œil de caméra, tu vois ce qui se passe sans entrer dans la tête de l'un ou l'autre des personnages)

Attention à ne pas confondre point de vue, et sujet de la phrase. ^^

Lampeverte, je comprends ce que tu dis, mais je trouve que c'est à nuancer quand même. Je suis d'accord quand tu précises que ce qui compte, c'est le cadre dans lequel le narrateur exprime le récit.
Mais le point de vue choisi fait partie de ce cadre, et une fois que tu as défini de quelle manière et par qui tu souhaitais raconter l'histoire, c'est bien de ne pas changer toutes les deux minutes de manière désordonnée. Tout comme on ne changerait pas toutes les deux minutes l’arène temporelle ou géographique du récit, pour ne pas déstabiliser le lecteur.

(Par exemple, si on décide d'écrire en omniscient, on écrit tout le roman en omniscient. On ne va pas faire chapitre 1 omniscient, chapitre 2 point de vue externe, chapitre 3 point de vue interne à machin, chapitre 4 et 5 omniscient et jusqu'à la fin point de vue interne à bidule. Je crois qu'il faut quand même une cohérence d'ensemble, même si on a le droit de changer plusieurs fois de point de vue en cours de récit.)

Le but est toujours que le lecteur reste le plus longtemps possible ancré dans le récit, et que son esprit ne divague pas ailleurs. Plus tu rajoutes des contraintes de lecture, plus tu risques que son attention décroche. (Évidemment, on peut se permettre d'essayer plein de choses lors de l'écriture d'un roman contemporain, on se doit d'être plus "fluide" si on écrit un roman de gare... tout dépend de ce qu'on écrit et du public visé. ^^)

Parfois aussi, en pensant bien faire, on écrit tout un roman du point de vue de A, et paf sur trois quatre ligne, on a envie de donner le point de vue de B. Mais si dans tout le roman, tu n'as que le point de vue de A exprimé et juste trois quatre lignes de B par ci par là, c'est une facilité scénaristique pas toujours très élégante. Un peu comme un deus ex machina, qu'on tire du chapeau pour nous sortir du pétrin dans lequel on s'est mis tout seul.
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AlexB
   
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Ce que je voulais dire c'est que si mon roman est ecrit en focalisation interne du point de vue de A,
Est-ce que la phrase " A tendit la lettre à B" N'est pas une erreur de focalisation ?

Bien sûr, À tend la lettre à B mais si on le raconte, on sort de cette focalisation. Alors que si on utilise la seconde phrase " B arracha des mains la lettre", on reste du point de vue de À.

C'est une interrogation plus qu'une affirmation
 
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Lampeverte  /  Petit chose


Le choix de l’éducation sentimentale comme d’exemple ci-dessus est intéressant, la plupart du temps on est focalisé sur Frédéric, c’est au travers de sa vision qu’on voit naître et se développer sa relation pour Arnoux, pourtant, il y a plusieurs scènes vues de son point de vue à elle, d’autres où on alterne entre le point de vue de chaque protagoniste.

En fait, ce sont ces points de vue alternatifs qui permettent au lecteur de le juger (son indécision, sa jeunesse, sa naïveté…)

Donc au final, c’est fluide … on en revient à la position du narrateur et à sa finalité (en l’occurrence suivre Frédéric, de son point de vue la plupart du temps mais également du point de vue de ceux qu’il rencontre).

Note juridique : les avis de Lampeverte auteur d’un unique roman non publié ne sont, à l’instar des produits soldés, ni repris ni échangés.
 
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AlexB a écrit:
Ce que je voulais dire c'est que si mon roman est ecrit en focalisation interne du point de vue de A,
Est-ce que la phrase " A tendit la lettre à B" N'est pas une erreur de focalisation ?

Bien sûr, À  tend la lettre à B mais si on le raconte, on sort de cette focalisation. Alors que si on utilise la seconde phrase " B arracha des mains la lettre", on reste du point de vue de À.

C'est une interrogation plus qu'une affirmation

Déso, je ne comprends pas non plus ce que tu essaies de nous dire.

Si tu es à la première personne et qu'Anna est ton personnage; tu dis : "J'ai tendu la lettre à Bernard".
Si Bernard est ton personnage, tu dis : "Anna me tendit la lettre".
Si Catherine est ton personnage, tu dis "Anna tendit la lettre à Bernard".

Si tu es à la troisième personne, tu dis : "Anna tendit la lettre à Bernard".
Si tu es en style indirect libre, tu dis : "Anna tendit la lettre à Bernard".  (eh oui, aussi. La nuance se fera sentir quand il s'agira d'exprimer des sentiments ou des émotions).
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elopez7228 a écrit:
AlexB a écrit:
Ce que je voulais dire c'est que si mon roman est ecrit en focalisation interne du point de vue de A,
Est-ce que la phrase " A tendit la lettre à B" N'est pas une erreur de focalisation ?

Bien sûr, À  tend la lettre à B mais si on le raconte, on sort de cette focalisation. Alors que si on utilise la seconde phrase " B arracha des mains la lettre", on reste du point de vue de À.

C'est une interrogation plus qu'une affirmation

Déso, je ne comprends pas non plus ce que tu essaies de nous dire.

Si tu es à la première personne et qu'Anna est ton personnage; tu dis : "J'ai tendu la lettre à Bernard".
Si Bernard est ton personnage, tu dis : "Anna me tendit la lettre".
Si tu es à la troisième personne, tu dis : "Anna tendit la lettre à Bernard".
Si tu es en style indirect libre, tu dis : "Anna tendit la lettre à Bernard".  (eh oui, aussi. La nuance se fera sentir quand il s'agira d'exprimer des sentiments ou des émotions).

Laisse tomber, c'est pas grave :bummies:
 
   
    
                         
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