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 [Langue/Style] Premiers chapitres sans dialogues

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Stochastique
   
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Stochastique  /  Homme invisible


Bonjour,
J'ai fait quelques recherches sur ce forum et, bien que certains sujets semblaient s'approcher de mon interrogation, je n'ai pas trouvé précisément de réponse à ma question. Donc je pose ma question ici.

J'ai commencé il y a 2 jours la rédaction de mon premier roman. C'est un roman de science fiction, nécessitant un cadrage préalable de l'environnement, des enjeux etc. J'en suis pour le moment à 19 700 caractères / 3 217 mots sur 8 pages A4.

Or, celui-ci n'a que 2 personnages principaux, souvent seuls tous les deux et l'un d'eux n'est pas en mesure de communiquer, au moins au début. Aussi, le début est très descriptif, parfois sur plusieurs pages A4 d'affilé. Bien que les descriptions soient souvent des descriptions de pensées ou d'action, cela reste de la description. Il y a évidement des parties avec des personnages secondaires, mais pas toutes et, compte tenu de la nature de l'histoire je ne vois pas comment ajouter des dialogues sans risquer que cela paraissent artificiel.

Ma question est donc la suivante : Est-il possible de commencer un roman avec de nombreuses pages sans dialogues, par exemple 15-20 pages A4, incluant uniquement 4-5 pages de dialogues au milieu avec des personnages secondaires, avant d'envisager un commencement de dialogue entre mes personnages principaux ?

Stochastique
 
Leasaurus Rex
   
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Leasaurus Rex  /  Terrible terreur


Honnêtement, c'est un peu difficile à dire.

Il peut y avoir du rythme sans dialogues, même si les dialogues peuvent aussi permettre d'aérer le texte et d'insérer une action sans avoir besoin d'écrire des tartines.

Globalement, je pense que c'est un équilibre à trouver. Ce qui me fait pas mal "peur" c'est l'évocation de ton univers à développer dès le départ. Après, c'est subjectif, mais moi par exemple, dans mes lectures, je préfère quand c'est dosé, et que j'en apprends au fur et à mesure de ma lecture. Mais je sais que d'autres personnes détestent ne pas savoir, et préfèrent quelque chose de plus cadré dès le départ.

Tu peux peut-être observer comment c'est fait dans tes livres de SF préférés pour dégager une ligne directrice qui pourrait t'aider à voir par quel bout le prendre.

Dans tous les cas, j'ai envie de te dire : écris. C'est ton premier roman, ton premier jet, c'est normal que ce ne soit pas parfait. Tu pourras ensuite proposer ton roman en bêta-lecture (à partir de 100 messages sur JE) ou par épisodes dans la section Romans (sans limite mini de messages) et les retours de tes lecteurs et tes lectrices te diront bien vite si ça fonctionne ou pas. Auquel cas, tu pourras ajuster et réécrire.

Courage !
 
Stochastique
   
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Stochastique  /  Homme invisible


Je parle bien de cadrage initial, donc des éléments de base mais le développement se fait tout de même tout au long de l'histoire. Mais en effet, je vais essayer de distiller peut être un peu plus cet aspect sur la longueur.

Je pense que je vais faire une première partie très descriptive dans un premier temps, afin de mettre au clair "les raisons du pourquoi du comment" (  Razz ), avancer dans mon manuscrit, puis lors de la ré-écriture, essayer de distiller la première partie sur l'ensemble, de manière plus cohérente, fluide et plaisante. Je pense aussi que j'aurai une bien meilleure vue d'ensemble à ce moment là.

Je dois avouer que j'y vais à tâtons pour le moment, étant mon premier roman.

En tout cas merci pour tes conseils précieux, qui m'ont rassuré et éclairé. Smile
 
Mardi
   
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Mardi  /  Didon de la farce


Après des fois, plutôt que de décrire des pensées, tu peux aussi les retranscrire directement, soit en italiques soit carrément comme des lignes de dialogue, si tes personnages les expriment tout haut. Ce ne seront pas de vrais dialogues interactifs entre persos, mais ça permettrait d'aérer un peu la narration, et aussi de créer un genre d'interaction avec le lecteur ?


[Langue/Style] Premiers chapitres sans dialogues Tarepa10
Ta gueule, c'est cosmique.
https://www.instagram.com/mardi.mardiii/
 
Stochastique
   
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Stochastique  /  Homme invisible


Ah ! Pas bête du tout ça. J'aime beaucoup l'idée.
Je vais essayer de mettre cela en pratique dès aujourd'hui.

Merci. :mrgreen:
 
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Invité  /  Invité


Stochastique a écrit:
Ma question est donc la suivante : Est-il possible de commencer un roman avec de nombreuses pages sans dialogues, par exemple 15-20 pages A4, incluant uniquement 4-5 pages de dialogues au milieu avec des personnages secondaires, avant d'envisager un commencement de dialogue entre mes personnages principaux ?
Héhé j'adore ce type de question parce que ça me permet de refourguer ma réponse préférée, la passe-partout (un jour je mettrais un bâton à chaque fois que je la donne et je dirais combien de fois je l'ai servie dans une année Razz) : ça dépend.

Au-delà des petites techniques comme te propose Mardi, la question au fond de ta question c'est "est-ce que j'ai le droit" et pour moi une question qui est dans le grand panel de question "est-ce que j'ai le droit" se répond toujours par : ça dépend.

Ça dépend du propos de ton livre, de l'atmosphère, de ton point de vue (externe, interne, omniscient) et de ce qu'ils te permettent ou des points où ils te limitent (par exemple, en point de vue interne, pour faire connaître les personnages autour du héros, tu es quasi obligé de les faire parler), ça dépend de tes héros, de ce que tu veux rendre comme ambiance... ça dépend de ton public (moi j'aime bien quand on prend le temps, mais ça me dérange pas qu'on me balance direct dans l'action, comme dans Ayesha (ouais, je me fais plaisir, le cite encore Ayesha xP)), de ta plume, de ce que tu aimes, de ce dans quoi tu es à l'aise, de tes envies... ça dépend de plein de trucs. En vrai : tout fonctionne si c'est bien fait. Exemple : je déteste le point de vue interne, je déteste la première personne, ça me hérisse le poil. Et pourtant j'ai bêta-lu les deux premiers tomes de la saga de Luxya et j'ai ADORÉ !

Conclusion : écris comme tu veux sans te poser ce genre de question. De toute façon, tu le sentiras en relecture si quelque chose ne va pas. Sur mon Roman 1 j'avais un problème avec une réplique un peu longuette mais je m'étais dit "non ça passe je laisse" et finalement tous mes bêta-lecteurs m'ont fait une remarque x) Donc ton instinct pourra t'aider à te dire là où il y a des problèmes.
Pour le moment, écris comme ça vient. Il sera toujours temps plus tard de modifier des trucs, de changer des chapitres de place ou même de modifier les points de vue (s'est arrivé à Yaëlle sur le forum).
 
Stochastique
   
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Stochastique  /  Homme invisible


Je te remercie pour ce retour très encourageant. Wink

J'approche les 5000 mots. On y croit !
 
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Invité  /  Invité


Avec plaisir !

Bien sûr qu'on y croit ! Si on n'y croit pas, c'est même pas la peine d'essayer !
 
Agent Seven
   
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Agent Seven  /  Blanchisseur de campagnes


Comme ça a déjà été mentionné (j'ai pas encore lu tous les messages du topic), ça m'inquiète quand tu parles de poser le cadre de ton univers. Même en le distillant dans le roman, ça peut faire gros en début de roman.

La réponse facile est de te dire que ça dépend, que ce qui compte, c'est de faire ça bien. Pas assez de dialogues, ou trop espacés, ça peut faire peur. Après, je n'y connais pas grand-chose en science-fiction, peut-être que ça se fait très bien sans poser de problèmes.

Dans ta situation, il faut être vigilant, tu ne voudrais pas épuiser les lecteurs avec trop de descriptions, pas assez de dialogues, mais il faut que ce soit naturel aussi.
 
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Invité  /  Invité


Oui, c'est vrai, c'est une réponse facile x) Et pourtant, pour moi, je pense vraiment que c'est la bonne réponse. Surtout pour un premier jet. Ensuite, en relecture, peut-être qu'il se rendra compte que certaines parties sont longuettes, ne fonctionnent pas, qu'il faudra injecter du contexte autrement que par de loooooongues descriptions, ou bien écrire les descriptions autrement pour leur donner plus de peps (en vérifiant de bien utiliser les 5 sens et pas que la vue, par exemple, ou en écrivant des phrases plus courtes et percutantes, en jouant sur le vocabulaire, sur les points de vue...). Pour moi, le premier jet c'est là où tu fais ce que tu veux sans te poser de questions parce que ça dépend. Ça dépend de tes capacités (je vois l'écriture comme un sport, un peu : tu as des gestes techniques qui te servent dans des situations contre des techniques d'écriture qui te servent pour faire passer ce que tu veux : tu peux ne pas réussir à marquer un but dans un certain angle parce que tu n'as pas le geste technique qui te permet de le faire), aussi, de ton expérience, etc.
Par exemple, pour mon Roman 2 dont je ferai la relecture en novembre, je sais déjà que ma fin a un peu trop glissé en mode romance niaise et que mon personnage principal s'est liquéfiée dans une espèce de cliché un peu bancal. Je le sais parce que je manie les niaiseries à côté des projets sérieux depuis longtemps et que corriger Roman 1 m'a aussi appris à prendre plus de recul sur mon texte. Du coup je connais ce problème avant même de relire. Mais j'ai laissé comme ça, parce que c'est le premier jet.

Le truc c'est que, à se poser trop de questions sur un premier jet (d'un premier roman, en plus) on risque de se retrouver immobilisé.
Après, c'est toujours pareil : ça dépend.
Moi j'ai besoin d'avancer sans me poser de questions et de scinder écriture/correction, mais j'ai lu une autrice qui relie au début de chaque séance ce qu'elle a écrit à la séance d'avant, puis pareil pour chaque chapitre et chaque partie. Du coup elle a jamais vraiment un premier jet, mais à la fin elle a plus trop de corrections à faire.

Le truc c'est que, les descriptions, le positionnement des dialogues, etc., pour moi c'est presque du détail dans le sens où ça se bascule, ça se corrige facilement (c'est plus facile à corriger que de modifier tout un point de vue, ou de basculer du présent au passé, par exemple).
Pour Roman 1 j'ai retravaillé toute une description de bâtiment parce que j'en avais un bout à une page, un autre bout deux pages plus loin, mais du coup il n'y avait aucune cohérence, le regard n'était dirigé nulle part, c'était un bordel monstre. Donc j'ai bien dû passer plus d'une heure à réorganiser les paragraphes, replacer au bon endroit, etc. Mais la base de ma description était déjà là, sur mon premier jet. C'est du détail, ensuite.

Et je pense aussi qu'à trop se mettre de règles on peut se retrouver avec un truc formaté. Si C. Duvivier s'était demandé "est-ce que j'ai le droit d'écrire de la fantasy dans un style littéraire" elle aurait pas publié Un long voyage, qui est un super roman. Donc pour moi, les questions de type "est-ce que j'ai le droit" ne doivent pas se poser, surtout au tout début d'un processus d'écriture. D'abord, on écrit, pour contourner la problématique de la confiance en soi, aussi.

Et puis même si "ça dépend" est une réponse facile, en réalité la plupart des problématiques ont des réponses faciles. Pas forcément faciles à appliquer, ça, c'est une chose, mais ce que je veux dire c'est que les solutions sont rarement des choses alambiquées ! (J'ai l'impression d'être partie dans tous les sens...)

Et aussi, oui, "pas assez" de dialogues ou "trop" espacés ça peut faire peur, mais il y a des romans avec des dialogues qui te tombent des mains et d'autres avec des descriptions qui te tiennent en haleine sur 10 pages. Parce que ça dépend de la plume, du rythme, de l'histoire…
 
hodobema
   
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hodobema  /  Six-Cent-Team


Citation :
Le truc c'est que, à se poser trop de questions sur un premier jet (d'un premier roman, en plus) on risque de se retrouver immobilisé.
Exactement. Personnellement, je sais pas si cette astuce peut aider, mais quand j'écris mon premier jet, je m'en fous que ce soit "bien écrit" et dès que je remarque un truc moche, je le note dans un post-it de ce qui sera à corriger (répétition d'un mot que j'utilise trop, un passage à développer, etc) plutôt que de me bloquer dans mon élan à corriger ça maintenant.
Donc c'est pas grave si tu mets toutes les informations au début. Au fil de l'écriture du premier jet, tu vas développer naturellement ces informations (donc les répéter) et là tu sauras que tu peux les supprimer dans les premiers chapitres car leur place est plus loin. C'est aussi ce que je fais dans le roman que j'écris, vu que c'est de la SF j'avais mis dans les premiers chapitres le contexte historique sauf que finalement, je l'ai bcp plus développé par la suite donc je sais d'avance que je vais supprimer ce que j'avais mis au début. Mais quand on écrit le premier jet, ça aide de tout caser dès le début parce qu'on a peur d'un manque de contexte, d'oublier d'expliquer des choses, etc etc. Or, au fil de l'écriture, on se rend compte que ça peut couler de source sans tout raconter au début.

Donc je ne pense pas que le problème soit nécessairement le manque de dialogues. On s'en tape un peu de ça. Y a des gens qui préfèrent les dialogues, d'autres non. Rajouter des dialogues juste pour en rajouter, je pense pas que ce soit la solution. Déjà que c'est hyyyypeeer difficile à écrire, alors là ! Ca va juste pas du tout être naturel. Donc à la place d'en rajouter, peut-être qu'il faudrait plutôt supprimer de la narration.

Citation :
Et je pense aussi qu'à trop se mettre de règles on peut se retrouver avec un truc formaté.
Graaave ! Quand j'ai découvert le "Show don't tell" j'étais tellement obnubilée à l'idée de respecter cette règle que tout mon roman était robotique genre "il fait ça. il est comme ça." etc What a Face
 
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Invité  /  Invité


C'est super que tu mentionnes le show don't tell parce que même cette règle tombe sous le coup du ça dépend ! Déjà, ça dépend l'ambiance que tu veux, ce que tu maîtrises, et ce avec quoi tu es à l'aise. Mais ça dépend aussi de l'impression que tu veux donner au lecteur.
Dans Ayesha (oui, je sais, je sais…) le show don't tell est poussé au maximum. Comme je l'ai dévoré en 3 jours, ça ne m'a pas dérangée – bien au contraire ! Mais ensuite je suis allée lire des avis laissés sur Babelio et une lectrice disait qu'elle n'avait pas compris certaines choses, comme l'évolution de Non'iama. En fait, tous les indices étaient présents, il "suffit de lire" pour comprendre que la gamine a cherché à se protéger durant son voyage en devenant prêtresse d'Ayesha puis qu'il y a eu basculement dans sa psychologie et que c'est devenu sérieux. Sauf que si le livre tu le lis en trois semaines, à coup de trente pages par soir, évidemment il y a plein de trucs que tu ne retiens pas. Et c'est encore pire si on considère la publication originale puisque de base c'est une trilogie dont les tomes sont sortis à un an d'intervalles !
Du coup, la maîtrise d'écriture du show don't tell a été une vraie claque pour moi, la technique est parfaitement maîtrisée, mais le pendant de ça c'est que le lecteur peut manquer d'explication quand la lecture intègre la vie de tous les jours à un rythme peut-être lent, ou dans le cadre d'une trilogie. Donc en fait, même au-delà de la question de l'atmosphère du livre, des besoins d'une scène, de nos capacités techniques, etc. même le show don't tell tombe sous le coup de "est-ce que le lecteur s'y retrouve ?" et ça, ben… ça dépend du lecteur, de quand il le lit et comment et on ne peut pas dire. Au final, le show don't tell est à prendre comme toutes les autres "règles" d'écriture : comme un conseil, une technique, un outil en plus dans la mallette. Et c'est tout.
Même si perso j'adorerais réussir à le pousser au max comme Ange !
 
hodobema
   
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hodobema  /  Six-Cent-Team


Comme on dit : Il faut d'abord apprendre à respecter les règles pour par la suite apprendre à les briser. Partir direct du principe de "y a pas de règle dans l'art, je fais ce que je veux" pour moi ça ne permet pas de s'améliorer. Alors que quand on travaille à respecter ces règles, par la suite on peut découvrir ce qu'on aime ou pas. Y a des gens qui adorent les incises, moi je DETESTE. Y en a qui adorent le participe présent, d'autres que ça horripile. Etc.
Un ex concret : être et avoir. C'est important d'apprendre à les dégager le plus possible pour diversifier son vocabulaire. Puis par la suite à les réintégrer pour éviter les lourdeurs.
Personnellement, avec du recul, je me suis éloignée de cette règle du show don't tell car justement, ça donnait une narration trop factuelle et robotique. Mais je ne l'ai pas dégagé pour autant, je continue de l'utiliser, mais différemment quoi.


Bref on s'éloigne un peu du sujet de base mais voilà, il faut pas trop se prendre la tête sur le premier jet et j'ai envie de dire sur un premier roman tout court. Pour moi, mais c'est très personnel, un premier roman sert avant tout comme brouillon, il ne représente en rien le style de l'auteur ou autre. Il permet juste de comprendre les règles et de se prouver qu'on est capables d'écrire un roman. Mais pour moi, c'est vraiment les prochains romans qui vont être plus intéressants pour l'auteur.
 
Stochastique
   
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Stochastique  /  Homme invisible


Je vous remercie pour vos retours très instructifs.

J'avoue que j'ai tendance à remettre en cause mes chapitres précédents à mesure que j'écris les suivants, dans un soucis de cohérence et de style essentiellement. J'ai du mal à les laisser tel quel en attendant de tout terminer, car je crains d'oublier des éléments par la suite. J'ai donc réécrit plusieurs passages voir même chapitres entiers, alors que je ne suis qu'à 6000 mots.

Par exemple ajouter ou modifier un détail pour mieux comprendre les chapitres suivants, ajouter des dialogues, ajouter de l'humour, ajouter des descriptions faisant appel aux 5 sens, remanier la structure pour créer une sorte de suspense, un peu comme écrire une mini-nouvelle pour chaque chapitre, tout en donnant l'envie de lire le chapitre suivant. Bref, ajouter ou modifier des éléments avec des choses auxquels je n'avais pas pensé initialement.

Comme beaucoup de romans de science fiction, c'est un univers technique, scientifique et d'anticipation, basé sur de véritables connaissances, donc on a rapidement tendance à être descriptif pour expliquer ces concepts au profane, tout en essayant d'éviter d'en faire un cours formel. Le côté ludique est important, la description doit servir l'histoire. C'est dans un second temps que l'on pense aux sentiments, aux sens, aux interactions.

Cependant, je met un point d'honneur à toujours prendre du temps pour faire avancer l'histoire un peu à chaque fois et non pas que réécrire, ce qui a déjà été écrit.

Je n'ai jamais lu de méthode d'écriture. J'écris avant tout en me disant "L'histoire me plaît telle ? Est-ce que cela a du sens ? Est-ce que cela me donne envie de continuer à lire ? Est-ce que cela n'est pas ridicule ? Est-ce que cela sert véritablement à l'intrigue ?", "N'est-ce pas un peu trop technique ?". Je vois l'histoire comme un film, une sorte d'Odyssée donc j'essaye de me souvenir des films que j'ai trouvé les plus réussis, afin de chercher en quoi ils m'ont tant plu.

Je n'ai évidement pas la prétention d'avoir la "méthode-infuse" du haut de ma longue expérience de 6000 mots. Je boude néanmoins les méthodes toutes faites dans un premier temps car je crains de dénaturer l'histoire à vouloir trop appliquer ces méthodes. Je préfère l'écrire l'esprit libre au début et, éventuellement, la remanier à la marge par la suite afin que la méthode soit une aide et non un but.
 
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Stochastique a écrit:
Je n'ai évidement pas la prétention d'avoir la "méthode-infuse" du haut de ma longue expérience de 6000 mots. Je boude néanmoins les méthodes toutes faites dans un premier temps car je crains de dénaturer l'histoire à vouloir trop appliquer ces méthodes. Je préfère l'écrire l'esprit libre au début et, éventuellement, la remanier à la marge par la suite afin que la méthode soit une aide et non un but.
De toute façon, ce que les détenteurs de méthodes miracles ne disent jamais (ils doivent bien vendre leur tambouille, après tout) c'est qu'il y a autant de méthodes que d'écrivains. Je n'applique aucune méthode en particulier, par contre il y a un élément de la méthode flocon (écrire un synopsis de l'histoire selon le point de vue de chaque personnage principal) que j'aime bien et qui m'a servi pour Roman 2. En fait, il n'y a pas de bonnes choses en soi, seulement de bonnes choses pour soi. L'intérêt des méthodes, c'est de piocher dedans ce qui nous intéresse et ce qui nous correspond. Avant, écrire tous les jours n'était pas pour moi, maintenant, mes deux derniers premiers jets ont été fait avec une séance tous les jours ! C'est amené à évoluer dans le temps, en fonction de l'évolution des besoins et de l'expérience, je pense Smile Donc en fait la "méthode-infuse", comme tu dis, ça n'existe pas.
 
   
    
                         
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