|
| | Le genre Romance et l'importance du modèle féminin. | |
| | Nombre de messages : 3359 Âge : 42 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mar 11 Mai 2021 - 22:45 | |
| Meilleur lien. Je le partage tellement que je l’ai bookmarqué pour le retrouver facilement. |
| | Nombre de messages : 27 Âge : 39 Date d'inscription : 06/06/2021 | Noah / Petit chose Lun 7 Juin 2021 - 19:05 | |
| Hey mais c'est toi qui a écrit "Rock my love !" Je le vois partout sur insta ! Et évidemment le titre me parle beaucoup. Je vais de ce pas me le procurer Pour ce qui est du débat, déjà merci pour le lien. Et même en sachant tout ça, il est vraiment difficile d'avoir le recul nécessaire pour se rendre compte de ses bourdes... J'en fais encore tellement même en étant une féministe convaincue. J'avais développé un peu le sujet sur mon blog y'a pas longtemps d'ailleurs. (je glisse en spoiler) - Spoiler:
Je suis une féministe. Enfin du moins j’essaie de l’être. Je suis une femme bien dans mon corps et dans ma tête, travaillant dans un domaine majoritairement masculin ou je trouve doucement ma place (Vous êtes la secrétaire de qui?), je réfléchis, lis, m’intéresse, je discute et argumente régulièrement avec qui veut entrer dans le débat, je fais attention aux détails, je prône l’égalité pour tous.
Mais malgré tout ça, même en ayant les yeux bien ouverts je subis encore aujourd’hui à 35 ans les ravages du patriarcat de ma jeunesse, entre magazines féminins, pink marketing, clichés du cinéma (le QG de mes 15 ans) et les mini robes qu’on m’obligeait à porter à l’accueil des grosses boites parisiennes pour répondre au téléphone et faire le café. C’est un sujet important pour moi.
Mais quel est le rapport avec la littérature me direz-vous ?
Le traitement de la figure féminine dans mes écrits et mon rapport avec les personnages féminins que je trouve très compliqué.
Et je n’aime pas les personnages féminins. Enfin c’est mal formulé, disons plutôt que j’ai du mal à m’attacher à un personnage féminin dans les livres que je lis, les films... C’est extrêmement rare que je sois séduite, je les trouvent souvent fades, soumises, stéréotypées ou si elles sont intéressantes, elles sont méchantes ou tarées. Alors lorsque je me suis remise à écrire, il aurait été évident que je m’empresse d'imaginer une héroïne comme je les aime, complexe, forte et indépendante. Eh bien non. J’ai flippé. J’ai eu peur du cliché, peur de la rendre niaise, soumise en la rendant amoureuse, je n’ai pas réussi à croire en ce pourquoi je me bats pourtant dans mon quotidien de femme.
Quasiment tous mes personnages étaient jusqu'ici masculins, et j'avais l'impression que je ne savais faire que ça, que je ne savais pas créer un personnage féminin intéressant, réaliste et complexe.
Alors certes, je suis très influencée et touchée par la culture Queer, tout en étant moi-même une femme cis genre hétérosexuelle, mais est-ce que cela justifie d’écarter systématiquement le personnage féminin de mes écrits ? Ma nouvelle histoire en cours, Métro, raconte une histoire d'amour et d'amitié entre William, un jeune homme en somme très normal complètement amoureux de son meilleur ami, Gabriel qui lui peine à trouver sa place dans la société et qui se prostitue pour gagner sa vie. Au milieu va se glisser Victoria, une femme d’âge mûr à la tête d’un empire financier qui tente de se reconstruire suite à la mort de sa fille. Sauf qu’à la base lorsque j’ai imaginé l’histoire, Victoria était un homme. Tellement plus facile.
Mais après avoir présenté le pitch à ma féministe confirmée de sœur, même en lui expliquant que j'avais soigneusement inversé les rôles de tous les personnages secondaires (les mecs à l'accueil, à la caisse, dans les services sociaux, les femmes chauffeuses de voiture...) ce n’est pas une pichenette que j’ai reçu sur la tête mais un gros coup de poêle à frire. « Mais y’a aucune femme principale dans ton histoire ! Tu peux pas faire ça ! » Et elle avait bien raison. Nous en avons parlé, reparlé, pas seulement de ça mais aussi de la représentation du genre, de la catégorie dans laquelle on range les histoires. Et elle m’a demandé « est-ce que tu veux que le fait qu’il y ai des relations gay soit un sujet dans ton histoire ? » Et la réponse est non. Je ne voudrais même pas que le lecteur le remarque. Je veux que ce soit une histoire d’amour, point. « Eh bien l’un de tes personnage doit devenir une femme. Et bienvenue en 2021 ou le genre et les préférences sexuelles ne sont plus un sujet ! » S’en est suivi un long travail, transformer ce brave Stanislas en Victoria. Parce que l’on pourrait penser qu’il suffit de remplacer les « il » par « elle » et autres détails de forme, mais quenini mon ami ! Les dialogues sonnaient faux, le personnage n’était pas du tout abouti. Et j'espère aujourd'hui qu'elle échappe aux clichés du genre, même si elle porte des talons haut !
Donc ouais, gros sujet ! |
| | Nombre de messages : 3359 Âge : 42 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Lun 7 Juin 2021 - 19:10 | |
| Tu le vois partout sur Insta? C’est bien ça ! Quelle bonne nouvelle ? Où ça ? C’est quoi ton pseudo, je vais te suivre. Sonorité et soutien, en rapport avec l’article de blog! Il faut mettre des femmes. Il faut les sortir des rôles subordonnés (ou invisibles). Courage !!! Une chose que j’ai faite dans ce roman… c’est remplacer 100% des figurants par des figurantes. Ça m’a aussi permis de réaliser que je mettais les personnages au masculin par défaut. #facepalm. Ce n’est plus « le conducteur de taxi » c’est « la conductrice » Ce n’est pas « le barman » c’est « la barmaid » Ce n’est pas « Tyler et John les techniciens préparent la sono avant le concert » c’est « Fiona et Kim les techniciennes » Ce n’est pas « elle repousse poliment l’homme qui propose de lui offrir un verre » c’est « elle repousse poliment la femme qui propose de lui offrir un verre. » A priori ça ne se voit pas, puisque personne ne m’en a fait le reproche. Avant qu’on m’en fasse le reproche… je suis sure que dans les 10 derniers romans que vous avez lu, 9 parmi eux mettent en scène 100% de figurants masculins, sans que ça ne vous dérange. alors pourquoi pas rétablir l’équilibre ! Et quand on le sait… et bien tu me diras si ça fait bizarre. ^__^
Dernière édition par elopez7228 le Lun 7 Juin 2021 - 19:18, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 27 Âge : 39 Date d'inscription : 06/06/2021 | Noah / Petit chose Lun 7 Juin 2021 - 19:17 | |
| - Citation :
- Tu le vois partout sur Insta? C’est bien ça ! Quelle bonne nouvelle ?
Où ça ? Je pense que ça passe dans mon feed sur le compte de la maison d'édition (collectionet.H ?) et il m'avait attiré l'oeil ! Je m'étais par ailleurs offusquée de certains de leurs bandeaux sur les livres qu'ils publient (3 millions de lectrICES conquises ? Sérieusement ? ) Mais bon, on ne peut pas changer le monde en si peu de temps j'imagine haha Mon pseudo c'est @noahhcarriere mais je ne publie pas grand chose. Je l'utilise surtout pour suivre et échanger avec les autres auteurs. |
| | Nombre de messages : 3359 Âge : 42 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Lun 7 Juin 2021 - 19:27 | |
| 3 millions de lectrices - ça ne me dérange pas.
Je suis contre le principe du masculin qui l’emporte (au nom de quoi?)… « 1 prisonnier et 1000 amazones sont arrivés sur l’île. » grumpf
Le lectorat d’Harlequin, c’est une énorme majorité de femmes. Alors les effacer au profit du masculin même quand elles l’emportent, pourquoi ? La meilleure formule serait bien sur « 3 millions de lecteurs et lectrices » (ou lectrices et lecteurs), ou en version abrégée : « 3 millions de lecteur•ices », mais s’il faut faire court, la version au féminin me semble représentative.
Le site de so romance annonce « nos auteurs »… et il n’y a que des autrices. Elles sont donc moins représentées que littéralement : rien. L’absent l’emporte sur la foule des femmes. C’est pénible.
(Allez je suis de mauvaise foi : je crois qu’il y a UN auteur. Mais à ce niveau de déséquilibre, il peut avoir la politesse de se faire discret.)
|
| | Nombre de messages : 27 Âge : 39 Date d'inscription : 06/06/2021 | Noah / Petit chose Lun 7 Juin 2021 - 19:48 | |
| Ah oui c'est certain que "le masculin l'emporte" dans notre si belle langue, c'est un peu ze souci. Et c'est une excuse trop facile je trouve. De mon humble point de vue, c'est justement là, parce qu'il y a une majorité de nanas qu'il faut contrebalancer si l'on veut bien faire les choses, et si l'on se donne la peine de réfléchir. Y'en a qui y arrivent, y'en a qui se creusent le ciboulot et font l'effort d'inclusivité. C'est sur, c'est moins beau, c'est moins vendeur. Mais tout ça découle de la construction sociale globale dans laquelle on évolue depuis la nuit des temps. L'excuse du "ouais mais nous notre cible marketing c'est des meufs, faut que ça leur parle a donf, faut du rose et leur dire qu'elles seront douces à la fin" doit disparaître, et il faut bien commencer quelque part ! Si tout le monde campe dans ses positions, on y arrivera jamais. Je bosse dans le BTP. Je passe ma journée avec des mecs, dans des magasins de mecs, a feuilleter des magazines de matériel destinés aux mecs (je vous épargne ceux où les nanas sont encore à poil pour présenter les outils) et pas UNE SEULE fois on m'inclus en tant que femme dans le décor. Et pour moi l'excuse du "oui il y a plus d'hommes que de femmes donc on se fait pas chier et on s'adresse aux hommes, basta" ne devrait pas justifier un "non effort" de neutralité. Pourquoi y'a que des mecs ? Parce que les filles se sentes exclues. Pourquoi ? Par manque de neutralité affichée. Pourquoi on manque de neutralité ? parce qu'il y a que des mecs. C'est sans fin. Y'a que comme ça qu'on va changer les choses, en cassant les codes et en imposant la neutralité systématique peu importe le genre de cible majoritaire. Encore une fois, ce n'est que mon humble avis, et ça implique un remaniement de la langue que nos vieux académiques sont loinnnnnn d'être prêts à affronter Et pssst je viens d'acheter ton roman |
| | | Invité / Invité Lun 7 Juin 2021 - 20:08 | |
| - Noah a écrit:
- Ah oui c'est certain que "le masculin l'emporte" dans notre si belle langue, c'est un peu ze souci. Et c'est une excuse trop facile je trouve.
C'est surtout complètement faux et à ma connaissance on ne le trouve dans aucun manuel. C'est du neutre. (Désolée, je fais du hors sujet mais ça me paraissait important de rétablir les choses.) Après, sur le fait de mettre des figurantes et non des figurants, je le fais aussi, mais sans me forcer. J'ai pas besoin de ça pour équilibrer hommes et femmes, je le fais naturellement. Je pense qu'au fond c'est aussi un état d'esprit, dans le sens où je suis sortie du clivage hommes/femmes, je crois, donc je case "des gens". J'ai profondément intégré que dans une foule il y a des hommes et des femmes, donc quand mes personnages s'adressent à une foule, des gens interviennent, hommes comme femmes, jeunes comme vieux. De la même manière et pour élargir un peu, j'ai des gens de toutes les morphologies, j'ai même un personnage LBGT, mais j'ai pas fait exprès, il est pas là pour remplir un quota : il est là parce qu'il m'a fait son coming out, et je voulais même pas le dire, au final, parce que c'est pas le thème du livre et qu'on s'en fiche, mais je l'ai mentionné parce que ça me permet de raconter autre chose sur le personnage. Pour revenir aux figurants, je pense que les lecteurs ne les remarquent pas trop, donc il n'y a rien de gênant à s'en servir de manière militante, je pense, dans le sens où ça peut changer des perceptions, dire quelque chose de l'univers (dans le cas de la fantasy) sans passer pour "l'auteur fait sa leçon de morale". Il n'y a rien que je déteste plus que quand j'ai l'impression que l'auteur me sort une leçon de morale. Bref, je dérive un peu, désolée |
| | Nombre de messages : 3359 Âge : 42 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Lun 7 Juin 2021 - 20:13 | |
| Mon opinion diffère et j’avais écrit 40 lignes, mais à la réflexion c’est pas l’endroit et puis c’est pas très important . Merci d’avoir acheté mon livre. :-) @enietourenef tout ça c’est louable, mais la représentativité c’est réel. Donc tant mieux si à titre personnel tu t'es affranchi des biais sociétaux ; mais dans la société, dans les médias, et dans la littérature, les biais sont omniprésents. Donc le boulot, il n’est pas fini. On aimerait tous et toutes qu’il ne soit pas nécessaire, ce travail de « représentation » mais il l’est. Et nier sa nécessité c’est risquer de réduire aux silence les concerné•es qui tentent de s’exprimer à ce sujet… et donc finalement, ne pas leur rendre service.
Dernière édition par elopez7228 le Lun 7 Juin 2021 - 20:37, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 27 Âge : 39 Date d'inscription : 06/06/2021 | Noah / Petit chose Lun 7 Juin 2021 - 20:15 | |
| - Citation :
- C'est surtout complètement faux et à ma connaissance on ne le trouve dans aucun manuel.
C'est du neutre. (Désolée, je fais du hors sujet mais ça me paraissait important de rétablir les choses.) Qu'est-ce qui est faux ? Qu'en français le masculin l'emporte lorsqu'un choix de terminaison genrée est disponible ? |
| | | Invité / Invité Lun 7 Juin 2021 - 20:37 | |
| - Noah a écrit:
- Qu'est-ce qui est faux ? Qu'en français le masculin l'emporte lorsqu'un choix de terminaison genrée est disponible ?
Que le masculin l'emporte sur le féminin. Ça peut être un moyen mnémotechnique donné aux enfants, mais linguistiquement parlant ça ne repose sur rien : c'est du neutre. - Elopez a écrit:
- On aimerait tous et toutes qu’il ne soit pas nécessaire, ce travail de « représentation » mais il l’est. Et nier sa nécessité c’est risquer de réduire aux silence les concerné•es qui tentent de s’exprimer à ce sujet… et donc finalement, ne pas leur rendre service.
Où ai-je dit que ce n'était pas réel ? Où ai-je dit que ce n'était pas important ? Où ai-je dis que ce n'était pas nécessaire ? J'adore quand on m'invente des choses que je n'ai pas dites, ni sous-entendu.
Dernière édition par Enirtourenef le Lun 7 Juin 2021 - 20:41, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 3359 Âge : 42 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Lun 7 Juin 2021 - 20:40 | |
| - Citation :
- Où ai-je dit que ce n'était pas réel ? Où ai-je dit que ce n'était pas important ? Où ai-je dis que ce n'était pas nécessaire ?
Non bah parfait alors, on est d'accord en fait. |
| | Nombre de messages : 27 Âge : 39 Date d'inscription : 06/06/2021 | Noah / Petit chose Lun 7 Juin 2021 - 20:58 | |
| - Citation :
- Que le masculin l'emporte sur le féminin. Ça peut être un moyen mnémotechnique donné aux enfants, mais linguistiquement parlant ça ne repose sur rien : c'est du neutre.
Mouuuuuaiiiiiiiiis. C'est jouer sur les mots. Bien évidemment que c'est écrit nulle part que le masculin l'emporte. Toujours est-il que c'est là. (On rappellera que l'histoire de l'humanité toute entière et les règles qui vont avec ont été écrites par des hommes. Zéro vagin en vue capitaine.) Et que c'est aujourd'hui sujet à débat car les femmes ont besoin de cette distinction pour démolir le patriarcat, et qu'elle n'existe pas. |
| | | Invité / Invité Mar 8 Juin 2021 - 7:11 | |
| Je ne joue pas sur les mots, je te rapporte ce que dit la science de la langue. Bizarrement, les féministes sortent des études historiques et sociologiques à tout va (et à raison, parce qu'il y a de vraies tendances), mais quand la science n'est pas d'accord avec elles, y a plus personne… Je ne dis pas que les règles d'accords ne sont pas à interroger et qu'on ne peut pas revenir à l'accord de proximité, par exemple. Je dis que "le masculin l'emporte" est faux d'un point de vue de la science de la langue.
Maintenant, pardonne-moi mais l'agressivité exacerbée des féministes comme toi ne me donne pas du tout envie de discuter, et c'est même ce genre de réaction qui fait qu'aujourd'hui je ne me dis plus féministe. Donc, pour mon bien (comme je suis incapable de lâcher prise) et pour celui de tout le monde sur ce forum (parce que quand ça pète ça prend de l'énergie à tout le monde) je vais m'arrêter là. Habituellement, je propose de poursuivre la discussion par MP, mais là, je ne suis pas assez en forme psychologiquement pour encaisser, donc pour mon bien et parce qu'il faut savoir se protéger, je voudrais mettre fin à cette conversation. En te remerciant de ta compréhension.
Passe une bonne journée (ce n'est par condescendance ou quoi pour quitter la conversation, c'est sincère). |
| | Nombre de messages : 1936 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 8 Juin 2021 - 10:00 | |
| Euh Enir tu es un peu susceptible la. Noah et Elopez parlaient entre elles et c'est toi qui es venue dire "moi j'ai pas de sexisme intériorisé" comme si tu étais supérieure aux autres, puis tu t'es énervée en disant qu'on tinventait des propos. Elopez a "capitulé" en disant que dans ces cas là, vous vous étiez mal comprises et que vous disiez la même chose. Donc aucune agressivité à part toi qui veux imposer ton point de vue en disant que tes sources étaient plus fiables parce qu'elles découlent d'une "vraie science" (on ne retiendra pas le sous-entendu qui dénigre les sciences sociales). J'ai envie de te dire, scientifiquement la langue française peut-être neutre mais que dans son interprétation sociale, elle peut devenir sexiste. L'un n'empêche pas l'autre. Et franchement, les femmes qui disent "je suis plus féministe a cause des féministes qui sont dans l'extrême" c'est sur que si vous rabaissez les autres femmes parce qu'elles n'ont pas le même point de vue que vous, vous n'êtes pas féministes non. Moi j'en ai un peu marre de ces discours qui désolidarisent les femmes entre elles en les faisant passer pour un problème alors que désolée mais le problème ne sera JAMAIS le féminisme ou les féministes mais le sexisme point barre. Et c'est trop facile de mépriser les gens et après dire "désolée je suis fermée à une réponse". Si tu veux pas que la conversation continue, ne réponds pas. Ce comportement m'étonne venant de toi puisque habituellement, tu temporises les altercations Bref on dérive et je suis d'accord avec les autres pour dire que de toute manière, on a toutes du sexisme intériorisé tant il est ancré dans les mœurs et que le combat pour changer les normes dans le genre romance doit se faire petit à petit |
| | Nombre de messages : 2748 Âge : 40 Localisation : Antichambre de Louis XIV Pensée du jour : CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même Date d'inscription : 21/04/2017 | Tengaar / (de Dunkerque) Mar 8 Juin 2021 - 10:13 | |
| - Enirtourenef a écrit:
- Pour revenir aux figurants, je pense que les lecteurs ne les remarquent pas trop, donc il n'y a rien de gênant à s'en servir de manière militante, je pense, dans le sens où ça peut changer des perceptions, dire quelque chose de l'univers (dans le cas de la fantasy) sans passer pour "l'auteur fait sa leçon de morale". Il n'y a rien que je déteste plus que quand j'ai l'impression que l'auteur me sort une leçon de morale.
Personnellement, j'ai lu un roman comme ça où tous les personnages de background étaient des hommes et si ça finit par se voir (bon il m'a fallu une petite cinquantaine ou centaine de pages mais on sent qu'un truc cloche). Et sinon, effectivement le français au Moyen-Age avait trois formes héritées du latin : masculin, féminin et neutre mais comme les terminaisons du neutre étaient muettes ou peu prononcées (désolée, je suis pas linguiste mais vous saisissez l'idée), elles ont finit par tomber et se confondre avec le masculin. |
| | | | | | Le genre Romance et l'importance du modèle féminin. | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|