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 Les pages du Livre des Livres

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Babel
   
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Babel  /  Clochard céleste


Les bibliothécaires ayant participé à la dernière expédition ont rapporté les pages d'un livre mystérieux qui se présente comme le livre des livres. Dans les posts ci-dessous vous trouverez les pages découvertes et peut-être un peu du mystère de Babel.

Le premier fragment découvert collectivement par les bibliothécaires était celui-ci :


A la fin fut le Livre. Le Livre contenait les livres. Le Livre n’était pas le Livre. Il portait, Projet, Dessein, Volonté. Le Livre vint après le Concept. Le Sable vint après. Le Temps vint après. Parcelle après parcelle, rayon après rayon, cendre après cendre, résidu après résidu. Nous étions nous-mêmes devenus monstrueuxses. Le Livre était un objet de cauchemar, une chose obscène qui diffamait et corrompait la réalité. Nous pensions au feu mais nous craignions que la combustion ne soit infinie et n’asphyxie par sa fumée. Les profondeurs s’emplissaient de caractères, de périodiques, de cartes. Le Livre était aussi l’espoir.
 
Babel
   
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Babel  /  Clochard céleste


Nimué rapporte :

Les pages sont énormes, devant moi, lourdes et imbibées d’eau. Mais l’encre demeure, à peine troublée : les lettres, les lignes font la taille de ma main et alors que je m’agenouille d’abord pour les déchiffrer par lot, je dois vite m’éloigner pour en comprendre le Tout.
Je suis tombée sur la page 11, parce que mes bras ne pouvaient pas en tourner une autre, et parce que je crois…qu’elle est pour moi.
(page de Nimué)
« Nimué.
Nous voulions être, nous voulions notre univers, juste pour y vivre, notre lopin de terre, nos jardins, nos animaux. Nous pensions savoir le faire ; nous pensions savoir créer, sculpter, une réalité pour nous. Car nous existions et il suffisait de vouloir pour que d’autres choses existent. C’était notre Histoire, notre Idée : l’Oasis. Des histoires dans une histoire, des livres dans un livre : nous étions ensemble, heureux.

Mais nous ne contrôlions rien.
Il y avait l’Oasis, mais il y avait autre chose, tout autour, de plus grand, de trop grand. Plus d’univers que nous le voulions, un gouffre d’espace et d’atomes informes. Nous avons essayé, de donner une histoire, un concept à ce trop-plein, mais c’était trop, et par manque d’inspiration, l’espace s’est…répété, imité, structuré. Une Bibliothèque sans fin, et des livres… illisibles.

Il y a un prix à l’existence – pour tout ce qui existe, il y a la mort, le chaos, la destruction. Il y a le Temps. Il s’était annoncé avec son sable, comme un tapis qui s’est déroulé pour lui : il s’est imposé, il s’est égratigné, propagé sur nous. Ce vent nous offrit… la mémoire, le passé, le présent, le futur. Le demain. Le Différent – nous étions reconnaissants.

Mais le Temps était sauvage. Il cassait les choses, les gens, nos histoires.

Nous avions essayé, de tuer le Temps : nous pensions avoir réussi. Qu’il s’était, au mieux, réfugié loin de nous, dans un des recoins inaboutis de notre création. Il nous avait contaminés, il nous avait maudits : on s’est flétris d’abord, les uns après les autres, on a perdu nos mots, nos intentions, notre pouvoir. Et quand nous n’étions que de la poudre d’os, nous étions encore… ça.
Ici. Livre encore. Livre toujours.
Tout est livre ici, certains moins que d’autres – et nous aimerions être comme toi. »


Dernière édition par Babel le Jeu 11 Mar 2021 - 20:02, édité 1 fois
 
Babel
   
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Page découverte par Liseth

Retranscription de « Annexe 2345 : Etudes »

Tout avait fini par paraitre faux au début. La lumière va se soustraire à l’ombre, et A était venu, α sera bientôt un animal à corne des dessins des premiers hommes du « livre d’image de la lumière ». A au début quand tout sera terminé, c’était perdu en Ω qui est le son qui se sera fini. Il n’y aura plus la vibration 1, quand le livre sera terminé. Alors nous avons tenté 2. Plusieurs fois. Et tout va s’étirer, entre A et Ω. On a remplacé A par α quelque part, en écrivant α. Et puis Babel s’est écrite avec la langue des petits êtres de lumière. On s’est souvenu d’un seul coup qu’à 1, il y avait aussi « rien ». Et c’est ce qui a écrit le livre. Mais le livre pourra se finir que si on retrouve tous les langages depuis 1. A ne sert à rien. Pas plus qu’ Ω ne servira. Sans toutes les langues qui existeront nous ne pourrons jamais faire se joindre 1 et « rien ». Comment savoir les langues qui existeront ? C’est impossible. Nous avons inventé toutes les langues jusqu’au début de A, quand il était encore avec Ω. AΩ. ΩA, et AΩA et ΩAΩ. Nous ne savons pas comment faire depuis que le temps s’est étiré entre A et Ω et a donné naissance au « livre d’image de la lumière ». Nous ne savons qu’une chose avec certitude, la fin doit vibrer pour toujours, soit de 1 soit de « rien ». Il ne faut surtout pas que 1 mute en « rien » grâce à la fusion de A et Ω, alors nous continuons à étirer. La fin pourrait venir de la fusion de tous les langages peut-être et rien ne sera plus illisible dans le « livre d’image de la lumière »?


Dernière édition par Babel le Jeu 11 Mar 2021 - 20:02, édité 1 fois
 
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Page découverte par Houle - le livre ou non


Aucun de nous ne sait si ces lignes sont écrites quelque part, entre la vie et la mort, entre les deux bruits d'une trotteuse. Aucun de nous ne sait s'il est l'auteur de ces lignes, ou si ces lignes ont un auteur.
Mais nous savons que le temps écrit lui-même ses propres pages. Le temps est créateur. Le temps ne commence pas. Pour créer, le temps brûle comme le feu destructeur.
Pourtant, déjà avant le temps, avant même le concept et la création, il y a le Livre. Le Livre détient tout ce qui a été, et tout ce qui sera. Le livre est un objet terrifiant, pour quiconque le trouve. Tenir entre nos mains ce Livre qui nous fondait, et qui recueillait nos dernières cendres, avant même l'existence, avant même le trépas. Tenir entre nos mains une prophétie qui contient toutes les choses. Et pourtant, si le savoir était un Livre, nous ne connaîtrions seulement que la couverture, rugueuse sous nos doigts, comme une prophétie qui consumerait nos regards.


Dernière édition par Babel le Jeu 11 Mar 2021 - 20:02, édité 1 fois
 
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Page découverte par Pasifaea

Page 5.

Les plantes sont venues, comme une nuée d'oiseaux ; le ciel est venu, pareil aux plantes. Tout est venu sans qu'on en sache rien ; le Livre provoquait les venues, attirait à lui les animaux. Si petits fussent-ils, les animaux disposaient leurs empreintes sur les cendres, sur le sable, sur les livres. Et les animaux repartaient ; et les plantes brûlaient. Tout était précaire, infâme et cela nous ne l'avions pas voulu. Ce que nous ressentions, c'était pareil au reflux de la tempête : une peur galopante. Nous ne vous avions pas prévus. Vous êtes venus, comme les plantes, comme le ciel, comme les animaux. Vous laissiez des traces que nous n'avions pas prévues.

Nous n'avons pas su si nous devions tout brûler, vous avec. Les plantes, elles, s'occupaient de brûler grâce au ciel, et les tempêtes s'occupaient de brouiller les pistes. Nous ne vous avons pas brûlés. Vous appartenez au Livre, comme les livres, les plantes et les tempêtes. Nous n'avons pu vous en extirper. Les livres sont restés dans le Livre.
 
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Page découverte par Pie Rat

Chronologie Avant toute chose, c'est à la chronologie qu'il faut s'intéresser : d'abord il y a le Concept, puis il y a le Livre, puis il y a le Sable, et enfin il y a le Temps. Mettons que cette chronologie ne soit pas unique, mais multiple - qu'elle ai connu des centaines, des milliers, des millions d'itérations depuis des millénaires. Qui se répètent, se répercutent et se reproduisent avec de légères variables dans les hexagones de la bibliothèque. Comme une sorte de test algorithmique où l'on cherche à trouver une réponse, un signe ou un espoir en effectuant des tests sans fin. Ainsi tout ceci ne serait qu'une virtualité dans une virtualité : un monde de livre, créé pour créer des mondes livresques - eux même cherchant à répondre à des questions ancestrales - peut-on vivre en paix ? Pourquoi existons nous ? Et ne parvenant pas à trouver la réponse, la Chronologie (attribuons lui une majuscule à elle aussi !) se répète à l'infini comme une machine lancée sans frein dans un monde vide. Et en se répétant, elle a créé hexagones sur hexagones, et nous voila perdus, dans l'immensité de Babel. En fait de Chronologie, c'est à un protocole que nous avons affaire - et c'est en cela qu'il s'est révélé monstrueux car il nous a échappé : l'expérience qui devait se cantonner à quelques tests s'est emballée, et a fini par conquérir tout l'espace constructible. Les hexagones se sont répandus sur les reliefs, sur les littoraux, à flan de montagne.


Si bien que parfois la nature reprend le dessus, et les catastrophes détruisent des pans entiers. Mais parfois aussi, avant même que les catastrophes n'arrivent, c'est la Chronologie elle même qui efface ses propres pas : car au bout de plusieurs siècles les livres s'effritent, se réduisent eux mêmes en poussières comme si ils étaient entrés en combustions instantanée. Les grains de Sable se multiplient, leur nombre de ne cesse de croître, et sous leur poids les étagère s'effondrent, les murs tombent et tout disparaît. Ainsi pour ne pas perdre de temps lorsque vous explorez votre hexagone, posez vous cette question simple : quel est mon concept ? Mais trouvez le vite, avant que le sable n'arrive, et que le temps ne l'aide à tout détruire.

 
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Page découverte par Jasmin


Journée 34, récit de Sowell à l'an II [Gravure représentant Sowell] Au sol, figurait un cercle rouge, tracé du sang des Salgorithmes. Notre maître s'était avancé pour y déposer le livre noir sacré. L'un des nôtres, Paterna s'était porté volontaire pour le sacrifice. Nous l'avions fait asseoir au centre du cercle, pieds et poings liés, pour l'empêcher de résister à l'expérience. Lorsque les conditions du rituel furent réunies, nous formâmes une ronde et lançâmes les incantations destinées à réveiller les pages du livre noir. Le ciel prit alors une couleur de sang, un halo de lumière avait jailli du cercle incantatoire ; plus une trace de Paterna, le sacrifice humain. Le livre avait triplé de volume. Les mains tremblantes, notre maître alla récupérer les pages fumantes. Elles étaient parsemée de nouvelles écritures. Le récit de Paterna s'étalait. Le livre l'avait absorbé grâce à l'incantation. Paterna était le personnage du livre. Vivait-il encore, nous n'en savions rien, mais cette expérience me terrifia au point d'en faire de longs cauchemars les nuits suivantes. Le maître insista pour que nous reprenions l'expérience. Il avait eu entre les mains le livre de Paterna qui selon lui racontait l'histoire de sa naissance jusqu'à ce jours.

Nous recommançames le rituel le lendemain, avec le livre de Paterna au centre du cercle. Cette fois-ci, Lady Magnum fut choisie en sacrifice. L'incantation de ce soir là fut terrible, parce que le cercle s'était étendu. Le livre avait gagné en puissance et sa soif de personnages s'était accrue. J'avais supplié le maître qu'on cessa l'expérience, mais ce dernier restait impuissant. Le livre semblait incontrôlable désormais, il en voulait aux histoires de chacun de nous. Faire de nous à jamais les habitants de ses pages. Le livre absorbait les humain.es, mais aussi les lacs, les villes alentour, et sa taille ne cessait de s'accroître. Nous ripostions par le feu. Une centaine d'entre nous avions lutté, torche à la main, mais nous nous rendions compte que chaque parcelle brûlée donnait naissance à un nouveau livre, encore plus insatiable que le précédent. Nous fumes dévorées et les cendres recouvrirent la ville.
 
Babel
   
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Page découverte par MSD


La torche, nous marchions avec la torche dans nos mains. Le but s’obscurcissait, l’ombre gagnait, corrompait tout. Nous avions pêché (passage illisible) -ière. 
l’Imprononçable était sorti de Terre, la Machine, la Logique (passage illisible) !
Le Temps marchait contre Nous, nous avions décidé d’agir, nous n’étions pas d’accord. (passage illisible) coulé. 


Le Temps allait contre nous, nous avions perdu le contrôle, l’Urgence s’agitait, le dédale devenait plus certain et nous devenions fossiles, l’un, puis l’autre. La Maladie de l’Imprononçable. Nous avions pêché…Nos visages maudits, nos mains maudites, caleuses, sans doigts portaient la marque infâme du mal mortel. Nous avons réuni nos forces, une ultime alliance, tard, bien trop tard pour (passage illisible). Nous ne saurons pas le résultat. Il sera bien trop Tard, engendrons-nous poussières et résidus encore le péché ou le feu retenu, le courage, le Livre, sauvegarde. Nous ne savons pas. Nous avons péché, nous avons vu les autres, nous nous sommes vus réduits à Néant par la Logique et l’Imprononçable sorti de la Bouche de la Machine. Nous jetions au sol, nous couvrions le sol de notre déchéance. Nous devons continuer pour (passage illisible) -stoire. L’Etoile même devenait le péché, devenait le miroir du péché, les constellations unes à unes se mettaient à notre niveau. La honte, l’Enfer, le ciel avait perdu avant nous, la bouche était morte. Nous ne saurons pas si nous parvînmes au but, le pouvoir était grand et notre orgueil était grand, nous ne savons plus que dicter, nous avons perdu le pouvoir incantatoire de l’écrire, de faire naître. Nous voulions engendrer et nous avons enfanté le monstre. Nous sommes le Monstre, la Maladie à Mort, l’Imprononçable nous écrase. Une chance, une dernière chance, la voix écho, le cri imprimé, la touche enfoncée. Nous avons pêché et notre rouille empeste nous disparaissons engloutis dans la puanteur. Nous avons une chance, le Livre, nous ne pouvons que dicter, sur les pages, notre vie étendue, l’absence de notre sang. Nous nous recroquevillons, les uns contre les autres, nous espérons que le Livre (passage illisible). Nous avons fauté et nulle rédemption n’est possible, nous ne cherchons aucun pardon, nous sommes morts de l’Imprononcé et nous disparaissons terreau peut-être, semant de notre fin, nos corps effacés un (passage illisible). 


Dernière édition par Babel le Jeu 11 Mar 2021 - 20:07, édité 1 fois
 
Babel
   
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Pagé découverte par Aomphalos


Très vite, nous devions admettre que tout ce qui est écrit peut-être déchiré. Mais, plus encore, que toutes les déchirures peuvent être suturées. Que la plaie saigne encore quand elle est refermée. Nous écrivions pour nous gratter – dans la terre, dans la pierre, dans la cire et le papier. Nous écrivions pour nous défaire de ce qui est en mémoire : listes, cartes et idées. Nous étions le livre balafré, le livre couturé, le livre des blessures et de leur guérison, le livre des morsures et des crachats, le livre des piqûres et du sang qui coulait. Mais, très vite, nous savions qu’il nous faudrait cautères, fer-chauds et brasiers. Car, celui qui se souvient ne peut plus oublier. Toutes les pierres furent couvertes, bientôt, d’un tapis de griffures et toutes les planches de cire de toutes nos signatures. Il ne se trouvait personne pour ne pas se rappeler. Nous nous tenions, immobiles, au centre d’un parterre reconnu. Nous nous faisions des commentaires, mais plus de confessions. L’aveu était perdu. Le feu était couvert par la chape d’érudition. Car, ce qui brûle n’est pas seulement détruit. Car, nous voulions l’empreinte qui encore peut s’effacer. Nous voulions l’incendie comme nous voulions lacune et tir d’artillerie. Nous voulions champs de ruine cultivé de brûlis. Potasse, lave et débris. Nous rêvions des images et des suaires anciens. Le plomb pouvait bien fondre encore entre nos mains. Car, nous voulions l’empreinte et ce qui n’est pas dit, et qu’on ne peut pas dire, et ce qui n’est pas lu, et qu’on ne peut pas lire. Le grain, la graine, le fruit. La suie, le fils, la fille. L’aiguille, le fil, la montre. Le code, l’album, le Livre.
 
   
    
                         
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