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| | | Nombre de messages : 45 Âge : 29 Pensée du jour : Le comble pour un auteur de science-fiction serait de plagier un écrivain du futur. (Le retour du Chat, P. Geluck). Date d'inscription : 11/06/2018 | Encrelune / Petit chose Ven 8 Mar 2019 - 17:56 | |
| Vent de flibuste, de Nicholas Griffin, un roman qui retrace les péripéties de l'équipage de Bartholomew Roberts, pirate du XVIIIe siècle. L'écriture est super immersive, j'adore ! Si la conclusion est du même acabit, je crois que ça va être un coup de coeur |
| | Nombre de messages : 2956 Âge : 39 Pensée du jour : /kick lundi Date d'inscription : 19/03/2018 | Mardi / Roberto Bel-Agneau Jeu 21 Mar 2019 - 8:44 | |
| Je viens de commencer Sorcières de Mona Chollet. Passionnant (et horrifiant )
| Ta gueule, c'est cosmique. |
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| | Nombre de messages : 7093 Âge : 42 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy) Jeu 21 Mar 2019 - 10:26 | |
| | Nombre de messages : 3107 Âge : 36 Localisation : High Fem Bitch Pensée du jour : Show me the monster inside of you Date d'inscription : 28/07/2012 | DC / Gueule d'ange et diable au corps Lun 25 Mar 2019 - 14:53 | |
| Après avoir lu les Chroniques 1954-2003 de Francoise Sagan, je lis pour une fois un homme, à savoir John Steinbeck : Jours de travail - Les journaux des Raisins de la colère. |
| | Nombre de messages : 3107 Âge : 36 Localisation : High Fem Bitch Pensée du jour : Show me the monster inside of you Date d'inscription : 28/07/2012 | DC / Gueule d'ange et diable au corps Jeu 28 Mar 2019 - 16:59 | |
| C'est allé assez vite ma lecture de John Steinbeck.
Depuis j'ai lu des livres courts.
Joseph Ponthus - A la ligne. C'est une merveille ce livre. Il est très très très très bon. Je le cherchais depuis longtemps et je regrette pas de l'avoir acheté et lu.
Ensuite, un court manifeste, celui de Cinzia Arruzza, Tithi Bhattacharya et Nancy Fraser; "Féminisme pour les 99%" très très très stimulant.
Et maintenant je retourne aux romans plus classiques à mon goût. Le dernier tome de la saga Langdon de Jane Smiley, "Notre age d'or". J'avais adoré et dévoré les 2 premiers tomes (Nos premiers jours; nos révolutions), un peu anachroniques en ce qui concerne le sujet: une saga familiale d'agriculteurs écossais-allemands dans l'Iowa des années 1920 à nos jours; et pourtant il y a une justesse dans la façon de peindre les personnages, de peindre la société américaine et son évolution, j'ai vraiment adoré. Anachroniques parce que la famille blanche agricole dans le midwest ça s'est longtemps pratiqué, c'est un trope fondateur même des USA, et puis (heureusement) il y a eu de la diversité, on a pu voir des romans noirs, des peuples natifs, on a eu des Chroniques de San Francisco de Maupin...
Jane Smiley a su retravailler intelligemment ce trope classique. |
| | Nombre de messages : 23 Âge : 33 Localisation : Dix-huit Date d'inscription : 19/03/2019 | Gallifez / Homme invisible Ven 29 Mar 2019 - 10:57 | |
| Je suis en train de lire La Vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joe Dickers J'ai failli ne pas accrocher mais passé la page 50 je suis rentrée dedans. J'en dirai un peu plus quand j'aurai avancé. Certains ici l'ont lu ?
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| | Nombre de messages : 2194 Âge : 38 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 18/04/2017 | Silence écrit / Péril 666 Ven 29 Mar 2019 - 11:07 | |
| Oui. Un page-turner un peu vide. Passé les 2/3 du livre, à force d'apprendre rebondissement sur rebondissement, on finit par ne plus y croire. Pas désagréable à mon sens, mais on l'oublie sans souci une fois lu. |
| | Nombre de messages : 146 Âge : 33 Localisation : Nantes Date d'inscription : 07/10/2018 | Cloris / Barge de Radetzky Sam 13 Avr 2019 - 20:16 | |
| Je suis aussi sur la fin de Sorcières, c'est vraiment excellent. Je viens de finir Tendre est la nuit de Fitzgerald (dont j'ai retenu quelques belles choses noyées dans une dramaturgie franchement légère et une chronologie dispersée), et j'entame Le Voyage du canapé-lit de Pierre Jourde (dont je suis une fervente groupie). |
| | Nombre de messages : 5732 Âge : 34 Localisation : Oxfordshire Pensée du jour : Oui, je connais cette théorie. Date d'inscription : 23/12/2007 | Tim / Morceau de musique survitaminé Dim 14 Avr 2019 - 19:29 | |
| Tombé par hasard sur "Dernière conversation avant les étoiles", transcription de 4 entretiens enregistrés avec Philip K Dick quelques semaines avant sa mort.
C'est ouf.
Dans le premier, il commente les 20 minutes d'essai du film Blade Runner qu'il vient de voir, il est tout excité, c'est absolument génial. |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 124 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Dim 14 Avr 2019 - 19:38 | |
| Ulysse de James Joyce. Foisonnant et ardu, encore un roman qui me fait douter de mes capacités intellectuelles !
Je n'aime plus lire plusieurs choses en même temps (ça n'aide pas ma faculté de concentration, et j'abandonne des livres pendant des mois de cette manière), mais là, je crois que je vais avoir besoin de vacances neuronales... |
| | Nombre de messages : 10020 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Dim 14 Avr 2019 - 19:40 | |
| Je viens de terminer Tar Baby, de Toni Morrison. J'avais lu, sur les conseils de Hobbes, il y a quelques années, L'Œil le plus bleu de la même autrice, et je suis amusée de voir que ma sensibilité de lectrice a à ce point évolué. En 2011, j'avais été séduite par la beauté poétique de la langue de Morrison, par sa légèreté pour dire des choses terribles. Aujourd'hui, je suis estomaquée par sa capacité à mettre en scène les relations de pouvoir (Blancs / Noirs / Noirs jaunes, maîtres / domestiques, personnes âgées / jeunes), c'est fabuleusement fait et bien plus fort que la plupart des discours militants. |
| | Nombre de messages : 582 Âge : 33 Date d'inscription : 12/11/2018 | cmllrz / Gloire de son pair Dim 14 Avr 2019 - 20:14 | |
| Tout à fait d'accord avec toi Pasiphae. J'avais adoré Tar Baby ! C'est marrant en ce moment je lis Song of Solomon... subtile, brûlant et superbe aussi |
| | Nombre de messages : 212 Âge : 42 Date d'inscription : 30/07/2014 | LeBossu / Autostoppeur galactique Mar 16 Avr 2019 - 15:57 | |
| ai fini et relu pour fiche Le convoi de l'eau, d'Akira Yoshimura. m'a fortement impressionné : morbide, violent et poétique ; la rédemption et le déchirement d'un homme face à la destruction. ma fiche de lecture en spoiler (parce que je spoile) : - Spoiler:
Dans cette vallée imprégnée d'humidité, monde ancien et monde moderne se téléscopent par barrage interposé, l'un chassant l'autre vers des frontières abstraites et éthérées. Au milieu, le narrateur, que cette immersion dans une nature oppressante, omniprésente et calme pousse à regarder et à revivre une histoire personnelle éclaboussée par la violence. Violence du monde moderne, violence intérieure, qui ne peut plus se résoudre que dans l'incendie.
Au cœur de cette vallée, humide et luxuriante, dont la symbolique féminine ne peut manquer de frapper, il y a d'abord le contraste entre une communauté ancestrale, d'anciens parias, qui au fur et à mesure des générations, se retrouve gardienne des traditions, des rituels, apte à vivre en harmonie avec la nature, profondément et farouchement inadaptée à la vie moderne. C'est un jardin d'Éden que vient bouleverser l'arrivée de l'équipe, et avec elle, le barrage, la vie moderne. Avec eux, l'efficacité, une certaine hostilité, le mépris, la transgression, jusqu'au viol et la destruction. S'il appartient à cette équipe, le narrateur, lui, fuit le monde, son histoire personnelle et la lumière sont des tourments, il porte une haine en lui-même, une jouissance de la violence qu'il incarne, et qui trouve enfin un repos dans cette vallée qu'on lui demande de submerger.
Tout autour, pour tous, l'humidité, omniprésente, le cycle de l'eau et des saisons, le jeu des couleurs, et la luxuriance de la végétation, des sons, l'eau sous tous ses états, jaillissement de vie avec lequel les villageois ont appris à vivre en harmonie. Pour les ouvriers, il s'agit plutôt d'oppression, ou de moyen à contenir puis à maîtriser. Symbole de la frontière entre ces deux mondes, le torrent dont on entend le murmure, ou la source d'eau chaude, que les ouvriers transgressent. C'est par la présence de cette humidité que le narrateur est remis en présence de son histoire personnelle, du meurtre commis. Et s'il s'identifie peu à peu à ces villageois, à leur peine, c'est aussi avec une grande sensibilité qu'il incorpore cet environnement dans lequel il est amené à vivre, qui l'imprègne et le lave.
Si la société répond à la destruction de la montagne et de la vallée en offrant une compensation financière, les villageois répondent à la destruction des mousses par le lent travail de fourmis, le laborieux et profondément respectueux déplacement des os du cimetière. Et lorsque ces deux mondes se rencontrent enfin dans le viol d'une jeune femme, la réponse est la même, sans appel : la mort. Mort par vengeance du coupable, au visage lavé dans l'eau, mort par pendaison de la jeune femme, qui expie pour un crime dont elle est innocente. Et ce geste, puis le cadavre, et les os, font écho dans l'âme du narrateur, à son crime, à la haine qu'il n'a jamais réussi à purger. Pourtant, grâce au « sacrifice » rituel de la jeune femme, par la pitié et la compassion qu'il éprouve pour ces villageois, le narrateur vit une rédemption qui lui ouvre la voie du pardon, de sa femme fautive, et de lui-même, meurtrier s'abandonnant à la violence.
Alors, critique du monde moderne, qui prend et détruit, ne connaissant plus que l'argent comme moyen de lier les hommes. Surtout, rédemption d'un homme pris par sa violence, qu'un sacrifice ouvre à la pitié, puis au pardon, et qui découvre que la paix ne peut se trouver sans vivre le déchirement, l'abandon d'une part de soi.
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| | Nombre de messages : 6963 Âge : 37 Date d'inscription : 03/01/2010 | Lo.mel / Troll hunter un jour, troll hunter toujours Mar 16 Avr 2019 - 16:19 | |
| La jeune fille brune d’Alexandre Tišma.
J'aime assez peu le style, en tout cas celui de la traduction. En même temps, ce fut un premier roman pour Tišma.
En revanche, le thème et la manière dont il est traité me plaisent beaucoup. Le narrateur, de passage dans un village alors qu'il cherchait des actualités à traiter en tant que journaliste, nous raconte sa rencontre simultanée avec deux jeunes filles : l'une blonde et expansive, l'autre brune et secrète. Ce soir-là, et dans des conditions un peu sordides, il couchera avec la brune et vivra une communion sexuelle exceptionnelle. Un concours de circonstance l'empêchera de lui demander de la revoir le lendemain.
Au cours de sa vie, il reverra plusieurs fois la blonde avec qui il nouera un lien particulier. Mais la brune, malgré tous ses efforts, aura définitivement disparu. Au point qu'il se demande parfois : a-t-elle réellement existé ? |
| | Nombre de messages : 3107 Âge : 36 Localisation : High Fem Bitch Pensée du jour : Show me the monster inside of you Date d'inscription : 28/07/2012 | DC / Gueule d'ange et diable au corps Mer 17 Avr 2019 - 11:11 | |
| J'ai donc lu
Jane Smiley - Notre age d'or J'ai entamé et terminé Edward Abbey - Désert Solitaire, pour souffler au milieu de "Souvenez vous, résistez, ne cédez pas" d'Andrea Dworkin qui est bien oui, mais dur. Violent. |
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