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 Commencer par la fin ?

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nuit2chine
   
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nuit2chine  /  Tentatrice chauve


Bonjour


Je me joins à cette conversation, elle est passionnante.

Avec ma façon de travailler, il m'arrive fréquemment, de passer d'un chapitre à l'autre, surtout lorsque j'en suis encore au premier jet.
Après avoir bâti le plan, je rédige chapitre par chapitre en suivant l'ordre de la montée dramatique. Mais voilà, l'angoisse de la page blanche me tombe dessus malgré toutes mes précautions. C'est parce je pense à un chapitre qui contient plus d'action, plus de rebondissement et qu'il m'inspire, ou bien parce que je me rends compte qu'une scène a été oubliée et qu'elle risque de tomber comme un cheveu sur la soupe, alors je reviens en arrière.
Puis, une fois que j'ai mis le mot fin, quelques idées permettant des révélations ont changé ma première idée de départ, alors je retravaille le tout.

J'ai mis au point un code couleur et police pour m'y retrouver : en gras, un détail a été ajouté ou modifié, et a son importance pour le déroulement de l'histoire.
barré, passage à déplacer ou supprimé.
en rouge, le passage doit être mieux amené et je dois créer un ou des chapitres afin de l'introduire autrement.
police plus petite, pour les intrigues secondaires.


Passez une bonne journée.
 
TITAN
   
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TITAN  /  Gloire de son pair


Pour mon roman que j'écris actuellement, j'ai déjà écrit la fin et je trouve que cela donne un avantage à la rédaction du roman, mais surtout à la construction de l'intrigue.

En effet, lorsque vous rédigez la fin en premier, vous savez où vous voulez en venir, vous savez où le personnage doit arriver. Par exemple pour un roman policier, c'est à la fin qu'on découvre le meurtrier, et bien, justement en rédigeant la fin, vous connaissez les indices, l'histoire, comment ça c'est déroulé le meurtre... et en ayant tout cela, il suffit plus qu'à faire la rédaction des chapitres précédents en incluant les indices qui ont été dévoilés dans le dernier chapitre (ou l'avant dernier s'il y a un épilogue).

Alors que si vous commencez dès le début, vous n'aurez franchement aucune idée de la fin, et bien en rédigeant le roman, l'histoire risque de devenir bancale, il y aura des incohérences, des scènes oubliées...

Après c'est mon point de vue. Very Happy
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


TITAN a écrit:
Alors que si vous commencez dès le début, vous n'aurez franchement aucune idée de la fin, et bien en rédigeant le roman, l'histoire risque de devenir bancale, il y aura des incohérences, des scènes oubliées...

Sur mes "Tutore Noctis" (qui sont des grosses nouvelles), j'ai rarement la fin quand je commence à écrire.
Sur mes différents romans, j'avais chaque fois une fin en tête, sous forme de "grandes lignes".
Le seul des trois où j'ai tenté d'écrire mon plan et donc organiser la fin avant d'y être... c'est justement celui où j'ai totalement chamboulé ladite fin ! Et je dis bien : totalement. En particulier pour deux personnages qui devaient mourir et sont restés en vie et un autre qui devait vivre et que j'ai finalement tué.
Et très franchement : je n'ai AUCUN remord d'avoir changé la fin. Celle que j'avais planifiée aurait donné un truc à la fois illogique et gnangnan.
Sur les deux autres, elle est restée celle que j'avais prévue.
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Malucio
   
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Malucio  /  Gloire de son pair


Pour rebondir sur ce que disent Titan et Séléné, je pense qu'il faut avoir une idée de la fin (je dis bien une idée), mais surtout un élément de départ, déclencheur, la base de l'histoire. C'est important d'avoir une situation A qui se résout avec une situation B, mais tout ça peut changer, la situation A peut être résolue avec C. Alors que si on écrit une fin, et qu'on veut changer le début, la fin n'a plus forcément de sens puisqu'elle résout une situation qui n'existe plus. Et puis, c'est pas parce qu'on commence par le début qu'on ne sait pas où on va.

Pour me citer (parce que je suis famous, m'voyez), dans le topic de Mai'hem où on parlait de la construction d'un plan (ici : http://jeunesecrivains.superforum.fr/t51456-construire-un-plan-pour-mon-roman ) :

Citation :
Évidemment, il faut l'idée de départ, l'élément déclencheur. Qui n'est pas obligé d'être dans le prologue ou le chapitre 1, mais il me faut cet élément qui sera l'enjeu de l'histoire, la quête, et également son dénouement. Ce sont les deux points d'ancrages de la structure. Et encore ! Autant, le début, s'il change, la résolution n'a plus de raison d'être puisque l'élément qu'elle doit résoudre n'existe plus, mais la fin peut changer en cours de route !

[...]

À ce stade, je me retrouve avec une joli boîte. J'ai le fond et le couvercle. Je peux pas enlever le fond parce que sinon tout se casse la gueule, mais si je trouve un meilleur couvercle, je peux le changer par contre.

[...] rien n'est immuable. J'ai déjà changé l'identité d'un perso, d'un twist, etc... Je sais comment mon élément déclencheur à la toute fin est résolu, mais les conséquences sur les personnages, l'épilogue, il a changé quatre fois. Y a des idées d'arcs narratifs que j'ai jetées à la poubelle, ou bien qui ont muté pour garder la même essence, ou la même idée d'origine, mais devenir autre chose.

Mais tout ça, c'est jamais qu'un échange de points de vue. Chacun a sa méthode d'écriture, son feeling, etc... Moi je sais que même si j'ai une scène très précise en tête, que j'ai hâte de l'écrire, je ne le fais pas jusqu'à y être, pour me donner envie, pour la mijoter encore et la laisser grandir. D'autres préfèrent tout coucher sur papier, quittes à jeter plus tard. Un texte c'est vivant, un plan les personnages ont tôt fait de le foutre en l'air, donc on fait chacun à notre sauce. Les avantages et inconvénients ne sont pas les mêmes pour tout le monde.

(Bon je sais que "Chacun et différent et fait comme il veut" ça n'alimente pas beaucoup le débat, mais faut dire que c'est pas tout à fait faux, y a pas de recette magique, juste des méthodes qui conviennent plus ou moins à chacun)
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Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


TITAN a écrit:
Par exemple pour un roman policier, c'est à la fin qu'on découvre le meurtrier, et bien, justement en rédigeant la fin, vous connaissez les indices, l'histoire, comment ça c'est déroulé le meurtre... et en ayant tout cela, il suffit plus qu'à faire la rédaction des chapitres précédents en incluant les indices qui ont été dévoilés dans le dernier chapitre (ou l'avant dernier s'il y a un épilogue).

Alors, justement, je me suis posée la question sur l'intérêt de connaître en détail les "rouages" du crime, avant d'écrire une histoire policière. Je ne suis pas convaincue que cette méthode en partant de la fin soit la bonne. (ou en tout cas, pour ma part, elle ne me satisfait pas pleinement. Avoir une idée vague, oui, mais une idée précise, non.)

Parce qu'en fait, souvent, on pense aux indices, on veut les disséminer dans les chapitres au fur et à mesure, d'accord, mais on raconte quoi d'autres, hormis la chasse aux indices ? ^^' Et comment faire pour que nos persos aient envie d'emprunter le chemin tracé pour eux, alors qu'ils peuvent virevolter dans plein d'autres directions différentes ?

Perso, j'expérimente l'inverse. J'écris du début sans avoir d'idée précise de la fin, ou des indices qu'ils vont pouvoir trouver, et j'adapte ensuite selon les lieux où m'emmènent mes persos. Ça me permet d'avoir une fin imprévisible, puisque moi-même je ne la connais pas. Et pour les éventuelles incohérences (il en reste toujours), je lisse tout à la réécriture.
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Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Mokkimy a écrit:
Ça me permet d'avoir une fin imprévisible, puisque moi-même je ne la connais pas. Et pour les éventuelles incohérences (il en reste toujours), je lisse tout à la réécriture.
Très bien vu !!!
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TITAN
   
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TITAN  /  Gloire de son pair


Mokkimy a écrit:
Ça me permet d'avoir une fin imprévisible, puisque moi-même je ne la connais pas. Et pour les éventuelles incohérences (il en reste toujours), je lisse tout à la réécriture.

Pour moi, écrire une fin imprévisible n'est pas la meilleure des technique, car en arrivant à la fin de l'histoire, il y a finalement un risque de tomber sur une fin prévisible, autrement dit, une histoire avec un scénario tellement vu et revu. Parce que quand on écrit sans savoir où aller, on risque de tourner en rond, voire de recopier inconsciemment un scénario déjà construit. C'est le cas des séries longues, par exemple la série Pretty Little Liars, y a 7 saisons (environ 160 épisodes), comme la fin n'a pas vraiment écrite, seul le criminel était connu, et bien tout le long de la série, ça se voit que c'est écrit au fur et à mesure, y a des incohérences, on tourne un peu en rond.

Pour moi, il faut écrire la fin, ou au moins vraiment connaître les grandes lignes, comme ça on peut construire un scénario assez approfondi en sachant quels seront les péripéties, les retournements.. pour éviter de tourner en rond (c'est la troisième fois que j'utilise cette expression Very Happy ).

Après chacun fonctionne de manière différente, chacun fait ce qu'il veut, nous sommes dans une démocratie et surtout nous sommes LIBRES ! Libre à vous de commencer par le début, libre à vous de commencer par la fin, libre à vous de commencer par le milieu, libre à vous de commencer par un paquet de chips XD
 
nuit2chine
   
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nuit2chine  /  Tentatrice chauve


Bonjour


J'ai un peu de mal à comprendre la démarche de certains. Lorsque vous écrivez, vous ignorez la fin ? J'avoue ne pas fonctionner de cette manière.
N'y voyez pas de jugement, hein, juste de la curiosité.
Il fut un temps où j'étais jeune et rebelle, avec comme ambition écrire la meilleure histoire de tous les temps. J'écrivais au petit bonheur la chance, en fonction de l'humeur du jour, sans avoir de trame en tête. Bref vous le devinez, cette histoire, je ne l'ai jamais terminée, d'autres préoccupations m'éloignant de mon labeur.
C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui, je suis incapable d'envisager écrire un roman sans savoir comment le conclure.

Comme quoi…


Passez une bonne journée.
 
Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


Je comprends aussi cette manière de fonctionner Titan. ^^ Puis comme tu dis, il n'y a pas de mauvaise méthode, faut juste trouver celle qui nous correspond.

Pour ma part, si je connais déjà la fin de l'histoire, je m'ennuie en l'écrivant. J'ai besoin d'aller au hasard, de découvrir l'intrigue en même temps que mes personnages. Recopier inconsciemment un scénario déjà construit est un risque, mais dans un autre sens... est-ce qu'il existe des fins vraiment inédites ? Et même, est-ce qu'il existe des intrigues vraiment inédites ? Je suis partisane du "tout a déjà été écrit". Ce qui compte, pour moi, c'est surtout la manière de le raconter.

Nuit2chine, en effet, ça demande de la discipline. J'écris tous les jours. Ce n'est pas au gré de l'humeur, c'est une routine que je me fixe. =) Je n'ai pas de problème à aller au bout de mes histoires.

Mais, en définitive, connaître ou ne pas connaître la fin n'a pas beaucoup d'impact sur la procrastination. :p
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nuit2chine
   
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nuit2chine  /  Tentatrice chauve


Mokkimy a écrit:
Mais, en définitive, connaître ou ne pas connaître la fin n'a pas beaucoup d'impact sur la procrastination. :p

Et bien moi si !
C'est bien la preuve que chacun est différent.
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


nuit2chine a écrit:
Mokkimy a écrit:
Mais, en définitive, connaître ou ne pas connaître la fin n'a pas beaucoup d'impact sur la procrastination. :p

Et bien moi si !
C'est bien la preuve que chacun est différent.

Mokkimy a écrit:
Pour ma part, si je connais déjà la fin de l'histoire, je m'ennuie en l'écrivant. J'ai besoin d'aller au hasard, de découvrir l'intrigue en même temps que mes personnages.

Le propos de Mokkimy penche vers la contradiction.
S'il faut se battre contre l'ennui pour avancer sur un texte...  est-ce qu'on ne risque pas effectivement de procrastiner ? On peut, à l'inverse, bâcler le travail, je l'admets. Mais pour avancer avec le même soin que si on est passionné par ce qu'on fait, il faut (à mon sens) pas mal de volonté !

J'avoue que toutes les scènes de mes romans ne me passionnent pas de façon égale. Mais si je m'ennuie sur plus d'une page (voire une demie), alors il y a de gros risques que je n'avance plus ! Et n'imagine pas de m'ennuyer tout du long mais avancer quand même...

Bref : pencher n'est pas tomber.
Mais je me demande comment on peut éviter la chute

Mokkimy a écrit:
Nuit2chine, en effet, ça demande de la discipline. J'écris tous les jours. Ce n'est pas au gré de l'humeur, c'est une routine que je me fixe. =) Je n'ai pas de problème à aller au bout de mes histoires.
Je suppose, oui...
Pour ma part, si je m'ennuie sur un peu trop de longueur à mon gré, je pose le texte de côté et y reviens quand je "le sens mieux". Il n'est pas rare, à ce moment-là, que je reprenne la partie "ennuyée" de fond en comble (et il est même arrivé que je la vire)

nuit2chine a écrit:
C'est bien la preuve que chacun est différent.
commencer - Commencer par la fin ? - Page 2 Asia_m10
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Citation :
J'ai un peu de mal à comprendre la démarche de certains. Lorsque vous écrivez, vous ignorez la fin ? J'avoue ne pas fonctionner de cette manière.

J'ai tendance à penser que la fin n'est pas importante du tout, que c'est le mouvement qui compte, ce qui anime le récit et le fait vivre. Roman pour moi = personnage+mouvement. Et la fin, ben, c'est arrêter à un moment de leur vie, qui fait sens. Puisque les personnages ont vécu avant et vivent après, sauf si, comme John Irving, un roman commence pour vous avec la naissance du héros et termine avec sa mort.

En ce sens, connaitre la fin n'est ni utile ni indispensable, je trouve ça même anxiogène, pour moi. Je serais incapable de l'imaginer, puisque je ne suis pas allé au bout du mouvement du texte.
 
nuit2chine
   
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séléné.C a écrit:
si je m'ennuie sur un peu trop de longueur à mon gré, je pose le texte de côté et y reviens quand je "le sens mieux". Il n'est pas rare, à ce moment-là, que je reprenne la partie "ennuyée" de fond en comble (et il est même arrivé que je la vire)

Exactement pareil ! Lorsque qu'une scène me bloque, elle prend la destination des oubliettes. Le récit ne s'en porte que mieux.


@Fabre, je suppose que nous n'écrivons pas le même type d'histoire. Mon domaine de prédilection est la romance, donc le cheminement qu'empruntent mes personnages pour parvenir au point final, a son importance. C'est la raison pour laquelle j'ai besoin de savoir où je vais ils vont à l'avance.
Mais je conçois qu'il existe mille et une manière d'écrire.
 
Malucio
   
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Malucio  /  Gloire de son pair


J'ai du mal à concevoir que la fin n'a aucune espèce d'importance. Outre le fait qu'elle doive faire sens, être marquante d'une façon ou d'une autre, il faut qu'elle soit à la hauteur de tout ce "mouvement+personnage" qui est bel et bien primordial. J'ai vu trop de personnes (surtout dans la communauté manga) être déçus par une fin au point d'en être dégoûtés d'un auteur ou d'une oeuvre... Et je trouve ça vraiment triste !
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Night'sDawn
   
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Personnellement, je pense que d'une part cela dépend des auteurs et de ce avec quoi ils sont le plus à l'aise. D'autre part, ça dépend aussi grandement de ce que l'on veut transmettre. Certaines fois ce sera une œuvre plus axée sur le développement des personnages où la fin est moins importante et donc plus libre. Parfois ce sera une œuvre d'action où les péripéties et la fin sont plus importante que la cohérence des personnages (pas trop non plus !). Et un dernier exemple plus personnel : l’œuvre peut découler d'une idée qui impose une certaine fin (je pense par exemple à des fins de type ex-machina/plot-twist restant pour autant logique/annoncées, pas sorties de derrière les fagots par manque d'imagination).

Après n'ayant jamais terminé d'écrire un roman/nouvelle, je ne peux aucunement dire si l'une ou l'autre méthode a plus d'intérêts/avantages. Mais je reste la plupart du temps dans une optique de construction d'un plan, puis des personnages, puis enfin de l'écriture (et pour autant je suis mauvais en dissertation !).
 
   
    
                         
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