S'il suffisait de virer les guillemets, ce ne serait pas grand-chose, mais justement, ça ne suffit pas toujours.
Les guillemets permettent de passer à la ligne pendant une réplique, alors que les dialogues à quadratins seuls ne le permettent pas.
Du coup, la ME ne peut pas ranger ça en "petite retouche vite faite", parce qu'il faudra demander à l'auteur un vrai remaniement du texte.

Pour ce qui est des petites ME non présentes en librairie ; je ne sais pas.
Mais tu devrais peut-être créer un topic pour poser la question, parce que là, on s'éloigne pas mal des manuscrits

Je suis éditée par plusieurs petites maisons. Ventes sur des salons ou numérique. Au final, le résultat est plutôt bon.

Et oui, les maisons ont réalisé des corrections éditoriales et la couverture est créée par un graphiste.

Bon, toutes les petites structures ne se valent pas... il y a des noms à éviter.

Pour ajouter mon grain de sel, j'ai envoyé mon dernier manuscrit à une vingtaine de maisons d'édition spécialisées dans la Fantasy et/ou la Science-fiction. La littérature de genre est en vogue même si elle ne "marche" pas forcément du feu de Dieu comme c'est le cas dans les pays anglo-saxons. J'ai donc joué la carte de la niche pour attirer des lecteurs de niche. C'est une stratégie qui s'est avérée payante mais ma maison d'édition est plutôt modeste, avec peu de moyens. Je pense que pour un premier roman, ça n'est pas si mal. Après, il faut savoir faire son trou et peut-être sortir de sa niche

Citation :

La littérature de genre est en vogue même si elle ne "marche" pas forcément du feu de Dieu comme c'est le cas dans les pays anglo-saxons

La plupart des petites ME font dans la littérature de genre. Les grosses ont tendance à snober un peu et renvoyer la SFFF au domaine jeunesse, mais je ne pense pas qu'on puisse pour autant jeter toutes les littératures "de genre" du côté des "genre niche".

Par curiosité, Guillôme, quelle est ta ME ? (Je suis à la recherche d'un éditeur pour mon roman de SF, donc ma question n'est pas tout à fait sans arrière pensée !)

Ma question : Est-il préférable d'attendre les réponses d'éditeurs avant de tenter les concours via internet qui mettent nos textes en ligne ?

Mattv a écrit:

Ma question : Est-il préférable d'attendre les réponses d'éditeurs avant de tenter les concours via internet qui mettent nos textes en ligne ?

C'est une bonne question. Le mieux encore est de ne pas trop s'en faire. Les réponses d'éditeurs sont rares et espacées dans le temps. Il me semble d'ailleurs qu'il y a un topic qui répertorie le délai d'attente pour chaque ME. Bien évidemment il s'agit d'un tableau à titre indicatif. Cependant il faut plusieurs longs mois avant de pouvoir attendre une réponse, et les élus sont... eh bien, comme tous les élus : ils sont peu nombreux !

Par contre, rien ne t'empêche d'envoyer plusieurs  textes au même éditeur, si tu es du genre à aligner les récits rapidement. Autant gagner du temps avec le destin !

Les délais sont rares = cela dépend à quelles maisons on a envoyé.
S'il y a cinq maisons annonçant répondre toujours et le faire dans les trois mois : il y aura trois réponses relativement rapprochées (mais il y en a de plus en plus qui diront plutôt ne pas répondre au-delà de ces trois mois). Il y a aussi celles qui ne donnent pas de délais et peuvent répondre dans six mois, un an ou plus.

Topic des délais = il y en a trois
Un qui est ancien et plus tenu à jour depuis deux ans, mais très bien rempli et facile à consulter
Un  qui a été créé l'an dernier et n'est pas très rempli
Un qui ne recense que les réponses positives (et n'a qu'un mois d'existence)

Quant à publier sur internet pendant qu'on attend les réponses : je ne conseille pas. Certaines maisons y verront un risque que le texte ait déjà touché son public et ne soit plus intéressant à publier (il y en a qui le précisent sur leur site). Et les éventuels commentaires ou articles peuvent ajouter au stress de l'attente.
Au-delà d'un an, je pense qu'on peut se dire qu'il n'y aura plus de réponse (encore qu'il y ait eu sur le secteur des exemples du contraire). Et là, tu peux le faire.