Bon, moi aussi je suis curieuse maintenant!

Titan
Tu dis qu'un roman jeunesse pour plus de douze ça fait environ moins de 50 000 mots. Je lis principalement (pour ne pas dire toujours) des romans fantastiques/fantasy qui s'adressent aux jeunes (10+ et 12+) et presque tous font plus de 50 000 mots, je dirais même plus de 70 000 mots. J'avoue que c'est la première fois que je vois qu'un roman 12+, fantasy ou non, devrait faire moins que 50 000 mots.

J'ai l'impression que les mœurs ont évolué depuis Harry Potter avec l'émergence de gros romans accessibles assez jeune avec des thèmes fantasy/fantastique.

Agent Seven a écrit:

Bon, moi aussi je suis curieuse maintenant!

Titan
Tu dis qu'un roman jeunesse pour plus de douze ça fait environ moins de 50 000 mots. Je lis principalement (pour ne pas dire toujours) des romans fantastiques/fantasy qui s'adressent aux jeunes (10+ et 12+) et presque tous font plus de 50 000 mots, je dirais même plus de 70 000 mots. J'avoue que c'est la première fois que je vois qu'un roman 12+, fantasy ou non, devrait faire moins que 50 000 mots.

Je me suis trompé (et j'ai rectifié), les romans pour les MOINS de 12 ans doivent faire moins de 50.000 mots

Merci de m'avoir fait remarquer mon erreur !

Bonjour à tous,

Je crois qu'il ne faut pas se prendre la tête avec le nombre de mots. Il y a des gens qui mesurent plus de 2 m et d'autres moins de 1m50 et pourtant ce sont tous des êtres humains.
Coluche disait la bonne taille c'est quand les pieds touchent par terre.

Toutefois, si vous tenez à savoir combien de mots contient votre roman préféré, allez faire un tour sur le site de kobo.
Pour chaque livre, vous avez le nombre de mots, de pages et d'heures de lecture.
L'étranger de Camus 32000 mots / 109 pages / 2 à 3 h de lecture
Voyage au bout de la nuit de Céline : 177000 mots / 611 pages / 14 à 16h de lecture
à bientôt !

LuigiR a écrit:

Je crois qu'il ne faut pas se prendre la tête avec le nombre de mots.

Certes, la quantité ne signifie pas la qualité. Mais très souvent, les éditeurs ont des critères en matière de nombre de mots. En effet, selon le public visé, ils doivent limiter le nombre de mots, surtout en jeunesse. Par exemple un roman pour les moins de 12 ans ne doivent pas faire 500 pages, c'est une question de bon sens.

Les éditeurs imposent en général un nombre de mots pour la jeunesse, vous pouvez visiter les sites des éditeurs en jeunesse, leurs critères y figurent.

Alors que chez les adultes, les éditeurs sont plus souvent souples.

Bonjour, J'ai moi-même terminé mon premier roman, en recherche (active) d'éditeur et je me suis aussi posé la question de la longueur au tout début de mon écriture. J'avais vu sur pas mal de sites et forums que les éditeurs refusaient tout premier roman de plus de 50 000 mots.

Des amis ont lu mon manuscrit, certains sont dans le milieu du livre (salons, anciens éditeurs, associations littéraires) , d'autres non. J'ai eu deux types de réactions : 1. ton roman est trop court, 2. la longueur, on s'en fiche le principal c'est qu'il soit bon.

Mon premier roman fait dans les 47 000 mots et des poussières, c'est un roman policier. Je me dit qu'un bon éditeur, s'il l'aime mais le trouve court, me demandera de développer certains thèmes (j'y ai déjà pensé) alors je n'ai rien changé. Et puis je préfère rajouter plutôt que couper. J'aurais une certaine tristesse à supprimer des passages.

Par contre, comme je ne sais pas m'arrêter d'écrire, j'ai commencé un deuxième roman, il n'est pas terminé et il est déjà plus long que le premier.

Et franchement, si vous lisez Nadine Monfils, ses livres sont super courts, je les dévore en une demi-journée !

Citation :

Il compte 61.240 mots, et cela fait 191 pages.

Moi il fait un peu plus de 63.000 et il fait 335 pages, format Broché de chez l'Olivier.

Arrêtez de flipper, et mon roman est considéré comme "gros".

Envoyez votre travail, et si besoin on vous demandera de développer certains passages

Pascale a écrit:

Bonjour, J'ai moi-même terminé mon premier roman, en recherche (active) d'éditeur et je me suis aussi posé la question de la longueur au tout début de mon écriture. J'avais vu sur pas mal de sites et forums que les éditeurs refusaient tout premier roman de plus de 50 000 mots.

En dessous de 50.000 mots, beaucoup d'éditeurs "roman" considèrent que c'est trop court pour être un roman.

Ceci étant, j'ai vu parmi les sites que j'ai récemment visité un éditeur où 50.000 est considéré comme trop long pour avoir sa chance (donc cela arrive)

Effectivement, ce qui compte n'est pas la longueur mais la qualité
La longueur est juste un critère pour certains conditions de soumissions
En polar, la longueur n'est sûrement pas facile à gérer, car il faut réussir à tenir le suspens. Mais je n'ai jamais essayé et ne peux dire ce qu'il en est.

Pascale a écrit:

Mon premier roman fait dans les 47 000 mots et des poussières, c'est un roman policier. Je me dit qu'un bon éditeur, s'il l'aime mais le trouve court, me demandera de développer certains thèmes (j'y ai déjà pensé) alors je n'ai rien changé.

Pascale a écrit:

Par contre, comme je ne sais pas m'arrêter d'écrire, j'ai commencé un deuxième roman, il n'est pas terminé et il est déjà plus long que le premier.

148.000 mots pour mon premier (western)
62.000 pour mon deuxième (réaliste)

Fabre a écrit:

Moi il fait un peu plus de 63.000 et il fait 335 pages, format Broché de chez l'Olivier.
Arrêtez de flipper, et mon roman est considéré comme "gros".

C'est en te lisant que je vais flipper sur la longueur...


Les longueurs varient sûrement beaucoup selon le genre littéraire.
En Fantasy et en SF les grosses trilogies n'étonnent pas
En littérature blanche, j'ai envie de dire que les livres sont moins épais, mais j'ai remarqué que ça dépend un peu des marges de la collection

Citation :

beaucoup d'éditeurs "roman" considèrent que c'est trop court pour être un roman.

C'est une idée trop catégorique, c'est à pondérer avec le catalogue en réalité. Il suffit de voir beaucoup de romans chez Verdier, très courts, bien moins que 50.000, ou de voir les romans d'Amélie Nothomb qui, à mon avis, n'a jamais atteint ce chiffre.

La classification américaine n'est pas ou peu usitée en France, et la longueur ne définit pas à 100% un genre.

Tout ça pour dire que ce n'est pas une question à envisager de manière stricte; le plus important est d'avoir un texte complet, cohérent et cohésif, bien construit. Il peut y avoir des longueurs à supprimer dans un micro texte de 3 pages, et des passages à dérouler/développer dans un roman fleuve de 900.

En plus, faire ses calculs sur Word ou quoi avec des marges ne marche pas très bien sauf s'il on est graphiste de formation; au rendu final, la maquette peut donner un nombre de pages très différent.

J'ai retrouvé le chiffre exact: 60.900 mots et donc 335 pages chez l'Olivier, en broché.

En word ça donnait 224 pages en 1,5 police 12

Cela dépend des éditeurs, et comme j'ai dit du genre qu'ils pratiquent
Certains indiquent un nombre minimum de mots. D'autres pas.
Et il y a aussi ceux qui ont un nombre maximum


Je mentionnais cette longueur minimale qu'ont certains éditeurs en contradiction avec le fait qu'un roman excédant cette taille n'aurait pas sa chance si c'est un premier roman.
En littérature blanche, un roman de la taille de mon western est sûrement perdu d'avance.
Mais inversement, Fat Jesus (du forum) s'est vu demander de rallonger un roman de 60.000 mots pour l'amener à 80.000 (il a deux romans et je ne sais plus lequel c'est).
Par contre, quand j'ai tenté Reines-Beaux, mon roman était trop long et aurait été découpé en deux. Je ne sais plus quelle était la taille limite. 100.000 ou 110.000, je pense.