Petite réflexion sur les particules explétives de la négation: il ne s'agit ni d'un phénomène neuf, ni jeune, ni d'un niveau moins soutenu. En fait, les études montrent que cette particule n'a sans doute jamais été prononcée en dehors d'un discours très soutenu (Louis XIII lui-même ne la prononçait pas). En fait, on prononce même plus de "ne" qu'auparavant (sans doute par influence de l'écrit sur l'oral).
Perso, je bute quand elle n'est pas là, j'ai plus de mal à comprendre et trouve que même sur les réseaux sociaux, qui sont à mon sens une bonne illustration d'oral/écrit, les "ne" restent relativement bien présents.