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 Votre plus grand blocage

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Hel
   
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Hel  /  Gloire de son pair


Finir, mettre des points, suivre des trames droites qui font une histoire qui tient qui se suit, moi j'aime commencer, laisser aller, écrire sous le sentiment du moment, mais deux jours après quand il s'enfuit, alors je commence autre chose, et autre chose, et voilà, éternel commencement de même pas début, car je commence toujours au milieu de quelque part qui est une répétition de tout ce que j'ai déjà écrit, et pourrais écrire, mais je ne trouve pas ça si grave pour ma part, puisque je suis le mouvement et pas ma lectrice dans l'attente. Je n'aime pas les efforts à fournir, la sueur pensive de l'écriture, son labeur, juste la légèreté et m'amuser, et prendre du temps en mots qui soit agréable.
 
David Raymond
   
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David Raymond  /  Barge de Radetzky


Pour ma part, le plus grand blocage reste le désespoir quand on se rend compte, après avoir écrit une quantité non négligeable de pages, que ça ne marche tout simplement pas. Et devoir tout recommencer à zéro ou à une étape antérieure est assez frustrant pour me bloquer sur la dose quotidienne d'écriture.
 
Théo Letna
   
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Théo Letna  /  Homme invisible


Bonjour,
La plupart du temps, quand je bloque – outre que je sois tout simplement préoccupé par autre chose –, c'est que ce que je veux raconter ne fonctionne pas ou ne me plaît pas assez.

Je vais vous raconter un exemple tout simple :
Dans mon récit (qui est un livre-jeu), le héros devait se retrouver dans une fête, y faire des rencontres improbables, esquiver des ennemis qui le poursuivent... j'avais imaginé situer l'action dans une grande pièce, avec un banquet, des convives assis ou debout qui voguent de tables en tables.
Seulement, impossible d'écrire le moindre mot, rien qui sort, que dalle, nada... le cadre est trop banal, et comment justifier que le héros puisse ne pas être vu alors qu'il n'a quasiment nulle part où se cacher (à part derrière les gens ou quelques objets du décor). Je laisse donc tout en plan et ne retouche plus mon fichier durant 4 semaines (!!!).

Jusqu'au soir où passe à la télé le film Danton, avec Gérard Depardieu. L'une des scènes le voit dialoguer avec Robespierre, dans une sorte de manoir, avec plein de petits salons cossus. Ils s'enferment dans l'un d'entre eux, et alors que la fête bat son plein tout autour ; avec le couloir rempli et les convives qui vont de salle en salle ; les voilà isolés, au calme dans une ambiance feutrée.

Bingo ! Il n'en fallait pas plus pour que je reprenne mon histoire et écrive ce passage.


Dernière édition par Théo Letna le Jeu 15 Nov 2018 - 15:58, édité 1 fois
https://theoletna.com
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Les raisons de mes blocages peuvent être multiples :
-un obstacle dans mes recherches pour cadrer avec la réalité d'une époque (concernant la procédure d'internement d'office par exemple) et éviter tout anachronisme,
-un manque d'inspiration visuelle,
-un souci de mise en scène ou d'articulation narrative,
-une scène que j'ai en tête depuis longtemps et dont je redoute l'écriture, de peur que son rendu ne corresponde pas à l'idée que je m'en faisais,
-un manque de liant entre deux scènes,
-un rendu insatisfaisant malgré plusieurs (ré)écritures,
-l'écriture d'un passage mettant en scène un personnage célèbre non fictif, pour être au plus près de ses réactions, sa façon d'être, de parler...
-une scène d'action, une scène d'amour, un interrogatoire de police, raconter le banal d'un quotidien en essayant de le rendre intéressant...
http://raphaelcoleman.canalblog.com/
 
Le Renard Rouge
   
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Le Renard Rouge  /  Pour qui sonne Lestat


La flemme Razz
 
Vzl Sup
   
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Vzl Sup  /  Petit chose


Mon syndrome de l'imposteur.

Vas-y toi, viens que j'te casse la gueule !

Je songe à le remplacer par une coach personnelle, disponible et encourageante qui aurait sa résidence dans mon esprit. Oui, c'est bien ça...
Et en plus elle serait jolie...
Avec des gros... bon j'arrête.

Ah oui, le beauf qui vit en moi est un gros blocage aussi. Il m'éloigne de la part furieusement féminine qui me permettrait de délivrer de beaux textes sur le sexe.
 
Jeina
   
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Jeina  /  Magicien d'Oz


Trop de choix, j'essaye de me tenir strictement à un plan, mais souvent je déborde ou je m'ennuie donc il faut que je recommence alors je fais autre chose. En français je me sens bloquée quant à la formulation, en anglais je me sens plus libre et plus directe (mais je corrige aussi !). Aussi le fait de ne pas réussir à terminer les histoires qui me tiennent vraiment à coeur cela m'attriste et me rend dépressive. J'ai piqué une crise dernièrement de devoir refaire une version d'une histoire qui n'allait pas...... je peux être aussi insatisfaite de mes écrits. Donc dispersion, peur de finir, imperfection....... voilà mes plus grandes peurs. En revanche je ne crains absolument pas la page blanche c'est déjà bien ça =)
 
Alina L.
   
    Autre / Ne pas divulguer
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Alina L.  /  Gloire de son pair


Les crises de confiance en soi. Le pire moment pour écrire. Quand tu te dis "allons, un peu d'art-thérapie!" et que ton ego te réponds "Oh mais non, tu sais, la plupart de ceux qui écrivent sont jamais publiés. HEIN? Beaucoup d'appelés peu d'élus, N'EST CE PAS? Sans vouloir te vexer tu n'as rien d'exceptionnel et ce qui risque de sortir ne le sera pas non plus, SANS VOULOIR TE VEXER! Et puis de nos jours personne n'est publié sans avoir de contacts. Je voudrais bien voir où sont les tiens. Oh, tiens la première phrase! PUIS JE DONNER MON AVIS?"

L'alcool: faux allié selon moi. Un pic d'euphorie puis une avalanche d'anxiété (ceci dit on réagit tous différemment, substance psychotrope etc...)

Sinon à part ça beaucoup de mes blocages sont performatifs. Il y a une faille/un bug/une incohérence dans ce que j'écris, je ne le sais pas encore, mais mes tripes le savent et activent le mode économie d'énergie. Quand je me force à écrire malgré le manque d'inspiration, c'est généralement une impasse.
 
Ancolie
   
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Ancolie  /  Autostoppeur galactique


Vouloir trop m'inspirer de ma propre expérience : c'est douloureux à exprimer, et au final, le texte ressemble à une séance de psychothérapie sans intérêt pour le lecteur.
Compter le nombre de mots : quand j'écris le premier jet (ou plutôt une trame grossière dans un premier temps), je suis obnubilée par le nombre de mots et l'angoisse de ne pas savoir si je vais arriver jusqu'au bout. Une fois la trame en place, je me sens beaucoup plus libre pour étoffer et retravailler.
http://vanessalagarde.eklablog.com/
 
FlowduMarigny
   
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FlowduMarigny  /  Petit chose


Une fois que j'ai décidé de scènes ou passages qui vont arrivés mais plus tard dans l'histoire je suis comme bloquée pour écrire ce qui se passe avant car mon esprit est concentrée sur un "objectif" et je n'arrive pas à m'en défaire. Le pire étant quand j'ai trouvé la fin d'un de mes projets, j'en étais déjà au chapitre 51 mais malheureusement je n''ai pas réussi à réécrire un chapitre depuis...
https://www.wattpad.com/user/FlowDuMarigny
 
David Raymond
   
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David Raymond  /  Barge de Radetzky


Aventador a écrit:

-un rendu insatisfaisant malgré plusieurs (ré)écritures,

La réécriture est une vraie épine dans le pied : si on ne prend pas garde, elle peut remettre en jeu tout un chapitre, voire complètement altérer le liant entre deux séquences. Après, cela dépend de la définition que l'on met dans ce mot, entre ajustement et réécriture complète, il y a de la marge.

Et, plus encore, l'humeur du moment biaise la façon dont la scène aurait pu être écrite. Beaucoup de paramètres à prendre en compte... mais le blocage est nécessaire, et parfois il est même vital de laisser un passage en plan pour y revenir plus tard, la tête déchargée des échecs ou de l'appréhension générale ;- )

Aventador a écrit:

-l'écriture d'un passage mettant en scène un personnage célèbre non fictif, pour être au plus près de ses réactions, sa façon d'être, de parler...

À ce sujet, je te comprends parfaitement. C'est un vrai casse-tête de ne pas dénaturer un personnage célèbre. Parfois, il est plus simple de prendre un nom plus ou moins connu avec quelques caractéristiques pour en dresser un portrait, si ce n'est fidèle, au moins avec un parfum d'authenticité. Faire un roman n'est pas une biographie, et se perdre en détails superflus est également un risque.


FlowduMarigny a écrit:
Une fois que j'ai décidé de scènes ou passages qui vont arrivés mais plus tard dans l'histoire je suis comme bloquée pour écrire ce qui se passe avant car mon esprit est concentrée sur un "objectif" et je n'arrive pas à m'en défaire. Le pire étant quand j'ai trouvé la fin d'un de mes projets, j'en étais déjà au chapitre 51 mais malheureusement je n''ai pas réussi à réécrire un chapitre depuis...

Cela m'est aussi arrivé. Une centaine de pages pour se dire honnêtement : non, ça ne va pas.
Et, hop, tout recommencer depuis le début. Quand on sait le nombre d'heures englouties dans de vastes projets... en vain, eh bien, ça marque au fer rouge la volonté ! Dans mon cas, ça été bénéfique. J'ai réécrit tout le texte et, a posteriori, j'ai pu éviter les bévues commises dans le premier jet.
Je sais, c'est facile à dire et moins à faire. C'est pour ça que le forum est bien mieux qu'une séance d'autoflagellation chez soi ;- )
 
AmbreaTaddy
   
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Pour ma part, la chose la plus difficile est de créer l'histoire pour arriver au but déterminé, ou alors de créer la fin quand j'ai le scénario de centaines de péripéties.

Parfois je veux un peu trop écrire pour écrire. J'ai cette envie, ce besoin de coucher des mots sur mon écran, et de créer des histoires desquelles je pourrais rêver, d'imaginer des choses qui ne se seraient jamais passées. Ou si. Je ne sais pas.

L'écrivain rencontre toujours des blocages, peu importe la nature, parce qu'il est ce qu'il est, un écrivain. Parce qu'il crée les histoires qui feront rêver les générations futures, et parce que cette tâche est parfois trop lourde pour un seul dos frêle. Mais je m'égare.

En bref, ce qui me bloque c'est de créer l'histoire, le scénario dans son ensemble, de faire quelque chose d'assez bien, assez vivant, qui vend du rêve, et où on ressent des émotions. Mais quand je réussis, la victoire n'en est que plus belle.
 
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There are more things  /  Petit chose


Je pense, l'impression constante d'être en déficit de connaissance, de ne pas savoir suffisamment de choses sur un sujet ou de ne pas avoir suffisamment d'expérience pour le traiter.

En soi, c'est normal d'avoir besoin de faire des recherches pour écrire, mais je pense que chez moi ça prend des dimensions vraiment disproportionnées. J'ai ça même dans des travaux de création non-littéraire, en ce moment je participe à une campagne de JdR dans un monde antique-fantastique et j'arrive pas à mettre au point mon perso parce que j'ai l'impression de devoir être une experte de l'Antiquité. Clairement les autres joueurs ont pas ce genre d'exigence et s'en tirent mieux que moi en caractérisation.
 
RebeccaBlade
   
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   Localisation  :  Dans un miroir d'obsidienne.
   Pensée du jour  :  "Elle ne se rappelait pas de son passé, avait une autre personnalité qu’elle ne supportait pas – et elle savait que c’était réciproque"
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RebeccaBlade  /  Barge de Radetzky


Intéressant tout cela.
Citation :
Sinon à part ça beaucoup de mes blocages sont performatifs. Il y a une faille/un bug/une incohérence dans ce que j'écris, je ne le sais pas encore, mais mes tripes le savent et activent le mode économie d'énergie. Quand je me force à écrire malgré le manque d'inspiration, c'est généralement une impasse.

-> Je te rejoins sur ce point Alina L., c'est exactement ce que je vis.

Au final, le plus dur n'est pas tant de vivre un blocage que de le surmonter... ce qui, bien souvent, se traduit par : allez. On retrousse ses manches, on se force un coup, après avoir fait le changement de mode de pensées adequat... un vrai challenge.
https://facebook.com/Divin.Art3
 
Lenox47
   
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   Date d'inscription  :  04/07/2019
    
                         
Lenox47  /  Petit chose


Le trop plein d'idées et en même temps, l'absence de but véritable à ses idées pourtant prometteuses sur le papier.

Là ça fait deux semaines que je n'ai pas écrit une seule ligne parce que justement, j'ai les idées, mais je n'arrive pas à trouver le liant qui réussira à rendre le tout solide et cohérent. Et pourtant j'avais établi un plan du bouquin avant de le démarrer...

Mais quand on écrit, au fur et à mesure, des choses évoluent sans même s'en rendre compte. Les personnages prennent vie, ont une personnalité et moins ils sont superficiels, plus l'histoire doit gagner en détail et en cohérence.

Voilà pourquoi je suis dans le caca désormais :mrgreen:
 
   
    
                         
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