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 [Avis ME] Editions du Lys Bleu

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Parisad
   
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Parisad  /  Clochard céleste


Au delà des justifications avancées par la ME, il reste que, à mon avis, obliger l'auteur à acheter 40 copies de son livre, c'est fou. Je trouve dégradant qu'un auteur puisse se soumettre à un tel chantage. Le seul domaine dans lequel je peux justifier de telles pratiques c'est celui des publications universitaires, qui d'ailleurs sont financées par le Labo, pas par l'auteur. Sinon, une ME digne de ce nom envoie des copies GRATUITES à l'auteur et se charge de la promotion et de la vente. A chacun son boulot, je ne suis pas éditeur ni chargé de presse ni libraire.
 
L'apporte-plume
   
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L'apporte-plume  /  Magicien d'Oz


Notre maison est attaquée régulièrement sur les réseaux sociaux et sur ce forum pour les méthodes de publication que nous utilisons. je tiens ici à apporter quelques précisions sur la manière dont je considère que le travail d’éditeur doit être fait mais avant je vais vous présenter les différents moyens de faire publier son manuscrit.

Les différents types d’éditeurs

Il existe quatre types d'édition : l'édition à compte d'éditeur, l'édition à compte d'auteur, l'édition participative et l'auto-édition. Voyons les deux premières en détail.
L'édition à compte d'éditeur permet à un auteur d'être publié parfaitement gratuitement. Dans ce cas, l'éditeur prend tous les risques car s'il ne vend pas le livre, il n'est pas remboursé de ces frais de conception. C'est la voie royale, celle dont tous les auteurs rêvent secrètement ou non. Mais c'est aussi le Graal le plus difficile à toucher car moins de 5 % des manuscrits reçus obtiennent une proposition de contrat.
L'édition à compte d'auteur fait payer l'auteur pour tout le travail de conception de son ouvrage. Nous avons alors affaire à un prestataire de services qui vend une mise en page et une correction ainsi qu'une impression de texte. Aucune promotion ne sera effectuée car la maison sera payée pour son travail avant même que le livre ne soit publié. Ces « éditeurs » facturent entre 1500 et 4000 euros pour la publication d'un ouvrage. Bien entendu, il suffit d'envoyer son manuscrit à ces maisons pour qu'il soit immédiatement retenu pour être publié. Marché de dupes.
La troisième catégorie d'éditeurs est celle de l'édition participative. Celle-ci recouvre beaucoup de choses : des éditeurs qui vont demander un montant pour couvrir les frais de correction, d'autres qui demanderont des frais pour faire la couverture ou pour toute action de promotion. Il en ressort du bon et du mauvais car certaines maisons sont très honnêtes et demandent ces montants pour permettre la publication alors que d'autres vendent du vent. Il faut donc être très vigilants sur les propositions qui sont faites dans le contrat à signer. Les montants à payer peuvent varier de 500 à 1500 euros.

Et Le Lys Bleu ?

Nous avons pour vocation à publier et à promouvoir les auteurs qui ne sont pas encore connus, même si nous avons plusieurs auteurs de renom qui ont rejoint notre maison. Ces auteurs ont une activité forte sur les réseaux sociaux et c'est la raison pour laquelle nous y sommes présents également. Nous cherchons par là à donner leur chance d'être publié à de nombreux auteurs qui, sans nous, resteraient dans l'anonymat et, bien sûr, nous espérons découvrir le best-seller de l’année.
Notre maison est sérieuse et pratique le métier de l'édition de la manière la plus respectueuse de ses auteurs. Nous corrigeons les textes, les mettons en page, créons de véritables et professionnelles couvertures avant de faire imprimer sur un papier de qualité. Lorsque cette phase de conception est réalisée, nous passons à celle de la promotion et vous pouvez retrouver sur notre page le nombre de séances de dédicaces et de participations à des salons littéraires et autres évènements que nous organisons pour nos auteurs.
Je suis fier d'être éditeur dans ces conditions car nous faisons de la belle ouvrage, traditionnelle et pourtant moderne par nos moyens de communication.

Alors, à compte d’éditeur ou pas ?

Le mythe de l'éditeur qui n'en est un qu'à la condition qu'il ne demande pas un euro à son auteur doit tomber.
Le monde de l'édition change : les lecteurs ont changé [ils ne lisent plus la même littérature], les supports de lecture ont changé [on lit en marchant, en conduisant, en entendant la télévision...], les réseaux de distribution ont changé [grandes enseignes] et les méthodes de promotion également [cafés littéraires, rencontres, petits-déjeuners...]. Et malgré cela, on voudrait que l'éditeur ne change pas !
Il existe en réalité deux catégories d'éditeurs : ceux qui font des livres et ceux qui vendent des livres. Les premiers, prestataires à compte d'auteur, ne font que vendre la fabrication d'un objet sans prendre le moindre risque puisque se faisant payer grassement pour cela. Les seconds, éditeurs à compte d'éditeur, prennent tous les risques en investissant leur propre argent sur un titre pour le concevoir, l'imprimer mais aussi le promouvoir. Ceux-là sont distribués sur l'ensemble du territoire et souvent sur les territoires francophones proches. Ils aident les auteurs à faire de leur manuscrit un beau livre en les conseillant sur le contenu même de leur travail. Ils réalisent de belles couvertures inédites et corrigent les textes afin d'en retirer toute coquille. Ils sont amoureux de la littérature et des auteurs. Ils connaissent parfaitement le marché de la vente des livres. Ils sont les partenaires de l'auteur et forment un couple avec lui.
Mais cela est-il contradictoire avec le fait de demander aux auteurs de s'investir dans la vie de leur ouvrage ? Demander à son auteur d'acquérir quelques exemplaires de son ouvrage (qu'il revendra bien entendu et avec bénéfice) fait-il de l'éditeur, qui a investi des sommes très fortes sans commune mesure avec ces quelques euros et sur un simple pari, un voleur de grand chemin ? Devrait-il perdre le statut d'éditeur qu'il a mis le plus souvent des années à acquérir ? Il me semble que tout change et que des positions trop tranchées pourraient nuire à la réflexion.
Alors oui, nous demandons à nos auteurs de s'impliquer dans la promotion de leurs livres afin de faire un relais local car nos actions portent sur des séances de dédicaces et des salons plus nationaux et nous apprécions que nos auteurs relaient nos efforts au niveau de la ville ou du département. Afin de permettre cette implication, nous demandons à nos auteurs d'acquérir quelques exemplaires de leur titre (qu’ils vendront d’ailleurs) et je n'en ressens aucune honte car il y a un monde entre la manière dont nous faisons notre métier et celle des éditeurs à compte d'auteur qui, eux, ne sont que des prestataires avides et sans vergogne.

Benoit Couzi, Éditeur du Lys Bleu
http://www.l-apporteplume.com
 
la petite chose
   
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Bonjour Monsieur Couzi,

Pour avoir reçu une proposition de votre part, j'aimerai dire qu'il faut être vachement attentif pour comprendre au milieu des 15 pages de votre contrat combien ça va nous coûter au final.

C'est ce que je vous reproche.

Personnellement j'ai refusé votre offre et j'ai signé avec une autre maison d'édition qui ne m'a rien demandé, mais qui me proposait d'acheter des exemplaires avec des rabais allant jusqu'à 50%. J'en ai acheté 130 de mon plein gré et je connais une auteure de la même ME qui en a acheté + de 100 aussi.

Leur contrat fait 3 pages et est super clair. Et je m'apprête à re-signer avec eux pour un autre ouvrage.

https://myriamsupplicy.blogspot.com/
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Demander à l'auteur de s'impliquer dans les ventes n'exige pas forcément de lui faire acheter des exemplaires.

J'ai eu un "oui" (avorté finalement) d'une maison qui m'avait avertie que je devrais m'impliquer dans la promo du livre (et selon des avis que j'avais eu d'autres auteurs, c'était une implication très importante), mais il ne m'a pas demandé d'acheter. Il est vrai qu'il ne faisait que du numérique et exceptionnellement un peu de papier.

Oui, le monde de l'édition est en train de changer, mais parmi les facteurs de changement, il y a quelque chose qu'on appelle "tirage à la demande", qui permet de ne pas entasser de livres sans en avoir usage et permet aussi de vendre le livre sur des plate-forme sans avoir à y consacrer du temps à recevoir des mails et préparer les paquets. Chose que l'auteur sera bien obligé de faire, une fois qu'il a les livres.

La différence entre ce que vous proposez et l'autoédition passe par les questions de correction, mise en page et visuel de couverture.
- Certaines de vos illustrations sont à l'évidence des premade, et il est très possible que les autres le soient aussi.
- La mise en page... si vous faites comme l'éditeur dont je parle un peu plus haut, et qui demandait que j'envoie une version du texte déjà mise en page et avec les noms de chapitre configurés en "titre", le travail s'en trouve réduit (mais peut-être ne le faites-vous pas).
- Reste la correction. N'ayant pas lu vos livre, je ne peux juger de la qualité par moi-même.

Du fait que j'ai créé ce topic, une auteure m'a contactée dimanche pour me transmettre un témoignage qu'elle a lu sur un groupe FB.
L'auteur qui a déposé ce témoignage se plaint non seulement de la correction mal faite mais d'un mauvais accueil à la remarque qu'il vous en aurait effectuée.
Auriez-vous eu connaissance de ce témoignage, vous aussi,
pour venir poster ici trois jours après  ?

Il se plaint aussi d'un manque de participation, de votre part, à la promo du livre.
Je conçois fort bien que l'édition évolue et qu'un éditeur puisse laisser à l'auteur le soin de faire connaître son livre, mais il serait correct que ce soit clairement expliqué dès le départ.

Enfin : étant donné l'âge de votre maison, je trouve qu'elle a beaucoup de livres en rayon.
688 résultats sur Amazon https://www.amazon.fr/s?k=editions+lys+bleu > Chapeau !
Ce qui, à moins que vous possédiez un appareil à rallonger les journées, implique d'avoir consacré à chacun peu de temps.
https://www.societe.com/societe/monsieur-benoit-couzi-347704009.html  création d'entreprise le 8 juillet 2016  > soit 33 mois d'existence.
688 divisé par 33 = une vingtaine de livres par mois.

En l'état où je vois les choses, pour moi, il s'agit d'une prestation de service dont les tarifs sont progressifs en fonction des ventes (un "fixe" puis une part aux bénéfices)


Il y a quatre ans, parmi les éditeurs à qui j'avais envoyé mon roman, il y avait une maison (fermée depuis) qui proposait deux façons de faire
- édition à compte d'éditeur
- et "aide à auto-édition" (terme employé), avec devis aux tarifs indiqués sur le site et parmi lesquels se trouvait la possibilité (non obligation) d'employer le logo de la maison.
Au moins, les choses étaient claires ! Et il avertissait dès le début de sa page qu'il y avait peu de chances qu'il prenne le livre en édition à part entière.
Une formule que, si je me révèle un génie de l'auto-édition (chose dont je doute beaucoup, même si ce serait merveilleux), je pourrais envisager d'employer (puisque l'activité à déposer pour mon auto-entreprise me semble devoir être "éditeur").
Et qui me semble avoir de l'avenir dans le paysage éditorial en évolution, car la principale faille à l'auto-édition est que tout le monde n'est pas égal devant l'orthographe et la grammaire ni devant les travaux d'illustration ou de mise en page, si bien que certains auteurs partent avec un bagage technique plus maigre que d'autres.
Cet éditeur avait (ça se devine) créé la maison pour sa propre production et en offrait les services à d'autres auteurs. C'est assez simple, comme idée, mais il y ajoutait un truc que vous n'avez pas : une ligne éditoriale. Signe qu'il s'intéressait aux livres présentés.
La promo, hélas, n'est pas non plus un don systématique chez les auteurs, et comme l'écriture est une activité "avec soi-même" et non en contact direct avec un public, j'ai peur que la situation soit que beaucoup d'auteurs s'élancent sur l'autoroute avec une bicyclette... et que cela dure encore un bon moment. Selon quoi, on peut espérer que des entreprises de diffusion-distribution se créeront en ciblant les livres auto-édités (ce serait cool)


En résumé = vous avez raison sur le fait que le paysage éditorial évolue.
Mais est-il utile de faire croire aux auteurs que vous vous rangez en "compte d'éditeur" ?
Ce qu vous offrez est nettement plus proche du "compte participatif"
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monilet
   
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J'ai moi aussi décliné une offre d'édition du Lys bleu, encore à ses débuts, rendu plus que circonspect par l'énorme volume des livres édités en peu de temps : quel temps reste-t-il à consacrer réellement à la promotion et diffusion de chacun, ce qui incombe aussi à l'éditeur ?
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Séléné.C
   
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monilet a écrit:
J'ai moi aussi décliné une offre d'édition du Lys bleu, encore à ses débuts, rendu plus que circonspect par l'énorme volume des livres édités en peu de temps : quel temps reste-t-il à consacrer réellement à la promotion et diffusion de chacun, ce qui incombe aussi à l'éditeur ?

Si le travail préparatoire à édition est fait attentivement = pas grand-chose, et on peut même se demander comment l'éditeur trouve le temps de dormir...
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Plumepoète
   
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Recu mail :

Notre comité de lecture a lu votre manuscrit et vous apporte sa réponse : vous maniez les mots avec une telle facilité que vous ne semblez nullement et jamais obligé d’écrire. Votre plume est belle et son encre coule délicatement sur le papier conférant à l’ensemble une légèreté inhabituelle qui a conquis nos lecteurs et conquerra le public.

Nous reconnaissons donc votre travail et sommes ainsi en mesure de vous en proposer la publication après signature d’un contrat d’édition à compte d’éditeur par lequel tous les frais de publication seront assurés par Le Lys Bleu Éditions. Votre ouvrage pourra être publié au plus tard 3 mois après signature du contrat que vous trouverez en pièce jointe et sera proposé dès lors au format papier par notre distributeur (Sodis) aux libraires de l’ensemble du territoire. Il sera également disponible sur toutes les librairies en ligne (Amazon, Fnac, Chapitre.com, etc.) et à la vente sur notre site autant dans sa version papier que dans sa version numérique.

Voici les principales caractéristiques du contrat que vous trouvez en pièce jointe :
- La publication sous 90 jours, - La diffusion papier par deux sociétés spécialisées (diffuseur et distributeur) sur le territoire français. Tous les libraires auront accès à votre ouvrage, - La diffusion numérique par une société spécialisée sur les territoires français, belge, suisse et canadien, - La gestion du stock et des retours libraires (votre livre toujours disponible sans rupture), - Un tirage de 300 exemplaires minimum, - Un prix de vente fixé au plus juste, - 40 exemplaires minimum avec un rabais de 30%, - Des droits d’auteur de 13%.

Ne nous retournez pas le contrat joint à ce mail mais lisez-le attentivement. Posez-nous ensuite vos questions éventuelles, nous y répondrons avec plaisir.

.
Bon et bien déjà ça me chagrine beaucoup....car on est deux à avoir travaillé sur ce manuscrit ...Clairement on me demande de payer 40 exemplaires avec réduction ?
 
Florence_C
   
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Florence_C  /  Sang-Chaud Panza


Clairement, oui.

Quant à la diffusion distribution, un petit tour sur Placedeslibraires.fr te montrera à quel point le lys bleu est absent des librairies...
http://fcochet.wix.com/fcochet
 
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L'apporte-plume a écrit:
Notre maison est attaquée régulièrement sur les réseaux sociaux et sur ce forum pour les méthodes de publication que nous utilisons.

Bonsoir Benoit,

Personnellement, ce qui m'interroge, c'est qu'on ne trouve aucune mention de l'achat obligatoire par l'auteur de 40 (si j'ai bien compris) exemplaires de son livre dans votre FAQ (sauf si j'ai mal vu, ce qui est possible). Ni dans la question consacrée au contrat, ni dans celle sur la promotion. Vous dites d'ailleurs que l'auteur "peut" acheter des livres, pas qu'il le doit.
Puisque vous assumez l'aspect participatif de votre maison d'édition, pourquoi ne pas le préciser ? Ça éviterait peut-être à de potentiels édités d'être déçus ou surpris à la lecture du contrat : ils vous enverraient leur manuscrit en connaissance de cause.

L'autre chose qui me chiffonne, c'est l'assurance donnée à l'auteur qu'il vendra les exemplaires achetés. 40, "comme ça", ça ne semble pas énorme, mais je pense que vendre 40 essais ou 40 recueils de poésie, quand on est un auteur inconnu édité par une petite maison d'édition qui édite beaucoup et de tout et n'a pas forcément le temps de communiquer sur tous les ouvrages, c'est loin d'être facile.
 
Rodolphe m
   
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Rodolphe m  /  Tycho l'homoncule


Depuis quand une maison d'édition sérieuse met sur la page d'accueil de son site les commentaires de ses auteurs étant heureux de la mise en page de leurs livres? Ça veut déjà tout dire, non?
S'ils s'adressaient aux lecteurs, et non à ceux voulant se faire éditer, ils mettraient des articles de presses concernant leurs romans ou des dates de salon pour les signatures. Et certainement pas :
La conception même de mon ouvrage me donne pleinement satisfaction et la création de la 1ère de couverture est bien au-delà de mes espérances.


 
Parisad
   
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Parisad  /  Clochard céleste


Rodolphe m a écrit:
Depuis quand une maison d'édition sérieuse met sur la page d'accueil de son site les commentaires de ses auteurs étant heureux de la mise en page de leurs livres? Ça veut déjà tout dire, non?
S'ils s'adressaient aux lecteurs, et non à ceux voulant se faire éditer, ils mettraient des articles de presses concernant leurs romans ou des dates de salon pour les signatures. Et certainement pas :
La conception même de mon ouvrage me donne pleinement satisfaction et la création de la 1ère de couverture est bien au-delà de mes espérances.


Je crois que le problème est à la source, pour ainsi dire. Lorsque je lis des répliques comme celles de l'éditeur ci-dessus, je me dis que là, y il a quelque chose qui ne marche pas. La publication de notre ouvrage n'est pas une "fleur" que l'éditeur nous fait: un éditeur n'est pas là pour réaliser nos rêves d'écrivains, il est là pour vendre des livres. Ses clients sont les lecteurs, pas les auteurs: ces derniers s'engagent à fournir ou à proposer à l'éditeur le produit de leur prestation, payé en avance et/ou en DA, l'éditeur s'engage à vendre ce produit pour rentrer dans ses frais et gagner de l'argent. Lorsque j'ai publié mon premier ouvrage en France, par exemple, j'ai reçu un contrat de commande et un contrat d'édition, les deux ensemble. Et le même s'est passé avec le deuxième (en cours de rédaction cheers ).  
Si un grand nombre d'éditeurs (grands, moyens. petits) refusent notre ouvrage, c'est probablement parce qu’il n'est pas bon pour une publication, ou qu'il n'est pas rentable pour le monde de l'édition. Dans ce dernier cas, on peut avoir recours à l'auto publication pour se créer un propre réseau et chercher à rentabiliser notre bouquin. Mais lorsque j'entends des gens dire que toutes les ME ont refusé leur bouquin et que ce ME là leur a permis de réaliser leur rêve, alors, là, ils ont tous simplement payé pour un service (impression et diffusion), qu'il soit en espèces sonantes ou en exemplaires à acheter. C'est bien loin de ce qui s'appelle "se faire éditer". Cela ne fait pas du prestataire un arnaqueur, si tout dans le contrat est clair. Mais je crois qu'on devrait expliquer dès le début que ce n'est pas du "compte d'éditeur" (ni de l'édition à mon avis, mais cela on peut en discuter), mais du "compte participatif" si on aime ce mot.
Cela dit, je ne comprends toujours pas le sens (pour les auteurs, pour les prestataires c'est plus clair...) de tous ces escamotages pour voir son bouquin imprimé sans passer ni par l'édition "traditionnelle" ni par l'autoédition. Si je ne suis pas en mesure d'utiliser un pinceau, je ne paye pas quelqu'un pour exposer chez moi mes tableaux que personne ne veut voir...Pour quelle raison devrais-je payer quelqu'un pour que je puisse acheter mes propres livres? Autant les imprimer et les distribuer moi-même.
 
Séléné.C
   
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Parisad a écrit:
Cela dit, je ne comprends toujours pas le sens (pour les auteurs, pour les prestataires c'est plus clair...) de tous ces escamotages pour voir son bouquin imprimé sans passer ni par l'édition "traditionnelle" ni par l'autoédition. Si je ne suis pas en mesure d'utiliser un pinceau, je ne paye pas quelqu'un pour exposer chez moi mes tableaux que personne ne veut voir...Pour quelle raison devrais-je payer quelqu'un pour que je puisse acheter mes propres livres? Autant les imprimer et les distribuer moi-même.

Un jour, discutant avec un peintre (je dessine, en plus d'écrire), il a été, pour ainsi dire, estomaqué à l'idée qu'un artiste des mots puisse être amené à effectuer des retouches sur l'oeuvre en fonction d'avis donnés par des lecteurs, et que le texte ne puisse devenir un livre sitôt sorti du cerveau de l'auteur.

La différence entre le peintre raté qui expose dans son salon ses oeuvres et l'auteur qui veut vendre un livre qu'il a écrit, même s'il n'est pas bon, est à mon avis assez importante.
Tout d'abord, avoir été refusé partout n'implique pas forcément que le livre soit mauvais (même s'il y a des chances). Il peut, tout simplement, ne pas sembler rentable.
Ensuite, le peintre qui montre à ses amis une toile accrochée au-dessus de son canapé est comparable à l'auteur qui montre son manuscrit à ses proches.
Le gars qui fait appel à un peintre pour lui produire une toile qu'il fera passer pour la sienne quand il reçoit ses amis... je zappe. De toute façon, ça reste hors du cadre de la publication.
Celui qui fait appel à un peintre ou un graphiste et publie ensuite l'oeuvre sous sa signature commet un vol.
Mais celui qui demande à un prestataire de service de transformer son bousin en livre ne fait rien de plus qu'une personne qui va chez un encadreur pour faire agrémenter sa toile. Sauf que le tableau peut se passer de cadre alors que le livre sera considéré comme inachevé s'il est rempli de fautes et mal présenté.

Le peintre dont je parle en début de post était horrifié à l'idée qu'un auteur de texte puisse être obligé de se plier à des modification. Et du coup, absolument pas tenté par l'expérience.
Pour lui, une fois le pinceau posé, l'oeuvre est finie. Le public aime ou n'aime pas. Point barre.
Par ailleurs, c'est une oeuvre unique, et le nombre de vente ne se posera que s'il fait des cartes postales ou des posters avec. Alors que le livre sera à plusieurs exemplaires.

L'ennuyeux, c'est qu'un prestataire n'a d'intérêt que s'il fait bien son travail.
Et malgré la récurrence des avis élogieux sur les sites d'éditeurs à compte d'auteur, j'ai un énorme doute sur la qualité de la correction effectuée.
> Lys Bleu publie une vingtaine de livres par mois (dirait-on). Je serais bien incapable de bétalire aussi rapidement ! Et encore moins corriger...
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Séléné, je comprends parfaitement l'avis du peintre.
La quantité de livre parut par cet éditeur me parait bien trop grande pour effectuer une correction ET un travail de graphisme couverture digne de ce nom. Je suis partisan du travail bien fait, et celui-ci ne se bâcle pas...
Pour ce qui est de la diffusion, Florence le dit très bien, un tour en librairie et on est fixé, en bien ou en mal...

N'étant pas outillé pour de l'autoédition (grammaire et orthographe), je ne n'aurait jamais confié mon œuvre à une maison ayant besoin de se faire valoir de la sorte (et publiant autant) pour ma part...
 
Séléné.C
   
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Je le comprends aussi !
J'évoquais cette discussion en suite du post de Parisad, et parce que le recours à des prestataires de service, pour pas mal de gens est une solutions logique (manque de temps, méconnaissance de la langue etc.).
Savoir raconter une histoire ne suffit pas !
Alors que pour un peintre maitrise mal les perspectives, on ne lui en fera plus un plat comme au 19° siècle.
Je pense que personne ne commence à écrire en étant déjà conscient à l'avance qu'il faudra corriger et demander des avis. Ca se découvre sur le tas. Et ça fait mal, au début.

La diffusion : non, pas forcément.
Les librairies ne présentent pas toutes les mêmes livres, et alors qu'elles offrent des choix plus variés, les petites sont... plus petites.
J'ai pas mal regardé, sur Dijon, si je voyais le livre d'Ahava. Et je ne l'ai jamais aperçu. Ou alors, il avait disparu des rayons avant mon passage ! Ou encore, il se planquait derrière son voisin. Je n'ai pas visité tant de librairies que ça, alors il peut être ailleurs. Et à l'évidence, il y est (plusieurs photos le montrant en rayon ont été postées sur le forum).
Et de toute façon, il n'y a pas beaucoup de gens qui, ignorant tout du monde éditorial, penseront à effectuer cette vérification. Or, c'est à ce genre de personne que les compte d'auteur déguisés s'adressent

Concernant les prestataires pour soigner le livre : ce qui est agaçant, c'est que les personnes qui ont le plus besoin d'aide pour améliorer leur texte (fautes) sont celles qui ont le moins de chances de se rendre compte si le travail est mal fait.
Et comme le recours à un correcteur professionnel coûtera plus cher que les quelques exemplaires de livre à acheter... il est possible que le choix Lys Bleu leur semble préférable.

Un détail qui m'est venu en tête hier soir :
Pour vendre ses livres, un auteur autoédité doit trouver un structure permettant la vente, et crée souvent une autoentreprise. Je suis en statut légal artiste et n'ai pas le droit de vendre avec mon numéro SIREN des objets qui ne soient pas des pièces originales ou en série très limitée. Ce qui me met le nez sur le fait qu'en auto-édition, il faudra que je passe au statut entreprise.
>>> quand un éditeur vend un livre à un lecteur, l'auteur touche des droits d'auteur.
>>> mais quand c'est l'auteur qui procède à la vente, et qu'il a acheté les livres à l'éditeur, ce qu'il perçoit est le prix d'une transaction.
>>>>>> au niveau des impôts, ça se se déclare pas de le même façon
#pinailleuse
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Parisad  /  Clochard céleste


Séléné.C a écrit:
Parisad a écrit:
Cela dit, je ne comprends toujours pas le sens (pour les auteurs, pour les prestataires c'est plus clair...) de tous ces escamotages pour voir son bouquin imprimé sans passer ni par l'édition "traditionnelle" ni par l'autoédition. Si je ne suis pas en mesure d'utiliser un pinceau, je ne paye pas quelqu'un pour exposer chez moi mes tableaux que personne ne veut voir...Pour quelle raison devrais-je payer quelqu'un pour que je puisse acheter mes propres livres? Autant les imprimer et les distribuer moi-même.

Un jour, discutant avec un peintre (je dessine, en plus d'écrire), il a été, pour ainsi dire, estomaqué à l'idée qu'un artiste des mots puisse être amené à effectuer des retouches sur l'oeuvre en fonction d'avis donnés par des lecteurs, et que le texte ne puisse devenir un livre sitôt sorti du cerveau de l'auteur.

La différence entre le peintre raté qui expose dans son salon ses oeuvres et l'auteur qui veut vendre un livre qu'il a écrit, même s'il n'est pas bon, est à mon avis assez importante.
Tout d'abord, avoir été refusé partout n'implique pas forcément que le livre soit mauvais (même s'il y a des chances). Il peut, tout simplement, ne pas sembler rentable.
Ensuite, le peintre qui montre à ses amis une toile accrochée au-dessus de son canapé est comparable à l'auteur qui montre son manuscrit à ses proches.
Le gars qui fait appel à un peintre pour lui produire une toile qu'il fera passer pour la sienne quand il reçoit ses amis... je zappe. De toute façon, ça reste hors du cadre de la publication.
Celui qui fait appel à un peintre ou un graphiste et publie ensuite l'oeuvre sous sa signature commet un vol.
Mais celui qui demande à un prestataire de service de transformer son bousin en livre ne fait rien de plus qu'une personne qui va chez un encadreur pour faire agrémenter sa toile. Sauf que le tableau peut se passer de cadre alors que le livre sera considéré comme inachevé s'il est rempli de fautes et mal présenté.

Le peintre dont je parle en début de post était horrifié à l'idée qu'un auteur de texte puisse être obligé de se plier à des modification. Et du coup, absolument pas tenté par l'expérience.
Pour lui, une fois le pinceau posé, l'oeuvre est finie. Le public aime ou n'aime pas. Point barre.
Par ailleurs, c'est une oeuvre unique, et le nombre de vente ne se posera que s'il fait des cartes postales ou des posters avec. Alors que le livre sera à plusieurs exemplaires....

L'exemple du peintre est le premier qui m'est venu à l'esprit, peut-être il n'est pas le plus pertinent; mais ce que je veux dire est que, comme nous ne pouvons tous être musiciens, peintres, mathématiciens etc., ainsi nous ne pouvons tous être écrivains/auteurs. Je ne pourrais jamais écrire un roman fantastique ou policier, ni produire une BD, ni composer (ou jouer...) une musique...
Il est vrai que parfois les livres sont refusés par les ME parce qu'ils ne sont pas jugés rentables (je l'ai dit en effet), ou parfois par simple malchance (on est arrivé au mauvais moment...), mais, si un texte est refusé par des dizaines, voire une centaine de ME, même petites, alors c'est qu'il a un problème et peut-être nous devrions nous poser des questions sur sa qualité, au lieu d'avoir recours à une ME à compte d'auteur ou "participative" pour réaliser notre rêve...C'est qui m'interpelle est le fait que, alors que personne (enfin, je crois), ne songerait à payer une maison de production, par exemple,  pour réaliser  à tout prix un CD, même s'il n'est pas musicien et il ne s'entend pas du tout du musique, et pourtant il veut "réaliser son rêve", beaucoup de gens trouvent normal de payer pour faire imprimer à tout prix leur bouquin même s'il est franchement mauvais.
Cela dit, on trouve parfois de bons livres publiés à compte d'auteur on en ME participative puisque, comme je l'ai dit, c'est aussi une question de chance; mais ce que je ne comprends toujours pas c'est la nécessité de publier à tout prix, d'être "auteur" à tout prix: c'est sur cela que les ME à compte d'auteur misent, alors qu'il n'y a rien de mal ni d'honteux à "ne pas être édité".
Mais peut-etre nous sommes un peu hors sujet par rapport à la discussion sur Le Lys Bleu.
 
   
    
                         
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