Cela reste de l'édition  participative, avec compte de l'un et de l'autre.

Nous sommes habitués à nous méfier.
Une page expliquant très clairement ce qui en est nous inspirerait plus confiance

Concernant les 40 exemplaires
j'ignore, bien entendu, ce qu'il en est, mais je pense que les premiers clients ont dû être des proches et les suivants des amis FB.
Les personnes qui ont du temps et une voiture peuvent s'organiser des stands, et vendre un peu plus et de façon plus visible
Quelqu'un comme moi, ce serait moins évident. Je souffre d'une maladie handicapante et de pas mal d'ennuis de santé "auxiliaires". En ce moment, je suis plutôt en forme, mais de façon permanente je dois éviter le stress et la fatigue. Il y a quatre ans, j'étais purement et simplement alitée, et encore non inscrite sur FB : il m'aurait été très dur de vendre 40 exemplaires !

Les comptes participatifs ont toujours besoin de trouver des justifications (foireuses) à leurs pratiques.

Heureusement, les véritables éditeurs existent toujours.

Pour le blocage... Non, vous bloquez dès que le propos vous indispose.

Sous le post sponsorisé, les commentaires ne sont pas tous positifs. Donc, ils en laissent au moins une partie.


- L'auteur ne recule pas devant la somme à payer.
- Ladite somme amortit un peu les frais (répartition avec l'auteur).
- Elle est plus faible (et représentée par des livres), mais les exemplaires vendus ensuite viennent y ajouter leur pourcentage
- L'auteur, par son activité de vente des premiers exemplaires, est obligé de participer à la promo du livre
- Comme il organise lui-même ses stands, ça fait ça de moins à gérer. Il peut aussi contacter des chroniqueurs de lui-même
- Le tirage des exemplaires suivant se fait sûrement "à la demande", ce qui explique la faible présence en librairie. A à ce sujet, je suis presque d'accord, car c'est plus écologique, mais presque seulement parce que l'auteur n'a pas été averti.
- Il ne passe pas des plombes à chercher un éditeur en se démolissant les nerfs sans être sûr d'un résultat final (choix de l'édition classique)
- Il n'a pas besoin de s'occuper de la correction en y passant également des plombes et/ou de payer un correcteur pour l'y aider (choix de l'auto-édition)
- Pas besoin non plus de se questionner pour la mise en page. Pour ce qui est du visuel de couverture, ça dépend de s'il est effectué exprès ou si c'est une premade.
- l'éditeur ayant intérêt à ce qu'il y ait des ventes (puisque pourcentage), il peut espérer une participation à la promo (choix du compte d'auteur), quoique dans le cas présent, j'aie un doute à ce sujet. Avantage pour lequel il n'a toutefois aucune garantie, au moment où il signe, et qui est minimisé par le nombre impressionnant des livres publiés par l'éditeur, qui ne doit pas permettre de passer beaucoup de temps sur la promo de chacun

C'est moi qui suis trop critique ou bien ils gagnent aussi du temps en laissant les auteurs faire leur couverture ? Parce que j'ai regardé les sections roman et album jeunesse et franchement je trouve ça bancal avec des titres pas forcément bien placés, des polices d'écriture type paint etc.

Si l'auto-édition est impossible aux fonctionnaires, ça reste toutefois une solution.

Pour les stands, on finit toujours par y arriver. J'ai d'ailleurs deux salons auxquels je dois répondre mais, comme toi, Selene, je ne suis pas spécialement disponible (moins pour mes problèmes de santé qu'à cause de ceux de ma fille et d'une certaine culpabilité qui me ronge quand je ne suis pas avec elle le weekend).

Maddy :

pour le moment, ma santé va plutôt bien, mais l'an dernier (pour la première fois depuis vingt ans), elle allait tout à fait bien... et ces c... de médecins ont "trouvé marrant" de me faire croire pendant six mois qu'en fait j'étais en danger de mort. Ca m'a copieusement occupée ! Il fallait mettre un peu d'ordre dans mon existence avant le traitement, qui allait être long, épuisant, et pas sûr de résultat. Au final, c'était probablement une erreur (je saurai dans quelques semaines s'ils me font re-belote avec ça), mais j'en ai été totalement désorganisée, et pour tout dire, paniquée et incapable de rien faire correctement.
Par dessus quoi, j'alterne les pépins de santé contraignants. En ce moment, une paire de bons gros, provoqués par une période de stress. Stress qui avant d'en arriver là a eu pour effet une recrudescence de mes crises. Certains de ces ennuis de santé "auxiliaires" sont peut-être des effets secondaires de la maladie permanente.

De plus, je n'ai pas de voiture (à cause de cette maladie handicapante).
Je n'ai pas d'enfants, mais des parents de 76 ans, que je vais voir tous les dimanche.
Il ne s'agit pas que d'un manque de temps dû à la maladie, mais carrément d'une rupture dans des habitudes de vie mises en place en fonction de la maladie, et qui jouent dans sa stabilisation un rôle probablement aussi important que le traitement par médicaments.
Crois bien que je ne dis pas cela pour te faire peur. Mais c'est comme ça.
Au passage : un gros arc-en-ciel pour elle
Comparée à d'autres handicapés, je pense même être très favorisée (mon état il y a quatre ans suffit à me le prouver)

Donc : non, je ne crois pas que "on peut toujours y arriver"
Il y a un salon du livre très sympathique à 25 km de chez moi... mais il faudrait une voiture pour y aller, car il est à la campagne et sans ligne de bus le dimanche. Même celui-là, je ne pourrai sans doute pas le tenter.
Le seul salon qui semble sans peine à ma portée, pour ce qui est du déplacement, c'est un salon de manga. Je vais essayer de m'y incruster, mais il n'est pas du tout garanti que j'y arrive. #UnionDuLevantEtDuCouchant
Il faut que je prépare une promo à mon livre sans miser par les salons. Tout au plus des stands en librairie et dans des cafés.
J'espère vendre plus de 40 exemplaires (ça oui) mais crains fort que l'essentiel des ventes se fasse par internet et sans passer par mes petites mains dédicaceuses. Et que dans les trois premiers mois, je vende fort peu (raison pour laquelle je voudrais envoyer des "service presse" ici et là deux mois avant la publication du livre)
Tiens... ça me rappelle qu'il faut que j'installe un logiciel de dédicace sur e-book (et apprenne à m'en servir)

Elle va bien mais avec des rendez-vous médicaux qui se multiplient pour cause d'entrée à l'école maternelle de plus en plus envisagée à la rentrée avec demande d'AVS.
Avec syndrome de West + lésion cérébrale, ça tient du miracle.
Après... Ça a des répercussions sur ma santé (ma tyrrhoide notamment) et de toute façon, je n'ai pas trop de temps pour mes propres rendez-vous. Je cherche toujours un moyen de continuer à enseigner tout en m'occupant d'elle, l'écriture étant mon "loisir"/échappatoire, mais bon. Si j'aime écrire, il y a tout le reste. Les salons, ce n'est pas mon truc. M'auto-editer, j'y arrive mais je suis fonctionnaire. Arrêter d'écrire ? Mauvais pour mes nerfs. Mon stress se reporterait sur un autre domaine. Signer à nouveau des contrats d'édition ? Ça a été n'importe quoi dans la moitié des cas : "je fonde ma ME numérique, j'edite sans rien y connaître, c'est la cata, je ferme ma ME numérique. Bye bye les auteurs. Fin de la communication."
Bref.
Le compte participatif ? Pourquoi pas si c'est pas trop cher et clef en main, mais si c'est encore pour ne pas envoyer les DA, ne pas reimprimer et fermer dans la foulée...

Vivement qu'il y ait plus de diffuseurs acceptant les autoédités...

Ils n'acceptent pas non plus les éditeurs qui se lancent. Au début, c'est Pollen ou Daudin, au mieux.

Créer une association regroupant une dizaine d'auteurs se relisant, imprimant, faisant les salons en prenant les livres des autres auteurs, peut-être ? Mais il faut que les 10 personnes s'entendent.

Je serais étonnée que ça n'existe pas déjà

Des auto-édités qui s'entraident, oui, mais pas au niveau d'une maison d'édition collective associative.
Ou alors je n'en ai aucun exemple (ou alors avec malgre tout un chef...).
À vérifier.

MaddyForeigner a écrit:

Créer une association regroupant une dizaine d'auteurs se relisant, imprimant, faisant les salons en prenant les livres des autres auteurs, peut-être ? Mais il faut que les 10 personnes s'entendent.

MaddyForeigner a écrit:

Des auto-édités qui s'entraident, oui, mais pas au niveau d'une maison d'édition collective associative.
Ou alors je n'en ai aucun exemple (ou alors avec malgre tout un chef...).
À vérifier.

"Association d'entraide" ne veut pas dire "ME associative"

C'est bien ce que je dis.

Plus ou moins !

J'ai posé la question sur un groupe FB d'autoédités.
Il n'y a pas encore eu beaucoup de réponses (et de toute façon c'est un petit groupe), mais je peux te confirmer qu'il existe au moins une association d'auteurs où les auteurs présentent en stand des livres d'autres auteurs
Mais cela n'en fait pas une maison d'édition

Par ailleurs, 10 auteurs, pour un truc comme ça, c'est peut-être beaucoup. Ca fait plus de livres différents à présenter et plus de lieux de vente pour chaque auteur, mais des tables plus encombrées et les lecteurs peuvent être déçus de ne pas avoir l'auteur en face d'eux.
En petit nombre (3-4-5) ça me semble plus réaliste, et permet aussi que les auteurs ayant des thèmes communs fassent équipe (alors que les autres membres de l'association n'ont peut-être pas les mêmes thèmes)

J'ai bien compris que ça n'en fait pas une maison d'édition. C'est justement ce que je dis.

Donc je résume : une maison d'édition collective et collaborative ne me paraît pas exister.

Bon.

Est-ce clair ?

Ou faut-il encore une fois que je t'écrive : c'est justement ce que je dis.

Je ne te parle pas de groupe d'auteurs auto-édités. Je te parle de créer à plusieurs une maison d'édition publiant les auteurs associés (vu que le statut d'auto-entrepreneur est interdit aux fonctionnaires, imaginons dix fonctionnaires (ou autre), ou un peu moins, ou un peu plus, qui créent une structure de type SAS pour s'éditer. On ne va pas dire "s'auto-éditer" si c'est collectif, mais c'est un peu l'idée. Se passer de maison d'édition avec un éditeur... mais réussir à ce que chacun soit rémunéré et imposable en fonction des livres qu'il vend. Ne pas céder ses droits. Une maison d'édition associative et participative. Ça ne doit pas exister, car ça suppose une vraie entraide... et que chaque membre de l'entreprise soit honnête.)