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 qques question sur l'autoédition

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Citation :
Comme avec la grande majorité des petites et moyennes M.E.
Quant au "milieu littéraire"... :mrgreen:

Ca ne veut rien dire; on parle de quoi quand on dit petite, moyenne? Du tirage? Du nombre de livres publiés? Parce que c'est faux, en vrai. Tu connais des gens de petites/moyennes maisons?

Le milieu est super important. C'est minuscule, et se faire un nom est essentiel pour être connu, édité, et soutenu en cas de creux, aussi pour avoir du boulot et des papiers, puisque tout le monde se connait, journalistes presse, radio, gros libraires, éditeurs.

Citation :
et celui des livres publiés par des inconnus dans la grande majorité des M.E.

Un inconnu publié par une maison, où il y a eu un travail éditorial et une sélection, ça n'a rien à voir avec un mec qui pond son truc n'importe comment chez un imprimeur.

Et...tu parles de revues pour l'anglais mais...tu sais que c'est pareil ici pour les revues en francophonie?
 
Dr Ray
   
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Dr Ray  /  Tapage au bout de la nuit


Fabre a écrit:
Ca ne veut rien dire; on parle de quoi quand on dit petite, moyenne? Du tirage? Du nombre de livres publiés? Parce que c'est faux, en vrai. Tu connais des gens de petites/moyennes maisons?

Voici de quoi on parle :
- petites M.E. : maisons tenues par une ou deux personnes qui jouent un peu tous les rôles. Tu serai surpris de voir combien elles sont représentées et importantes parmi les "primo-accédants" à l'édition...
Bien entendu, elles ne sont pas diffusées. L'auteur doit se peler l'essentiel du travail de promo. Le plus souvent, l'éditeur a un autre travail à côté (ou une autre ME spécialisée).

- Moyennes ME : maisons tenues par cinq personnes environ, spécialisées, qui en tirent l'essentiel de leurs revenus, ou bien tenues par des associations reconnues dans leur milieu spécialisé (SF, zombies, fantasy...). Non diffusées non plus.

- Grandes ME : maisons au noms connus, avec du personnel, correctement distribuées et diffusées.

Quant à en connaître, il y a assez d'expériences décrites sur ce forum même, ainsi que sur d'autres, pour comprendre comment fonctionne ce milieu.

Fabre a écrit:
Le milieu est super important. C'est minuscule, et se faire un nom est essentiel pour être connu, édité, et soutenu en cas de creux, aussi pour avoir du boulot et des papiers, puisque tout le monde se connait, journalistes presse, radio, gros libraires, éditeurs.
Un éditeur, gros ou petit, te soutiendra comme la corde soutient le pendu.
Avoir du boulot ? Mais je ne crois pas m'avancer en déclarant que la majorité ici ne souhaite pas devenir "professionnel" et tirer le diable par queue, mais écrit en plus d'un autre métier, bien plus stable (et heureusement).

Fabre a écrit:
Un inconnu publié par une maison, où il y a eu un travail éditorial et une sélection, ça n'a rien à voir avec un mec qui pond son truc n'importe comment chez un imprimeur.
Une "sélection". Ben tiens, et elle est faite comment, la sélection ? Tu le dis toi même : par l'entre-soi et le copinage. J'ai plus de respect pour le ceusse qui met son texte en ligne tout seul, ce qui ne veut pas dire "n'importe comment", que pour la baronne Truc qui file son manuscrit au grand copain de l'éditeur machin avec un mot de l'arrière tonton écrivain reconnu, qui le refile à un collaborateur qui soudain s'extasie...

Les "indépendants" ne sont pas tous de sombres crétins incapables d'aligner deux phrases. Ce sont souvent, aussi, de gens qui ont une conscience aiguë du (dys)fonctionnement du milieu de l'édition, et souhaitent briser cette chaine du livre qui les condamne à jouer le rôle de la cinquième roue du carrosse.
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Invité  /  Invité


Citation :
l'entre-soi et le copinage

Oui, et? Il faut que le manuscrit tienne la route une fois qu'il est lu. C'est pareil dans n'importe quel cas, partout, tout le temps. Je ne comprends pas pourquoi ça choque les gens à ce point-là. Ca ne les choque pas quand leur gosse à le job d'étudiant parce qu'ils bossent dans l'entreprise, quand la voisine file le CV du fils du voisin à son RH, quand un ami te fait embaucher dans sa boite...mais pour les manuscrits oh, c'est dégeu, ce népotisme éhonté délétère pour la qualité de la littérature!

Bon, j'en rajoute un peu. La sélection est faite; ils lisent les manuscrits. Au moins une page, et c'est déjà super vu le nombre. Quand au fait qu'ils doivent déterminer en une page si c'est vendable/bon, leur boulot en dépend. Ils ont du nez.

Citation :
Un éditeur, gros ou petit, te soutiendra comme la corde soutient le pendu.

Ca dépend; il y a plusieurs auteurs qui ont fait des chiffres pourris sur 3, 4, 5 bouquins avant de décoller, comme Maylis de Kerangal ou Jerôme Ferrari. Leurs éditeurs ne les ont pas lâché.
 
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Nica  /  Petit chose


Citation :
Oui, et? Il faut que le manuscrit tienne la route une fois qu'il est lu. C'est pareil dans n'importe quel cas, partout, tout le temps. Je ne comprends pas pourquoi ça choque les gens à ce point-là. Ca ne les choque pas quand leur gosse à le job d'étudiant parce qu'ils bossent dans l'entreprise, quand la voisine file le CV du fils du voisin à son RH, quand un ami te fait embaucher dans sa boite...mais pour les manuscrits oh, c'est dégeu, ce népotisme éhonté délétère pour la qualité de la littérature!

Il y a beaucoup de mauvais livres qui sont publiés. De mauvais film produits. De mauvais téléfilms pré-achetés par les chaînes de TV. En général, la "qualité" est une question secondaire dans le processus de sélection d'un manuscrit ou d'un scénario.

Cela ne veut pas dire que tous les livres/films/téléfilms sont mauvais. Ou que toutes les personnes embauchées par "copinage" vont se révéler incompétentes une fois en poste.

Mais ce qui va motiver l'embauche d'une personne, ou la sélection d'un manuscrit, c'est plutôt l'assurance que le candidat ou le manuscrit est en adéquation avec un système plus ou moins conscient (et plus ou moins assumé) de valeurs. En résumé, on va embaucher quelqu'un qui nous ressemble (niveau social, couleur de peau, par exemple). ça marche pour un poste à la compta, mais aussi pour la littérature.

Donc dans notre société cela va se traduire, par exemple, par une surreprésentation des classes sociales supérieures dans le domaine de l'édition, ou à la télévision. Et donc d'une production de livres et de films qui vont parler de la vie des classes sociales supérieures. Il y a des études là-dessus (j'ai la flemme de les retrouver je vous avoue)

Tout ça pour dire que si vous pensez que parce qu'il y a un processus de sélection, il va forcément être basé sur des critères objectifs (l'idée de la "qualité"), cela peut déboucher sur des désillusions.









 
Dr Ray
   
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Dr Ray  /  Tapage au bout de la nuit


Fabre a écrit:

Oui, et? Il faut que le manuscrit tienne la route une fois qu'il est lu. C'est pareil dans n'importe quel cas, partout, tout le temps. Je ne comprends pas pourquoi ça choque les gens à ce point-là. Ca ne les choque pas quand leur gosse à le job d'étudiant parce qu'ils bossent dans l'entreprise, quand la voisine file le CV du fils du voisin à son RH, quand un ami te fait embaucher dans sa boite...mais pour les manuscrits oh, c'est dégeu, ce népotisme éhonté délétère pour la qualité de la littérature!

Ce n'est pas cela qui choque, c'est le déni des (grands) éditeurs qui certifient que cela n'existe pas, et qu'on a les mêmes chances en envoyant son manuscrit par la poste qu'en étant "présenté"...
Remarquons que les mêmes, la main sur le coeur, nous assurent qu'ils vont faire faillite si les auteurs touchent plus de 8% de droits, où qu'il est normal de vendre un fichier au prix du papier.

On peut donc leur faire confiance.
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idmuse
   
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J'ai l'impression que le sujet dérape un peu, mais enfin...

J'ajoute qu'en auto-édition, les langues coexistent sans problème. Si tu veux trouver une ressource à la traduction, essaie babelcube. Contre un % des gens traduisent ton histoire (tu n'as rien à défrayer déjà). C'est une alternative non négligeable, surtout que même en étant dans une bonne ME, tu n'as pas toujours la chance d'être traduit.
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Dr Ray
   
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Merci idmuse !
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


Mais de rien!
Cela dit, pour avoir tester deux nouvelles en anglais sur une plateforme aux US, ça n'a rien donné (ah oui, des likes et puis voilà), donc ceux qui croient qu'en ayant des trucs en anglais, ce sera bien plus simple de conquérir le monde, je pense qu'il faut revoir son jugement.
Ce qui compte, c'est de trouver son public. La façon de faire, c'est une autre histoire, et chacun aura un parcours différent. Mais après, tant que ça ne coûte rien, il faut essayer!
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C'est loin d'être plus simple en anglais, mais l'ouverture est incomparable : on écrit, littéralement, pour le monde.
Lorsque la nouvelle que j'ai proposé au London magazine a été acceptée, c'était pour moi plus important que de placer un roman chez Grasset.

Lorsque le New Yorker m'a écrit pour me demander des textes, car celui que je leur avait envoyé les avait intéressé (sans être publiable vu son sujet et son époque, qui ne les concernait pas), c'était pour moi plus exceptionnel qu'un "oui" de Gallimard.

Orbis non sufficit, comme disait l'autre...
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


encore faut-il faire dans le créneau ; )
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Séléné.C a écrit:
Pourtant, tu dois parler un anglais correct, Nemu ?
Et donc, fournir au correcteur un texte à traduction déjà entamée ?

Tout à fait d'accord que ça vaut la peine de le traduire
et peut-être même aussi en japonais Smile

Ahahah, merci. :3 .Oui mais.
La traduction prend du temps, donc c'est du temps que je ne passe pas à écrire le prochain bouquin.
Une fois que j'ai écrit un truc dans une langue, il est figé pour moi. Même en français, une fois que c'est écrit, je ne retouche quasi rien, c'est du premier jet.
Traduire est un vrai métier, surtout que généralement on le fait vers sa langue maternelle.
Ecrire directement en langue étrangère (le japonais pour moi), j'y pense, mais je ne maîtrise pas encore les expressions littéraires donc ça va prendre du temps avant d'être opérationnelle. Une fois que ce livre sera écrit en japonais, ce sera difficile pour moi d'en fait une version française, car ce que j'exprime en japonais peut être difficilement traduisible (il va falloir élaguer plus de la moitié du sens, le trahir, pour obtenir une traduction en français).
Bref, je préfère payer quelqu'un qui fera du travail de qualité, même si c'est cher.
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Nemuyoake a écrit:
Séléné.C a écrit:
Pourtant, tu dois parler un anglais correct, Nemu ?
Et donc, fournir au correcteur un texte à traduction déjà entamée ?

Tout à fait d'accord que ça vaut la peine de le traduire
et peut-être même aussi en japonais Smile

Ahahah, merci. :3 .Oui mais.
La traduction prend du temps, donc c'est du temps que je ne passe pas à écrire le prochain bouquin.
Une fois que j'ai écrit un truc dans une langue, il est figé pour moi. Même en français, une fois que c'est écrit, je ne retouche quasi rien, c'est du premier jet.
Traduire est un vrai métier, surtout que généralement on le fait vers sa langue maternelle.
Ecrire directement en langue étrangère (le japonais pour moi), j'y pense, mais je ne maîtrise pas encore les expressions littéraires donc ça va prendre du temps avant d'être opérationnelle. Une fois que ce livre sera écrit en japonais, ce sera difficile pour moi d'en fait une version française, car ce que j'exprime en japonais peut être difficilement traduisible (il va falloir élaguer plus de la moitié du sens, le trahir, pour obtenir une traduction en français).
Bref, je préfère payer quelqu'un qui fera du travail de qualité, même si c'est cher.

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Fabre a écrit:
Citation :
l'entre-soi et le copinage

Oui, et? Il faut que le manuscrit tienne la route une fois qu'il est lu. C'est pareil dans n'importe quel cas, partout, tout le temps. Je ne comprends pas pourquoi ça choque les gens à ce point-là. Ca ne les choque pas quand leur gosse à le job d'étudiant parce qu'ils bossent dans l'entreprise, quand la voisine file le CV du fils du voisin à son RH, quand un ami te fait embaucher dans sa boite...mais pour les manuscrits oh, c'est dégeu, ce népotisme éhonté délétère pour la qualité de la littérature!

Bon, j'en rajoute un peu. La sélection est faite; ils lisent les manuscrits. Au moins une page, et c'est déjà super vu le nombre. Quand au fait qu'ils doivent déterminer en une page si c'est vendable/bon, leur boulot en dépend. Ils ont du nez.

Citation :
Un éditeur, gros ou petit, te soutiendra comme la corde soutient le pendu.

Ca dépend; il y a plusieurs auteurs qui ont fait des chiffres pourris sur 3, 4, 5 bouquins avant de décoller, comme Maylis de Kerangal ou Jerôme Ferrari. Leurs éditeurs ne les ont pas lâché.

J'ai été lâchée au bout de 11 jours, mais ce n'est pas grave.
En tout cas, l'idée qu'on soit soutenu comme le pendu par la corde m'inciterait plutôt à me sauver.

Une petite vidéo qui rappelle comment les manuscrits sont choisis (il faut aller présenter son idée dans le bureau de l'éditeur avant même de rédiger son livre) :

 
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Nica  /  Petit chose


Merci pour cette vidéo !

Rien que les premières lignes du CV de l'auteur en question (Serge Hayat), sont amusantes :

"En sortant de l’Ecole Centrale et de l’ESSEC, Serge Hayat crée sa première société dans la prestation de services techniques audiovisuels pour les entreprises et la télévision. Il en fait le leader sur son marché, coté au second marché, avec 100 M€ de chiffre d’affaires et 350 salariés.
Il co-fonde également un incubateur de start up dans les NTIC, Kangaroo Village, qu’il revendra à une grande Institution bancaire."

Sans oublier l'efficacité de sa dramaturgie "à l'américaine" MAIS inspirée de Dumas... :mrgreen: :mrgreen:
 
   
    
                         
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