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 Réaction et interprétaion des ouvrages par le public

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Invité  /  Invité


Salut à tous;

Comme vous devez le savoir, suite aux réaction assez importantes du public via les réseaux sociaux, MILAN a annulé la réimpression de leur ouvrage: On a chopé la puberté. Imaginez votre réaction si c'était votre bébé, tout le travail et temps passé pour le voir finir ainsi...

Je ne souhaites pas discuter de cette légitimité ici, mais reste surpris de ce genre de réaction, compte tenu de la violence de certains propos (allant jusqu'a menacer les auteurs...). Les réseaux peuvent être un atout, mais aussi un danger.

Selon les traits d'humour, il est difficile d'anticiper les réactions, celles-ci ayant fait plié un éditeur...

Qu'en pensez-vous ? Certains ont-ils connut des fait similaires (moindre ou identique) ? Pensez-vous que la réaction de l'éditeur était la bonne ?

J'aimerais avoir des avis plus expérimentés Very Happy
 
Livia K.
   
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Livia K.  /  Pour qui sonne Lestat


Je n'ai jamais eu connaissance de faits comme celui-ci concernant des romans.

Par contre, pour des ouvrages pédagogiques ou manuels scolaires (ou autres trucs scolaire type cahier de vacances), à destination d'enfants ou d'adolescents, ça arrive assez souvent.
Dernièrement, il y a par exemple eu la question du problème de maths autour d'un bateau de migrants qui coule chez Nathan : le manuel a été retiré (enfin ils ont retiré ce problème du manuel avant de le réimprimer).
Moi, ça me parait normal. C'est quand même des ouvrages à destination d'un public jeune et à visée pédagogique voire éducative.
Il faut savoir qu'il y a normalement un éditeur directeur d'ouvrage qui vérifie tout ça et qui (pour Nathan en tout cas) aurait dû refuser ce problème de maths. Mais les délais sont tellement serrés que des aberrations passent, parce que les éditeurs n'ont pas le temps.

Donc bref, vous inquiétez pas pour vos romans, ça n'arrivera pas.
https://lessencedeschimeres.wordpress.com/
 
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Invité  /  Invité


Merci Livia;

Pour des manuels scolaires, je suis tout à fait d'accord. Qu'en est-il des livres jeunesse généraux (hors roman). Sont-ils validés dans le même cheminement ?

Je ne m'inquiète pas, je cherche juste à comprendre comment ils ont pu en arriver là, si quelque part dans les rouages (validation, communication, réaction face aux critiques), le problème aurait pu être évité.

Cela démontre tout de même le danger que peu représenter les réseaux sociaux, et la violence verbale qui peu en sortir. La plupart de leur propos ne serait pas tenu de façon identique en face de leur interlocuteur. je trouves cela désolant.

Encore merci pour tes lumière Livia ;-) (J'espère que je te croiserait au salon du livre Very Happy )
 
Silence écrit
   
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Silence écrit  /  Péril 666


Personnellement, je suis très satisfait du résultat de ce que tu décris comme une violence. C'en est une, certes (et menacer les auteurs n'est pas une solution à mon sens), mais quelle aurait été l'autre alternative ? Un petit mot disant "dites, je trouve pas ça très très cool, vous pouvez le changer" ? Sois sûr que l'impact aurait été sinon nul, du moins bien moindre.
La violence est parfois nécessaire. Je préfère infiniment bousculer un peu les responsables de cette atrocité sans nom que voir paraître, à disposition des petits garçons et filles prépubères et immensément influençable, un "manuel" (écrit par les adultes, tu sais, "ceux qui savent") expliquant que "on voit mes bouts de sein, c'est moche et honteux" mais que "grâce à mes seins je peux pécho le mec qui me plaît".

Et pour répondre à ta question, il aurait été très simple d'éviter ce problème : il suffit de ne pas écrire de choses aussi révoltantes.

Smile
http://silenceecrit.wordpress.com
 
Nemuyoake
   
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Nemuyoake  /  Tapage au bout de la nuit


Je me pose la question de la mentalité des auteurs qui ont écrit ce livre... Est-ce que c'était une commande ? Et même si c'était le cas... Ne se sont-ils pas rendus compte de ce qu'ils écrivaient ? Apparemment, c'était de l'humour, à prendre au second degré. Certes. Il y a de nos jours certains sujets sensibles qui ne se prêtent plus à l'humour. Celui-ci en est apparemment un.

C'est violent, mais c'est, je pense, une évolution des mentalités dans le bon sens. Pas plus tard qu'hier, il y avait à la TV japonaise un présentateur qui a avoué avoir pris le sein d'une invitée pour remettre en place son téton qui débordait du décolleté, sans prévenir l'invitée de son geste ni obtenir son accord avant. Tout le monde riait, sauf les femmes invitées. Et l'avocat (homme) présent a dit : c'était au travail, donc pas de problème, ce n'est pas du harcèlement sexuel.

Il y a beaucoup de chemin à faire pour que les mentalités changent et parfois il faut faire preuve d'intransigeance sur certains points. Je pense que ce cas en était un car c'est un livre "éducatif" destiné aux adolescents.
https://nemuyoake.wordpress.com/
 
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Invité  /  Invité


SILENCE ECRIT,

Le débat que je lance n'est en aucun cas le jugement de cet ouvrage, et personnellement je pense qu'il y a pire, qui lui n'est en aucun cas censuré.
Un ouvrage scolaire imposé doit être correct validé etc... Mais un ouvrage que le public choisit ou pas de prendre, doit-il être interdit ? Déplacé de rayon ou changer sa tranche d'âge ?
Mais je t'assure que certains commentaires étaient violent, vis a vis des auteurs, ou même d'autre avis postés par des tiers. Je sais qu'il y en aura toujours, mais je trouve cela parfois dommage, donnant de mauvais exemples à nos jeunes Smile

A mon sens, de façon générale la censure n'est pas une solution, c'est une autre façon d'imposer ses idées (bonnes ou mauvaises). Pour ma part, c'est à moi d'éduquer mes enfants, pas aux livres, qui, sont une distraction, voir un outil (avec parfois de bons exemples, et parfois des mauvais).

Mais n'entrons pas ce débat, je souhaitais juste mieux comprendre comment un éditeur peut en arriver à ne pas avoir anticiper ce phénomène... Je sais qu'ici nous sommes tous respectueux et de bonne fois ;-)

Merci pour ton avis SILENCE Wink
 
s.tupido
   
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s.tupido  /  Gloire de son pair


Si j'ai bien compris le 1er post du topic, ce qui intéresse Franckk ce n'est pas le contenu du livre à proprement parler, mais plutôt la teneur des réactions qui s'en sont suivies.

Sans revenir sur l'aspect vomitif du bouquin, je pense qu'on peut considérer une partie des réactions comme disproportionnées. Menacer les auteurs du livre, c'est quelque chose qui est trop grave pour être cautionné (sans compter que c'est pénalement répréhensible).
Après, la question est de savoir comment on aurait pu éviter de sortir un tel torchon. Si effectivement le livre a été écrit de manière humoristique, ça nous pousse à nous interroger sur l'humour et la façon dont il est perçu. Je suis tout à fait prêt à croire que les auteurs et l'éditeur ont trouvé le livre super drôle, en toute innocence. Ce qui a manqué dans ce cas c'est la relecture par une personne tierce (on sent les mecs qui n'ont pas de bêta-lecteur sur JE, les cons !), ce qui aurait pu leur faire réaliser que le contenu était tout sauf drôle.
L'autre aspect du problème, c'est qu'en France la censure est interdite et donc à ce titre il est impossible de créer une sorte de commission chargée de relire les livres de ce type (clairement, si ça avait été un roman, personne n'en aurait entendu parler, le scandale vient du fait que c'est un livre qui se veut éducatif), et qui pourrait refuser certains ouvrages.

Le bad buzz autour de ce livre et de celui de Nathan (pourquoi compter les migrants quand on pourrait compter les fascistes ?) devrait en tout cas inciter les éditeurs à la prudence pour quelques années.
https://edewilmer.wordpress.com/
 
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Invité  /  Invité


Merci S.TUPIDO

Effectivement, je ne souhaite pas entrer dans le débat du contenu. Ce qui est intéressant dans ce que tu explique, c'est de se dire effectivement, pour certains type d'ouvrage il serait intéressant qu'il soient relus a deux fois avant leur publication.
 
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Invité  /  Invité


"des avis plus expérimentés" : ouais, 'fin, on est un peu sur Jeunes Écrivains, ici, m'étonnerait que ce soit le lieu de demander des avis très expérimentés.

Donc, le mien ne l'est pas, mais j'ai quand même le souvenir d'un de mes profs contre qui une élève avait porté plainte parce qu'il aurait soi-disant fait une blague raciste en plein cours. A défaut de partager cet avis, j'avais très rapidement trouvé qu'en classe, ce prof se donnait trop en spectacle.
D'où ma réaction au post de Silence écrit : "très simple d'éviter ce problème : il suffit de ne pas écrire des choses aussi révoltantes"... T'as pas plus tautologique et culpabilisant en magasin ? Mais ma réponse est à peine moins simple : un éditeur doit d'office bien savoir sur quel terrain il bosse. Ce qui amène l'autre débat de savoir si la didactique et l'humour, au second degrés et à bas âge surtout, font si bon ménage.

Ou encore autre chose. Dans cet article, l'auteur fait remarquer l'importance de l'argument pseudo-éducatif. Mais il y a une question dont je pense qu'elle mérite largement plus de projecteurs :
Comment on fait pour oublier que dans l'industrie littéraire actuelle, les auteurs et les éditeurs ne sont plus du tout les seuls impliqués, à côté des diffuseurs, des lecteurs... et des acheteurs ???
Plus directement : lequel / laquelle d'entre vous a vraiment déboursé un seul centime pour son éducation sexuelle, ne serait-ce qu'à l'heure d'internet ?

En gros, on constate immédiatement que de nos jours, les pétitions, boutons et statuts en moins de 140 caractères passent pour plus culturels que les acteurs traditionnels du marché.
Et je peux pas m'empêcher de rebondir à nouveau sur la conclusion de Silence écrit : il aurait été très simple d'éviter ce problème, il suffit de ne pas répéter des choses aussi révoltantes, le temps les dénoncera de lui-même. Mais à l'heure du buzz à tout prix, qui est-ce que cette logique intéresse ?
 
   
    
                         
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