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 Pourquoi s'en prend-on lâchement au mièvre ?

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Fatalité
   
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Fatalité  /  Blanchisseur de campagnes


Bonjour à tous,

Guillaume Musso, Frédéric Beigbeder, Amélie Nothomb ou Marc Lévy sont des cibles faciles, auxquelles il semble qu'on s'en soit pris sur le forum quelques fois (pour ma part, j'ai dit ce que j'en pensais, essentiellement via le topic sur Nothomb Mer 08 Nov 2017, 13:52).

En fait, quand j'y réfléchis, je trouve à ces quatre auteurs un point commun, qui est de faire des mièvreries, de faire dans la mièvrerie, de faire dans le mièvre. Ne rigolez pas ! ... Je ne déjuge pas le mièvre pour autant ! ... En effet, j'ai déjà entendu que Jean Racine faisait dans le tendre à côté de Corneille, qui faisait dans - quoi ? le dur ? ... et je crois qu'au XVIIème siècle, entre le goût baroque déjà classique de Corneille plus proche de Shakespeare, et le goût bien classique de Racine plus proche du Voltaire, les gens pouvaient bien trouver Racine mièvre à côté de Corneille ! ... Affaires de sensibilités.

Évidemment, les dramaturges classiques ont plus d'aura instituée que lesdits quatre romanciers, mais bon, ne comparons pas l'incomparable, où les premiers vivaient du mécénat monarchique, et les seconds de succès éditoriaux auprès du public consommateur. C'est-à-dire qu'on ne sait pas encore ce que l'Histoire retiendra, même si l'on veut bien que les romanciers relèvent plus du roman picaresque dont on ne sait quasiment plus rien quelques siècles après.

Néanmoins.

Néanmoins je me pose la question de savoir pourquoi s'en prend-on lâchement au mièvre ? ... C'est tellement facile de taper dessus, mais regardez voir des auteurs comme Grangé, Chattam, Coelho, Vargas, Houellebecq, Van Cauwelheart, E.-E. Schmitt, Werber ... ils font tous de la littérature de gare à leurs façons, et personne ne vient les harceler. Pourtant, en matière de mièvrerie, on pourrait les juger quelque part ! ... Les thrillers de Grangé se servent de l'humanitaire larmoyant sur le fond, Coelho se sert du développement personnel, Houellebecq dépeint pour ainsi dire l'état de piètrerie à l'état pur, Schmitt est clairement dans la contine, etc. ... et je suis sûre que vous faîtes largement appel au piteux dans de nombreuses situations, si vous écrivez ! il suffit de parcourir les productions de ce forum pour s'en rendre compte je crois : on n'échappe pas aussi facilement à l'époque dans laquelle on écrit ! ...

Oh je suis sûre aussi, que vous ne serez pas tous forcément d'accord avec mes sentiments littéraires à propos des auteurs que j'ai cités. Néanmoins, ce que je voulais discuter, ce n'était pas ces détails là surtout pour essayer de vous faire deviner ce que j'intuite. Donc je voulais précisément discuter cette question du mièvre, auquel on s'en prend lâchement à mon avis. Après tout, peut-être qu'on ne le supporte pas en soi-même, dès qu'on se jette un coup d’œil introspectif ? N'avons-nous pas "un petit cœur" chacun-e, aussi ? Les "sensibleries" sont-elles fatalement chez les autres ? Et qu'en est-il du tendre, du piteux, de l'apitoyé, du doux, de l'humanitaire, du charitable, du secourable, du rassurant ?

Pourquoi s'en prend-on lâchement au mièvre, alors que nous l'employons tous çà et là, au fond ?

Et pourquoi pas l'amour, le soin, la bienveillance, la faiblesse et la sollicitude ?
N'est-ce pas être fort que de les reconnaître, et de reconnaître nos manques, nos erreurs, nos bêtises, nos misères et nos infirmités ?
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Hel
   
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Hel  /  Gloire de son pair


Il me semble qu'il serait quand même bien de définir la mièvrerie.
En fait il me gène que pour débattre "d'une vérité"(d'une idée plutôt), tu assoies ton illustration d'un propos personnel mais que tu établis comme vérité générale.
D'autant que l'illustration n'est pas nécessaire et sera toujours relative en fonction de ce qui est mièvrerie et qui diffère pour chacun d'entre-nous.
Citation :
il suffit de parcourir les productions de ce forum pour s'en rendre compte je crois : on n'échappe pas aussi facilement à l'époque dans laquelle on écrit ! ...
le clou qui fait déborder le vase.
beaucoup de paradoxe dans tes mots.
 
Fatalité
   
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Fatalité  /  Blanchisseur de campagnes


Ah pardon, je n'avais pas prétendu à la vérité, donc pas à la générale non plus, mais bien à l'idée ça, c'est sûr. Si tu penses que je me trompe, c'est peut-être le cas. Disons ensuite que j'ai exprès visé large, pour toucher différentes formes de mièvre. Et navrée aussi que ton vase déborde, je ne voulais heurter personne, d'autant plus que le mièvre n'est pas pour moi négatif, mais comme tu vois tu le prends négativement, ce qui confirmerait mon propos, ou bien j'interprète ? Enfin je pense que cette définition irait très bien, et l'on pourrait s'en tenir au même dictionnaire pour le tendre, l'apitoyé, le secourable, le bienveillant, etc.
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Hel
   
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Hel  /  Gloire de son pair


Je connais la définition du mot, je t'interrogeais sur ce qui fait à ton sens la mièvrerie en littérature.
Je trouve "mièvre" assez réducteur rapport à certains auteurs que tu as cité, oui, voir je ne partage pas du tout ce sentiment, mais surtout là vient mon interrogation de définir ce qui fait la mièvrerie. J'ai l'impression que c'est un mot un peu fourre-tout d'où une impression de "réducteur", mais d'ailleurs pareillement à l'idée que développe le titre de ton topic, je ne suis pas certaine que cela soit non plus tout à fait "juste".


 
Fatalité
   
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Fatalité  /  Blanchisseur de campagnes


Dans la mesure où les quatre premiers auteurs cités sont aggro par certain-e-s, si, mais peut-être pas aggro par toi donc tu n'es pas concernée, hé. Au fond je répète que ce n'était qu'un prétexte pour en parler. Par contre quant à la définition, il entre la notion de puérilité. Eh bien, les émois "nothombiens", le merveilleux "mussolien", le sentimental "lévyien", le piteux "beigbederien" soulèvent très vite sur ce point.

Idem chez E.-E. Schmitt, qui assume très bien cette part d'enfance, de tendresse et de confiance d'ailleurs. Ou bien chez Paulo Coehlo aussi, qui fait dans le développement personnel. Fatalement à un moment, le puéril est convoqué, voire nécessaire, parce que ça s'adresse à notre - je n'ai pas d'autres mots - mièvrerie propre. C'est justement pour la solliciter, la protéger, l'exalter ou la conforter, etc. que ces auteurs écrivent.

Alors bien sûr, c'est moins évident sur du Grangé, j'avoue. Mais le polar noir, ça reste des flics qui ont un cœur gros comme ça, et qui vengent l'innocence, innocence qui elle aussi a sa part de puérilité, etc.

Ce que d'aucuns nomment "l'enfant intérieur" ...
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Séléné.C
   
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Hel a écrit:
Il me semble qu'il serait quand même bien de définir la mièvrerie.

Pas faux !

Spoiler:

Fatalité a écrit:
Les thrillers de Grangé se servent de l'humanitaire larmoyant sur le fond, Coelho se sert du développement personnel, Houellebecq dépeint pour ainsi dire l'état de piètrerie à l'état pur, Schmitt est clairement dans la contine, etc. ... et je suis sûre que vous faîtes largement appel au piteux dans de nombreuses situations, si vous écrivez ! il suffit de parcourir les productions de ce forum pour s'en rendre compte je crois : on n'échappe pas aussi facilement à l'époque dans laquelle on écrit ! ...
Le mièvre ne me semble pas se définir au travers du sujet abordé, du ton adopté ou du rapport entre le milieu de vie de l'auteur et celui du roman.
Ne serait-ce pas plutôt une question de profondeur ?
Tu cites Schmitt comme étant de la contine (comptine?)... je ne sais pas bien ce que tu veux dire par là, mais le "sumo qui ne pouvait pas grossir" et les "10 enfants de madame Ming" ne m'ont absolument pas paru superficiels. Ils ont seulement une surface un  peu moins transparente que d'autres textes.
Suggérer doucement est plus difficile que montrer clairement.
Dès lors, tous les lecteurs n'auront pas la même sensation.
Cela n'a rien de nouveau. Les contes de fée, quand on en cherche le second degré sont très loin d'être puérils.



Comme j'ai mis une éternité à rédiger, tu as posté entre temps... je poste quand même tel que.


Edit
Citation :
Alors bien sûr, c'est moins évident sur du Grangé, j'avoue. Mais le polar noir, ça reste des flics qui ont un cœur gros comme ça, et qui vengent l'innocence, innocence qui elle aussi a sa part de puérilité, etc.
On parle de la puérilité des personnages, de celle du synopsis, de celle du style, de celle de la vision du monde ?
Je ne nie pas que les éléments de base d'un texte puissent être répétitifs et banaux... mais le mièvre se situe-t-il au niveau de leur emploi ou dans la façon de les traiter ?


Dernière édition par Séléné.C le Lun 1 Jan 2018 - 22:15, édité 1 fois
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Fatalité
   
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Fatalité  /  Blanchisseur de campagnes


Merci pour l'enrichissement définitoire, on est raccord.

Séléné.C a écrit:
Ne serait-ce pas plutôt une question de profondeur ?

Bah pour le coup j'ai du mal à voir ce que tu mets sous profondeur ! ...

Séléné.C a écrit:
Tu cites Schmitt comme étant de la contine (comptine?)... je ne sais pas bien ce que tu veux dire par là, mais le "sumo qui ne pouvait pas grossir" et les "10 enfants de madame Ming" ne m'ont absolument pas paru superficiels. Ils ont seulement une surface un peu moins transparente que d'autres textes.
Suggérer doucement est plus difficile que montrer clairement.

Avec comptine, je veux justement dire

Fatalité a écrit:
Idem chez E.-E. Schmitt, qui assume très bien cette part d'enfance, de tendresse et de confiance d'ailleurs. Ou bien chez Paulo Coehlo aussi, qui fait dans le développement personnel. Fatalement à un moment, le puéril est convoqué, voire nécessaire, parce que ça s'adresse à notre - je n'ai pas d'autres mots - mièvrerie propre. C'est justement pour la solliciter, la protéger, l'exalter ou la conforter, etc. que ces auteurs écrivent.

et je ne vois pas en quoi tu crois que je relie la mièvrerie à la "superficialité" par rapport à la "profondeur" ! Par contre tu fais le lien quant à toi, et c'est vrai que c'est ce que reprochent les gens au mièvre, aux quatre auteurs en question, puisqu'ils les accusent d'être superficiels, ce qui n'a pas été mon cas je le répète et le rappelle.

Séléné.C a écrit:
Dès lors, tous les lecteurs n'auront pas la même sensation.
Cela n'a rien de nouveau. Les contes de fée, quand on en cherche le second degré sont très loin d'être puérils.

Oui non je comprends, mais voilà : toi aussi tu fais des connotations négatives, alors justement que je n'en fais pas autour du mièvre et du puéril, je le répète et le rappelle aussi ! Justement, je pense qu'on a des préjugés et qu'on s'en prend lâchement à ça alors. C'est le topic.

Séléné.C a écrit:
On parle de la puérilité des personnages, de celle du synopsis, de celle du style, de celle de la vision du monde ?

Inutile de se restreindre, sinon ça fera vraiment serré comme sujet, faut pas pousser mémé définitoire dans les orties non plus, hein ...
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s.tupido
   
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A mon avis, on tombe sur ces auteurs parce qu'ils ne font "que" du mièvre. En mettre un peu ici et là, c'est courant et bien souvent utile, mais baser ses romans uniquement sur ce fond c'est très réducteur. Cela donne l'impression que l'auteur est tombé dans la facilité.
Et par contre Coelho, Houellebecq, et Werber sont très loin de faire l'unanimité. Coelho fait dans le mièvre lui aussi, d'ailleurs.

Cela dit je suis moins dur avec Lévy, Nothomb ou Musso parce qu'à aucun moment ils n'essayent de faire passer leurs œuvres pour ce qu'elles ne sont pas, à savoir autre chose que de la littérature de gare. Coelho et Beigbeder, au contraire, arrivent à faire passer leurs romans pour des contes philosophiques.
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Fatalité
   
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Fatalité  /  Blanchisseur de campagnes


Merci S.tupido, donc une affaire d'obsession et de prétention ? Mais pourquoi prétendre faire du bon quand on fait du mièvre seul, ce serait fatalement faire du mauvais ? - c'est ce que tu sous-entends, et finalement tu t'en prends une énième fois à eux ... Car pourquoi pas un-e aut-eur-rice focus, serait-ce sur la base de commandes éditoriales lui permettant de vivre pénard-e en faisant des mondanités ?


Dernière édition par Fatalité le Lun 1 Jan 2018 - 22:27, édité 1 fois
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Ce qui est mièvre, c'est ce qui manque d'intensité, de puissance.
Dès lors, il n'est pas étonnant que les auteurs cités (Lévy, Musso...) le soient puisque leurs romans se veulent légers. Tant que c'est voulu, ce n'est pas un défaut. De grands écrivains comme Musset ou Marivaux (peut-être même Verlaine) peuvent sans doute être qualifiés de « mièvres » sans que cela ne remette en cause leur talent.
 
Fatalité
   
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Tu te contredis : si lesdits auteurs institués peuvent être dits mièvres, alors ils manquent de puissance selon ta première définition ? Et qu'est-ce que la "puissance" ? Et "l'intensité" ? ... Où as-tu lu que Lévy, Musso, se voulaient "légers" ? Et qu'est-ce que le léger alors ? ... Quand ils t'arrachent des émotions fortes sous le coup de leur mièvrerie, valent-ils Musset, Verlaine ? ... Bref : pourquoi t'en prends-tu encore au mièvre contradictoirement ?
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Fatalité a écrit:
Tu te contredis : si lesdits auteurs institués peuvent être dits mièvres, alors ils manquent de puissance selon ta première définition ? Et qu'est-ce que la "puissance" ? Et "l'intensité" ? ... Où as-tu lu que Lévy, Musso, se voulaient "légers" ? Et qu'est-ce que le léger alors ? ... Quand ils t'arrachent des émotions fortes sous le coup de leur mièvrerie, valent-ils Musset, Verlaine ? ... Bref : pourquoi t'en prends-tu encore au mièvre contradictoirement ?

Mais ce n'est pas un problème de manquer de « puissance », bien au contraire !... Ces œuvres provoquent d'autres émotions qu'un roman de Zola ou un poème de Victor Hugo. Ça n'est ni meilleur, ni moins bon : c'est différent, voilà tout.
Un roman de Chick-lit réussi n'est pas « moins bon » que Madame Bovary ou Les Misérables.
Pourquoi vouloir toujours comparer quand il suffit d'apprécier ?...
 
Fatalité
   
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OK, OK, un point pour toi. Du coup je vois ce que tu mets sous intensité et puissance, une question de "souffle" : c'est le grand vent, alors qu'on hoquète plutôt avec le mièvre ... Cela dit tu n'as pas tout éclairci, alors je reste sur ma faim.
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s.tupido  /  Gloire de son pair


Ce que je voulais dire, c'est que c'est une question de "prétention". On peut comparer avec la musique. Faire quelque chose de simple et ne jamais remettre en question le fait que l'oeuvre est simple (voire simpliste), ça n'a rien de bien méchant, car le public sait à quoi s'en tenir.
Je ne crois pas avoir lu que Lévy ou Musso se soient comparés à Victor Hugo, tout comme Patrick Sébastien ne s'est jamais comparé à Mozart (je vais peut-être un peu loin en prenant Patrick Sébastien comme exemple).
C'est à mon sens plus respectable qu'un auteur qui écrit un livre assez banal mais le vend comme une oeuvre grandiose. Au moins la littérature de gare ne trompe pas son lecteur.
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Fatalité  /  Blanchisseur de campagnes


Oui mais ils n'ont jamais "prétendus" à l'humilité non plus, même si leurs affiches en gare les vendent pour "des gens simples" ... et je ne vois toujours pas en quoi prétendre ou ne pas prétendre, change quelque chose au texte. Et surtout, ça ne résout pas la question de savoir pourquoi on s'en prend au mièvre alors ? ce qui est le topic. Tout le reste, je sais bien : j'ai lu les topics que je mets en lien, dans le premier post - pour me répéter et rappeler encore.

(Voir aussi : Pourquoi s'en prend-on régulièrement aux "films français" ?)
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