PortailAccueilRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 Le terme "Réaliste"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

 
jojo777
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  115
   Âge  :  27
   Date d'inscription  :  09/01/2019
    
                         
jojo777  /  Barge de Radetzky


Hello, sil vous plait, il y a un petite truc qui me chiffonne à propos du terme réaliste. Par ce qu'en publiant un oeuvre qu'on caractérise de "réaliste", cela veut dire que l'oeuvre doit être beaucoup proche de la réalité, pas de pouvoirs, pas de dragons et tout... (A moins que je ne m'abuse.) Mais la réalité se distingue de par les personnes. Je veux dire, tout le monde n'a pas la même manière de percevoir la réalité. Alors, comment comprendre ce terme ?
 
Jdoo
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  5067
   Âge  :  57
   Localisation  :  Paris
   Pensée du jour  :  Three blinds rabbits.
   Date d'inscription  :  05/11/2017
    
                         
Jdoo  /  Maîtrise en tropes


hello
je pense qu'il y a pas vraiment lieu à trop se creuser la tête. C'est un histoire, une fiction qui est plausible dans la vraie vie. Autant que faire ce peut. Donc au moins pas de Dragon ni de magie et éventuellement pas de chevalier en basket non plus si tu fais une histoire à caractère historique.
https://julesallea92.wixsite.com/image
 
jojo777
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  115
   Âge  :  27
   Date d'inscription  :  09/01/2019
    
                         
jojo777  /  Barge de Radetzky


Parfait, merci.. Jdoo. Very Happy
 
Le Condor des Andes
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  3872
   Âge  :  118
   Pensée du jour  :  ;gloireàmay;
   Date d'inscription  :  24/01/2009
    
                         
Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


"Réaliste" c'est aussi une étiquette pour se distinguer de "l'imaginaire" qui serait moins mature, moins intelligent, moins intemporel (!) parce que moins fondé sur des vraies choses.

C'est complètement con si tu veux mon avis. Ce qui est dit, ce qui est développé dans la littérature "de l'imaginaire", en terme de réflexion sur l'humanité, la personne, les émotions, le hasard / destin, la société etc. a autant de force et de pertinence que ce qui peut être développé dans les littérature dites réalistes.

Parce que dès lors qu'on parle de fiction (et même dans les biographies, même - et surtout - dans les autobiographies) il s'agit toujours d'imaginer une histoire. Les éléments matériels qui composent cette histoire - voyage en bateau, en dragon ou en soucoupe volante - ne changent pas grand chose au fond, à la porté du récit, à l'intention que peut y mettre son auteur.

Citation :
Mais la réalité se distingue de par les personnes. Je veux dire, tout le monde n'a pas la même manière de percevoir la réalité.

Difficile de rebondir là-dessus sans partir sur une réflexion philo sur le réel, la réalité, la caverne de Platon, les représentations, l'arbre qui tombe dans la forêt, etc.
Donc je ne le ferai pas.

Citation :
C'est un histoire, une fiction qui est plausible dans la vraie vie.

Selon ce critère, les Batman de Nolan pourraient être qualifiés de réalistes, alors que tous les James Bond pourraient être qualifiés de pur fantasme.
 
Pasiphae
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  10027
   Âge  :  31
   Localisation  :  Paris
   Pensée du jour  :  nique la miette
   Date d'inscription  :  22/06/2010
    
                         
Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Je ne suis pas certaine, Condor, que la distinction soit à ce point morale. La littérature réaliste s'appuie sur les fondements de notre réalité, la littérature de l'imaginaire les retravaille. Qu'il existe ensuite des hiérarchies de valeur dans le canon littéraire, et ce malgré l'introduction d'œuvres de l'imaginaire à l'université, ça c'est indéniable, mais n'est-ce pas un autre problème ?
 
Séléné.C
   
    Autre / Ne pas divulguer
   Nombre de messages  :  14290
   Âge  :  49
   Localisation  :  Côte d'Or & d'Opale
   Pensée du jour  :  Confiance et longueur de Temps...
   Date d'inscription  :  11/01/2013
    
                         
Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Le point de vue des personnages est une chose. Celui que l'auteur insuffle au lecteur en est un autre.

De façon générale, dans un roman (ou une nouvelle) "réaliste", le surnaturel est absent, ou clairement incrédule.
On tend aussi à employer le terme "réaliste" pour des textes où le réalisme est non seulement factuel mais émotionnel (et bien mis en évidence)

Dès lors qu'il y a un peu de surnaturel dans l'air, on entre dans des genres "intermédiaires"
Etrange
Absurde
Fantastique

Ensuite, quand le point de vue imposé au lecteur par l'auteur accepte le surnaturel comme réel, on passe dans l'Urban Fantasy (et sous-genre apparentés)
Et quand on quitte carrément le domaine du réel, on atteint la (vaste) catégorie des "Fantasy"

jdoo a écrit:
hello
je pense qu'il y a pas vraiment lieu à trop se creuser la tête. C'est un histoire, une fiction qui est plausible dans la vraie vie. Autant que faire ce peut. Donc au moins pas de Dragon ni de magie et éventuellement pas de chevalier en basket non plus si tu fais une histoire à caractère historique.
Grosso-modo
http://scriptorium2.canalblog.com
 
jojo777
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  115
   Âge  :  27
   Date d'inscription  :  09/01/2019
    
                         
jojo777  /  Barge de Radetzky


Merci Séléné, c'est très clair !!
 
jojo777
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  115
   Âge  :  27
   Date d'inscription  :  09/01/2019
    
                         
jojo777  /  Barge de Radetzky


Merci à tous pour vos commentaires, parce que je compte publier mon livre demain sur le forum, mais avec ce qu'il y a dedans, je me demandais un peu dans quelle case j'allais le metttre..
 
Scolopendre
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  74
   Âge  :  35
   Localisation  :  Rennes
   Date d'inscription  :  01/09/2012
    
                         
Scolopendre  /  Clochard céleste


Séléné.C a écrit:
Ensuite, quand le point de vue imposé au lecteur par l'auteur accepte le surnaturel comme réel, on passe dans l'Urban Fantasy (et sous-genre apparentés)
Et quand on quitte carrément le domaine du réel, on atteint la (vaste) catégorie des "Fantasy"
La fantasy selon moi est quand même fortement liée à un imaginaire mythique et médiéval – dragons, elfes et toute la clique – construit principalement au départ autour d'une certaine littérature anglo-saxonne du XXè (ne citons pas Tolkien mais l'idée est là). C'est assez spécifique, en un sens. Je pense pour ma part qu'on n'utilise pas assez le terme « merveilleux » qui pourtant trouverait peut-être plus sa place dans ton post.
 
Séléné.C
   
    Autre / Ne pas divulguer
   Nombre de messages  :  14290
   Âge  :  49
   Localisation  :  Côte d'Or & d'Opale
   Pensée du jour  :  Confiance et longueur de Temps...
   Date d'inscription  :  11/01/2013
    
                         
Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Scolopendre a écrit:
Séléné.C a écrit:
Ensuite, quand le point de vue imposé au lecteur par l'auteur accepte le surnaturel comme réel, on passe dans l'Urban Fantasy (et sous-genre apparentés)
Et quand on quitte carrément le domaine du réel, on atteint la (vaste) catégorie des "Fantasy"
La fantasy selon moi est quand même fortement liée à un imaginaire mythique et médiéval – dragons, elfes et toute la clique – construit principalement au départ autour d'une certaine littérature anglo-saxonne du XXè (ne citons pas Tolkien mais l'idée est là). C'est assez spécifique, en un sens. Je pense pour ma part qu'on n'utilise pas assez le terme « merveilleux » qui pourtant trouverait peut-être plus sa place dans ton post.

C'est en effet la première idée qu'évoque la Fantasy, mais
- l'Urban Fantasty se situe souvent à notre époque
- il existe des Fantasy en contexte calqué sur un univers de type antique
- et même un sous-genre du Space Opera nomme "Space Fantasy"

De la Space Fantasy, on peut même dire à peu près la même chose que de la High Fantasy médiéval (type Tolkien) : quand on parle de Space Opera, je pense que la première idée qui vient est de type Star Wars (qui en fait partie).
C'est un glissement du même ordre que celui opéré par Dracula sur l'idée qu'on a du Fantastique. Comparativement au nombre de personnes qui connaissent Dracula, peu de gens ont lu celui de Bram Stoker et peuvent faire la comparaison avec d'autres oeuvres à base de vampires.
Spoiler:

Effectivement, le Merveilleux aussi trouverait place dans mon post

Selon la définition que j'en ai eu par mon prof de littérature au lycée (les domaines de l'imaginaire le passionnaient presque autant que le surréalisme), il y a acceptation du Surnaturel par le lecteur, avec sensation de découverte et/ou étonnement.
Dans la lignée du sens qu'avait le mot "émerveiller" au Moyen-Age, qui était bien plus fort que celui que nous lui donnons (dans une traduction de texte médiéval, il faudrait plutôt employer "stupéfait" pour conserver le sens du mot)
Or, cet élément n'est pas si puissant que ça, dans les textes actuel.
Sauf en Portal Fantasy, on a affaire à des univers bien définis dès le départ où l'auteur ne mise pas sur le mystère pour faire ressentir le surnaturel au lecteur mais le plonge carrément dedans
Il n'y a pas toujours de surnaturel évident dans le Merveilleux (exemple : Barbe-Bleue), et à ce titre, il fait partie des catégories intermédiaires.
J'ai envie de le qualifier de "frère gentil du Fantastique inquiétant"... sauf qu'en fait, même si l'ambiance est moins flippante, il s'y passe des trucs vraiment pas rassurants. Le lecteur (et le personnage) y sont donc posés en situation de naïveté qui s'aventure dans un univers et en découvre les charmes et les dangers cachés derrière
J'ai relu la Belle et la Bête, l'an dernier, en ses deux versions. Ce qui y est le plus stupéfiant, une fois qu'on a fini, c'est que le personnage "découvreur" est de nature magique et aurait donc pu être déjà au courant ! Belle étant, dans la première version ce que le folklore appelle une changeline, c'est à dire un enfant de fée confié à des humains (mais j'ai conservé de cette version une impression générale exécrable, genre série TV à laquelle on rallonge des épisodes parce que le public réclame mais alors que le réalisateur n'a plus rien à raconter)
http://scriptorium2.canalblog.com
 
Lenox47
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  36
   Âge  :  35
   Localisation  :  France
   Date d'inscription  :  04/07/2019
    
                         
Lenox47  /  Petit chose


Alors je ne sais pas si mon livre entrera dans cette case au final, mais je l'ai classé pour l'instant dans la catégorie : science-fiction semi-réaliste.

Je part du principe que réalisme veut dire avant tout : Pouvant s'inscrire dans le réel si l'objet respecte les règles de notre univers.

Par exemple, si je place un dragon dans mon roman, il doit avoir des proportions cohérentes et un poids en accord avec ses proportions, le tout en accord avec les lois de la gravité. Et bien entendu, son existence doit trouver une explication simple et logique.

Mais c'est un travail à réaliser en amont du bouquin. Dans ce cas précis, il faut consulter des anthropologues ou des personnes ayant des connaissances approfondies sur le sujet.
 
Jdoo
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  5067
   Âge  :  57
   Localisation  :  Paris
   Pensée du jour  :  Three blinds rabbits.
   Date d'inscription  :  05/11/2017
    
                         
Jdoo  /  Maîtrise en tropes


j'ai du mal à comprendre cette rage du classement et de la catégorisation.
ça me dépasse un peu je dois dire.
j
https://julesallea92.wixsite.com/image
 
Lenox47
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  36
   Âge  :  35
   Localisation  :  France
   Date d'inscription  :  04/07/2019
    
                         
Lenox47  /  Petit chose


jdoo a écrit:
j'ai du mal à comprendre cette rage du classement et de la catégorisation.
ça me dépasse un peu je dois dire.
j

Je pense que c'est important quand même de classer les œuvres, ne serait-ce que pour trouver plus facilement un livre, ou plutôt un genre que l'on affectionne.

Après c'est vrai que SF suffirait largement, le fait d'ajouter réaliste ou semi-réaliste dénote plus de l'intention de l'auteur que de la nature véritable de l’œuvre.
 
Jdoo
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  5067
   Âge  :  57
   Localisation  :  Paris
   Pensée du jour  :  Three blinds rabbits.
   Date d'inscription  :  05/11/2017
    
                         
Jdoo  /  Maîtrise en tropes


justement pour moi, il ne faut pas avoir de genre que l'on affectionne, il faut lire de tout, comme un cuisto devrait manger de tout.
bon voilà quoi...
https://julesallea92.wixsite.com/image
 
Lenox47
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  36
   Âge  :  35
   Localisation  :  France
   Date d'inscription  :  04/07/2019
    
                         
Lenox47  /  Petit chose


Oui mais les livres, ce n'est pas pareil, il est rare de tout aimer en littérature. D'ailleurs même en cuisine, il y a toujours un plat ou deux qu'on aime pas.

Enfin bon, pour ma part je lis très peu de romans, donc je ne peux pas trop avoir d'avis sur le sujet. Je préfères lire des revues scientifiques.
 
   
    
                         
Contenu sponsorisé  /  


 

 Le terme "Réaliste"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum des Jeunes Écrivains :: Dépendances :: Discussions générales-