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 (très) Grosses maisons d'édition

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Invité  /  Invité


Bille en tête a écrit:
J’ai du mal avec ce principe. Pourquoi prendre le départ si ce n’est pas pour gagner ?
Effectivement y’a peu de chances, mais tu ne l’envoies pas tu en as aucune.
C’est vraiment une triste vision de ton travail. Pour l’améliorer il faut y croire.

Mais qu'est-ce que gagner ? Etre un parmi d'autres dans une maison, certes prestigieuse, mais avec peut-être une promo quasi inexistante parce qu'on n'a pas poussé ton roman mais celui du voisin qui passe mieux dans les médias ?

Ou être bien présent en librairie avec une maison qui est peut-être un peu moins connue, mais qui connait très bien le job et le fait, et qui t'a choisie parce qu'elle veut t'accompagner, au sens propre du terme.

Il n'est pas rare d'être dans une très grande maison et de ne pas dépasser les 1000 ventes, tu sais.

Je l'ai déjà dit plus haut, mais je crois que si on veut se faire une place en partant de rien dans l'édition, la meilleure voie est la maison moyenne. Si le but c'est d'être lu, d'être en librairie, de faire des salons, des dédicaces et peu à peu de se faire connaître dans la presse, les meilleures chances de gagner cela, ce sont les maisons moyennes.

Pour gagner, il faut aussi être stratège, pas juste taper en haut, à mon sens.
 
Silence écrit
   
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Silence écrit  /  Péril 666


Spoiler:
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Tillie
   
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Tillie  /  Autostoppeur galactique


Colline je suis complètement d'accord avec toi
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Chacun prêche pour sa paroisse. Je suis incapable de citer les derniers prix Goncourt (sauf Leila Slimani parce que j'ai vu défiler Chanson douce sur FB), et les autres prix, encore moins.  Je ne regarde pas la grande librairie et les autres émissions littéraires. Par contre, je connais John Kennedy Toole, Goliarda Sapienza, ces écrivains dont l'oeuvre n'a été lue qu'à titre posthume, je connais les classiques, je lis un peu de tout sans faire attention, et mon rêve absolu serait qu'une de mes histoires, au moins, soit encore lue après ma mort. Les auteurs anonymes du Roman de Renart ou les bâtisseurs de cathédrales ont fait quelque chose de grand, qui leur a survécu. Mais bon... J'ai bien conscience que ma façon de penser est bizarre sauf que je n'arrive pas à concevoir l'intérêt de bâtir des châteaux de sable "que le vent peut détruire... (Stone, le monde est stone" Smile )
Les éditeurs d'aujourd'hui sont semblables aux directeurs de revues du dix-neuvième siècle, et si je suis capable de discourir pendant des heures des écrivains de cette époque, je serais bien incapable de citer un seul directeur de revue ou un seul éditeur du 19e siècle. Même Gallimard, la NRF, c'est plus tardif, avec Gide.
Bref. Quand j'ai lu Sur les rives de l'Hudson d'Edith Wharton, j'étais contente de voir qu'elle partageait avec moi la même vision sarcastique des prix littéraires, par exemple, sauf que la plupart des gens ne lisent pas les "écrivains morts". Alors que la chair seule est périssable. Une histoire peut traverser les siècles. M'enfin bref.
C'est le virage que j'ai le moins bien négocié, passer de mes études de lettres et de ma passion pour l'histoire littéraire à la connaissance du monde éditorial au début du vingt-et-unieme siècle, comment vendre, où cibler.
 
idmuse
   
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


Avant toute chose, les ME, il vaut mieux les observer avant d'y tenter une entrée pour voir si on aime leur façon de faire. Et de l'intérieur, les choses sont parfois très différentes! J'ajouterais que la grande ME a aussi des petites collections - donc hourra si tu es chez Hachette, mais en numérique sans voie de papier... ouille, quoi Wink

Dans tous les cas, la grande ME ne te permet pas nécessairement de vendre + (il n'y a que ton roman qui le peut), en revanche, elle peut être mieux distribuée, mieux vu par les médias, et te faire plus de pub (ou pas, aussi!). L'éditeur peut faire des salons internationaux et vendre ton texte à d'autres éditeurs. Cela dit, il y a des preuves de tout et leur contraire pour tous les cas de figure: chez Gallimard, par exemple, Éric Maravélias y a publié La faux soyeuse sans recommandation (si si !) et pourtant, il l'avait autoédité avant. Chaque roman a son parcours, mais si on n'y croit pas d'abord nous-même, évidemment... Des romans en petites maisons sont passés chez Le livre de poche, ou chez de meilleurs éditeurs et en papier dans un 2e temps, bref... c'est le texte qui fait son chemin. Nous on doit juste essayer de le guider un peu.

Et pour avoir beaucoup de ME chez qui je traîne les pieds, je peux déjà dire que l'essentiel, c'est de trouver un partenaire en qui l'on a confiance (c'est tout bête, hein, mais imaginez l'inverse deux secondes...)
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MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


C'est tout bête, mais comme je n'ai même pas besoin d'imaginer l'inverse, n'ayant plus confiance du tout, je comprends parfaitement ton post.
 
Tillie
   
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Tillie  /  Autostoppeur galactique


Je crois en moi, mais je sais bien que je ne suis pas Virginia Woolf non plus.
 
idmuse
   
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


@maddyForeigner hahahaha!

tillie: J'espère que tu n'es pas woolf: tu es TOI! et ça va aussi : )
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MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Une année, quand je suis arrivée à l'oral de l'agrégation, un professeur de faculté que je ne connaissais pas (il était dans le jury, mais de Montpellier alors que je venais de ch'Nord) m'a dit qu'il lui fallait absolument me présenter au président du jury car j'étais la réincarnation de Virginia Woolf. Laughing scratch
Je ne sais pas si c'était un compliment, vu qu'elle était folle, mais il m'avait mis une bonne note, donc je pense que ça en était un. Razz (Mais je ne veux pas me noyer à 51 ans.)
 
Tillie
   
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Tillie  /  Autostoppeur galactique


Moi non plus, je ne suis pas tentée par la noyade
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Laughing :mrgreen: Qui le serait ?
"Moi, je veux mourir sur scène..." Rolling Eyes
M'enfin.

En tout cas, depuis 4 ans, j'ai signé beaucoup de contrats et finalement, sans citer personne, il y a deux ou trois maisons d'édition qui m'ont donné satisfaction (sur... huit, je crois, sauf si j'en oublie, vu qu'il y a aussi parfois eu une nouvelle ou un poème non rémunéré dans une revue, avec des contrats à signer aussi). Possible que je sois chiante, ingérable, trop impulsive, donc dans ce cas-là, il vaut mieux ouvrir mon propre cabinet en libéral que de continuer à ennuyer les éditeurs.  Rolling Eyes Very Happy Possible aussi que ça ne vienne pas de moi, mais la conclusion reste la même.
Et depuis que j'ai lu sur Facebook des témoignages d'auteurs édités dans de grosses maisons d'édition qui déchantaient aussi, nul n'est à l'abri, ou alors, il faut connaître la maison d'édition avant de signer le contrat, ou alors avoir de la chance, parce que oui, parfois, ça se passe vraiment bien (d'ailleurs, j'ai eu quelques expériences sympa dans des ME).
 
idmuse
   
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


Je comprends, Maddy.
Bon courage Very Happy
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Dr Ray
   
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Dr Ray  /  Tapage au bout de la nuit


Etant un mâle, il me reste le coup de fusil façon Hemingway, mais la grande classe, c'est l'adieu selon les règles du bushido, à savoir le seppuku façon Mishima.
Où alors, boire la cigüe...
http://www.exobiologie.info
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Dr Ray a écrit:
Etant un mâle, il me reste le coup de fusil façon Hemingway, mais la grande classe, c'est l'adieu selon les règles du bushido, à savoir le seppuku façon Mishima.
Où alors, boire la cigüe...

C'est macho, ça.

Pourquoi n'aurais-tu pas le droit de te noyer dans la rivière ? scratch

Quand je serai très vieille, le soir à la chandelle, centenaire inconnue en maison de retraite, je pourrai tenter le seppuku. Je suis sûre que j'aurai ainsi mon heure de gloire dans la rubrique "Faits divers". Pop corn

(J'ai écrit une bêtise plus haut. Elle avait 59 ans, pas 51... Je viens de vérifier. Razz Virginia Woolf était éditée par une grosse maison d'édition, mais ça ne compte pas : son mari était éditeur.)
 
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Nica  /  Petit chose


Si je peux me permettre d'intervenir, la Hogarth Press a été créée par Virginia ET Léonard Woolf. Virginia y travaillait au quotidien et le choix des auteurs publiés se faisait d'un commun accord. Les premières années, ils imprimaient eux-mêmes les livres à l'aide d'une presse à pédale.

Virginia Woolf n'a pas été publiée parce que Léonard était éditeur... Ils étaient tous les deux éditeurs... GRRRR  Very Happy
 
   
    
                         
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